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29 - Duchesse du Berry à Saintes - Stéphane Bern à Plassac. Carrosse et charrette à Saintes.

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Merci à Stéphane Bern

pour sa duchesse du Berry

à Saintes, via Plassac en 1828

29 - Duchesse du Berry à Saintes - Stéphane Bern à Plassac. Carrosse et charrette à Saintes.
29 - Duchesse du Berry à Saintes - Stéphane Bern à Plassac. Carrosse et charrette à Saintes.
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29 - Duchesse du Berry à Saintes - Stéphane Bern à Plassac. Carrosse et charrette à Saintes.
29 - Duchesse du Berry à Saintes - Stéphane Bern à Plassac. Carrosse et charrette à Saintes.
29 - Duchesse du Berry à Saintes - Stéphane Bern à Plassac. Carrosse et charrette à Saintes.

Quand les roues

des moyens de transport dégradaient les immeubles,

il avait fallu trouver un bon moyen...  

Plots, bornes...

Voici quelques moyens de protection encore en place dans la ville de Saintes.... ce système avait certainement été mis en place, là ou ailleurs, voici des siècles et des siècles...

Voici quelques moyens de protection encore en place dans la ville de Saintes.... ce système avait certainement été mis en place, là ou ailleurs, voici des siècles et des siècles...

A l'entrée du site de l'abbaye aux Dames, surtout d elancienne caserne, on découvre deux protections, celle de droite est assez étonnante. Pour la première photo on voit une borne à l'angle de la rue St Pallais et du Pérat.. certainement une ancienne colonne en marbre (première photo). puis à l'angle de la rue St Pallais et de la rue Pont Amilion, la protection est un ancien élément d'aqueduc romain (cinquième photo).
A l'entrée du site de l'abbaye aux Dames, surtout d elancienne caserne, on découvre deux protections, celle de droite est assez étonnante. Pour la première photo on voit une borne à l'angle de la rue St Pallais et du Pérat.. certainement une ancienne colonne en marbre (première photo). puis à l'angle de la rue St Pallais et de la rue Pont Amilion, la protection est un ancien élément d'aqueduc romain (cinquième photo).
A l'entrée du site de l'abbaye aux Dames, surtout d elancienne caserne, on découvre deux protections, celle de droite est assez étonnante. Pour la première photo on voit une borne à l'angle de la rue St Pallais et du Pérat.. certainement une ancienne colonne en marbre (première photo). puis à l'angle de la rue St Pallais et de la rue Pont Amilion, la protection est un ancien élément d'aqueduc romain (cinquième photo).
A l'entrée du site de l'abbaye aux Dames, surtout d elancienne caserne, on découvre deux protections, celle de droite est assez étonnante. Pour la première photo on voit une borne à l'angle de la rue St Pallais et du Pérat.. certainement une ancienne colonne en marbre (première photo). puis à l'angle de la rue St Pallais et de la rue Pont Amilion, la protection est un ancien élément d'aqueduc romain (cinquième photo).
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A l'entrée du site de l'abbaye aux Dames, surtout d elancienne caserne, on découvre deux protections, celle de droite est assez étonnante. Pour la première photo on voit une borne à l'angle de la rue St Pallais et du Pérat.. certainement une ancienne colonne en marbre (première photo). puis à l'angle de la rue St Pallais et de la rue Pont Amilion, la protection est un ancien élément d'aqueduc romain (cinquième photo).
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A l'entrée du site de l'abbaye aux Dames, surtout d elancienne caserne, on découvre deux protections, celle de droite est assez étonnante. Pour la première photo on voit une borne à l'angle de la rue St Pallais et du Pérat.. certainement une ancienne colonne en marbre (première photo). puis à l'angle de la rue St Pallais et de la rue Pont Amilion, la protection est un ancien élément d'aqueduc romain (cinquième photo).
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A l'entrée du site de l'abbaye aux Dames, surtout d elancienne caserne, on découvre deux protections, celle de droite est assez étonnante. Pour la première photo on voit une borne à l'angle de la rue St Pallais et du Pérat.. certainement une ancienne colonne en marbre (première photo). puis à l'angle de la rue St Pallais et de la rue Pont Amilion, la protection est un ancien élément d'aqueduc romain (cinquième photo).

A l'entrée du site de l'abbaye aux Dames, surtout d elancienne caserne, on découvre deux protections, celle de droite est assez étonnante. Pour la première photo on voit une borne à l'angle de la rue St Pallais et du Pérat.. certainement une ancienne colonne en marbre (première photo). puis à l'angle de la rue St Pallais et de la rue Pont Amilion, la protection est un ancien élément d'aqueduc romain (cinquième photo).

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27 - Histoire de la cloche - abri.... de Saintes à St Sever de Saintonge

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

27 - Histoire de la cloche - abri.... de Saintes à St Sever de Saintonge

Jouannet Claude - Copie générale et 24/6/1944

1939/45 : 8, rue Brémond d'Ars (les parents)

Fils de Maurice Jouannet – 19/5/1897

Vers 1965.. : 1, rue port Larousselle – Bar / Epicerie (Autrefois tenu par Abel Jayet – 1883)

1 Bombardement de Saintes – 24/6/1944 – Aiguilleur sous la cloche

 

La nuit du 24 juin 1944 mon père avait travaillé à la gare de triage SNCF.

Le temps de l'alerte avait sonné et il avait pris le temps de donner le signal du départ à un train partant sur Niort. Ce train, certainement de munitions, était tracté par deux locomotives. Il était parti à temps mais il était resté caché sous le tunnel de Lormont.

Il y a quelques années, avant que je témoigne ce jour, un des conducteurs du train a dit à mon père qu'il lui avait sauvé la vie en faisant partir ce train. Il s'agit de René Ardilouze.

