Future
" Miss Charente-Maritime "
Des candidates... ce samedi
Et en attendant ce grand jour... pour notre élue, on peut suivre peu ou prou le tournage de " La face ", avec Bruno Solo en procureur.
Et puis pour ceux qui se sentent concernés... Week end spécial autour de l'abbaye aux Dames.
Autisme…
Tous concernés, sortons du silence
Sur invitation de Mathieu Rouault, chargé de communication de la C.D.A, la presse faisait face à différents acteurs d’une première scolaire à Saintes, immersion dans l’autisme.
Ainsi ces acteurs étant, chacun avec un rôle plus ou moins actif en la matière…
Nathalie Colas, psychologue, Christelle Lévêque, directrice générale de l’association départementale pour l’éducation et l’insertion (ADEI), Véronique Ménard, directrice de l’IME des Coteaux, Sylvie Charpentier, inspectrice de l’Education Nationale, Marie-Line Cheminade, première adjointe au maire de Saintes, Eric Pannaud, vice-président délégué à l’éducation-enfance-jeunesse de la communauté d’agglomération de Saintes, Marie Christine Mannat, directrice de l’école.
Une création de l’Unité d’Enseignement maternelle à l’école Combes s’inscrit dans le cadre du troisième plan national autisme. L’agglomération de Saintes est ainsi le seul territoire de Charente-Maritime retenu au titre de ce dispositif.
La prise en charge des enfants autistes dans le cadre d’une scolarité ordinaire est en effet l’un des objectifs de ce plan. L’objectif de l’unité est ainsi de permettre à chaque enfant de reprendre ou débuter un parcours scolaire en milieu ordinaire.
Après cette présentation très académique, zoomons sur certains détails. Nous réjouissant déjà de cette grande première qui, décelant et soignant précocement ce petit monde du silence, va vraiment dans le bon sens, un bel accompagnement de reprise en main, un soutien concret vers une socialisation totale, qu’elle soit famille ou société… ! Repérés et suivis très tôt, ces « cas » vont retrouver toutes leurs chances, c’est ce que nous ne pouvons que souhaiter.
Pourtant ce grand projet n’avait été pensé qu’en mars 2015, même en mai, c’était encore léger comme « mise en place », puis tout s’est « emballé » pour aboutir à ce que l’on voit aujourd’hui, où tous, depuis la mairie à la C.D.A, ont témoigné du même enthousiasme. Le partenariat à ce projet fut simple avec une très belle collaboration.
Ecole Emile Combes – Une classe pour 7 enfants, avec 5 scolarisés actuellement.
On retrouve un enseignant spécialisé par enfant, même les chauffeurs (des enfants sont hors de Saintes) ont reçu une formation spécifique.
Comme le précise un des intervenants, sur Saintes, quand cette école Saintaise a été choisie, il a fallu y scolariser ces enfants « autistes », en cela leur découverte a été le fait des hôpitaux et des milieux scolaires, les mieux placés, et la suite… nous l’avions alors en charge, il nous faut mener ces enfants jusqu’au cours préparatoire. En effet les enfants qui sont confiés à cette classe spécialisée nous arrivent alors qu’ils ont de 3 à 6 ans.
Malheureusement des enfants « autistes » ne sont peut-être pas encore reconnus comme tels, puis il n’y a pas d’obligation de scolarisation spécialisée par les parents. Dans ce domaine il faut beaucoup de communications entre tous les partenaires et les parents.
Le choix de cette école, on peut en parler, comme l’indique Sylvie Charpentier, inspectrice (E.N), ainsi l’espace, le milieu enveloppant et la configuration des lieux.
Nous pourrions clôturer ce silence rompu en parlant des outils et de certains procédés auprès de ces enfants.
Ces enfants placés dans ce milieu spécialisé adapté à leur situation pourront bénéficier d’un suivi sur leur parcours scolaire. Mais en dehors des heures de classe « classique », un même comportement, relatif certes, doit exister en milieu des « garderies » et « centre périscolaires », voir aussi dans les familles. Pour les centres et garderies une formation d’approche est donnée aux personnels, pour les familles il est alors prodigué des conseils.
