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28 - Guerre: Suite des témoignages 39-45. Saintes photos inédites. Nouvelle rue à Saintes: Rue du temple Huguenot.

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

C'est reparti:

- J'ai décidé de publier régulièrement

tous mes témoignages de guerre (39/45),

j'en ai des centaines recueillis depuis 1992.

- Photos inédites de Saintes: Auteur famille Triou.

- " Rue du temple Huguenot 1602 - 1685 "

Tout avait commencé par l'arrivée de motocycliste casqués et bardés...

Tout avait commencé par l'arrivée de motocycliste casqués et bardés...

Et bien sûr ce qui a frappé le plus les Saintais qui ont connu cette période: Les deux bombardements de Saintes à 51 jours d'intervalles...

Et bien sûr ce qui a frappé le plus les Saintais qui ont connu cette période: Les deux bombardements de Saintes à 51 jours d'intervalles...

Témoignages.....

Témoignages.....

Anselmo Liliane – 1929 (2015)

Née Landais

Mes parents demeuraient aux Eyzies-de-Tayac (Dordogne). Mon père Henri Landais y travaillait à la SNCF, il était cantonnier. Alors qu’il avait effectué ses 21 jours au camp militaire de Souge, en Gironde, il avait été piqué par un scorpion, par la suite cela avait affecté son pancréas et il en était décédé en 1940. Il était originaire de « Chaucroux », lieu-dit de la commune de Cravans (Près de Gémozac / 17). Dans sa jeunesse il avait alors était ouvrier agricole chez ses parents de Tesson.

Après son décès nous sommes revenus habiter chez mes grands-parents maternels à Tesson. Par la suite ma mère s’est remariée avec Monsieur Rosales, qui sera alors mon beau-père. Nous sommes venus nous installer à Saintes en 1941, ma sœur et mon frère sont restés à Tesson chez les grands-parents. Ainsi durant la guerre j’étais seule à Saintes avec mon beau-père et ma mère. A Saintes ma mère avait réussi à trouver du travail à l’entreprise « COMESSA ». Mon beau-père y travaillait lui aussi. En ce qui me concerne j’ai quitté Saintes en 1948.

1 Bombardement de Saintes : 24 juin 1944

Cette nuit-là nous avons entendu les sirènes, j’étais seule à la maison avec elle, je ne me souviens pas où était mon beau-père (2). J’ai vu descendre les parachutes (éclairants) dans le ciel. Nous sommes rapidement parties par le chemin de la Pallue, puis nous avons pris le chemin-bas (certainement celui qui conduit au Maine) pour nous réfugier dans la prairie. On était très nombreux, des personnes avaient ramassé des parachutes, qui serviraient à faire des chemises. (Etait-ce à ce moment ou le jour suivant… ?).

2) Il était dans la résistance. Il allait dynamiter les rails. C’est lui qui conduisait la voiture, mais il n’avait même pas son permis.

2 Bombardement de Saintes : 14 août 1944

Notre maison était située en face du " Novelty Dancing " rue de l’épineuil. C’était le matin, dans le ciel on a vu des avions qui étaient très haut, c’était des américains, ils ont arrosé toute la rue Emile Zola. Nous n’avons pas eu notre maison touchée.

J’avais entendu des explosions et les bruits se rapprochaient, aussi Je m’étais rapidement réfugiée dans le chai, mais comme les murs tremblaient j’en étais sortie et je me suis sauvée dans le chemin en face du " Novelty ", en direction de la Charente. Dans ce chemin, celui qui mène à la Pallue, je me suis abritée sous un poirier situé sur la bordure de ce chemin. . Des bombes tombaient un peu partout autour, j’ai trouvé un éclat près de moi. J’ai alors continué à me sauver me dirigeant vers le chemin-bas.

Quant à mon beau-père, au début du bombardement (il a duré 5 minutes) il avait quitté son travail pour venir nous avertir. Dans la rue Emile Zola il avait sauté dans un trou de bombe pour se protéger, une personne qui était vers lui n’avait pas voulu s’y réfugier et elle avait été tuée. Malgré-tout il avait eu des hématomes dans le dos. Ce sont des allemands qui l’ont pris en charge pour l’hôpital, j’ai vu cette scène. En effet ma mère qui revenait du marché, alors qu’elle se trouvait devant l’ancien octroi, vers où était le marchand de charbon, avait vu des bombes tomber sur la maison (vers). Aussi, bien qu’elle ait aperçu mon beau-père blessé, elle avait préféré se rendre rapidement à la maison pour s’occuper de moi.

Notre maison était restée debout, elle avait seulement un trou dans le plafond de la cuisine.

Note : La liste des blessés de la « Défense passive » mentionne un nommé Bernard Rosales, route de l’Epineuil. 64 blessés. (Source : Archives mairie / DP / 313-7)

 

Ardilouze René – 1925 / 1999 (1994)

Décédé accidentellement en 1999

1 Bombardement de Saintes – 24 juin 1944

Départ de notre train pour Niort, sur autorisation du chef de gare (Triage) Maurice Jouannet (Plutôt aiguilleur). Puis (certainement après le bombardement) le train était ressorti du tunnel (Lormont), il y avait deux locomotives

De la sœur du témoin: « Le train était en gare. A la chute des premières bombes les conducteurs du tain (mécano et chauffeur), soit mon frère et un autre homme sont partis et ont mis leur train à l'abri sous le tunnel de Lormont / Fontcouverte, en quittant la locomotive, mon frère avait sauté et il s'était fait une entorse ».

2 Attaque aérienne et train sous le tunnel

Alors qu’il conduisait un train il y a eu une attaque aérienne et il avait arrêté son train sous le tunnel, sauvant ainsi des voyageurs. Ce fait s’est passé le jour.

Aucun blessé parmi les passagers, pour son action il a été félicité par la suite. Son compagnon mécano était Tessier. (selon sa veuve en 1999)

Nouveau témoignage de sa sœur:

3 Train caché sous le tunnel nuit du 24 juin 1944 – Bombardement de Saintes

Cette nuit-là il était avec son compagnon roulant, décédé de nos jours. Il transportait un train avec beaucoup de soldats allemands. Au moment du bombardement de la nuit il s'était retrouvé caché sous le tunnel de Fontcouverte. C'était un train très long et les roulants l'avaient un peu ressorti du tunnel pour faire provoquer la mort de nombreux soldats allemands. D'autres soldats s'étaient ensuite sauvés et s'étaient retrouvés dans la Charente. Par la suite ces hommes avaient été récupérés par d'autres venus avec des véhicules comme nos « JEEP ». (En fait certainement des « Kübelwagen » M.S)

4 Mitraillage à environ 45 km de Saintes - Loco détruite et retour à pied

Il était parti faire un train mais ils avaient été mitraillés, c'était près de Niort. Aussi ils avaient abandonné la locomotive et ils étaient revenus à pied à Saintes, il leur fallait porter leur sacoche de travail. Il avait terriblement mal à un genou, subissant un épanchement de synovie, il avait alors été hospitalisé.

5 Bombardement du 14 août 1944 :

Ma sœur avait 14 ans (environ) à cette époque et elle travaillait à la coopérative située à l'angle de la rue Emile Zola (Route de Chaniers). A ce bombardement de nombreux habitants de ce quartier ont été tués et cela l'avait beaucoup marquée.

Armand Louis – 1929 (1994)

Louis Armand venait souvent chez sa grand-mère qui demeurait à Saintes au lieu-dit « La fénêtre ». Il avait un frère Pierre Armand, c'était une famille d'exploitants agricoles.

1 Postes de DCA (Flak) allemands :

Il y avait une DCA dans le milieu de la prairie face au château Rouyer Guillet, pour s'y rendre il fallait prendre le chemin qui va tout droit en bout de la rue Eugène Fromentin, puis c'était sur la gauche. Bien plus loin il y avait une autre DCA.

Sur un des terrains de la famille, dans la prairie de Lormont, les Allemands avaient fait sauter quelques-uns de nos peupliers à la dynamite pour dégager les axes de tirs des DCA.

Notes : Pierre Armand précise que ces postes de DCA avaient aussi des projecteurs pour éclairer les avions.

Le croquis très succinct représente la DCA allemande sur la caserne Taillebourg, coupée en deux par les bombes alliées la nuit du 24 juin 1944.
Le croquis très succinct représente la DCA allemande sur la caserne Taillebourg, coupée en deux par les bombes alliées la nuit du 24 juin 1944.
Le croquis très succinct représente la DCA allemande sur la caserne Taillebourg, coupée en deux par les bombes alliées la nuit du 24 juin 1944.
Le croquis très succinct représente la DCA allemande sur la caserne Taillebourg, coupée en deux par les bombes alliées la nuit du 24 juin 1944.
Le croquis très succinct représente la DCA allemande sur la caserne Taillebourg, coupée en deux par les bombes alliées la nuit du 24 juin 1944.
Le croquis très succinct représente la DCA allemande sur la caserne Taillebourg, coupée en deux par les bombes alliées la nuit du 24 juin 1944.

Le croquis très succinct représente la DCA allemande sur la caserne Taillebourg, coupée en deux par les bombes alliées la nuit du 24 juin 1944.

Photos inédites

Collection Pierre Triou (Saintes) 

Nous sommes en centre ville et nous découvrons la destruction de l'ancien collège, ce qui est devenu, entre autres immeubles, le square André Maudet, devant l'entrée de la mairie.
Nous sommes en centre ville et nous découvrons la destruction de l'ancien collège, ce qui est devenu, entre autres immeubles, le square André Maudet, devant l'entrée de la mairie.
Nous sommes en centre ville et nous découvrons la destruction de l'ancien collège, ce qui est devenu, entre autres immeubles, le square André Maudet, devant l'entrée de la mairie.
Nous sommes en centre ville et nous découvrons la destruction de l'ancien collège, ce qui est devenu, entre autres immeubles, le square André Maudet, devant l'entrée de la mairie.
Nous sommes en centre ville et nous découvrons la destruction de l'ancien collège, ce qui est devenu, entre autres immeubles, le square André Maudet, devant l'entrée de la mairie.
Nous sommes en centre ville et nous découvrons la destruction de l'ancien collège, ce qui est devenu, entre autres immeubles, le square André Maudet, devant l'entrée de la mairie.
Nous sommes en centre ville et nous découvrons la destruction de l'ancien collège, ce qui est devenu, entre autres immeubles, le square André Maudet, devant l'entrée de la mairie.
Nous sommes en centre ville et nous découvrons la destruction de l'ancien collège, ce qui est devenu, entre autres immeubles, le square André Maudet, devant l'entrée de la mairie.

Nous sommes en centre ville et nous découvrons la destruction de l'ancien collège, ce qui est devenu, entre autres immeubles, le square André Maudet, devant l'entrée de la mairie.

D'autres détails en centre ville, en fait le bvieux Saintes, intra-muros. Et le fameux arbre de la liberté secteur des allées Castagnary, après le rond-point de l'avenue de Saintonge.
D'autres détails en centre ville, en fait le bvieux Saintes, intra-muros. Et le fameux arbre de la liberté secteur des allées Castagnary, après le rond-point de l'avenue de Saintonge.
D'autres détails en centre ville, en fait le bvieux Saintes, intra-muros. Et le fameux arbre de la liberté secteur des allées Castagnary, après le rond-point de l'avenue de Saintonge.
D'autres détails en centre ville, en fait le bvieux Saintes, intra-muros. Et le fameux arbre de la liberté secteur des allées Castagnary, après le rond-point de l'avenue de Saintonge.

D'autres détails en centre ville, en fait le bvieux Saintes, intra-muros. Et le fameux arbre de la liberté secteur des allées Castagnary, après le rond-point de l'avenue de Saintonge.

Il avait fallu lever la tête pour voir passer le fameux " Zeppelin ".

Il avait fallu lever la tête pour voir passer le fameux " Zeppelin ".

Nouvelle appellation d'une rue à Saintes

Un vœu pieux du temps de Michel Baron, maire de Saintes.

Et voici la rue, elle traverse de part en part, via les axes de circulation prévus, le quartier des établissements Royer Guillet, reliant la rue port Larousselle au quai de l'Yser. Le temple, détruit en 1685, était en ligne droite en descendant la côte de la rue de Laroche, dans le quartier du " Bas médoc "autrement nommé " La croix du prêche ".
Et voici la rue, elle traverse de part en part, via les axes de circulation prévus, le quartier des établissements Royer Guillet, reliant la rue port Larousselle au quai de l'Yser. Le temple, détruit en 1685, était en ligne droite en descendant la côte de la rue de Laroche, dans le quartier du " Bas médoc "autrement nommé " La croix du prêche ".

Et voici la rue, elle traverse de part en part, via les axes de circulation prévus, le quartier des établissements Royer Guillet, reliant la rue port Larousselle au quai de l'Yser. Le temple, détruit en 1685, était en ligne droite en descendant la côte de la rue de Laroche, dans le quartier du " Bas médoc "autrement nommé " La croix du prêche ".