Durant ce bombardement et même plus, mon père Maurice Jouannet, était resté dans la cloche-abri qui se trouvait vers le poste d'aiguillage, vers Lormont. Mon père était très grand et cela n'avait certainement pas été facile, pas très confortable.

Le cheminot qui avait été sauvé par mon père, avait été à « Beillant » pour photographier la cloche qui y avait été emmené après la guerre, il a été dit que c'était celle-ci.

----> Fiche archives SNCF Béziers - Fiche Jouannet

 

Un second témoignage de M. Charron, aiguilleur lui aussi mais avec un autre parcours...

Un second témoignage de M. Charron, aiguilleur lui aussi mais avec un autre parcours...

Bombardement gare de Saintes – 24/6/44

Mon oncle Henri Charron, né en 1900, était aiguilleur à Saintes en 1944. Il travaillait sur le poste d’aiguillage n° 2.

Cette nuit du 24 juin il travaillait et, alors que les bombes tombaient, il se déplaçait dans l’enceinte du triage avec sa lanterne. Il perdait sa lanterne à chaque explosion et il la récupérait à quelques mètres. Ainsi il se déplaçait de trou de bombe en trou de bombe, plus ou moins « poussé » par le souffle des explosions. Près du blockhaus de la place de la gare où il était enfin arrivé, la porte de celui-ci s’était ouverte, un officier allemand avait décidé d’ouvrir la porte pour faire rentrer son chien qui était resté dehors.

Une fois rentré dans le blockhaus mon oncle s’était évanoui. Par la suite il se serait fait mettre en maladie. Cela l’avait presque rendu sourd. (Confirmé par P.Souris / 1994).

27 - Histoire de la cloche - abri.... de Saintes à St Sever de Saintonge

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24 - Bombes anglaises sur Saintes - Un Saintais raconte - Un aviateur anglais précise

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Nuit de feu pendant vingt minutes

Avant d'autres larmes

Un aviateur anglais dont l'avion a été abattu après Saintes raconte....

Un second avion a complètement disparu.. mais où...!

Premier témoignage: J.P Nicolle raconte.....

Un des deux " Lancaster " abattu dans la Manche... les hommes ont tous survécu, malheureusement des Saintais ont perdu la vie, mais c'était un mal... TRISTEMENT nécessaire, l'alerte avait pourtant sonné....

Un des deux " Lancaster " abattu dans la Manche... les hommes ont tous survécu, malheureusement des Saintais ont perdu la vie, mais c'était un mal... TRISTEMENT nécessaire, l'alerte avait pourtant sonné....

Ci-dessous croquis et plans adapté depuis 2003 pour une meilleure lisibilité.

Ci-dessous croquis et plans adapté depuis 2003 pour une meilleure lisibilité.

Et bien sûr du côté de la " Royal Air Force ", un des hommes de 12 squadron qui a bombardé Saintes.... B. Cooksley.
Et bien sûr du côté de la " Royal Air Force ", un des hommes de 12 squadron qui a bombardé Saintes.... B. Cooksley.

Et bien sûr du côté de la " Royal Air Force ", un des hommes de 12 squadron qui a bombardé Saintes.... B. Cooksley.

Suite avec des rapports et la mission à effectuer....
Suite avec des rapports et la mission à effectuer....
Suite avec des rapports et la mission à effectuer....

Suite avec des rapports et la mission à effectuer....

Mais en 2003... j'avais recueilli les témoignages et je devais les mettre au propre pour faire connaître au mieux ces faits de guerre.
Mais en 2003... j'avais recueilli les témoignages et je devais les mettre au propre pour faire connaître au mieux ces faits de guerre.
Mais en 2003... j'avais recueilli les témoignages et je devais les mettre au propre pour faire connaître au mieux ces faits de guerre.

Mais en 2003... j'avais recueilli les témoignages et je devais les mettre au propre pour faire connaître au mieux ces faits de guerre.

24 - Bombes anglaises sur Saintes - Un Saintais raconte - Un aviateur anglais précise

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20 - Le fils d'un militaire allemand à Saintes demande réparation pour son père - 1941 - 1942

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Mon père avait été contraint, en tant que médecin,

de valider la thèse d'une noyade par accident

alors que c'était un assassinat de fait de " S.S " 

Saintes 1941 - 1942

Pont Bernard Palissy

20 - Le fils d'un militaire allemand à Saintes demande réparation pour son père - 1941 - 1942

Message du 18/9/2020

Cher Monsieur Souris,

Je vous remercie beaucoup pour votre réponse immédiate. J'aimerais essayer de vous donner plus de détails. Mon père était comme médecin militaire à Saintes pendant la Deuxième Guerre mondiale, à peu près d'aout 1941 jusqu’au mars 1942. Son bureau devrait être tout près de l'Abbaye aux Dames. Pendant cette période, il a du s’occuper des maladies des soldats et des habitants français à Saintes. Et aussi, il devait surveiller les maisons de tolérance. Je ne sais pas les dates exactes de son activité professionnelle. Mais pendant cette période, un jour, les SS ont jeté deux ou trois jeune gens (peut-être du pont Bernard Palissy) dans la Charente, parce qu' ils ne donnaient pas de place sur le trottoir pour un officier allemand. Un ou deux jours après, mon père a été obligé, de souscrire une mort par noyade sans avoir inspecté les morts/les tués. Mais en effet c’était un assassinat. Cette événement a pesé sur sa conscience profondément. 

Peut-être vous pourriez reconstruire cet événement tragique. Je suis en train d’en écrire un article.

Mille merci, je suis très curieux de recevoir les résultats de votre recherche.

Cordialement

H.W.Kölmel

 

Etait jointe à nos entretiens cette photo prise à Saintes... Vous en saurez plus avec l'avancée de mes investigations. On peut considérer que ce devait être les officiers les plus importants de la place de Saintes.

