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12 - Quand le commandant allemand de Saintes était tué par son cheval. 11 janvier 1941 - Caserne Taillebourg / Abbaye

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Des obsèques hors normes en temps de guerre

" Un officier allemand a été tué par son cheval

dans l'ancien couvent des Dames de Saintes "

Caserne Taillebourg " 11 janvier 1941 "

Dressons le décor. Depuis 1789, après avoir été confisqué aux religieuses le couvent de l'abbaye aux Dames, des Bénédictines, était devenu une caserne jusqu'en 1945. Et bien sûr le 22 juin 1940... les nouveaux vainqueurs avaient investi les lieux.

Dressons le décor. Depuis 1789, après avoir été confisqué aux religieuses le couvent de l'abbaye aux Dames, des Bénédictines, était devenu une caserne jusqu'en 1945. Et bien sûr le 22 juin 1940... les nouveaux vainqueurs avaient investi les lieux.

Avant d'arriver sur Saintes, ce commandant allemand avait été décoré pour un fait d'arme, certes à notre encontre, mais ce fut pour nous un dur destin que la finalité de ces combats de la " Bataille de France ". Quelques années auparavant le major Raucheisen Franz-Xaver avait écrit un livre, c'était en 1927, bien avant la naissance de la terreur nazie.
Avant d'arriver sur Saintes, ce commandant allemand avait été décoré pour un fait d'arme, certes à notre encontre, mais ce fut pour nous un dur destin que la finalité de ces combats de la " Bataille de France ". Quelques années auparavant le major Raucheisen Franz-Xaver avait écrit un livre, c'était en 1927, bien avant la naissance de la terreur nazie.

Avant d'arriver sur Saintes, ce commandant allemand avait été décoré pour un fait d'arme, certes à notre encontre, mais ce fut pour nous un dur destin que la finalité de ces combats de la " Bataille de France ". Quelques années auparavant le major Raucheisen Franz-Xaver avait écrit un livre, c'était en 1927, bien avant la naissance de la terreur nazie.

A Saintes il avait commandé le 2ième Bataillon, 131 régiment d'infanterie. Certains le prétendaient être commandant du haras national de Saintes, je n'ai pas exactement la réponse, mais il avait été connu pour être le commandant de la place de Saintes. Ville très investie par l'armée d'occupation allemande. Ce qui est certain c'est que le major était un passionné des chevaux et que de ce fait il allait souvent au haras de Saintes.

A Saintes il avait commandé le 2ième Bataillon, 131 régiment d'infanterie. Certains le prétendaient être commandant du haras national de Saintes, je n'ai pas exactement la réponse, mais il avait été connu pour être le commandant de la place de Saintes. Ville très investie par l'armée d'occupation allemande. Ce qui est certain c'est que le major était un passionné des chevaux et que de ce fait il allait souvent au haras de Saintes.

Devant le portail du haras, avec en fond la guérite allemande très reconnaissable, un militaire allemand à cheval. Puis nous revoyons le major, photographié devant le portail, face à la rue du haras, en compagnie du général Léonhard Kaupisch. Les Saintais croisaient souvent cet homme, à pied ou sur son cheval. Souvent on voyait son cheval attaché à un anneau, place St Pallais, en face de l'église au pied d'un bel escalier d'une grande maison. Son ordonnance n'était jamais bien loin car cet officier avait une chambre dans cette maison. Mais un jour, dans la cour arrière de l'abbaye aux Dames, devant l'écurie de son cheval le major Raucheisen Franz-Xaver a été tué. En effet son cheval par une ruade arrière l'avait mortellement frappé.
Devant le portail du haras, avec en fond la guérite allemande très reconnaissable, un militaire allemand à cheval. Puis nous revoyons le major, photographié devant le portail, face à la rue du haras, en compagnie du général Léonhard Kaupisch. Les Saintais croisaient souvent cet homme, à pied ou sur son cheval. Souvent on voyait son cheval attaché à un anneau, place St Pallais, en face de l'église au pied d'un bel escalier d'une grande maison. Son ordonnance n'était jamais bien loin car cet officier avait une chambre dans cette maison. Mais un jour, dans la cour arrière de l'abbaye aux Dames, devant l'écurie de son cheval le major Raucheisen Franz-Xaver a été tué. En effet son cheval par une ruade arrière l'avait mortellement frappé.
Devant le portail du haras, avec en fond la guérite allemande très reconnaissable, un militaire allemand à cheval. Puis nous revoyons le major, photographié devant le portail, face à la rue du haras, en compagnie du général Léonhard Kaupisch. Les Saintais croisaient souvent cet homme, à pied ou sur son cheval. Souvent on voyait son cheval attaché à un anneau, place St Pallais, en face de l'église au pied d'un bel escalier d'une grande maison. Son ordonnance n'était jamais bien loin car cet officier avait une chambre dans cette maison. Mais un jour, dans la cour arrière de l'abbaye aux Dames, devant l'écurie de son cheval le major Raucheisen Franz-Xaver a été tué. En effet son cheval par une ruade arrière l'avait mortellement frappé.