Et je ne pouvais oublier une belle inscription lapidaire qui se trouvait sous mes yeux au moment de mes pérégrinations (autorisées...)
Et je ne pouvais oublier une belle inscription lapidaire qui se trouvait sous mes yeux au moment de mes pérégrinations (autorisées...)

Et je ne pouvais oublier une belle inscription lapidaire qui se trouvait sous mes yeux au moment de mes pérégrinations (autorisées...)

M.G un illustre inconnu.. rentré dans son éternité anonyme. Vue la calligraphie cela peut dater du tout début du 20 ième siècle.

M.G un illustre inconnu.. rentré dans son éternité anonyme. Vue la calligraphie cela peut dater du tout début du 20 ième siècle.

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24 - En ce temps-là: Trois témoins racontent en peu de mots... 39-45 1-2021

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Documents de travail

Trois témoins racontent des souvenirs en peu de mots

" 1939/1945 "

Pour Saintes: 1940/1944

24 - En ce temps-là: Trois témoins racontent en peu de mots... 39-45 1-2021

Alessandrin Yvette – 1904 (2014)

1 Arrestation de Saintais

Affecté au dossier « Victimes » 2/12/2009

2 Bombardement de Saintes 24 juin 1944

Affecté au dossier « 24/6/44 »

3 Hôtel de la famille «  De Migré » occupé comme foyer des soldats

Cet hôtel se trouvait rue des Jacobins. Les Allemands y logeaient, c’était comme le « Foyer du soldat ». Ces hommes venaient acheter leur outillage dans notre magasin. Un jour un de ces soldats m’a dit que je ne le verrais plus longtemps, il devait partir à l’hôpital pour se faire opérer de l’appendicite. Il était content car ainsi il ne partirait pas en Russie.

4 Aérodrome allemand de Châteaubernard - 16

Affecté au dossier « Structures allemandes / Aérodrome » 

5 Logement Roginsky réquisitionné

Rue St Pallais deux soldats avaient réquisitionné des pièces pour y loger, c’était chez Madame Roginsky. Cette dame avait obligé les soldats à enlever leurs bottes en rentrant.

6 L’Allemagne déclare la guerre à la Russie

Nous étions partis à St Pallais sur mer, au restaurant il y avait des Allemands et ceux-ci avaient commandé des langoustes et des homards. Mais ces plats nous ont été servis car les soldats venaient d’apprendre la nouvelle de la déclaration de guerre à la Russie et ils étaient partis rapidement.

Ameuil Raymonde – 1903 (1996)

Epicerie en gros, face au 51, rue St Pallais, maison de la famille de Pierre Souris.

Sur les arrières des bâtiments Ameuil (Taillasson) se trouvait la caserne Taillebourg, occupé par les allemands. Ceux-ci avaient installé une DCA sur le toit de la caserne neuve.

1 Bombardement du 24/6/1944

Quand il y a eu l'alerte les familles Ameuil et Bissérier se sont réfugiées dans la cave située sous l'immeuble de la rue St Pallais. La première idée avait été de se réfugier dans l'atelier où il y avait les machines à café (B).

Du fait du passage des avions, une mitrailleuse (DCA) allemande située sur la caserne s'était mise à tirer sur ceux-ci. En effet les alliés, avec leurs avions, avaient aussi lancé des fusées éclairantes, mais la DCA tirant avait vite été repérée. Un avion « Mosquito » canadien, venant à basse altitude, avait alors pris en alignement les cibles suivantes.... le carrefour de la rue du Pérat (devant le café) avec l'avenue Gambetta, et la caserne Taillebourg... la DCA. Mais sur son parcours des maisons civiles ont été touchées..... le café tenu par M. Ardon (tué), le jardin de M. Soussainjean, la maison de Marie Souris (Ruelle), maison Marsin... !!! maison Masselot... !!

Une des bombes tombées sur les établissements Ameuil n'avait pas explosé, mais elle s'était cassé en deux avant de pénétrer dans la cave au vin défonçant le toit et les plafonds, planchers. C'était sur la petite maison (F) à gauche du grand immeuble.

Les personnes réfugiées dans une partie de cette cave, située sous la grande maison (A) côté jardin) ont été projetées à terre par le souffle de la chute de la « bombe » dans la cave jouxtant leur abri. Tout ce petit monde s'est précipité vers la sortie, en effet beaucoup de fumée et de poussière, l'air était devenu irrespirable. Malgré qu'il y avait une porte à double battant qui était fermée.

Par la suite la bombe (!) a été désamorcée par un officier allemand et quelqu'un a payé à manger à ce militaire. Dans les étages de l'immeuble, en fait à gauche avant d'y monter il y avait un grand miroir, il s'était décroché et était tombé sur le pommeau de l'escalier sans se casser et sans autres dégâts du fait de cette chute.

La cuisine (G) a été détruite, on voit encore le chauffe-eau sur la photo (3). Dans cette cuisine il y avait une cage à oiseaux. Nous avons retrouvé dans la rue du colonel de Faucher, faisant angle avec le rue St Pallais, un élément des tuyaux des appareils de torréfaction du café. C'était des tuyaux d'un bon diamètre, environ 30 cm de diamètre, situés sur les toits de l'atelier (B). Par la suite ils seront dans l'atelier (D) en face dans la cour. Il avait atterri sur la maison Dalençon dans cette rue, près de la maison Geinguenaud.

La façade de la famille Marsin (n° 53) s'était retrouvée de couleur ocre. Il y avait peut-être un rapport avec l'autre fragment de la bombe cassée.

Madame Guimard, pharmacienne avenue Gambetta (Angle rue Denfert Rochereau) avait été invitée par madame Ameuil, dans le cas d'alerte, à venir se mettre à l'abri sous son immeuble et elle n'avait pas voulu.

Madame Guimard / 75 ans. Le 16/10/1996

  • Nous avions été nous réfugier dans un abri construit par notre famille sur les quais.

2 Réquisition de pièces pour officiers allemands

Voir feuille jointe au dossier. Un officier le capitaine Him (!)

Anonyme - 1933 (2010)
 

Né au n°3, rue St Pallais, il est parti à 6 mois à sa nouvelle adresse. Son père travaillait aux ateliers SNCF, quant à lui il a été militaire dans les blindés. A fait l’école de St Cyr et a terminé colonel.

 

1 Poche de Royan – Passage des chars à Saintes

Les américains qui arrivaient au bas du pont se trompaient et se dirigeaient vers le passage (souterrain) Gambetta. Il y avait de gros embouteillages. Sur le pont ils faisaient passer un seul char à la fois.

2 Bombardement de Saintes – 24 juin 1944

A cette époque nous étions réfugiés à Burie avec ma mère. Mon père était à Saintes et au moment du bombardement il s’est vite sauvé vers Lormont, il avait son vélo toujours prêt.

Explosion bombe en gare après la guerre

Un jour de pluie, dans l’attente de leur train, des usagers étaient dans la salle d’attente. C’est alors qu’une bombe, non explosée et encore enfouie, avait explosé en bout du quai. Des verrières avaient été détruites par cette explosion : des marquises recouvraient les quais.

(Témoignage déjà édité au dossier)

3 Saisie des animaux

Les allemands saisissaient des animaux et chaque mardi ils saisissaient des vaches qui avaient été amenées et regroupées à droite de l’arrondissement (Grands bureaux SNCF). Comme nous étions des enfants, on s’amusait à guider les bêtes

4 Réparation de locomotives

Des fois des cylindres de locomotives placés de chaque côté des machines à vapeur, étaient détruits ou sabotés. Il fallait alors les remplacer. Les ouvriers qui les remplaçaient en commandaient alors un autre, mais c’était un autre (mauvais côté) qui était expédié (résistance passive).

 

*

Meurtrières et blockhaus abri (Recouvrance). Il fallait se tenir informé sans se faire prendre. Puis ce fut enfin l'année 1944.....
Meurtrières et blockhaus abri (Recouvrance). Il fallait se tenir informé sans se faire prendre. Puis ce fut enfin l'année 1944.....
Meurtrières et blockhaus abri (Recouvrance). Il fallait se tenir informé sans se faire prendre. Puis ce fut enfin l'année 1944.....
Meurtrières et blockhaus abri (Recouvrance). Il fallait se tenir informé sans se faire prendre. Puis ce fut enfin l'année 1944.....

Meurtrières et blockhaus abri (Recouvrance). Il fallait se tenir informé sans se faire prendre. Puis ce fut enfin l'année 1944.....

24 - En ce temps-là: Trois témoins racontent en peu de mots... 39-45 1-2021
24 - En ce temps-là: Trois témoins racontent en peu de mots... 39-45 1-2021

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19 - Ilot Olympia Saintes - Photos du jour

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Du renouveau pour l'îlot " Olympia " Saintes

Nouvelle vie et Zone bleue prévue

Avenue Gambetta, pont Aristide Briand, ancien cinéma Olympia, rue Denfert Rochereau... tout va redevenir comme avant, enfin presque. Il faudra voir  sur cet axe, entré sur Saintes et voie importante entre la gare et le centre ville.

Avenue Gambetta, pont Aristide Briand, ancien cinéma Olympia, rue Denfert Rochereau... tout va redevenir comme avant, enfin presque. Il faudra voir sur cet axe, entré sur Saintes et voie importante entre la gare et le centre ville.

Pendant ce temps au grès des autres artères de Saintes....
Pendant ce temps au grès des autres artères de Saintes....
Pendant ce temps au grès des autres artères de Saintes....
Pendant ce temps au grès des autres artères de Saintes....
Pendant ce temps au grès des autres artères de Saintes....

Pendant ce temps au grès des autres artères de Saintes....

Originale cette information sur la porte d'une maison..... souhaitons une prompte guérison aux occupants.
Originale cette information sur la porte d'une maison..... souhaitons une prompte guérison aux occupants.
Originale cette information sur la porte d'une maison..... souhaitons une prompte guérison aux occupants.

Originale cette information sur la porte d'une maison..... souhaitons une prompte guérison aux occupants.

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16 - Témoignages 39-45. Les dures lois du vainqueur à Saintes, avec un Saintais témoin des premiers jours

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Juin 1940

Le vainqueur occupe la ville de Saintes

Premières et sanglantes soumissions

Pourtant à la déclaration de guerre, les hommes étaient partis presque la fleur au fusil, mais sous le regard triste des leurs. Puis ce fut la défaite, un témoin qui habitait dans la rue jouxtant la Caserne Taillebourg (Ancien couvent des Dames de Saintes) raconte.... l'impitoyable " Loi " des vainqueurs.

Pourtant à la déclaration de guerre, les hommes étaient partis presque la fleur au fusil, mais sous le regard triste des leurs. Puis ce fut la défaite, un témoin qui habitait dans la rue jouxtant la Caserne Taillebourg (Ancien couvent des Dames de Saintes) raconte.... l'impitoyable " Loi " des vainqueurs.

François Loret et son regard d'une enfant de 10 ans, même si on lui en a raconté par la suite..

François Loret et son regard d'une enfant de 10 ans, même si on lui en a raconté par la suite..

Loret François – 1931

Mémoire vivante :

Mon père était forgeron, mais aussi scieur de long. Ma mère était couturière.

Prison de Saintes: Quand il y avait une exécution capitale qui devait avoir lieu toute la ville était au courant. Je montais pour voir par la fenêtre du grenier, nous surplombions un peu la prison, mais on ne voyait pas grand-chose. Le condamné hurlait (criait.. !!), il y avait le bruit du couperet que l’on entendait. Ce devait être vers 1947.

Marie-Eustelle Harpain: La maison où nous demeurions, 25, rue Pont Amillon, avait été donnée par la propriétaire à l’évêché.

Abbaye aux dames: Aux abords du cloître il y avait en hauteur une plaque de fer pour monter des sacs aux étages. Cette plaque était percée et il y avait au-dessus une poulie. Un jour un homme s’était tué en tombant par ce trou.

Monsieur

1 Arrivée des Allemands

Cette journée je me trouvais rue du Pérat et j’allais chercher du fil pour ma mère. Quand j’ai vu les allemands, j’ai dit à ma mère… « Voici les boches qui arrivent » et elle m’a répondu… « Il ne faut pas les appeler les boches… ». Ils sont arrivés par l’avenue Gambetta et sont revenus vers l’Abbaye par la rue arc de triomphe, enfin je crois bien que c’est cela. Certains étaient en side-car. Un peu avant l’arrivée des Allemands, le docteur Pourcelet qui était Colonel d’active dans cette caserne nous avait proposé de récupérer le plus d’affaires possible. Nous avions alors récupéré une boite de pommade (filoppotte) pour les jambes, ainsi qu’un réchaud électrique. Un nommé Fleuranceau travaillait chez Maurice Berthelot (cet homme avait eu des doigts sectionnés sur une moto) place de la prison et Pourcelet lui avait demandé de d’emmener sa voiture et de la mettre dans son garage. A cette époque comme les juifs avaient voulu quitter rapidement la ville, Berthelot leur avait vendu voiture et vélos. Mon père lui avait alors demandé où était la voiture et il lui avait alors répondu… « Ne t’en fais pas, j’ai envoyé la voiture ». Suite à ces histoires avec M. Berthelot ma mère s’était brouillée avec ce dernier. Les Allemands avaient placé une sentinelle au principal porche menant sur la place de l’Abbaye, puis une autre entre l’Abbaye et le bâtiment central (face au cloître).