Etait jointe à nos entretiens cette photo prise à Saintes... Vous en saurez plus avec l'avancée de mes investigations. On peut considérer que ce devait être les officiers les plus importants de la place de Saintes.

Une Saintaise avait témoigné

Sa nuit du 24 juin 1944

Son fils de 4 ans dans ses bras

et sous les bombes..... Saintes " Le Chaillot "

20 - Le fils d'un militaire allemand à Saintes demande réparation pour son père - 1941 - 1942

C................ Lucienne – 11/08/1916

1939/45 : 142, route de Lormont

1 Bombardement du 24 juin 1944

 

A cette époque nous nous trouvions dans cette maison, la maison de mes beaux-parents, qui porte le nom « Mad – Jea – Lu », il y avait aussi mes deux fils Bernard (né en 1940) et Jacques (né en 1943).

Quand il y a eu l’alerte mon mari n’a pas voulu que nous partions au loin, ainsi nous sommes montés sur les hauteurs de notre terrain. A ce moment-là nous y avons vu comme en plein jour, nous étions pourtant au milieu de la nuit. Des bâtonnets éclairants avaient été largués par des avions, il y en avait beaucoup. Nous avons entendu la D.C.A qui tirait. Ensuite les ballonnets sont tombés au sol et il y a eu un grand silence. C’est alors que les bombes ont commencé à tomber, c’était le noir le plus complet, on nous a dit ensuite que ce bombardement avait duré 25 minutes.

Alors que nous nous trouvions au bout de notre jardin toujours sur la hauteur, les avions passaient au-dessus de nous, nous rasant, quant à mon père il était resté près d’un cerisier, en contrebas, pour mieux voir. C’est à cet endroit qu’il a pris un éclat sur la tête et qu’il a eu une fracture externe.

Après le bombardement un monsieur nous a dit de partir qu’une bombe allait éclater, nous avons alors changé de place pour nous réfugier dans le champ sur la droite de notre terrain (Future maison Degorce) et pendant ce temps la bombe d’en haut a éclaté. Nous sommes restés dans ce champ et bien sûr nous avions perdu mon mari et Jacques, celui-ci a beaucoup pleuré cette nuit-là, car en effet je le nourrissais (au sein) et il avait faim. Alors que nous nous trouvions dans ce champ j’ai été blessée, ainsi je tenais toujours Bernard dans mes bras, côté gauche, et brusquement je n’ai plus rien senti, j’ai alors dit à ma mère…. « Où est Bernard… ? Il est parti… ! ». En fait j’avais reçu avec force un éclat dans mon bras et le choc avait fracturé mon humérus, je ne sentais plus du tout mon bras.

Tout se déroulait très vite malgré-tout, ainsi Jacques avait été emmené par la famille Rivière jusqu’à La Chapelle-des-pots pour le mettre à l’abri. Ce sont des jeunes hommes de la défense passive qui le ramèneront beaucoup plus tard. Mais en précisant que si c’était à refaire ils ne le referaient peut-être pas car il avait pleuré tout au long du chemin. Pour Bernard qui m’était tombé des bras, c’est ma mère qui le portait à son tour.

Nous sommes alors tous redescendus, ma mère portant Bernard, mais elle s’était bien abimée les genoux car pour descendre elle s’agrippait aux pieds des vignes, dans ces rangs le bombardement avait fait beaucoup de dégâts.

Alors que tout était terminé ce sont des Allemands qui nous ont emmenés à l’hôpital à bord de leur camion. Mais il a fallu faire plusieurs tentatives pour quitter le secteur, en effet nous avions très peur des bombes, ainsi les allemands faisaient souvent demi-tour pour aller se réfugier au château Rouyer-Guillet route de St Jean (Château de Rochemont). Monsieur Dubois était avec nous dans le camion et il hurlait.

J’ai été hospitalisée et je suis restée à l’hôpital un mois ½. Puis je suis partie à Brizambourg à pied, par la route de St Jean.

Par la suite mon mari était venu voir notre maison. Elle n’avait plus de toit, les vitres et les cloisons avaient été soufflées. Il y avait un grand trou qui menait à notre cave où nous avions des barriques de vin. Dans une des barriques il y avait de belles chemises brodées qui y avaient été cachées. On apprendra par la suite qu’elles avaient été volées à des proches de la famille Rateau. Des voisins avaient provisoirement installé des bâches. Mais nous avons constaté que des affaires avaient disparu. Mon mari avait alors bouché le trou de la cave, avec des madriers, pour empêcher la venue de pillards.

Nous avons retrouvé vers notre maison deux gros éclats de bombes, l’un de 1 k 4 et l’autre de 1 k 2. Dans les jours qui ont suivi nous avons appris que deux wagons de soldats allemands étaient stationnés près du pont de Lormont, il y aurait eu de nombreux morts dans ceux-ci. Il y aurait aussi des soldats tués vers le tunnel.

Comme nous ne pouvions plus occuper notre maison nous avons été évacués à Brizambourg au lieu-dit « Chez Poussard ». Mon mari travaillait sur Saintes et il venait nous rejoindre chaque fin de semaine, dans la semaine il était hébergé chez Madame Martin, rue arc de triomphe à Saintes.

3 Allemand travaillant au silo – Enfants tués en Russie

 

C’était peut-être après le 24 juin 1944. Un jour un soldat allemand qui travaillait au silo de la route de Taillebourg, a montré à ma mère des photos. C’était la photo de ses trois fils tués en Russie, il pleurait, ainsi que mon père et moi.

4 Bombardement du 14 août 1944

« Nous n’étions plus à Saintes ".

Je connaissais la fille du gardien du château du Cormier, Anne-Marie Cantin, qui a été tuée dans ce bombardement. Elle avait eu peur au bombardement de juin et de ce fait elle avait préféré se réfugier rue Emile Zola. C’est ainsi qu’elle y a été tuée ».