Devant le portail du haras, avec en fond la guérite allemande très reconnaissable, un militaire allemand à cheval. Puis nous revoyons le major, photographié devant le portail, face à la rue du haras, en compagnie du général Léonhard Kaupisch. Les Saintais croisaient souvent cet homme, à pied ou sur son cheval. Souvent on voyait son cheval attaché à un anneau, place St Pallais, en face de l'église au pied d'un bel escalier d'une grande maison. Son ordonnance n'était jamais bien loin car cet officier avait une chambre dans cette maison. Mais un jour, dans la cour arrière de l'abbaye aux Dames, devant l'écurie de son cheval le major Raucheisen Franz-Xaver a été tué. En effet son cheval par une ruade arrière l'avait mortellement frappé.

Des Saintais témoignent de leur vision par rapport à ce militaire allemand... un peu de son comportement mais surtout de ses obsèques, car ce fut très impressionnant.

Des Saintais témoignent de leur vision par rapport à ce militaire allemand... un peu de son comportement mais surtout de ses obsèques, car ce fut très impressionnant.

 

Commandant allemand tué par son cheval à Saintes

" Caserne Taillebourg "

 

B….. Jacques ( 1935)

A la défaite de nos armées contre les allemands, ce sont des autrichiens qui ont été les premiers occupants de la caserne (selon mes parents).

Au début de l'occupation nous jouions aux billes et à la petite guerre sur la place de l'Abbaye. Comme camarades de jeu j'avais….. Claude B……., François R……., Jean Claude Q……., C… et B….

Jean Claude Q….. habitait à l'épicerie de la rue St Pallais, quant à R….. il habitait au-dessus le porche.

Le Commandant allemand de la place devait s'appeler " Bobie " (!) et il demeurait chez Monsieur S…..t sur la place St Pallais, c'est la grande maison avec les marches. Sur la place de l'Abbaye il y avait un grand mur avec deux sentinelles et deux guérites. Ces gardes allaient se reposer au bout du bâtiment (au milieu de la place), sous les arcades, sur des installations en bois. On allait voir ces soldats et nous jouions avec eux. Le chef de cette garde logeait dans une construction à droite après avoir franchi le mur; cet homme venait nous voir et quand il ravitaillait ces hommes il nous donnait du pain noir avec de la confiture. On avait surnommé ce pain " le pain caca ".

Le soir un soldat nous raccompagnait chez nous. Je me souviens qu'il disait à ma mère de ne pas nous disputer, c'était à cause du couvre-feu.

Les allemands avaient une vieille moto (side-car), elle se trouvait près des écuries situées dans la grande cour de la caserne (entre les deux corps de bâtiments). Ainsi nous montions à trois ou quatre sur cette moto et les allemands nous poussaient dans la cour, de la vieille caserne, où nous descendions par la petite pente située après le porche, pente qui mène à l'endroit où sera construit l'Auberge de jeunesse; cela rejoignait le terrain où se trouvaient d'autres écuries.

Ces jeux ont duré environ 1 an et six mois. Après l'arrivée de troupes d'élites nous ne pénétrions plus dans l'enceinte militaire.

Sous le deuxième porche, sur le côté droit, dans une niche (plus haute et plus profonde qu'elle ne l'est de nos jours), il y avait toujours un homme en arme.

Je me souviens de l'arrivée des chars allemands, un ou deux sont passés par la rue Pont Amilion, ils ont eu quelques difficultés pour tourner et prendre la rue St Pallais; à cette époque la rue était, en fait, un chemin blanc (il y avait une grosse pierre à l'angle de la rue, côté café " Bourasseau ").

A Noël les allemands avaient décoré un arbre sur la place de l'Abbaye; c'était pour les gosses du quartier.

Une dame qui logeait au-dessus de chez nous travaillait aux cuisines chez les allemands et elle s'y rendait par l'entrée de la rue pont Amilion. Le soir il y avait des allées et venues de soldats allemands…. cette dame s'appelait D…..

Aux alertes nous descendions la rue Pont Amilion (qui était un chemin blanc) et nous nous rendions au chemin bas; sauf le 24 juin où nous étions partis au jardin public où s'étaient aussi réfugiés des soldats allemands.

Une fois, au cours d'une alerte, nous nous étions sauvés dans le champ à Corpron, et, une fois " tapis " dans ce champ, il faisait noir, nous avons vu quelque chose qui bougeait (Les adultes avaient pensé à un parachutiste), mon père avait voulu voir ce que cela pouvait être et les femmes lui disaient de se méfier….. En fait c'était des vaches qui se trouvaient dans ce champ et de ce fait tout le monde a bien ri.

- Obsèques du commandant allemand tué par son cheval.