« Auprès de ces scolarisés, nous intervenons avec des techniques de pointe, des outils spécifiques, pour quelques-uns, à savoir… la communication par l’image, agir sur le mimétisme, donner envie par des objets, par la nourriture, voir des friandises, les déplacements avec la maîtrise de l’espace. Voir aussi le gestuel et autres outils… »
« Déjà pour cette année nous avons des résultats, des mots sont prononcés…. »
« Même la cour de récréation est prise en compte, les autres enfants sont informés. Le jeu occupe aussi une grande place »
« En début d’année on étudie bien chaque cas, on analyse, chaque enfant doit avoir son programme adapté »
Ecoutons les paroles souvent entendues de certains parents….. « Mon fils vous savez il est très intelligent, il compte vite et bien ou mon fils c’est Mozart….. » Et oui souvent des parents ignorent que leur enfant malgré une « certaine » intelligence ou virtuosité, peut aussi être atteint d’un mal profond, parfois inné, mais aussi « installé ». C’est là que l’Unité d’Enseignement Maternel » a un grand rôle à jouer, mais faut-il avoir détecté ce mal-être.
Notes techniques ; le financement représente 280 000 € par an à la charge de l’Agence Régionale de la Santé, puis viennent d’autres aides par la C.D.A et autres structures locales.
Sur la photo la dame avec les lunettes est la directrice d'Emile Combes. Ci-après un tableau de présentation de cette Unité d'Enseignement Maternel.
*******************************
Crash investigations
Même 71 ans plus tard... toujours des traces au sol.
Site d'Ecurat " 22 juillet 1944. Et retour en septembre 2015... les travaux d'accès au lycée de Bellevue.
Les travaux suivent leur cours... l'inauguration est fixée au 19 novembre..... pour l'instant cela semble correct pour le temps.
*******************************
Protection de qualité
Parapluie " Piganiol "
" Les parapluies de Saintes "
D’Aurillac à Saintes… avec Piganiol »
En 1884 J.B Poignet fonde la société de construction des parapluies qui vont devenir les fameux « Parapluies Piganiol ».
En effet c’est en 1931 que René Piganiol donne son nom à cette entreprise de parapluies. C’est toujours un « Piganiol » qui est à la tête de cette entreprise qui se veut française et performante, Matthieu Piganiol, P.D.G.
Cette entreprise située dans le Cantal, a Aurillac, fonctionne avec une quarantaine de salariés.
Au bout de la chaîne de fabrication sortent 200 parapluies / jour.
Ainsi ce lundi 22 septembre un entretien, presque public, avait lieu avenue Gambetta à Saintes, entre les gérants du magasin « Quévremont », Anthony Cambron, du service marketing & commercial de l’office de tourisme de Saintes et bien sûr les représentants de la maison « Piganiol », à savoir… David Benoit, directeur commercial France, accompagné d’Eric un agent commercial de cette société.
Au bout de cet entretien devrait déboucher un partenariat entre le commerçant de Saintes et l’office de tourisme de cette ville, pour la promotion de ce produit « Made in France & Performant » voire aussi, peut-être, la présentation à l’O-T de ce parapluie aux belles couleurs de notre ville.
Mais écoutons David Benoit, il est dans le parapluie, mais issu du textile, il sait de quoi il parle…
« J’étais dans le textile, il faut savoir que pour le parapluie, il faut pour mieux le connaître (avant l’achat) le sentir avec la main. Nos parapluies sont élaborés avec des matériaux de qualités, ce sont aussi des accessoires de mode, sur ce point nous sortons deux collections par an « Printemps / Eté » & « Automne / Hiver », trois personnes travaillent sur ces projets de créations annuelles »
Justement pour le toucher main, en quelle matière est la couverture… ?
« Nos produits made in France sont 100 % polyester. Les autres fabricants utilisent d’autres produits, voir des amalgames »
En matière d’exportation, car actuellement la France reçoit beaucoup de produits d’ailleurs, où en êtes-vous… ?
« Nous exportons essentiellement vers le Japon. C’est une clientèle très axée sur la qualité, cela on maîtrise bien. Puis nous exportons vers des pays européens, mais très peu »
Avez-vous des produits phares… ?
« En effet, le parapluie de berger, dit le Jonc, et le parapluie d’Aurillac. Puis quelque-soient le modèle, nous assurons un service après-vente très suivi et rigoureux ».
Cette dernière appellation est incontournable, parlez-nous de votre motivation professionnelle…. !
« Mon maître mot sera toujours Made in France. Il faut se battre pour nos produits, que nos créations de demain restent pérennes, nous proposons la qualité ».
Merci David Benoit, en conclusion votre formule… « Made in France » est un bon « cheval de bataille », d’ailleurs un peu la nôtre à tous.