- Je me souviens très bien de la marquise qui demeurait au château du Cormier, je la revois avec son beau déshabillé violet et ses cheveux blancs.. »

Remarques M.S : Une nommée Anne-Marie Cantin a été tuée au 77, rue Emile Zola.

Saisie du 24/06/2014

 

 

 

Détails humain et matériel.......

Détails humain et matériel.......

Journées su Patrimoine.. retour beaucoup plus loindans le temps et sur la hauteurs de Saintes... opposés au " Chaillot ". Suivons les archéologues....

Journées su Patrimoine.. retour beaucoup plus loindans le temps et sur la hauteurs de Saintes... opposés au " Chaillot ". Suivons les archéologues....

Découverte unique, outre le petit mobilier remontant avant......  150 ans après JC, cette cave bien construite est presque un habitat.. Unique à Saintes.
Découverte unique, outre le petit mobilier remontant avant......  150 ans après JC, cette cave bien construite est presque un habitat.. Unique à Saintes.
Découverte unique, outre le petit mobilier remontant avant......  150 ans après JC, cette cave bien construite est presque un habitat.. Unique à Saintes.
Découverte unique, outre le petit mobilier remontant avant......  150 ans après JC, cette cave bien construite est presque un habitat.. Unique à Saintes.
Découverte unique, outre le petit mobilier remontant avant......  150 ans après JC, cette cave bien construite est presque un habitat.. Unique à Saintes.
Découverte unique, outre le petit mobilier remontant avant......  150 ans après JC, cette cave bien construite est presque un habitat.. Unique à Saintes.
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Découverte unique, outre le petit mobilier remontant avant......  150 ans après JC, cette cave bien construite est presque un habitat.. Unique à Saintes.
Découverte unique, outre le petit mobilier remontant avant......  150 ans après JC, cette cave bien construite est presque un habitat.. Unique à Saintes.
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Découverte unique, outre le petit mobilier remontant avant......  150 ans après JC, cette cave bien construite est presque un habitat.. Unique à Saintes.
Découverte unique, outre le petit mobilier remontant avant......  150 ans après JC, cette cave bien construite est presque un habitat.. Unique à Saintes.

Découverte unique, outre le petit mobilier remontant avant...... 150 ans après JC, cette cave bien construite est presque un habitat.. Unique à Saintes.

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17 - Réseau ferroviaire en 39-45 Les Roulants, ces fameuses gueules noires

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

" Roulants en temps de guerre "

Mécaniciens et chauffeurs sur leurs locomotives

Le " Dur " ou " La Bouille "... un sacré " cheval de fer à maîtriser sous la mitraille  ". Témoignage de Pierre Audouin de Saintes.

Le " Dur " ou " La Bouille "... un sacré " cheval de fer à maîtriser sous la mitraille ". Témoignage de Pierre Audouin de Saintes.

Audouin Pierre - 7/9/1917 Copie 24/6/44

39/45: 9, rue Albin Delage

1 Train du 22 juin 44 et Bombardement de Saintes

 

Le 22 juin 1944 nous étions sur la ligne, il y avait deux locos, dont une " Pacific ". Equipage: Bouquet, mécanicien, Audouin, chauffeur. Puis Sauvion, mécanicien et Guittet, mécanicien.

C'était entre 12 et 14 heures. A Saintes, avant de partir pour Niort, il y a eu un mitraillage, je pense que c'était des avions " Mosquito ", nous nous sommes alors réfugiés dans la fosse de visite. L'avion venait du quartier Emile Zola, allant vers Fontcouverte (voir attaque citernes Epineuil - M.S).

Départ sur Niort avec un train de " Tanks ", puis repos à Niort, ensuite nous avons emmené le train pour Thouars (79). mais au départ de niort, dans la partie du parcours encastré, nous avons alors été survolés par des avions " P38 " (Deux-queues US). Mais en arrivant à Thouars nous sommes stoppés car le viaduc avait sauté.

En arrivant à une autre gare, Champniers, comme nous nous trouvions en face de la maison de la garde-barrière et que des avions tiraient, nous nous sommes mis à l'abri sous la table de la maisonnette. On avait alors garé le train en deux parties, mais on avait ensuite reçu l'ordre de revenir sur Niort avec le train.

A bout de notre service, repos, on avait ainsi couché à la belle étoile, plutôt que de prendre des risques. Le lendemain on avait repris la direction deSaintes, de nuit, et le train était complet. En cours de route nous avons stoppé à St Jean d'Angély pour faire de l'eau, mais on avait alors aperçu au loin une ville bombardée, nous avions pensé à royan, mais c'était Saintes. Nous avons alors continué jusqu'à St Hilaire de Villefranche et là nous mettons les deux trains sur les voies de garage, jetant ensuite les feux.

Ainsi nous sommes partis tous les quatre à pied juqu'à Saintes. Dans notre ville on avait voulu se laver, mais comme une bombe à retardement venait d'éclater nous sommes rentrés tout sale à la maison.

Madame:

2 Bombardement de Saintes - 24/6/44

Durant ce bombardement nous nous sommes réfugiés an face des " Petites sœurs des Pauvres ", chez monsieur Salaud, avec la famille Granier (rue Albin Delage). monsieur Martineau avait une tranchée dans son jardin, cette nuit-là il a eu une jambe cassée. (Louis Martineau - 22, rue Albin Delage / Liste blessés).

Les allemands de la caserne Brémond d'Ars avaient alors couru vers la place des " petits champs". Par la fenêtre j'avais vu le ciel éclairé. la D.C.A s'était mise à tirer, elle était mobile et se trouvait vers les termes romains je suppose.

