« Une nouvelle direction aux Galeries Lafayette de Saintes »
« Façade incontournable du cœur de la cité saintongeaise »
Les « Galeries Lafayette ». Cet établissement commercial porte un nom de grande renommée, mais autrefois, voire dès 1900, c’était « Les Nouvelles Galeries » (Surnommées aussi NoGa), puis la « Maison Universelle » (surnommée aussi MU).
Depuis le 1er septembre la direction en est assurée par Valérie Dumaire. Les « G-L » c’est un établissement qui fait environ 3500 m2 de surface commerciale pour une trentaine d’employés.
Mais qui est à la tête de cet établissement qui ne peut échapper au regard à la croisée du fleuve et de nos deux principales artères de circulation…. ?
Notre directrice arrive de Nice où elle exerçait la fonction d’adjointe de direction. Déjà alors qu’elle avait 20 ans elle avait intégré le corps des employés de cette enseigne commerciale, donc cela fait 30 ans qu’elle en connait les rouages. Etre performante il le fallait bien quand on sait que sur le magasin de Nice Masséna elle avait sous sa responsabilité environ 600 personnes et que, de surcroît, il lui fallait certainement connaître parfaitement sa surface structurelle d’environ 14 000 m2.. . Son magasin de Nice était le plus gros des « G-L » après Hausman. Pour remonter un peu plus dans le passé de Valérie, originaire de Châteauroux, il faut préciser qu’elle avait aussi connu le magasin de Toulon, comme responsable d’un secteur de magasin.
Les Galeries Lafayette fournissent vêtements, accessoires, parfums et autres, était-ce un choix vers cette vente… ?
« Un peu le hasard de la vie. J’avais reçu une formation de base pour avoir un emploi comme secrétaire trilingue, j’aimais et j’excellais en la matière. A 20 ans je m’étais retrouvée sur le marché du travail sans avoir spécialement choisi le vestimentaire, mais me retrouver dans la gestion d’équipe, là oui j’étais dans mon élément. Avec la motivation on va de l’avant et on dynamise ainsi le commerce ».
Justement la motivation cela concerne votre équipe saintaise, en deux mots… !
« L’implication de l’équipe de Saintes est extraordinaire. Je ne voyais pas cela ailleurs, mais c’est certainement le fait des petites équipes ».
Et la clientèle en avez-vous déjà une idée… ?
« C’est une clientèle fidèle. Des clients qui connaissent bien leurs conseillères de vente. Je remarque souvent des clients qui exigent, presque, d’avoir toujours la même conseillère (Un seul homme dans le personnel. Ndlr) ».
La ville qui vous a accueilli qu’en pensez-vous… ?
« Saintes je le découvre en marchant. Au travers des blogs, dont le votre (Culture-Histoire.. Ndlr). Mais en me promenant je découvre les magasins, puis il y a les magazines locaux et l’office de tourisme. La ville n’a pas la notoriété qu’elle mérite ».
Avez-vous des projets… ?
« En effet en fin d’année j’ai un projet After Works. Ce sera une soirée avec des animations pour les clients, j’envisage de solliciter des partenaires, bien en vue, sur la ville. Puis je compte végétaliser certaines zones du magasin. Enfin créer des espaces plus châleureux ».
Si temps où les « G-L » organisaient « Le plus grand défilé de mode du monde » est passé, tout laisse à croire que les « Galeries Lafayette » de Saintes vont faire parler d’elles et faire resplendir leur façade, miroir de la cité.
Merci Valérie et Nice dans tout cela…. !
« J’ai quitté Nice en y laissant quelques larmes…. » (Voir aussi un mémoire en guise d’hommage en fin d’article. Ndlr)
Après ce retour en arrière, aux origines de cette structure commerciale saintaise, nous ne pouvions partir sans un hommage aux anciens concitoyens de Valérie Dumaire. " Les Niçois dans la terreur ". Valérie acceptez-vous de nous parler de ce terrible 14 juillet..? " Cela a été très violent, à 22 h 30 le magasin était fermé, mais je me trouvais aussi en congé. Je l'ai appris plus tard dans la nuit par un proche. Notre réflexe commun a été de tous se communiquer par téléphone ou par SMS, demandant des nouvelles des uns et des autres. A cette époque j'habitais aussi hors de la ville. De nombreux collègues, nous avons trois magasins sur Nice, étaient dans le secteur du drame et chacun avait réagi comme il le pouvait, secourant, aidant, se sauvant... Nous n'avons eu qu'une seule de nos collègues qui a été blessée aux jambes, bien sûr aussi des chocs émotionnels. Puis le 15 juillet nous nous sommes tous retrouvés au magasin de Nice Masséna et là il y a eu une prise de paroles d'un responsable. Puis une minute de silence (certainement plus... ndlr) et notre seule arme... nos larmes. par la suite on avait encore la crainte ". Merci Valérie et à bientôt.