2 Les prisonniers de la caserne – Aide à la nourriture

Les allemands avaient de nombreux prisonniers dans la caserne, divers soldats français, dont des zouaves. Ces soldats étaient restés huit jours sans manger. Avec deux copains, Jacky Bouzinac et Claude Bourasseau nous allions voir les prisonniers au portail. C’était un grand portail qui donnait sur notre rue, il y avait une petite ouverture et ainsi on leur apportait de la nourriture et à boire contre l’argent qu’ils nous donnaient pour cela. En fait ils nous avaient fourni un bidon (*) et nous leur ramenions du vin et du pain. On allait se servir à l’épicerie qui se trouvait juste près de chez nous (presqu’en face), c’était chez M. Garlopeau. On donnait donc à manger à certains prisonniers, mais ce n’était jamais les mêmes mains qui se tendaient pour recevoir le pain et il fallait faire attention car ils nous l’arrachaient sauvagement. Mais les allemands avaient vu notre manège et ils ont mis deux patrouilles qui tournaient avec leurs motos autour de la caserne. On avait trouvé un système et l’un de nous restait dans la rue et il faisait signe avec un mouchoir. En fait on se planquait derrière la palisse qui se trouvait chez Béziau (Famille Lemasson – Cor / Certainement le n° 15 en 2010). Ils avaient bien essayé de nous prendre (sur le fait.. !), mais ils n’ont fait que défoncer les bidons avec leurs mitraillettes. On les alimentait tous les jours.

(*) Un de ces bidons a été conservé et donné à MS ce 25/03/10. Voir aussi la photo

3 Tentative d’évasion et mort d’un zouave

J’ai vu un zouave qui avait escaladé le mur d’enceinte de la caserne, il était dessus le mur et il avait les bras en sang. Un soldat allemand qui était en moto l’a vu et il a tiré, l’homme a été tué et il est retombé de l’autre côté du mur, à l’intérieur de la caserne. A ce moment on se trouvait derrière la palisse habituelle.

4 Un zouave agressant un Allemand est fusillé

Un jour les prisonniers ont quitté la caserne et ils sont partis à pied et sous bonne escorte (motos et gardes à pied) en passant par la rue du Pérat. Je revenais de chercher du fil au magasin « Le fil enchanté » (Mme Renou), je me trouvais sur la gauche de la rue (Côté Est) et sur la droite il y avait une fontaine (Il fallait tourner une manivelle sir le dessus pour faire couler l’eau) et un prisonnier s’était détaché du groupe pour boire. Un garde allemand lui avait alors donné un coup de crosse sur la tête, l’homme en avait même perdu des dents…. C’est alors qu’un prisonnier (de race africaine / noir) avait sauté sur le garde et avec son rasoir à main (Coupe chou) il l’avait égorgé. Des soldats ont forcé le noir à monter dans un side-car et ils sont partis, le surveillant de près. Je suis vite rentré à la maison et peu de temps après j’ai entendu le tir d’une rafale de mitraillette. Ils avaient fusillé cet homme, j’en suis convaincu, dans le chemin bas ; le chemin blanc qui menait à Diconche (De nos jours bureaux de l’E.D.F).

5 Bombardement du 24 juin 1944 – gare de Saintes

A cette époque et cette nuit-là à la maison il ya avait mes parents, ma sœur et un locataire. Nous avons entendu la sirène d’alerte, nous nous sommes levés et nous avons voulu préparer nos affaires (Valises….), mais au dehors le ciel était tout illuminé. Quant à notre locataire il voulait mettre ses chaussures, mais comme il faisait noir il ne les trouvait pas. Nous sommes partis dans la rue et nous avons couru jusqu’au chemin bas, il y avait du monde dans la rue, même des Allemands qui se sauvaient eux-aussi. Les bombes avaient commencé à tomber. Arrivés au chemin bas, nous nous sommes accroupis et nous avons attendu. Les DCA allemandes avaient commencé à tirer assez tôt. Je me souviens du système qui était sur la caserne Taillebourg, ce devait être une mitrailleuse, enfin il n’y avait qu’un seul tube, j’ai d’ailleurs vu ses tirs traçants. A un moment donné j’ai vu un avion qui était pris dans le tir. Puis à un certain moment j’ai entendu comme un avion qui piquait, puis je n’ai plus entendu la mitrailleuse qui était sur le toit. La caserne venait d’être coupée en deux par des bombes. Je me souviens bien avoir vu un avion à double fuselage (certainement un Mosquito), peut-être au moment où il avait piqué sur la caserne ou bien avant… !! La mitrailleuse était entourée de parapet en bois, le jour on ne voyait rien, mais elle était peut-être sous une housse… ! Des deux servants qui se trouvaient sur le toit, il devait y en avoir deux, on n’a jamais rien retrouvé. Puis quand la sirène de la fin d’alerte a sonné nous sommes rentrés à la maison. Nous n’avions presque pas de dégâts, un contrevent était tombé dans la rue et nous avions des carreaux de cassés.

6 Fouille ordures de la caserne et jet de bouteille par un Allemand

Une femme (*) qui habitait route de St Jean faisait faire des robes par ma mère. Comme elle en avait la possibilité, elle nous avait fait avoir l’autorisation de nous rendre au mess officiers pour récupérer de la nourriture pour notre cochon (Que nous avons tué dans la cave en le faisant taire pour ne pas que les Allemands l’entendent). Ainsi je me rendais à la caserne pour cette récupération. Mais par la même occasion j’allais fouiller les poubelles d’ordures. Mais comme je devais faire du bruit, un Allemand est apparu à une fenêtre du 2ième étage et il a gueulé sur moi, puis il m’a balancé dessus une bouteille d’encre (Waterman.. Ces bouteilles que l’on pouvait poser inclinées).

(*) Elle a été tondue à la libération

7 Bombardement du 14 août 44 – Emile Zola

Cette journée là je me trouvais au village de chez Corbin et j’ai vu des avions qui passaient dans le ciel, j’ai alors dit à mon père… « Tu as vu les avions perdent quelque chose… ». C’était des bombes.

8 Libération de Saintes et épuration

Je ne sais rien sur les combats de la libération, mais seulement que les Allemands sont revenus par deux fois et qu’entre temps les Saintais avaient mis des drapeaux français un peu partout.

Une femme de St Hilaire de Villefranche a été tondue devant les grands bureaux de la SNCF. Puis cette autre femme, voir paragraphe (6), ci-dessus, qui demeurait route de St Jean, a aussi été tondue. Elle demandait à ma mère de lui faire ses robes, elle avait aussi obtenu que nous puissions nous rendre à la caserne pour récupérer de la nourriture pour notre cochon.

(6) Femme qui faisait faire des robes par ma mère, nous avait obtenu l’autorisation de rentrer dans la caserne occupée par les Allemands

Madame

9 Crash d’un avion US à Corme Royal

Je suis née en 1934. A l’heure à laquelle est tombé l’avion je revenais du catéchisme à Corme Royal. Nous apercevions les avions qui se mitraillaient. Je demeurais avec mes parents au « Maine dorin », mon père s’appelait Georges Bareau et il était métayer.

La famille demeurait en bordure du champ, au fond du chemin qui longe et elle habitait sur la façade, alors que Yonnet demeurait à l’arrière. Actuellement Yonnet demeure face au champ.

Quand je suis revenue je n’ai pas pu approcher. Il y avait de nombreux Allemands et ils cherchaient les aviateurs américains ; ils fouillaient partout.

Boucle du ceinturon allemand : Je l’avais récupéré à la caserne après le départ des allemands. C’est Séverine Favre, ma petite fille Séverine (25 ans), qui la conserve. Contacté la mère, Martine, elle me fera faire la photo et je la recevrai par mail (au 26/03/10)

Edition globale le 13 mai 2010

16 - Témoignages 39-45. Les dures lois du vainqueur à Saintes, avec un Saintais témoin des premiers jours

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14 - Contre le VIRUS.... le vaccin : la ville de Saintes attaque en vaccinant à partir de mercredi pour les PLUS de 75 ans.

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Vaccin contre " COVID 19 "

Le maire de Saintes,

en total accord avec les autorités de tutelle,

prend le " Virus " à bras-le-corps.

Lundi 18:

On prend rendez-vous.... 05 46 92 34 14

ou sur Internet: doctolib.fr

Mercredi 20: Premier jour des vaccinations

Seule condition, sauf soucis de santé et risques avérés:

Plus de 75 ans

Rencontre " Point Presse ", monsieur le maire interviewé en fin l'entretien...... Et ci-après les informations INDISPENSABLES.
Rencontre " Point Presse ", monsieur le maire interviewé en fin l'entretien...... Et ci-après les informations INDISPENSABLES.

Rencontre " Point Presse ", monsieur le maire interviewé en fin l'entretien...... Et ci-après les informations INDISPENSABLES.

14 - Contre le VIRUS.... le vaccin : la ville de Saintes attaque en vaccinant à partir de mercredi pour les PLUS de 75 ans.

Plus de 75 ans

Vaccination du " Grand public "

Caroline Audouin, élue en charge à la santé et à l'égalité femmes-hommes, mais aussi infirmière, s'engage pour cette belle mission. François Ehlinger, élu délégué aux projets des bords de Charente et du site de  la Pallu, mais surtout docteur, en charge de cette opération, que l'on pourrait appeler " Coup de poing ", mais qui ne peut plus être différée. Et bien sûr Bruno Drapron, maire de Saintes, accompagné du D.G.S de la ville. les services de la ville étant très impliqués. 

Les services de la ville n'ayant eu les directives finales que ce mardi et le dernier entretien du maire avec le préfet de la Charente maritime ayant eu lieu ce mercredi, il a fallu foncer et forcer ce programme pour le mettre en œuvre dès lundi et actif à 9 heures mercredi 20 au matin.

Ainsi c'est possible de prendre un RV avec le centre de vaccination de Saintes dès lundi matin.

Puis à l'issu de cette première vaccination il vous sera proposé un second rendez-vous pour le rappel.

Il faut aussi savoir que le nombre de personnes amenées à se faire vacciner évolue entre 6000 et 7500.

La " Croix rouge " sera sur place pour intervenir si des réactions compliquées se produisaient dans les instants suivant l'injection, bien sûr les médecins présents intervenant dans un premier temps, c'est aussi pour surveiller les réactions possibles que les personnes vaccinées devront encore rester 10 minutes sur place avant de rejoindre leur domicile.

Bien sûr ces journées de vaccinations sont rendus gérables, avec une bonne prise en main, par la présence de médecins, d'infirmières et de personnels administratifs compétents en ce domaine, avec une formation spécifique pour le matériel informatique utilisé. 

Les intervenants sont des personnes qui se sont proposées pour ces temps de vaccination, pour certains ces heures leur seront payées sous forme de vacations.  Ces frais sont pris en charge par les services de l'A.R.S

Que chacun soit remercié pour son engagement contre le virus " COVID 19 ".

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12 - Quand le commandant allemand de Saintes était tué par son cheval. 11 janvier 1941 - Caserne Taillebourg / Abbaye

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Des obsèques hors normes en temps de guerre

" Un officier allemand a été tué par son cheval

dans l'ancien couvent des Dames de Saintes "

Caserne Taillebourg " 11 janvier 1941 "

Dressons le décor. Depuis 1789, après avoir été confisqué aux religieuses le couvent de l'abbaye aux Dames, des Bénédictines, était devenu une caserne jusqu'en 1945. Et bien sûr le 22 juin 1940... les nouveaux vainqueurs avaient investi les lieux.

Dressons le décor. Depuis 1789, après avoir été confisqué aux religieuses le couvent de l'abbaye aux Dames, des Bénédictines, était devenu une caserne jusqu'en 1945. Et bien sûr le 22 juin 1940... les nouveaux vainqueurs avaient investi les lieux.

Avant d'arriver sur Saintes, ce commandant allemand avait été décoré pour un fait d'arme, certes à notre encontre, mais ce fut pour nous un dur destin que la finalité de ces combats de la " Bataille de France ". Quelques années auparavant le major Raucheisen Franz-Xaver avait écrit un livre, c'était en 1927, bien avant la naissance de la terreur nazie.
Avant d'arriver sur Saintes, ce commandant allemand avait été décoré pour un fait d'arme, certes à notre encontre, mais ce fut pour nous un dur destin que la finalité de ces combats de la " Bataille de France ". Quelques années auparavant le major Raucheisen Franz-Xaver avait écrit un livre, c'était en 1927, bien avant la naissance de la terreur nazie.

Avant d'arriver sur Saintes, ce commandant allemand avait été décoré pour un fait d'arme, certes à notre encontre, mais ce fut pour nous un dur destin que la finalité de ces combats de la " Bataille de France ". Quelques années auparavant le major Raucheisen Franz-Xaver avait écrit un livre, c'était en 1927, bien avant la naissance de la terreur nazie.