C'était un grand cortège, il y avait des musiciens et je me souviens qu'il y avait aussi un tambour. Des militaires représentaient la Luftwaffe at aussi la Kriegsmarine (costume noir).. Dans le cortège il y avait aussi des chars et ils n'étaient pas très loin du cercueil qui était tiré sur un affût de canon. le cheval était près du cercueil. (28/9/1998)

G........ Michel ( 1921)

L'officier allemand qui était venu nous voir avec son chien (A cette occasion mes deux chats siamois avaient sauté sur le chien. Le commandant n'était jamais repassé avec son chien, mais il avait continué à nous saluer) avait été tué par un coup de pied de son cheval, c'est ainsi qu'un jour on avait appris qu'il allait y avoir un grand enterrement. Quand le cortège était passé sur l'avenue Gambetta, je me trouvais sur le trottoir en compagnie de ma mère et de mon oncle. (29/11/2002)

G....... Marcel (1918)

Un officier allemand a été tué d'un coup de pied donné par son cheval. C'était le commandant des troupes allemandes de la caserne Taillebourg. J'ai vu passer son enterrement. (29/1/1995)

J....... Claude (1925)

Le commandant du haras national de Saintes a été tué par son cheval dans la cour de l'abbaye aux Dames. C'était un homme trapu et petit. Les obsèques ont eu lieu au cimetière St Vivien, avec la musique " Marche funèbre " dans le cortège. Devant le haras il y avait une guérite avec une sentinelle, sur la maison du directeur il y avait un drapeau à croix gammée. ( Avant 1995)

M....... Née J....... Françoise (1919)

Je me souviens qu'au cours des obsèques d'un officier allemand, inhumé dans le cimetière St Vivien, en face notre atelier, il n'y avait personne dans la rue. Le cortège était imposant, il y avait le cheval du défunt, la musique et beaucoup de militaires. (7/1/1996)

P........ Jean (1920)

Le commandant de la place de Saintes (ou du haras) a été tué par un coup de pied de son cheval, dans une écurie de caserne Taillebourg. A ses obsèques son cheval suivait son cercueil. Le corps du commandant était resté dans ce cimetière environ une année. (1997)

R...... Guy (1930)

Un commandant allemand est mort accidentellement, d'un coup de pied donné par son cheval dans l'enceinte de la caserne Taillebourg. Je me souviens avoir vu passer le cortège funèbre, celui-ci avait emprunté la rue St Claire, puis l'avenue Gambetta pour se diriger vers le pont B.Palissy. Le corps devait être transporté sur une prolonge d'artillerie et le cheval suivait le cercueil.

Saulnier Guy ( 1926)

Auteur du dessin de l'écurie. Le 24 août 1944 Guy Saulnier avait été blessé à mort, mais avait survécu, par une sentinelle allemande au carrefour de la Banque de France à Saintes.... et comme il le dira après... " Je n'en n'ai jamais voulu à l'homme qui m'avait tiré dessus "

Le commandant allemand possédait un superbe étalon " Bai ", très nerveux. Il m'était arrivé de voir l'ordonnance promener le cheval avant que son maître ne l'utilise. Il m'arrivait de me rendre à la caserne pour porter des verres à des collègues de travail qui venaient y remplacer des carreaux qui avaient été cassés.

Cet officier a été tué par son cheval, cela s'était passé devant l'écurie de la caserne Taillebourg. Elle se trouvait à gauche du petit porche dans la cour arrière de l'abbaye. C'est un endroit, où ,avant l'occupation les militaires faisaient des exercices. Il a eu un enterrement en grandes pompes avec musique. il y avait un premier groupe de soldats avec armes sous le bras (canon vers le sol) et un second groupe avec l'arme à l'épaule droite, à la bretelle.

Le cercueil était sur un affût de canon, tiré par un attelage de quatre ou six chevaux, chaque couple de chevaux était monté par un postillon. Le cheval du défunt marchait à côté sur la gauche, attaché à l'affût. (1998)

V........... Pierre (1931)

Ce cheval a été tué à St Sorlin, après qu’on l’ait fait tourner en rond. Auparavant il avait participé aux obsèques de son maître en marchant derrière le cercueil.

V......... Mauricette (1934)

Je me souviens du militaire tué par son cheval. C'était un homme trapu et " rond ". La cérémonie des obsèques avait eu lieu à l'abbaye aux dames. Il avait fallu fermer tous les volets de la cour de l'abbaye, à cette époque nous habitions au-dessus du porche qui donne sur la place de l'abbaye. Des hommes en armes surveillaient les volets.

Il y avait beaucoup de drapeaux à croix gammées, je regardais la cérémonie à travers les persiennes des volets, c'était impressionnant. Puis il y avait eu un défilé militaire, le cheval du commandant était recouvert d'un drap noir et les étriers du cavalier étaient retournés en signe de deuil.

PS: Le convoi funéraire était aussi précédé, outre la musique, des fameux chapeaux " chinois ".

 

 

Pour en avoir une idée je vous présente des photos d'une cérémonie d'inhumation, avec le convoi funéraire d'un officier supérieur à Rochefort. 
Pour en avoir une idée je vous présente des photos d'une cérémonie d'inhumation, avec le convoi funéraire d'un officier supérieur à Rochefort. 
Pour en avoir une idée je vous présente des photos d'une cérémonie d'inhumation, avec le convoi funéraire d'un officier supérieur à Rochefort. 

Pour en avoir une idée je vous présente des photos d'une cérémonie d'inhumation, avec le convoi funéraire d'un officier supérieur à Rochefort. 

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