*

Saisie du 17/9/2020 Copie: 9/2020

Parmi eux le roulant Lussat... il a souffert toute sa vie du choc pris dans le dos au déraillement de son train... j'ai aussi souffert avec lui quand je l'ai rencontré, surtout quand il me disait que les résistants avaient fait un " mauvais " sabotage... mauvais côté du rail déboulonné...  Puis des diplômes.  Les " roulants " ont payé cher notre liberté.
Parmi eux le roulant Lussat... il a souffert toute sa vie du choc pris dans le dos au déraillement de son train... j'ai aussi souffert avec lui quand je l'ai rencontré, surtout quand il me disait que les résistants avaient fait un " mauvais " sabotage... mauvais côté du rail déboulonné...  Puis des diplômes.  Les " roulants " ont payé cher notre liberté.
Parmi eux le roulant Lussat... il a souffert toute sa vie du choc pris dans le dos au déraillement de son train... j'ai aussi souffert avec lui quand je l'ai rencontré, surtout quand il me disait que les résistants avaient fait un " mauvais " sabotage... mauvais côté du rail déboulonné...  Puis des diplômes.  Les " roulants " ont payé cher notre liberté.
Parmi eux le roulant Lussat... il a souffert toute sa vie du choc pris dans le dos au déraillement de son train... j'ai aussi souffert avec lui quand je l'ai rencontré, surtout quand il me disait que les résistants avaient fait un " mauvais " sabotage... mauvais côté du rail déboulonné...  Puis des diplômes.  Les " roulants " ont payé cher notre liberté.
Parmi eux le roulant Lussat... il a souffert toute sa vie du choc pris dans le dos au déraillement de son train... j'ai aussi souffert avec lui quand je l'ai rencontré, surtout quand il me disait que les résistants avaient fait un " mauvais " sabotage... mauvais côté du rail déboulonné...  Puis des diplômes.  Les " roulants " ont payé cher notre liberté.
Parmi eux le roulant Lussat... il a souffert toute sa vie du choc pris dans le dos au déraillement de son train... j'ai aussi souffert avec lui quand je l'ai rencontré, surtout quand il me disait que les résistants avaient fait un " mauvais " sabotage... mauvais côté du rail déboulonné...  Puis des diplômes.  Les " roulants " ont payé cher notre liberté.
Parmi eux le roulant Lussat... il a souffert toute sa vie du choc pris dans le dos au déraillement de son train... j'ai aussi souffert avec lui quand je l'ai rencontré, surtout quand il me disait que les résistants avaient fait un " mauvais " sabotage... mauvais côté du rail déboulonné...  Puis des diplômes.  Les " roulants " ont payé cher notre liberté.
Parmi eux le roulant Lussat... il a souffert toute sa vie du choc pris dans le dos au déraillement de son train... j'ai aussi souffert avec lui quand je l'ai rencontré, surtout quand il me disait que les résistants avaient fait un " mauvais " sabotage... mauvais côté du rail déboulonné...  Puis des diplômes.  Les " roulants " ont payé cher notre liberté.

Parmi eux le roulant Lussat... il a souffert toute sa vie du choc pris dans le dos au déraillement de son train... j'ai aussi souffert avec lui quand je l'ai rencontré, surtout quand il me disait que les résistants avaient fait un " mauvais " sabotage... mauvais côté du rail déboulonné... Puis des diplômes. Les " roulants " ont payé cher notre liberté.

17 - Réseau ferroviaire en 39-45  Les Roulants, ces fameuses gueules noires
17 - Réseau ferroviaire en 39-45  Les Roulants, ces fameuses gueules noires
17 - Réseau ferroviaire en 39-45  Les Roulants, ces fameuses gueules noires

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13 - Série.. Témoignages guerre 39-45.. Documents d'études et d'archivage

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Ce soir avec un témoin entendu en 1998

Nos années à l'heure allemande

Saintes, mais aussi Bordeaux.

Au paragraphe 5....  la nuit du 24 juin 1944. La photo suivante montre un fragment de parachute qui soutenait une fusée éclairante....  éclairage de la zone plusieurs minutes avant son bombardement.
Au paragraphe 5....  la nuit du 24 juin 1944. La photo suivante montre un fragment de parachute qui soutenait une fusée éclairante....  éclairage de la zone plusieurs minutes avant son bombardement.
Au paragraphe 5....  la nuit du 24 juin 1944. La photo suivante montre un fragment de parachute qui soutenait une fusée éclairante....  éclairage de la zone plusieurs minutes avant son bombardement.

Au paragraphe 5.... la nuit du 24 juin 1944. La photo suivante montre un fragment de parachute qui soutenait une fusée éclairante.... éclairage de la zone plusieurs minutes avant son bombardement.

Le témoin demeurait à une centaine de mètres de la gare de Saintes... totalement détruite après le largage de plus de 500 bombes dans un grand secteur périphérique autour....
Le témoin demeurait à une centaine de mètres de la gare de Saintes... totalement détruite après le largage de plus de 500 bombes dans un grand secteur périphérique autour....

Le témoin demeurait à une centaine de mètres de la gare de Saintes... totalement détruite après le largage de plus de 500 bombes dans un grand secteur périphérique autour....

Puis dans les jours qui suivirent les Saintongeais pleuraient leurs morts et pansaient les plaies. Ici il s'agit de Mme Andrée Olivier dont le mari était au S.T.O en Allemagne.

Puis dans les jours qui suivirent les Saintongeais pleuraient leurs morts et pansaient les plaies. Ici il s'agit de Mme Andrée Olivier dont le mari était au S.T.O en Allemagne.

Retour dans notre époque avec des clichés beaucoup plus apaisant. Un monde dont on aurait vraiment bien besoin....

Retour dans notre époque avec des clichés beaucoup plus apaisant. Un monde dont on aurait vraiment bien besoin....