A Saintes il avait commandé le 2ième Bataillon, 131 régiment d'infanterie. Certains le prétendaient être commandant du haras national de Saintes, je n'ai pas exactement la réponse, mais il avait été connu pour être le commandant de la place de Saintes. Ville très investie par l'armée d'occupation allemande. Ce qui est certain c'est que le major était un passionné des chevaux et que de ce fait il allait souvent au haras de Saintes.

A Saintes il avait commandé le 2ième Bataillon, 131 régiment d'infanterie. Certains le prétendaient être commandant du haras national de Saintes, je n'ai pas exactement la réponse, mais il avait été connu pour être le commandant de la place de Saintes. Ville très investie par l'armée d'occupation allemande. Ce qui est certain c'est que le major était un passionné des chevaux et que de ce fait il allait souvent au haras de Saintes.

Devant le portail du haras, avec en fond la guérite allemande très reconnaissable, un militaire allemand à cheval. Puis nous revoyons le major, photographié devant le portail, face à la rue du haras, en compagnie du général Léonhard Kaupisch. Les Saintais croisaient souvent cet homme, à pied ou sur son cheval. Souvent on voyait son cheval attaché à un anneau, place St Pallais, en face de l'église au pied d'un bel escalier d'une grande maison. Son ordonnance n'était jamais bien loin car cet officier avait une chambre dans cette maison. Mais un jour, dans la cour arrière de l'abbaye aux Dames, devant l'écurie de son cheval le major Raucheisen Franz-Xaver a été tué. En effet son cheval par une ruade arrière l'avait mortellement frappé.
Devant le portail du haras, avec en fond la guérite allemande très reconnaissable, un militaire allemand à cheval. Puis nous revoyons le major, photographié devant le portail, face à la rue du haras, en compagnie du général Léonhard Kaupisch. Les Saintais croisaient souvent cet homme, à pied ou sur son cheval. Souvent on voyait son cheval attaché à un anneau, place St Pallais, en face de l'église au pied d'un bel escalier d'une grande maison. Son ordonnance n'était jamais bien loin car cet officier avait une chambre dans cette maison. Mais un jour, dans la cour arrière de l'abbaye aux Dames, devant l'écurie de son cheval le major Raucheisen Franz-Xaver a été tué. En effet son cheval par une ruade arrière l'avait mortellement frappé.
Devant le portail du haras, avec en fond la guérite allemande très reconnaissable, un militaire allemand à cheval. Puis nous revoyons le major, photographié devant le portail, face à la rue du haras, en compagnie du général Léonhard Kaupisch. Les Saintais croisaient souvent cet homme, à pied ou sur son cheval. Souvent on voyait son cheval attaché à un anneau, place St Pallais, en face de l'église au pied d'un bel escalier d'une grande maison. Son ordonnance n'était jamais bien loin car cet officier avait une chambre dans cette maison. Mais un jour, dans la cour arrière de l'abbaye aux Dames, devant l'écurie de son cheval le major Raucheisen Franz-Xaver a été tué. En effet son cheval par une ruade arrière l'avait mortellement frappé.

Devant le portail du haras, avec en fond la guérite allemande très reconnaissable, un militaire allemand à cheval. Puis nous revoyons le major, photographié devant le portail, face à la rue du haras, en compagnie du général Léonhard Kaupisch. Les Saintais croisaient souvent cet homme, à pied ou sur son cheval. Souvent on voyait son cheval attaché à un anneau, place St Pallais, en face de l'église au pied d'un bel escalier d'une grande maison. Son ordonnance n'était jamais bien loin car cet officier avait une chambre dans cette maison. Mais un jour, dans la cour arrière de l'abbaye aux Dames, devant l'écurie de son cheval le major Raucheisen Franz-Xaver a été tué. En effet son cheval par une ruade arrière l'avait mortellement frappé.

Des Saintais témoignent de leur vision par rapport à ce militaire allemand... un peu de son comportement mais surtout de ses obsèques, car ce fut très impressionnant.

Des Saintais témoignent de leur vision par rapport à ce militaire allemand... un peu de son comportement mais surtout de ses obsèques, car ce fut très impressionnant.

 

Commandant allemand tué par son cheval à Saintes

" Caserne Taillebourg "

 

B….. Jacques ( 1935)

A la défaite de nos armées contre les allemands, ce sont des autrichiens qui ont été les premiers occupants de la caserne (selon mes parents).

Au début de l'occupation nous jouions aux billes et à la petite guerre sur la place de l'Abbaye. Comme camarades de jeu j'avais….. Claude B……., François R……., Jean Claude Q……., C… et B….

Jean Claude Q….. habitait à l'épicerie de la rue St Pallais, quant à R….. il habitait au-dessus le porche.

Le Commandant allemand de la place devait s'appeler " Bobie " (!) et il demeurait chez Monsieur S…..t sur la place St Pallais, c'est la grande maison avec les marches. Sur la place de l'Abbaye il y avait un grand mur avec deux sentinelles et deux guérites. Ces gardes allaient se reposer au bout du bâtiment (au milieu de la place), sous les arcades, sur des installations en bois. On allait voir ces soldats et nous jouions avec eux. Le chef de cette garde logeait dans une construction à droite après avoir franchi le mur; cet homme venait nous voir et quand il ravitaillait ces hommes il nous donnait du pain noir avec de la confiture. On avait surnommé ce pain " le pain caca ".

Le soir un soldat nous raccompagnait chez nous. Je me souviens qu'il disait à ma mère de ne pas nous disputer, c'était à cause du couvre-feu.

Les allemands avaient une vieille moto (side-car), elle se trouvait près des écuries situées dans la grande cour de la caserne (entre les deux corps de bâtiments). Ainsi nous montions à trois ou quatre sur cette moto et les allemands nous poussaient dans la cour, de la vieille caserne, où nous descendions par la petite pente située après le porche, pente qui mène à l'endroit où sera construit l'Auberge de jeunesse; cela rejoignait le terrain où se trouvaient d'autres écuries.

Ces jeux ont duré environ 1 an et six mois. Après l'arrivée de troupes d'élites nous ne pénétrions plus dans l'enceinte militaire.

Sous le deuxième porche, sur le côté droit, dans une niche (plus haute et plus profonde qu'elle ne l'est de nos jours), il y avait toujours un homme en arme.

Je me souviens de l'arrivée des chars allemands, un ou deux sont passés par la rue Pont Amilion, ils ont eu quelques difficultés pour tourner et prendre la rue St Pallais; à cette époque la rue était, en fait, un chemin blanc (il y avait une grosse pierre à l'angle de la rue, côté café " Bourasseau ").

A Noël les allemands avaient décoré un arbre sur la place de l'Abbaye; c'était pour les gosses du quartier.

Une dame qui logeait au-dessus de chez nous travaillait aux cuisines chez les allemands et elle s'y rendait par l'entrée de la rue pont Amilion. Le soir il y avait des allées et venues de soldats allemands…. cette dame s'appelait D…..

Aux alertes nous descendions la rue Pont Amilion (qui était un chemin blanc) et nous nous rendions au chemin bas; sauf le 24 juin où nous étions partis au jardin public où s'étaient aussi réfugiés des soldats allemands.

Une fois, au cours d'une alerte, nous nous étions sauvés dans le champ à Corpron, et, une fois " tapis " dans ce champ, il faisait noir, nous avons vu quelque chose qui bougeait (Les adultes avaient pensé à un parachutiste), mon père avait voulu voir ce que cela pouvait être et les femmes lui disaient de se méfier….. En fait c'était des vaches qui se trouvaient dans ce champ et de ce fait tout le monde a bien ri.

- Obsèques du commandant allemand tué par son cheval.

C'était un grand cortège, il y avait des musiciens et je me souviens qu'il y avait aussi un tambour. Des militaires représentaient la Luftwaffe at aussi la Kriegsmarine (costume noir).. Dans le cortège il y avait aussi des chars et ils n'étaient pas très loin du cercueil qui était tiré sur un affût de canon. le cheval était près du cercueil. (28/9/1998)

G........ Michel ( 1921)

L'officier allemand qui était venu nous voir avec son chien (A cette occasion mes deux chats siamois avaient sauté sur le chien. Le commandant n'était jamais repassé avec son chien, mais il avait continué à nous saluer) avait été tué par un coup de pied de son cheval, c'est ainsi qu'un jour on avait appris qu'il allait y avoir un grand enterrement. Quand le cortège était passé sur l'avenue Gambetta, je me trouvais sur le trottoir en compagnie de ma mère et de mon oncle. (29/11/2002)

G....... Marcel (1918)

Un officier allemand a été tué d'un coup de pied donné par son cheval. C'était le commandant des troupes allemandes de la caserne Taillebourg. J'ai vu passer son enterrement. (29/1/1995)

J....... Claude (1925)

Le commandant du haras national de Saintes a été tué par son cheval dans la cour de l'abbaye aux Dames. C'était un homme trapu et petit. Les obsèques ont eu lieu au cimetière St Vivien, avec la musique " Marche funèbre " dans le cortège. Devant le haras il y avait une guérite avec une sentinelle, sur la maison du directeur il y avait un drapeau à croix gammée. ( Avant 1995)

M....... Née J....... Françoise (1919)

Je me souviens qu'au cours des obsèques d'un officier allemand, inhumé dans le cimetière St Vivien, en face notre atelier, il n'y avait personne dans la rue. Le cortège était imposant, il y avait le cheval du défunt, la musique et beaucoup de militaires. (7/1/1996)

P........ Jean (1920)

Le commandant de la place de Saintes (ou du haras) a été tué par un coup de pied de son cheval, dans une écurie de caserne Taillebourg. A ses obsèques son cheval suivait son cercueil. Le corps du commandant était resté dans ce cimetière environ une année. (1997)

R...... Guy (1930)

Un commandant allemand est mort accidentellement, d'un coup de pied donné par son cheval dans l'enceinte de la caserne Taillebourg. Je me souviens avoir vu passer le cortège funèbre, celui-ci avait emprunté la rue St Claire, puis l'avenue Gambetta pour se diriger vers le pont B.Palissy. Le corps devait être transporté sur une prolonge d'artillerie et le cheval suivait le cercueil.

Saulnier Guy ( 1926)

Auteur du dessin de l'écurie. Le 24 août 1944 Guy Saulnier avait été blessé à mort, mais avait survécu, par une sentinelle allemande au carrefour de la Banque de France à Saintes.... et comme il le dira après... " Je n'en n'ai jamais voulu à l'homme qui m'avait tiré dessus "

Le commandant allemand possédait un superbe étalon " Bai ", très nerveux. Il m'était arrivé de voir l'ordonnance promener le cheval avant que son maître ne l'utilise. Il m'arrivait de me rendre à la caserne pour porter des verres à des collègues de travail qui venaient y remplacer des carreaux qui avaient été cassés.

Cet officier a été tué par son cheval, cela s'était passé devant l'écurie de la caserne Taillebourg. Elle se trouvait à gauche du petit porche dans la cour arrière de l'abbaye. C'est un endroit, où ,avant l'occupation les militaires faisaient des exercices. Il a eu un enterrement en grandes pompes avec musique. il y avait un premier groupe de soldats avec armes sous le bras (canon vers le sol) et un second groupe avec l'arme à l'épaule droite, à la bretelle.

Le cercueil était sur un affût de canon, tiré par un attelage de quatre ou six chevaux, chaque couple de chevaux était monté par un postillon. Le cheval du défunt marchait à côté sur la gauche, attaché à l'affût. (1998)

V........... Pierre (1931)

Ce cheval a été tué à St Sorlin, après qu’on l’ait fait tourner en rond. Auparavant il avait participé aux obsèques de son maître en marchant derrière le cercueil.

V......... Mauricette (1934)

Je me souviens du militaire tué par son cheval. C'était un homme trapu et " rond ". La cérémonie des obsèques avait eu lieu à l'abbaye aux dames. Il avait fallu fermer tous les volets de la cour de l'abbaye, à cette époque nous habitions au-dessus du porche qui donne sur la place de l'abbaye. Des hommes en armes surveillaient les volets.

Il y avait beaucoup de drapeaux à croix gammées, je regardais la cérémonie à travers les persiennes des volets, c'était impressionnant. Puis il y avait eu un défilé militaire, le cheval du commandant était recouvert d'un drap noir et les étriers du cavalier étaient retournés en signe de deuil.

PS: Le convoi funéraire était aussi précédé, outre la musique, des fameux chapeaux " chinois ".

 

 

Pour en avoir une idée je vous présente des photos d'une cérémonie d'inhumation, avec le convoi funéraire d'un officier supérieur à Rochefort. 
Pour en avoir une idée je vous présente des photos d'une cérémonie d'inhumation, avec le convoi funéraire d'un officier supérieur à Rochefort. 
Pour en avoir une idée je vous présente des photos d'une cérémonie d'inhumation, avec le convoi funéraire d'un officier supérieur à Rochefort. 

Pour en avoir une idée je vous présente des photos d'une cérémonie d'inhumation, avec le convoi funéraire d'un officier supérieur à Rochefort. 