13 - Série.. Témoignages guerre 39-45.. Documents d'études et d'archivage
13 - Série.. Témoignages guerre 39-45.. Documents d'études et d'archivage
13 - Série.. Témoignages guerre 39-45.. Documents d'études et d'archivage
13 - Série.. Témoignages guerre 39-45.. Documents d'études et d'archivage
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Investigations Crashs Nieul les Saintes - Dernières découvertes

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Dernières découvertes 

Crash Nieul les Saintes

" Remonter le temps et suivre les dégradations des indices "

" US Air Force - B 17 - Capitaine Cole "

Quand l'histoire nous remonte au regard... Ici cette pièce semble vraiment neuve et pourtant... tordue et enfouie le 5 janvier 1944 à  heures du matin. Choc, explosion, le feu...

Quand l'histoire nous remonte au regard... Ici cette pièce semble vraiment neuve et pourtant... tordue et enfouie le 5 janvier 1944 à heures du matin. Choc, explosion, le feu...

Bien avant ce crash... il y a eu la fabrication du " B 17 " aux USA et des mains, bien avant les miennes, avaient tenu ces éléments... certains comme neufs.
Bien avant ce crash... il y a eu la fabrication du " B 17 " aux USA et des mains, bien avant les miennes, avaient tenu ces éléments... certains comme neufs.

Bien avant ce crash... il y a eu la fabrication du " B 17 " aux USA et des mains, bien avant les miennes, avaient tenu ces éléments... certains comme neufs.

A suivre... jusqu'au bout.
A suivre... jusqu'au bout.
A suivre... jusqu'au bout.
A suivre... jusqu'au bout.
A suivre... jusqu'au bout.

A suivre... jusqu'au bout.

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5 - 4 septembre 1944 Saintes est sauvée. 4-9-2020

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

« Le sous-lieutenant, blessé à l’épaule, se dresse devant moi, il saigne mais tient toujours sa M.G à la hanche et lâche des rafales imprécises. C’est vraiment la fin et, je ne sais pourquoi, me sentant sans doute menacé ou perdant mon sang-froid, je tire une balle qui traverse son casque, le touche à la tête : il est tombé sur le dos, serrant dans ses bras déjà froids, l’arme qui, depuis deux ou trois heures, bloque notre avance »

« Je me sentais seul sur la route déserte et bouleversé par le combat. Une infinie tristesse m’avait envahi… Le corps du sous-lieutenant était toujours allongé dans le fossé, il était mort en brave, il avait droit à mes remords, à mon estime, enfin à mon chagrin »

Pas de haine... mais l'humanité était à sauver. Jean-Yves Lousteau du bataillon Violette avait su ce qu'il devait faire.
Pas de haine... mais l'humanité était à sauver. Jean-Yves Lousteau du bataillon Violette avait su ce qu'il devait faire.
Pas de haine... mais l'humanité était à sauver. Jean-Yves Lousteau du bataillon Violette avait su ce qu'il devait faire.

Pas de haine... mais l'humanité était à sauver. Jean-Yves Lousteau du bataillon Violette avait su ce qu'il devait faire.

Vous en saurez bien plus sur cette " Affaire de Saintes ", qui a vu la mort d'un Saintais, de cinq F.F.I, combat ayant aussi entraîné dans la mort 7 combattants allemands.
Vous en saurez bien plus sur cette " Affaire de Saintes ", qui a vu la mort d'un Saintais, de cinq F.F.I, combat ayant aussi entraîné dans la mort 7 combattants allemands.

Vous en saurez bien plus sur cette " Affaire de Saintes ", qui a vu la mort d'un Saintais, de cinq F.F.I, combat ayant aussi entraîné dans la mort 7 combattants allemands.

Saintes - Combat du 4 septembre 1944 – Témoignage

 

Mon père était d'origine vendéenne, comme mon épouse, il avait acheté la maison du Clouzy en 1933.

Le dimanche, veille du combat, une colonne allemande, une quinzaine de véhicules était venue sur Saintes mais elle était repartie sur Royan, les Allemands devaient, soi-disant, se ravitailler.

Les Allemands sont revenus à Saintes le jour de foire de septembre, le lundi 4 de ce mois. C'était peut-être l'après-midi.

Vers les 14 heures j'étais parti à la foire, quant à mes parents ils s’y étaient rendus dès le matin. A leur retour de la foire, vers midi, mon père m'avait dit qu'il était inquiet car il venait de voir des F.F.I postés dans le fossé aux abords de la maison noire (Entre la maison noire et l'endroit où sera le monument plus tard).

Aussi il m'avait dit que si les Allemands arrivaient ce serait pour nous, en effet le dos d'âne (de la route) proche de notre maison, faisait que les tirs sur les Allemands seraient pour cette partie de la route, c'est à dire au " Clouzy ".

Concernant les combats, étant resté bloqué en ville, mon père m'en a fait le récit:

….. " Un tir a été entendu en provenance de champ de manœuvres militaires, à ce moment-là mon père dormait dans le pailler.

Alors que le convoi arrivait devant la maison, le premier camion (Un petit camion découvert) a été aussitôt touché, les tirs des F.F.I étaient effectués à hauteur du pare brise. Le premier camion touché a brûlé et il a longtemps pétaradé du fait des munitions qu’il contenait.. Il y avait environ 15 camions.

Des allemands avaient sauté des camions et s'étaient éparpillés aussitôt sans rentrer dans notre maison. Trois ou quatre camions sont restés sur place devenus inutilisables.

C'est alors que mes parents se sont cachés dans une pièce à l'arrière de la maison, entre la cheminée et le mur. Durant ce temps les cinq vaches qui étaient à l'écurie, n'avaient manifesté aucun affolement, ni désir d'aller au champ. Il n'y a pas eu de bruit de chaînes. Un soldat allemand était monté sur notre toit, certainement accolé à notre cheminée et il a tiré assez longtemps en direction de la ville. Mes parents se cachaient toujours dans le coin de la cheminée, des balles traversaient la pièce, ma mère voulait se déplacer pour aller récupérer ses affaires. Ils sont restés dans ce coin de vers 15 h 15 l'après-midi à environ 22 h le soir. Ce sont les F.F.I qui ont sorti mes parents de leur cache, de même qu'ils ont sorti de notre garage la traction qui avait commencé à brûler, en la poussant bien évidemment.

A un moment donné mes parents ont eu très peur car un coup de canon, tiré par les allemands, a pénétré dans la maison, sectionnant un noyer qui se trouvait sur la face ouest de notre celle-ci.

Un dépôt de bois, la scierie " la Charentaise des bois ", située du côté de la ville, vers notre maison n'était pas entourée, aussi des allemands s'étaient cachés derrière les billes de bois et ils tiraient vers la ville. C'est de cette position qu'un de leur tireur faisait feu sur un F.F.I embusqué dans le clocher de St Eutrope.

Notre maison a commencé à brûler alors que mes parents se trouvaient à l'intérieur, elle a continué à brûler après qu'ils en soient sortis. Les deux maisons accolés à notre maison avaient aussi brûlé. Cet incendie avait été déclenché en partie par le camion qui brûlait.

Cette nuit-là j'avais passé ma nuit chez mon oncle Vinet demeurant au " Coudret ".

Le lendemain mes parents, vers les 9 h 00 du matin, ont découvert le champ de bataille autour de leur maison.

Les Allemands avaient perdu des hommes, ainsi devant notre maison il y avait un soldat tué d'une balle en plein front, son casque était à côté de lui percé d'une balle. L'homme était encore habillé. Du fait que les animaux de la ferme s'étaient retrouvés en liberté (A cause de l’incendie) il y avait un cochon qui tournait autour du corps d'un soldat éventré et il a fallu l'en éloigner. Vers ce soldat il y avait les cors de deus autres soldats allemands. En fait il devait y avoir 3 soldats dans le fossé, 2 ou 3 sur la route et 1 dans l'entrée de notre jardin

Par la suite on m'a dit qu'un F.F.I s'était approché à travers les palisse et avait lancé une grenade.

Dans le bout ouest de notre terrain (La pointe) nous avions un gerbier et un pailler (Presque tout consommé pour notre usage) et ils avaient brûlé. Le gerbier était constitué de gerbes en fuseaux avec les grains de blé. Toujours dans cette pointe de notre propriété nous avions 7 ou 8 arbres, des acacias et ils étaient criblés de balles.

De l'autre côté du chemin, derrière notre maison, nous avions des betteraves, celles-ci ont été fauchées par les tirs des F.F. qui étaient embusqués aux petites fenêtres de

Recouvrance.

Notre maison avait complètement brûlé, ainsi que les maisons voisines, il y avait des impacts de balles sur les dépendances et mobiliers s'y trouvant. Par la suite nos animaux avaient été évacués à la " Laurencerie ".

Après ce dramatique événement nous avons été relogés. On nous a relogés dans la maison Gaby, avant dernière maison avant le carrefour de la route de Rétaud.

Cette maison était vide d'occupant du fait du départ des allemands en août 1944. elle avait été réquisitionnée pour loger des officiers allemands.

L'un de ces hommes était médecin et il devait avoir ses fonctions à la maison de retraite (Les allemands y avaient leur infirmerie / hôpital), je me souviens très bien de cet homme vêtu en blanc. Il avait environ la quarantaine et il allait souvent à la chasse à cheval, il revenait souvent avec de bonnes prises.

Ernest Douillard est décédé en mai 2004.

Témoignage de Ernest Douillard (Recueilli en 1995 par Michel Souris)

Après ces clichés sur les traces des combats, encore visible de nos jours (époque du témoignage), on découvre le colonel Rac, commandant la brigade RAC qui a libéré la ville, ils arrivaient de la Dordogne. A suivre...
Après ces clichés sur les traces des combats, encore visible de nos jours (époque du témoignage), on découvre le colonel Rac, commandant la brigade RAC qui a libéré la ville, ils arrivaient de la Dordogne. A suivre...
Après ces clichés sur les traces des combats, encore visible de nos jours (époque du témoignage), on découvre le colonel Rac, commandant la brigade RAC qui a libéré la ville, ils arrivaient de la Dordogne. A suivre...
Après ces clichés sur les traces des combats, encore visible de nos jours (époque du témoignage), on découvre le colonel Rac, commandant la brigade RAC qui a libéré la ville, ils arrivaient de la Dordogne. A suivre...
Après ces clichés sur les traces des combats, encore visible de nos jours (époque du témoignage), on découvre le colonel Rac, commandant la brigade RAC qui a libéré la ville, ils arrivaient de la Dordogne. A suivre...
Après ces clichés sur les traces des combats, encore visible de nos jours (époque du témoignage), on découvre le colonel Rac, commandant la brigade RAC qui a libéré la ville, ils arrivaient de la Dordogne. A suivre...

Après ces clichés sur les traces des combats, encore visible de nos jours (époque du témoignage), on découvre le colonel Rac, commandant la brigade RAC qui a libéré la ville, ils arrivaient de la Dordogne. A suivre...

Morts pour la France

Combat du 4 septembre 1944

 

Forces Françaises de l’Intérieur

 

DURAND Jean 12ième Compagnie Brigade Rac 4 septembre 1944

BERNARD Gaston Corps francs Brigade Rac 8 septembre 1944

GAILLARD Marcel 12ième Compagnie Brigade Rac 4 septembre 1944

VEYRAT Serge Corps francs Brigade Rac 4 septembre 1944

DUSSAUD Marcel 4 septembre 1944

Civil
LHOUMEAU Georges, Agriculteur route de Royan - Saintes

 

Plan des lieux des combats et avec la " fameuse maison blanche (noire à une autre époque) " d'où les premiers coups de bazooka ont été tirés contre la colonne allemande. Voir ci-après le témoignage de Mme Thomas....
Plan des lieux des combats et avec la " fameuse maison blanche (noire à une autre époque) " d'où les premiers coups de bazooka ont été tirés contre la colonne allemande. Voir ci-après le témoignage de Mme Thomas....