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8 - Vitraux de St Vivien à Saintes.... Recueillement et partage de couleurs lumineuses

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

C'était l'heure du Rosaire en l'église St Vivien de Saintes.

Erreur sur l'heure,

alors j'en ai profité pour mémoriser

les beaux vitraux dans mon appareil.

Je les sors pour vous.....

 

 

8 - Vitraux de St Vivien à Saintes.... Recueillement et partage de couleurs lumineuses
Ce premier vitrail porte les initiales du donateur.... Théodore Guillet, propriétaire des établissements (Spiritueux Rouyer Guillet / Rue de Laroche)

Ce premier vitrail porte les initiales du donateur.... Théodore Guillet, propriétaire des établissements (Spiritueux Rouyer Guillet / Rue de Laroche)

Ici nous découvrons St Vivien (Viviane) et St Eutrope.
Ici nous découvrons St Vivien (Viviane) et St Eutrope.

Ici nous découvrons St Vivien (Viviane) et St Eutrope.

J'espère que les couleurs lumineuse ont été un plaisir pour les yeux. Et comme c'est un lieu de culte.... je ne pouvais faire l'impasse (Notez la petite lueur rouge dans le cœur).
J'espère que les couleurs lumineuse ont été un plaisir pour les yeux. Et comme c'est un lieu de culte.... je ne pouvais faire l'impasse (Notez la petite lueur rouge dans le cœur).
J'espère que les couleurs lumineuse ont été un plaisir pour les yeux. Et comme c'est un lieu de culte.... je ne pouvais faire l'impasse (Notez la petite lueur rouge dans le cœur).
J'espère que les couleurs lumineuse ont été un plaisir pour les yeux. Et comme c'est un lieu de culte.... je ne pouvais faire l'impasse (Notez la petite lueur rouge dans le cœur).
J'espère que les couleurs lumineuse ont été un plaisir pour les yeux. Et comme c'est un lieu de culte.... je ne pouvais faire l'impasse (Notez la petite lueur rouge dans le cœur).
J'espère que les couleurs lumineuse ont été un plaisir pour les yeux. Et comme c'est un lieu de culte.... je ne pouvais faire l'impasse (Notez la petite lueur rouge dans le cœur).
J'espère que les couleurs lumineuse ont été un plaisir pour les yeux. Et comme c'est un lieu de culte.... je ne pouvais faire l'impasse (Notez la petite lueur rouge dans le cœur).
J'espère que les couleurs lumineuse ont été un plaisir pour les yeux. Et comme c'est un lieu de culte.... je ne pouvais faire l'impasse (Notez la petite lueur rouge dans le cœur).
J'espère que les couleurs lumineuse ont été un plaisir pour les yeux. Et comme c'est un lieu de culte.... je ne pouvais faire l'impasse (Notez la petite lueur rouge dans le cœur).
J'espère que les couleurs lumineuse ont été un plaisir pour les yeux. Et comme c'est un lieu de culte.... je ne pouvais faire l'impasse (Notez la petite lueur rouge dans le cœur).

J'espère que les couleurs lumineuse ont été un plaisir pour les yeux. Et comme c'est un lieu de culte.... je ne pouvais faire l'impasse (Notez la petite lueur rouge dans le cœur).

8 - Vitraux de St Vivien à Saintes.... Recueillement et partage de couleurs lumineuses

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6 - De Los Angeles à Nieul les Saintes - Capitaine C.D Cole Mort pour la France, les USA et la Liberté

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Charles Donald Cole 

Capitaine US Air Force 

" Mort pour la France, les USA et la Liberté "

24 april 1920 (Los Angeles - Whittier)

5 january 1944 (Nieul les Saintes - Rochevent)

Au collège il ne savait pas qu'un jour il aurait à offrir sa vie.....

Au collège il ne savait pas qu'un jour il aurait à offrir sa vie.....

VIE DU CAPITAINE " Charles Donald COLE "

Né à WHITTIER en CALIFORNIE aux Etats-Unis d'Amérique, il a été gradé de l'Union, une Ecole supérieure, puis il a été au Collège de POSADENA.

Il était issu d'une famille pratiquant la religion protestante.

Il est rentré à l'armée de l'air comme élève pilote.

Il a épousé en mai 1942, Béverly THOMASON, dans la ville de ROSWELL au Nouveau Mexique.

Ainsi rentré dans l'armée de l'air à 20 ans, il sera affecté sur les champs d'opérations militaires, parti en Angleterre il est affecté au 96 th Bomber Group au sein de la 8 th US AIRFORCE, sa base étant SNETTERTON dans la région du NORFOLK.

C'est de cette base qu'il est parti en mission, en France, où son avion, touché par la dédense anti-aérienne allemande, sera abattu définitivement par un chasseur allemand dans le ciel de CORME ROYAL / NIEUL LES SAINTES, à 11 h 00 le 5 janvier 1944. Tout l'équipage avait pu évacuer l'avion en temps voulu.

Blessé par le chasseur allemand il a trouvé une mort atroce en s'écrasant sur les roches de " Rochevent ". Avant de s'écraser son avion, un bombardier " B 17 " se dirigeait sur SAINTES.

Son corps, déposé provisoirement à proximité du point de chute de son appareil, a, après avoir été emmené dans un cimetière de Royan, définitivement été déposé au cimetière américain de DRAGUIGNAN dans le VAR.

Au moment de son décès, Donald Charles COLE, a laissé un enfant âgé de 11 mois, ce fils s'appelle Donald Charles junior. Après sa mort sa veuve s'est remariée à un nommé WALTERS. Son frère avait été décoré en 1944. Sa sœur était mariée à un nommé COLE.

La mort de ce pilote de l'US Air Force a été citée dans le journal "WHITTIER DAILY NEWS ", le 11 février 1944.

 

Le capitaine certainement photographié devant sa maison, avec son fils unique, prénommé comme lui, qui viendra à Saintes en 2001. Voici le récit de son combat....... il revenait de bombarder les installations portuaires de Bordeaux, mais son avion, atteint par la Flak, avait été dans l'obligation de revenir sur les terres en vue de s'y poser.
Le capitaine certainement photographié devant sa maison, avec son fils unique, prénommé comme lui, qui viendra à Saintes en 2001. Voici le récit de son combat....... il revenait de bombarder les installations portuaires de Bordeaux, mais son avion, atteint par la Flak, avait été dans l'obligation de revenir sur les terres en vue de s'y poser.
Le capitaine certainement photographié devant sa maison, avec son fils unique, prénommé comme lui, qui viendra à Saintes en 2001. Voici le récit de son combat....... il revenait de bombarder les installations portuaires de Bordeaux, mais son avion, atteint par la Flak, avait été dans l'obligation de revenir sur les terres en vue de s'y poser.

Le capitaine certainement photographié devant sa maison, avec son fils unique, prénommé comme lui, qui viendra à Saintes en 2001. Voici le récit de son combat....... il revenait de bombarder les installations portuaires de Bordeaux, mais son avion, atteint par la Flak, avait été dans l'obligation de revenir sur les terres en vue de s'y poser.

Nieul les Saintes – 5 janvier 1944 * 5 janvier 2021

*

Des ETATS-UNIS d'Amérique à NIEUL-LES-SAINTES

Depuis septembre 1939, les Allemands occupent une grande partie de l'Europe, les Américains, restés neutres jusqu'en 1941, entrent dans le second conflit mondial après l'attaque de leur base navale de PEARL HARBOR. À partir de ce moment, il s’agit d’une guerre totale qui est aussi dirigée sur l'Allemagne Nazie.

Ainsi l'Amérique vient établir une grande partie de son armée en Angleterre. C'est dans ce pays que sont désormais basées ses forces militaires, ainsi que son aviation avec ses chasseurs et ses bombardiers.

C'est donc de cette base proche du lieu des opérations militaires en Europe que les Etats-Unis Amérique partent à l'assaut de l'Allemagne et des Allemands sur les territoires qu'ils occupaient.

En ce qui concerne l'aviation militaire américaine, l'US Air Force, la mission des équipages de ses avions est de détruire l'armée allemande et les points stratégiques utiles à cette armée.

Ainsi, le 5 janvier 1944, ayant décollé de SNETTERTON HEARTH (Dans le SUFFOLK) une escadrille de vingt bombardiers, B-17, avec une escorte de chasseurs, bombardent une raffinerie de pétrole située à Bordeaux.

La mission est une réussite mais quatre des bombardiers ne reviennent pas à leur base, puisqu’ils ont été abattus.

       Ce mercredi 5 janvier 1944, dans le ciel de Saintonge, vers 11 h 00 du matin, l'un des bombardiers, surnommé " Hunyak ", est touché par un chasseur allemand, les " Messerschmitt 109 " l'ayant attaqué par dessus et par dessous. Perdant de l'altitude, il s’est écrasé à " Rochevent " sur la commune de NIEUL-LES-SAINTES.

L'un des deux chasseurs allemands, qui le harcelaient, s’est lui aussi écrasé, sur la commune de CORME ROYAL, entraînant le pilote de la Luftwaffe dans la mort.

Si l'équipage a le temps de sauter en parachute, le pilote du bombardier américain, voulant certainement rester aux commandes de son appareil jusqu'à la dernière minute, est tué dans la chute de son appareil, l'avion se pulvérisant sur le sol rocheux de " Rochevent ". Ainsi à quelques dizaines de mètres de cette stèle, le Capitaine Charles Donald COLE, âgé de 23 ans, venait de donner sa vie pour la France et la liberté.

Parmi les neuf aviateurs rescapés, se retrouvant sur cette terre de Saintonge, quelques-uns ont été blessés, certains ont réussi à regagner l'Angleterre par des filières d'évasion et les autres ont été faits prisonniers.

Les aviateurs américains tombés en parachute sur les terres des CORME ROYAL et de NIEUL LES SAINTES, ont trouvé une grande solidarité et assistance auprès de la population locale.

Malheureusement un ouvrier agricole, pour avoir aidé un des aviateurs américains, est arrêté par les Allemands. Il est mort peu après en déportation, en avril 1944, dans un camp de concentration " Struthof " de l'Allemagne nazie. Il s’agit d’Adrien BESSON.

« Charles Donald Cole & Adrien Besson – Morts pour la France et la liberté »

 

Ces faits se sont déroulés le 5 janvier 1944, il y a 77 ans.

La fiche technique provient du site " Francecrashes - Daniel Carville ".  Dans la page suivante je vous ai sélectionné quelques témoignages sur une centaine.... attention ce sont des temps forts, certes il aurait fallu montrer tous les récits mais 85 pages c'est trop long.

La fiche technique provient du site " Francecrashes - Daniel Carville ". Dans la page suivante je vous ai sélectionné quelques témoignages sur une centaine.... attention ce sont des temps forts, certes il aurait fallu montrer tous les récits mais 85 pages c'est trop long.

Témoignages - Extraits

 

Allaire Madeleine – 1923

Crash avion américain à « Rochevent » / Corps du pilote

Ayant appris qu’un avion était tombé dans les environs je me suis rendue sur place avec ma cousine. C’était vers les marais, nous nous sommes déplacées en vélo. On nous a dit que l’appareil après avoir rasé les arbres s’était écrasé et en passant au-dessus la maison la plus proche du crash la vaisselle avait bougé sur les étagères, selon les dires de l’occupante de la maison. L’avion s’était écrasé sur des peupliers, une de ses ailes avait nettement marqué le point d’impact au sol.

Sur place j’ai vu que l’on voulait sortir un des aviateurs de l’appareil avec un croc (fourche recourbée) et des boyaux s’étiraient.

Angibeaud Paulette – 1924 Née Bouron

Combat aérien du 5 janvier 44 et rencontre aviateur

Des avions se mitraillaient dans le ciel. J’étais en vélo et les balles me sifflaient autour. Un des avions s’est écrasé à « Rochevent ». Je me souviens avoir rencontré un aviateur, mais je ne sais pas de quel avion il était… ! Je crois bien que c’était un aviateur l’ayant reconnu à sa tenue.

Béguet Jean-Pierre – 1931

Combat aérien et parachutistes américains

Mon père avait une propriété à « La paillerie » de l’autre côté de Nancras (Ou sur Sablonceaux) et nous nous y trouvions quand le bombardier américain a été attaqué par le chasseur allemand, comme ce dernier attaquait en piqué les balles labouraient le sol dans notre secteur. Nous avions peur. C’est alors que nous avons vu tomber la queue de l’avion US (ou du chasseur allemand ou des deux… M.S). Des aviateurs ont sauté en parachute et sont tombés dans le secteur des « Boutaudières ».

Lamoulinette Guy – 1927

Crash et corps du pilote

Mes parents étaient agriculteurs et ils vendaient sur le marchés, maraîchers.

- Ce jour-là je me trouvais à arracher des carottes dans mes mottes, près des « Maisonneuves ». C’est alors que j’ai entendu des tirs de mitrailleuses et des bruits de moteurs d’avions.

Dans le ciel nous avons aperçu, vers le Sud venant de l’Ouest, un avion qui avait perdu un aileron arrière, il ne fumait pas encore. J’ai aussi vu des avions allemands (chasseurs) qui le mitraillaient. L’avion allemand qui avait certainement heurté la queue du bombardier, venait de tomber droit vers le sol où il s’était enfoncé.

Concernant l’avion Us, comme il était vraiment en difficulté, son équipage a sauté en parachute, l’appareil se dirigeant vers l’Est (Saintes) ; le ou les avions allemands ont tiré sur les parachutes et semblaient ne pas les avoir atteints. Tout à coup l’avion s’est mis à piquer, venant de passer au-dessus du moulin (minoterie des « Esserts ») les moteurs se sont emballés faisant un grand bruit et l’avion s’est abattu.

Ainsi au-dessus de la minoterie et des bois, j’ai aperçu des gerbes de flammes et de la fumée. Quittant les mottes, avec mon frère et mon père, nous sommes partis pour la maison et laissant mon père à la maison je me suis rendu sur place avec mon frère. Rendus sur le lieu de la chute de l’appareil, cela crépitait ; c’était les balles de l’avion en feu qui explosaient.

Nous sommes arrivés sur les lieux en venant de la direction de Nieul les Saintes, dans le petit bois, en arrivant (vers le cours d’eau), nous avons aperçu un poste radio que nous avons caché pour le reprendre plus tard.

J’ai aperçu le corps du pilote, en fait j’ai vu ses épaules ; il était incliné en avant. Il gisait dans les débris et les impacts des quatre moteurs. Les soldats allemands arrivés rapidement sur place demandaient un croc pour retirer le corps du pilote.

Les Allemands faisaient évacuer les gens

Quand nous sommes partis nous avons emmené le poste radio ; je l’avais caché sous ma veste, mais dans un premier temps je l’avais caché au-delà du ruisseau. Ce poste marchait sur le courant des batteries de l’avion mais il possédait une magnéto avec une manivelle pour fonctionner en autonomie (Magnéto : appareil à produire du courant électrique)

Nous avons gardé ce poste 6 mois et après le départ des Allemands (vers la fin départ de la guerre) nous l’avons donné à un électricien.

Bodin Jean-Claude – né en 1934

Crash avion américain - 5 janvier 1944

Cette journée je me trouvais en classe, j’ai entendu le bruit de la chute de l’avion, mais je ne me suis rendu sur place que le lendemain ou le surlendemain.

Mon grand-père, Bodin, nous avait dit que l’avion avait pris un virage avant de tomber, il se trouvait assez près du lieu des faits.

Ma grand-mère avait trouvé dans un champ où elle gardait ses vaches, une paire de lunettes d’aviateur (comme celles des motocyclistes). C’était dans un pré entre « Chez Deloumeau » et « Touche-marteau », le pré se situe vers le rond-point. C’est certainement ma sœur qui habite Poitiers qui a ces lunettes, elle est mariée Jaguenaud.

Sur le lieu du crash, le pilote avait été inhumé vers le petit mur, dans la zone des mottes. Quant à l’avion je me souviens bien de la position des moteurs, c’est comme si il avait tombé debout. Ils étaient comme alignés et avec leur écartement semblant comme à l’origine. Ce n’était pas très loin des maisons. Le cockpit était plus vers le fossé, en fait en allant vers le cours d’eau.

L’appareil était comme posé transversalement, les moteurs comme parallèles au muret. Le sens de chute de l’avion était « Les touches » - « Chez Deloumeau », mais dans quel sens.

Coutin Henriette, née Guérin - 1924

Témoin important

A demeuré à « Rochevent » après la maison de Monsieur Bureau. Son père, Hyppolite-François, était tombé veuf assez jeune avec cinq enfants à charge. Il était charbonnier et il faisait du charbon de bois. Sa mère Angélina Guérin avait une vache et une brebis, quant à sa belle-sœur Marguerite elle avait des chèvres.

A cette époque nous habitions à Rochevent. Je n’étais pas présente ce jour-là car je travaillais au lieu-dit « Les Benoits » à Saintes, chez mon patron Monsieur Prou. Au moment du combat aérien ma mère faisait de la confiture au melon d’eau (dans la cheminée), c’est alors qu’elle a entendu des avions « … vrouuuuu… ». Elle a dit…

« Promenez-vous donc » et elle a continué sa confiture. Mais brusquement il y a eu un grand bruit quand l’avion est tombé au sol et devant ce bruit effrayant elle s’est sauvée. Elle a eu de la chance, si elle n’avait pas été occupée à faire sa confiture, elle se serait trouvée au champ derrière la maison, près du point de chute de l’appareil.

L’avion était pulvérisé, il y avait des morceaux de chairs éparpillés tout autour. En ce qui me concerne je me suis rendue, avec madame Prou, sur le lieu du crash en vélo, depuis « Les Benoits » jusqu’à « Rochevent » mais que le lendemain. Je me déplaçais toujours en vélo pour me rendre à mon travail. Je suis arrivé par la route après les « Touches » et en descendant directement vers le Charenton, après avoir passé un petit pont en bois je suis arrivé sur le lieu de la chute de l’avion. Il y avait de nombreux morceaux éparpillés et on voyait la carlingue qui était brisée. Je me souviens de toutes les petites plaques carrées (Blindages des protections des mitrailleurs .. M.S).

Mon père avait pris un morceau de l’avion, de la carlingue, pour en couvrir nos poules.

J’ai appris que l’on avait demandé à ma belle-sœur Marguerite Guérin (ou à ma mère… !!!), une caisse (celle qui servait à faire jeûner les escargots) pour y mettre les restes du pilote. Ainsi elle a donné cette caisse, puis les restes de l’aviateur y ont été mis, pour ensuite être déposée dans un trou en bordure du chemin, près du site du crash.

Des fleurs avaient été mises sur l’emplacement de la sépulture provisoire.

Concernant l’avion, un des moteurs est tombé (enfoncé) dans le marais, entre le mur et le fossé ; à cette époque il y n’avait plus d’eau.

Mignet Annette - (……… - 10/12/44)

Epouse d’Henri Mignet (Créateur du Pou du ciel – Avion)

Dans un courrier… certainement écrit le 9 janvier 1944

« Je dois te dire que depuis 4 jours je reste sous une impression pénible et, si j’ose employer cette expression, écœurée de ce que j’ai vu et du faire… !! Tu sais que je ne sais plus quel jour, mardi je crois, un avion américain est tombé en flammes, pleins moteurs avant Soulignonnes, nous l’avions vu tomber. Après avoir abattu son vainqueur en flammes lui aussi.

Nous avons été Henri et loi le lendemain au point de chute. Un pays assez intéressant, vallonné, des genets et des chênes verts, le rocher à fleur de sol et des genévriers épais.

De cet appareil de 6 mètres de haut et de 30 mètres d’envergure, il restait étonnamment peu de chose : moteurs enfoncés dans la terre, tôles, aluminium, hélices, carlingue, longerons, disparus par le feu !!

Les allemands étaient passés sans rien récupérer, les gendarmes français avaient recueilli quelques restes qu’ils avaient enterrés sous une pauvre croix faite avec 2 tubes de distribution au milieu des débris.

Mais… je me suis aperçue que sous les décombres de la carlingue, les chiens venaient fureter !! Ma pauvre mère… mon sang s’est arrêté, je criais !! Un brave homme s’est armé d’un croc à fumier, quelques femmes du pays sont venues aussi et pendant que le croc relevait les amoncellements… je sortais ce qu’il y avait dessous !!! Il n'y avait qu’une grande fille et moi qui puissions les toucher… Les autres ne pouvaient pas !! Le feu n’avait pas fait trop de dégâts là, mais le misérable corps avait du éclater sous le choc (4 moteurs plein gaz, nous l’avons vu et entendu !!) et il n’y avait plus d’os… C’était horrible !! Nous les posions au fur et à mesure sur une tôle et quand nous n’avons plus rien trouvé, Henri a ouvert le trou fait par les gendarmes et nous y avons mis le reste !! Croirais-tu que 2 heures après ce petit tumulus était couvert de bouquets !!

J’ai mis tout le monde en branle pour chercher dans les décombres, rien qu’en leur parlant de la mère ou de la femme, ou des enfants du malheureux qui était écrasé là-dessous. Et (c’est là qu’on voit bien que notre race a un bon fond) femmes, hommes ou « drôlats », venus pour chercher quelque chose à chiper, ont changé d’état d’esprit et sont devenus graves, presque recueillis !! Nous sommes partis au coucher du soleil, noirs, sales, mais les chiens pouvaient rôder sous les décombres, il ne restait plus rien qui ne soit enseveli !!

La nuit était glacée et le clair de lune magnifique : ni l’un, ni l’autre n’avions allumé nos feux de bicyclette, mais nous étions si loin de la route par l’esprit que quand les gendarmes nous ont arrêtés pour manque de lanternes, nous nous sommes mis à leur raconter ce que nous venions de voir, à philosopher avec le brigadier (que je connaissais bien, il est vrai) et nous sommes repartis, sans plus reparler du pourquoi ils nous avaient arrêtés.

A la maison, par exemple, quand je me suis lavé les mains à fond, et que j’ai retrouvé encore de grosses taches de sang sur certaines choses, j’ai cru que j’allais être malade et je me suis mise à trembler comme une feuille. Alors, je me suis forcée à agir, j’ai été battre les beurre, secouer mes casseroles et mes pots, cela a passé. J’ai même pu très bien diner et j’ai dormi comme une buche »

Mounier Noëlie – 1929 (née Durand)

Combat aérien et crash incertain pour la date

Je me trouvais au lieu-dit « Les Rogers », notre propriété se trouve sur le côté gauche dans la direction de Pessines (Par la suite notre maison a été vendue à Joël Gautron, puis à un anesthésiste qui l’occupe de nos jours. (2003). Actuellement des maisons ont été construites en face de notre maison dans le pré où je me trouvais à observer le combat. Avec nous il y avait un petit belge avec qui nous jouions ; il était réfugié chez un voisin.

Nous avons entendu le bruit des avions, ils se mitraillaient et je me souviens bien du bruit des balles. Le jeune Belge nous avait demandés de nous coucher. Alors que nous étions couchés on entendait le sifflement des balles et quand je me suis relevé j’ai vu l’avion qui piquait, enfin j’ai vu l’avion la queue dressée vers le ciel avec une grosse fumée noire. L’avion tombait à la verticale, je l’apercevais au-dessus des bois. Après ce combat nous sommes rentrés à la maison.

Il a été dit que des aviateurs auraient été emmenés chez le docteur Boucher de Pisany ; je connaissais bien cet homme car c’était mon médecin, il était très gentil et il s’intéressait à ma scolarité. On m’a dit qu’un jour des soldats allemands avaient encerclé sa maison et qu’ils l’avaient emmené. Par la suite il a été interné dans un camp allemand et cela m’avait fait mal. Ce médecin est revenu très amaigri de sa captivité. Il est mort en 1982 à l’âge de 68 ans. (2003)

Potiron Marcel – 1933

Combat aérien du 5 janvier 1944

(Confusion avec le combat du 31/12/43…. ! (1)

Cette journée-là nous faisions du bois avec mon père, dans un petit bois aux « Poijeans ou Bois jaune » près du « Maine Bernard ».. Le propriétaire était Guy Robin. Il y avait des ruches à l’entrée de ce bois.

Vers 11 h il y avait des avions qui tournaient dans le ciel. J’ai vu deux avions allemands qui mitraillaient un plus gros avion (parle du sens avion Est – Sud Ouest), celui-ci devait se défendre. Les douilles nous tombaient dessus, on entendait des sifflements ; on s’est précipité pour se mettre à l’abri sous un marronnier situé au milieu du champ vers le Sud. Même sous cet arbre les douilles tombaient autour de nous. Dans le terrain voisin il y avait une vigne appartenant à Mr Chagnolleau. Il faut dire que les avions allemands tournaient autour de l’avion américain.

Tout à coup, étant touché, le gros appareil s’est cabré en montant, puis il s’est mis à tourner en perdant de l’altitude. L’avion touché, tout en tournant, dégageait une grosse fumée. Un des avions l’attaquait par-dessous et l’autre attaquait par-dessus. L’avion américain a tourné plusieurs fois. Les avions allemands ont tiré à nouveau, je me rappelle à un moment donné avoir vu un parachutiste.

Puis j’ai entendu un bruit énorme quand l’avion s’est écrasé, dégageant alors un gros nuage de fumée.

Rocheleux Abel - Né vers 1912

Crash d’un avion américain à « Rochevent » :

Cette journée du 5 janvier je n’étais pas là, je me trouvais à Marennes. Mais de là bas j’avais quand même aperçu le combat et j’avais même cru que l’avion était tombé chez moi. Par contre ma sœur, Edith, épouse Robertière, était à proximité du lieu du crash, elle gardait ses vaches à environ cent mètres, au-delà du ruisseau ; dans leur affolement les vaches avaient remonté le coteau (En direction de la route ou sera la stèle).

En fait un avion qui était poursuivi par des chasseurs allemands, avait largué son équipage quand il s’était aperçu qu’il était en grande difficulté. L’avion qui était arrivé en survolant « Charenton », un peu en dessous, est venu s’écraser sur les rochers en piquant brusquement et heurtant le sol de tout son avant. Le champ du crash était à madame Bécouse. La famille Guérin (Il prononce Guéran) habitait la maison près du lieu du crash. Madame Guérin avait eu ses casseroles secouées par les secousses du crash. Quand elle était sortie de sa maison et qu’elle avait vu que tout était en feu au-dehors elle est vite rentrée dans sa maison.(Maison au fond du chemin de M.Bureau).

Je m’étais rendu sur le secteur du crash et j’y avais trouvé un petit papier provenant d’un aviateur, sur lequel était marqué « SACCO » (En 1975, un courrier de Jean Pierre Bougaud – Chercheur. Indiquait : SAKO) et il y avait sur ce papier les missions précédentes, voire départs et arrivées. Je n’ai jamais pu remettre la main sur ce document… ! Par contre j’avais récupéré une plaque de cuivre provenant d’une turbine. En fait j’avais récupéré du cuivre sur l’avion (Cela avait de la valeur) mais je n’ai gardé qu’un seul objet (Turbine en bronze…. ! – photo M.S). Régulièrement quelqu’un venait de Saintes et découpait des éléments de la carcasse (Enfin ce qui avait de la valeur)

Le pilote était écrasé dans sa cabine, ses restes (Les os) ont été enveloppés dans son ciré (Manteau imperméable..). Le père René Roger était venu sur place avec sa charrette et son cheval, en compagnie de son chien ; ce dernier avait alors « charcuté » les restes du pilote. Dans les tôles broyées on apercevait des morceaux d’os. Puis les Allemands l’ont enterré dans le champ qui appartenait à la famille Bécouse.

J’ai récupéré des plaques de protection que les aviateurs se mettaient sur le corps, c’était peut-être sur l’avion tombé le 31/12/43 à Corme Royal.

Sur le lieu du crash (Environs immédiats) j’ai encore un sapin qui date de cette époque ; en fait j’ai des terrains qui m’appartiennent dans ce secteur. A l’époque du crash je possédais 4 ou 5 sapins au-delà du ruisseau ; pendant plusieurs années un morceau de l’avion est resté accroché à l’un d’eux à une hauteur de 4 ou 5 mètres (attention peut-être confusion pour le croquis en face le moulin…)

La carcasse de l’appareil avait certainement connu d’autres mitraillage car elle semblait rapiécée avec des pièces (D’une autre couleur)

Thomas Michel – 1928

Combat aérien et site crash

« Ce jour-là je me trouvais à travailler dans les vignes sur une hauteur, c’était vers la combe des Noyers, après le carrefour. Le bombardier avait été mitraillé par un chasseur allemand et de ce fait il avait perdu de la hauteur. Le chasseur allemand, certainement qu’il n’avait plus de munitions est venu percuter l’avion américain et il est tombé ensuite ; l’avion est tombé dans un champ faisant un trou et l’aviateur allemand était mort dans ce crash plus ou moins enfoui dans le champ.

Au cours du combat de balles frappaient vers nos rangs de vignes, les fils vibraient du fait de ces tirs. Après la chute de l’avion allemand des aviateurs américains avaient sauté et ils avaient été faits prisonniers plus tard. Quant au bombardier il avait sorti son train d’atterrissage pensant certainement pouvoir se poser. Le pilote était aussi mort dans le crash de son avion, j’avais vu les morceaux de l’avion m’étant rendu sur place avec d’autres personnes, nous y étions arrivés avant la venue des allemands. Nous avions pu localiser l’endroit du fait de la fumée du crash. J’étais venu assez rapidement en vélo. Il y avait de nombreux morceaux, dont des grands mais il y avait eu une récupération importante par les gens qui étaient venus, les Allemands avaient aussi emmené des éléments. Des morceaux de l’avion avaient atterri de l’autre côté de la route haute, dans les groies. Quand les Allemands étaient venus par la route haute (route de la stèle) ils avaient des prisonniers dans leur véhicule, je pense bien que c’était des aviateurs.

C’est l’oncle à Jean Coupeau, Maxime Coupeau, qui demeurait aux Touches (De Nieul les Saintes) qui avait ramassé des morceaux du corps du pilote et les avait enterrés dans son champ avec une caisse ».

 

Ce document a été établi par l'autorité allemande après le crash, puis via la Croix rouge transmis aux alliés pour aviser la famille. En 2001 j'avais fait organisé une grande cérémonie à Nieul les Saintes, avec l'important partenariat  de la municipalité, à cette époque le maire était Marie-Claude Boisson, que je tiens, à nouveau, à remercier ici.

Ce document a été établi par l'autorité allemande après le crash, puis via la Croix rouge transmis aux alliés pour aviser la famille. En 2001 j'avais fait organisé une grande cérémonie à Nieul les Saintes, avec l'important partenariat de la municipalité, à cette époque le maire était Marie-Claude Boisson, que je tiens, à nouveau, à remercier ici.

Ainsi une stèle avait été érigée, en présence du fils du capitaine Cole, de son épouse, sa veuve trop âgée n'avait pu venir. Etaient aussi présent l'attaché militaire de l'ambassade des USA de Paris, accompagné du représentant des anciens combattants américains. A cette occasion des journalistes étaient venus de Los Angeles, mais surtout j'avais demandé une décoration pour Albert duc qui avait sauvé l'aviateur américain James Bradley, membre de l'équipage du capitaine Cole. Quelques années plus tard j'avais demandé un coffre avec une vitre pour y loger, devant la stèle, un millier de fragment de l'avion " B 17 ". Ci-après gros plan sur des découvertes au lieu du crash... à savoir qu'à ce jour j'ai trouvé environ 15000 fragments de cet avion qui s'était pulvérisé sur les rochers.
Ainsi une stèle avait été érigée, en présence du fils du capitaine Cole, de son épouse, sa veuve trop âgée n'avait pu venir. Etaient aussi présent l'attaché militaire de l'ambassade des USA de Paris, accompagné du représentant des anciens combattants américains. A cette occasion des journalistes étaient venus de Los Angeles, mais surtout j'avais demandé une décoration pour Albert duc qui avait sauvé l'aviateur américain James Bradley, membre de l'équipage du capitaine Cole. Quelques années plus tard j'avais demandé un coffre avec une vitre pour y loger, devant la stèle, un millier de fragment de l'avion " B 17 ". Ci-après gros plan sur des découvertes au lieu du crash... à savoir qu'à ce jour j'ai trouvé environ 15000 fragments de cet avion qui s'était pulvérisé sur les rochers.
Ainsi une stèle avait été érigée, en présence du fils du capitaine Cole, de son épouse, sa veuve trop âgée n'avait pu venir. Etaient aussi présent l'attaché militaire de l'ambassade des USA de Paris, accompagné du représentant des anciens combattants américains. A cette occasion des journalistes étaient venus de Los Angeles, mais surtout j'avais demandé une décoration pour Albert duc qui avait sauvé l'aviateur américain James Bradley, membre de l'équipage du capitaine Cole. Quelques années plus tard j'avais demandé un coffre avec une vitre pour y loger, devant la stèle, un millier de fragment de l'avion " B 17 ". Ci-après gros plan sur des découvertes au lieu du crash... à savoir qu'à ce jour j'ai trouvé environ 15000 fragments de cet avion qui s'était pulvérisé sur les rochers.
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Ainsi une stèle avait été érigée, en présence du fils du capitaine Cole, de son épouse, sa veuve trop âgée n'avait pu venir. Etaient aussi présent l'attaché militaire de l'ambassade des USA de Paris, accompagné du représentant des anciens combattants américains. A cette occasion des journalistes étaient venus de Los Angeles, mais surtout j'avais demandé une décoration pour Albert duc qui avait sauvé l'aviateur américain James Bradley, membre de l'équipage du capitaine Cole. Quelques années plus tard j'avais demandé un coffre avec une vitre pour y loger, devant la stèle, un millier de fragment de l'avion " B 17 ". Ci-après gros plan sur des découvertes au lieu du crash... à savoir qu'à ce jour j'ai trouvé environ 15000 fragments de cet avion qui s'était pulvérisé sur les rochers.
Ainsi une stèle avait été érigée, en présence du fils du capitaine Cole, de son épouse, sa veuve trop âgée n'avait pu venir. Etaient aussi présent l'attaché militaire de l'ambassade des USA de Paris, accompagné du représentant des anciens combattants américains. A cette occasion des journalistes étaient venus de Los Angeles, mais surtout j'avais demandé une décoration pour Albert duc qui avait sauvé l'aviateur américain James Bradley, membre de l'équipage du capitaine Cole. Quelques années plus tard j'avais demandé un coffre avec une vitre pour y loger, devant la stèle, un millier de fragment de l'avion " B 17 ". Ci-après gros plan sur des découvertes au lieu du crash... à savoir qu'à ce jour j'ai trouvé environ 15000 fragments de cet avion qui s'était pulvérisé sur les rochers.
Ainsi une stèle avait été érigée, en présence du fils du capitaine Cole, de son épouse, sa veuve trop âgée n'avait pu venir. Etaient aussi présent l'attaché militaire de l'ambassade des USA de Paris, accompagné du représentant des anciens combattants américains. A cette occasion des journalistes étaient venus de Los Angeles, mais surtout j'avais demandé une décoration pour Albert duc qui avait sauvé l'aviateur américain James Bradley, membre de l'équipage du capitaine Cole. Quelques années plus tard j'avais demandé un coffre avec une vitre pour y loger, devant la stèle, un millier de fragment de l'avion " B 17 ". Ci-après gros plan sur des découvertes au lieu du crash... à savoir qu'à ce jour j'ai trouvé environ 15000 fragments de cet avion qui s'était pulvérisé sur les rochers.
Ainsi une stèle avait été érigée, en présence du fils du capitaine Cole, de son épouse, sa veuve trop âgée n'avait pu venir. Etaient aussi présent l'attaché militaire de l'ambassade des USA de Paris, accompagné du représentant des anciens combattants américains. A cette occasion des journalistes étaient venus de Los Angeles, mais surtout j'avais demandé une décoration pour Albert duc qui avait sauvé l'aviateur américain James Bradley, membre de l'équipage du capitaine Cole. Quelques années plus tard j'avais demandé un coffre avec une vitre pour y loger, devant la stèle, un millier de fragment de l'avion " B 17 ". Ci-après gros plan sur des découvertes au lieu du crash... à savoir qu'à ce jour j'ai trouvé environ 15000 fragments de cet avion qui s'était pulvérisé sur les rochers.
Ainsi une stèle avait été érigée, en présence du fils du capitaine Cole, de son épouse, sa veuve trop âgée n'avait pu venir. Etaient aussi présent l'attaché militaire de l'ambassade des USA de Paris, accompagné du représentant des anciens combattants américains. A cette occasion des journalistes étaient venus de Los Angeles, mais surtout j'avais demandé une décoration pour Albert duc qui avait sauvé l'aviateur américain James Bradley, membre de l'équipage du capitaine Cole. Quelques années plus tard j'avais demandé un coffre avec une vitre pour y loger, devant la stèle, un millier de fragment de l'avion " B 17 ". Ci-après gros plan sur des découvertes au lieu du crash... à savoir qu'à ce jour j'ai trouvé environ 15000 fragments de cet avion qui s'était pulvérisé sur les rochers.

Ainsi une stèle avait été érigée, en présence du fils du capitaine Cole, de son épouse, sa veuve trop âgée n'avait pu venir. Etaient aussi présent l'attaché militaire de l'ambassade des USA de Paris, accompagné du représentant des anciens combattants américains. A cette occasion des journalistes étaient venus de Los Angeles, mais surtout j'avais demandé une décoration pour Albert duc qui avait sauvé l'aviateur américain James Bradley, membre de l'équipage du capitaine Cole. Quelques années plus tard j'avais demandé un coffre avec une vitre pour y loger, devant la stèle, un millier de fragment de l'avion " B 17 ". Ci-après gros plan sur des découvertes au lieu du crash... à savoir qu'à ce jour j'ai trouvé environ 15000 fragments de cet avion qui s'était pulvérisé sur les rochers.

Ci-après deux découvertes importantes.. la montre avec sa fabuleuse histoire de la découverte et de sa remise aux USA au fils (Voir les vidéos), puis une petite plaque cassée avec le numéro de série de l'avion, partiel ici, 42-30665. Et la fameuse plaque militaire individuelle. Détail qui a son importance.. l'avion de 19000 kg s'est brisé en des centaines de milliers de fragments.
Ci-après deux découvertes importantes.. la montre avec sa fabuleuse histoire de la découverte et de sa remise aux USA au fils (Voir les vidéos), puis une petite plaque cassée avec le numéro de série de l'avion, partiel ici, 42-30665. Et la fameuse plaque militaire individuelle. Détail qui a son importance.. l'avion de 19000 kg s'est brisé en des centaines de milliers de fragments.
Ci-après deux découvertes importantes.. la montre avec sa fabuleuse histoire de la découverte et de sa remise aux USA au fils (Voir les vidéos), puis une petite plaque cassée avec le numéro de série de l'avion, partiel ici, 42-30665. Et la fameuse plaque militaire individuelle. Détail qui a son importance.. l'avion de 19000 kg s'est brisé en des centaines de milliers de fragments.
Ci-après deux découvertes importantes.. la montre avec sa fabuleuse histoire de la découverte et de sa remise aux USA au fils (Voir les vidéos), puis une petite plaque cassée avec le numéro de série de l'avion, partiel ici, 42-30665. Et la fameuse plaque militaire individuelle. Détail qui a son importance.. l'avion de 19000 kg s'est brisé en des centaines de milliers de fragments.
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Ci-après deux découvertes importantes.. la montre avec sa fabuleuse histoire de la découverte et de sa remise aux USA au fils (Voir les vidéos), puis une petite plaque cassée avec le numéro de série de l'avion, partiel ici, 42-30665. Et la fameuse plaque militaire individuelle. Détail qui a son importance.. l'avion de 19000 kg s'est brisé en des centaines de milliers de fragments.
Ci-après deux découvertes importantes.. la montre avec sa fabuleuse histoire de la découverte et de sa remise aux USA au fils (Voir les vidéos), puis une petite plaque cassée avec le numéro de série de l'avion, partiel ici, 42-30665. Et la fameuse plaque militaire individuelle. Détail qui a son importance.. l'avion de 19000 kg s'est brisé en des centaines de milliers de fragments.

Ci-après deux découvertes importantes.. la montre avec sa fabuleuse histoire de la découverte et de sa remise aux USA au fils (Voir les vidéos), puis une petite plaque cassée avec le numéro de série de l'avion, partiel ici, 42-30665. Et la fameuse plaque militaire individuelle. Détail qui a son importance.. l'avion de 19000 kg s'est brisé en des centaines de milliers de fragments.

Comme on pu le voir ces aviateurs... au travers le fragment de plexiglas.... notre beau ciel bleu de Saintonge. Puis depuis mon premier jour d'investigations de 1998 j'ai pris l'habitude de remettre des coffrets souvenirs.... pour que perdure cette mémoire.
Comme on pu le voir ces aviateurs... au travers le fragment de plexiglas.... notre beau ciel bleu de Saintonge. Puis depuis mon premier jour d'investigations de 1998 j'ai pris l'habitude de remettre des coffrets souvenirs.... pour que perdure cette mémoire.
Comme on pu le voir ces aviateurs... au travers le fragment de plexiglas.... notre beau ciel bleu de Saintonge. Puis depuis mon premier jour d'investigations de 1998 j'ai pris l'habitude de remettre des coffrets souvenirs.... pour que perdure cette mémoire.
Comme on pu le voir ces aviateurs... au travers le fragment de plexiglas.... notre beau ciel bleu de Saintonge. Puis depuis mon premier jour d'investigations de 1998 j'ai pris l'habitude de remettre des coffrets souvenirs.... pour que perdure cette mémoire.

Comme on pu le voir ces aviateurs... au travers le fragment de plexiglas.... notre beau ciel bleu de Saintonge. Puis depuis mon premier jour d'investigations de 1998 j'ai pris l'habitude de remettre des coffrets souvenirs.... pour que perdure cette mémoire.

Mais il y avait aussi les reliques post-mortem et celles plus intimes, mais plus significatives, pour la famille aux USA. Les effets personnels et les " restes du corps " (enfin une petite partie) qui ont été inhumés sur son cercueil à Draguignan, dans un petit coffret / cercueil.
Mais il y avait aussi les reliques post-mortem et celles plus intimes, mais plus significatives, pour la famille aux USA. Les effets personnels et les " restes du corps " (enfin une petite partie) qui ont été inhumés sur son cercueil à Draguignan, dans un petit coffret / cercueil.
Mais il y avait aussi les reliques post-mortem et celles plus intimes, mais plus significatives, pour la famille aux USA. Les effets personnels et les " restes du corps " (enfin une petite partie) qui ont été inhumés sur son cercueil à Draguignan, dans un petit coffret / cercueil.
Mais il y avait aussi les reliques post-mortem et celles plus intimes, mais plus significatives, pour la famille aux USA. Les effets personnels et les " restes du corps " (enfin une petite partie) qui ont été inhumés sur son cercueil à Draguignan, dans un petit coffret / cercueil.
Mais il y avait aussi les reliques post-mortem et celles plus intimes, mais plus significatives, pour la famille aux USA. Les effets personnels et les " restes du corps " (enfin une petite partie) qui ont été inhumés sur son cercueil à Draguignan, dans un petit coffret / cercueil.
Mais il y avait aussi les reliques post-mortem et celles plus intimes, mais plus significatives, pour la famille aux USA. Les effets personnels et les " restes du corps " (enfin une petite partie) qui ont été inhumés sur son cercueil à Draguignan, dans un petit coffret / cercueil.

Mais il y avait aussi les reliques post-mortem et celles plus intimes, mais plus significatives, pour la famille aux USA. Les effets personnels et les " restes du corps " (enfin une petite partie) qui ont été inhumés sur son cercueil à Draguignan, dans un petit coffret / cercueil.

Ainsi la plaque militaire, l'alliance, un fragment de chevalière ont été remis au fils, via les services américains spécialisés en la matière, en poste en Allemagne. Transit par Monsieur le consul des USA en poste à Bordeaux, sous la surveillance de la gendarmerie française.
Ainsi la plaque militaire, l'alliance, un fragment de chevalière ont été remis au fils, via les services américains spécialisés en la matière, en poste en Allemagne. Transit par Monsieur le consul des USA en poste à Bordeaux, sous la surveillance de la gendarmerie française.

Ainsi la plaque militaire, l'alliance, un fragment de chevalière ont été remis au fils, via les services américains spécialisés en la matière, en poste en Allemagne. Transit par Monsieur le consul des USA en poste à Bordeaux, sous la surveillance de la gendarmerie française.

La télévision américaine a bien relaté la remise de la montre, sur plusieurs chaînes. Mais la presse aussi que ce soit la cérémonie de 2001 ou la remise de la montre, avec sa fabuleuse histoire.
La télévision américaine a bien relaté la remise de la montre, sur plusieurs chaînes. Mais la presse aussi que ce soit la cérémonie de 2001 ou la remise de la montre, avec sa fabuleuse histoire.
La télévision américaine a bien relaté la remise de la montre, sur plusieurs chaînes. Mais la presse aussi que ce soit la cérémonie de 2001 ou la remise de la montre, avec sa fabuleuse histoire.
La télévision américaine a bien relaté la remise de la montre, sur plusieurs chaînes. Mais la presse aussi que ce soit la cérémonie de 2001 ou la remise de la montre, avec sa fabuleuse histoire.
La télévision américaine a bien relaté la remise de la montre, sur plusieurs chaînes. Mais la presse aussi que ce soit la cérémonie de 2001 ou la remise de la montre, avec sa fabuleuse histoire.

La télévision américaine a bien relaté la remise de la montre, sur plusieurs chaînes. Mais la presse aussi que ce soit la cérémonie de 2001 ou la remise de la montre, avec sa fabuleuse histoire.

Repose en paix Capitaine Charles Donald Cole, tu as bien mérité de la terre de France et des lauriers de la gloire, car je sais, nous savons que tu as fait le meilleur choix, et comme le disait le général De Gaulle... " Tu avais une certaine idée de la liberté ".
Repose en paix Capitaine Charles Donald Cole, tu as bien mérité de la terre de France et des lauriers de la gloire, car je sais, nous savons que tu as fait le meilleur choix, et comme le disait le général De Gaulle... " Tu avais une certaine idée de la liberté ".

Repose en paix Capitaine Charles Donald Cole, tu as bien mérité de la terre de France et des lauriers de la gloire, car je sais, nous savons que tu as fait le meilleur choix, et comme le disait le général De Gaulle... " Tu avais une certaine idée de la liberté ".

6 - De Los Angeles à Nieul les Saintes - Capitaine C.D Cole Mort pour la France, les USA et la Liberté
6 - De Los Angeles à Nieul les Saintes - Capitaine C.D Cole Mort pour la France, les USA et la Liberté
6 - De Los Angeles à Nieul les Saintes - Capitaine C.D Cole Mort pour la France, les USA et la Liberté

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3 - Meilleurs Vœux 2021 - Confirmations à Saintes (Abbaye) - Images du jour ... plus SDF

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Images du jour

Les " Confirmations " à l'abbaye aux Dames

Les meilleurs Vœux vers 2021

Mais que souhaiter à notre SDF le plus populaire...!!

De la place Bassompierre au pont Bernard Palissy semblant plonger dans la Charente, ou le contraire. Puis de la rue Alsace Lorraine, où des riverains en ont assez de voir cette brave plaque d'égout servir de poubelle ou de cendrier, au carrefour Pasteur devant ce vénérable arbre qui semble défier les.... siècles. Et enfin " Michel " et " Maitre Bernard Palissy "
De la place Bassompierre au pont Bernard Palissy semblant plonger dans la Charente, ou le contraire. Puis de la rue Alsace Lorraine, où des riverains en ont assez de voir cette brave plaque d'égout servir de poubelle ou de cendrier, au carrefour Pasteur devant ce vénérable arbre qui semble défier les.... siècles. Et enfin " Michel " et " Maitre Bernard Palissy "
De la place Bassompierre au pont Bernard Palissy semblant plonger dans la Charente, ou le contraire. Puis de la rue Alsace Lorraine, où des riverains en ont assez de voir cette brave plaque d'égout servir de poubelle ou de cendrier, au carrefour Pasteur devant ce vénérable arbre qui semble défier les.... siècles. Et enfin " Michel " et " Maitre Bernard Palissy "
De la place Bassompierre au pont Bernard Palissy semblant plonger dans la Charente, ou le contraire. Puis de la rue Alsace Lorraine, où des riverains en ont assez de voir cette brave plaque d'égout servir de poubelle ou de cendrier, au carrefour Pasteur devant ce vénérable arbre qui semble défier les.... siècles. Et enfin " Michel " et " Maitre Bernard Palissy "
De la place Bassompierre au pont Bernard Palissy semblant plonger dans la Charente, ou le contraire. Puis de la rue Alsace Lorraine, où des riverains en ont assez de voir cette brave plaque d'égout servir de poubelle ou de cendrier, au carrefour Pasteur devant ce vénérable arbre qui semble défier les.... siècles. Et enfin " Michel " et " Maitre Bernard Palissy "
De la place Bassompierre au pont Bernard Palissy semblant plonger dans la Charente, ou le contraire. Puis de la rue Alsace Lorraine, où des riverains en ont assez de voir cette brave plaque d'égout servir de poubelle ou de cendrier, au carrefour Pasteur devant ce vénérable arbre qui semble défier les.... siècles. Et enfin " Michel " et " Maitre Bernard Palissy "

De la place Bassompierre au pont Bernard Palissy semblant plonger dans la Charente, ou le contraire. Puis de la rue Alsace Lorraine, où des riverains en ont assez de voir cette brave plaque d'égout servir de poubelle ou de cendrier, au carrefour Pasteur devant ce vénérable arbre qui semble défier les.... siècles. Et enfin " Michel " et " Maitre Bernard Palissy "

Il est très connu, très reconnu, sa prise en charge n'est pas facile, mais pourtant il doit y avoir une solution afin que de nuit comme de jour il ne prenne plus les recoins, très aérés du centre ville, pour sa chambre à coucher. Monsieur le Maire, il faut aider cet homme à trouver une solution durable... Dont acte.

Il est très connu, très reconnu, sa prise en charge n'est pas facile, mais pourtant il doit y avoir une solution afin que de nuit comme de jour il ne prenne plus les recoins, très aérés du centre ville, pour sa chambre à coucher. Monsieur le Maire, il faut aider cet homme à trouver une solution durable... Dont acte.

Monseigneur Georges Colomb avec les " Confirmants " ce dimanche matin à l'abbaye aux Dames. Et nous arrivons en 2021, avec les plus belles pensées pour mes fidèles lecteurs, dont certains me suivent depuis 2006. Merci pour leur fidélité et patience.
Monseigneur Georges Colomb avec les " Confirmants " ce dimanche matin à l'abbaye aux Dames. Et nous arrivons en 2021, avec les plus belles pensées pour mes fidèles lecteurs, dont certains me suivent depuis 2006. Merci pour leur fidélité et patience.
Monseigneur Georges Colomb avec les " Confirmants " ce dimanche matin à l'abbaye aux Dames. Et nous arrivons en 2021, avec les plus belles pensées pour mes fidèles lecteurs, dont certains me suivent depuis 2006. Merci pour leur fidélité et patience.

Monseigneur Georges Colomb avec les " Confirmants " ce dimanche matin à l'abbaye aux Dames. Et nous arrivons en 2021, avec les plus belles pensées pour mes fidèles lecteurs, dont certains me suivent depuis 2006. Merci pour leur fidélité et patience.

3 - Meilleurs Vœux 2021 - Confirmations à Saintes (Abbaye) - Images du jour ... plus SDF
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