Plan des lieux des combats et avec la " fameuse maison blanche (noire à une autre époque) " d'où les premiers coups de bazooka ont été tirés contre la colonne allemande. Voir ci-après le témoignage de Mme Thomas....

Enfin la ville de Saintes a rendu hommage à nos libérateurs, comme elle le fait depuis septembre 1944, nous sommes le 4 septembre 2020 sur les lieux des combats.

Enfin la ville de Saintes a rendu hommage à nos libérateurs, comme elle le fait depuis septembre 1944, nous sommes le 4 septembre 2020 sur les lieux des combats.

Mais revenons sur cette journée du lundi de foire du 4 septembre 44. Les Saintais ont été terrorisés su fait de l'annonce du retour des Allemands sur Saintes... venaient-ils chercher de l'alimentation ou bien procéder à l'arrestation de quelques Saintais, voir pire encore. Nos sauveteurs venus de la Dordogne, via Périgueux, Angoulême et Cognac, avaient su faire un rempart avec leur corps et leurs armes... mais cela avait été possible grâce à l'annonce par la poste de ce retour et surtout à la rapidité de leur intervention... venant à Saintes " à vive allure " depuis Cognac. Mais les Saintais, sans armes leur avaient prêté assistance... alimentation, soins et surtout orientation.
Mais revenons sur cette journée du lundi de foire du 4 septembre 44. Les Saintais ont été terrorisés su fait de l'annonce du retour des Allemands sur Saintes... venaient-ils chercher de l'alimentation ou bien procéder à l'arrestation de quelques Saintais, voir pire encore. Nos sauveteurs venus de la Dordogne, via Périgueux, Angoulême et Cognac, avaient su faire un rempart avec leur corps et leurs armes... mais cela avait été possible grâce à l'annonce par la poste de ce retour et surtout à la rapidité de leur intervention... venant à Saintes " à vive allure " depuis Cognac. Mais les Saintais, sans armes leur avaient prêté assistance... alimentation, soins et surtout orientation.
Mais revenons sur cette journée du lundi de foire du 4 septembre 44. Les Saintais ont été terrorisés su fait de l'annonce du retour des Allemands sur Saintes... venaient-ils chercher de l'alimentation ou bien procéder à l'arrestation de quelques Saintais, voir pire encore. Nos sauveteurs venus de la Dordogne, via Périgueux, Angoulême et Cognac, avaient su faire un rempart avec leur corps et leurs armes... mais cela avait été possible grâce à l'annonce par la poste de ce retour et surtout à la rapidité de leur intervention... venant à Saintes " à vive allure " depuis Cognac. Mais les Saintais, sans armes leur avaient prêté assistance... alimentation, soins et surtout orientation.
Mais revenons sur cette journée du lundi de foire du 4 septembre 44. Les Saintais ont été terrorisés su fait de l'annonce du retour des Allemands sur Saintes... venaient-ils chercher de l'alimentation ou bien procéder à l'arrestation de quelques Saintais, voir pire encore. Nos sauveteurs venus de la Dordogne, via Périgueux, Angoulême et Cognac, avaient su faire un rempart avec leur corps et leurs armes... mais cela avait été possible grâce à l'annonce par la poste de ce retour et surtout à la rapidité de leur intervention... venant à Saintes " à vive allure " depuis Cognac. Mais les Saintais, sans armes leur avaient prêté assistance... alimentation, soins et surtout orientation.

Mais revenons sur cette journée du lundi de foire du 4 septembre 44. Les Saintais ont été terrorisés su fait de l'annonce du retour des Allemands sur Saintes... venaient-ils chercher de l'alimentation ou bien procéder à l'arrestation de quelques Saintais, voir pire encore. Nos sauveteurs venus de la Dordogne, via Périgueux, Angoulême et Cognac, avaient su faire un rempart avec leur corps et leurs armes... mais cela avait été possible grâce à l'annonce par la poste de ce retour et surtout à la rapidité de leur intervention... venant à Saintes " à vive allure " depuis Cognac. Mais les Saintais, sans armes leur avaient prêté assistance... alimentation, soins et surtout orientation.

On aperçoit sur le cours national le commandant Violette, héros du lendemain des combats. Merci à lui et à tous ces hommes qu'ils soient de " Violette " et du colonel Rac, dont ils dépendaient. Mais souvenons-nous qu'en 2004, pour le 60ième anniversaire de ces combats, la ville de Saintes avait organisé une grande manifestation.
On aperçoit sur le cours national le commandant Violette, héros du lendemain des combats. Merci à lui et à tous ces hommes qu'ils soient de " Violette " et du colonel Rac, dont ils dépendaient. Mais souvenons-nous qu'en 2004, pour le 60ième anniversaire de ces combats, la ville de Saintes avait organisé une grande manifestation.
On aperçoit sur le cours national le commandant Violette, héros du lendemain des combats. Merci à lui et à tous ces hommes qu'ils soient de " Violette " et du colonel Rac, dont ils dépendaient. Mais souvenons-nous qu'en 2004, pour le 60ième anniversaire de ces combats, la ville de Saintes avait organisé une grande manifestation.

On aperçoit sur le cours national le commandant Violette, héros du lendemain des combats. Merci à lui et à tous ces hommes qu'ils soient de " Violette " et du colonel Rac, dont ils dépendaient. Mais souvenons-nous qu'en 2004, pour le 60ième anniversaire de ces combats, la ville de Saintes avait organisé une grande manifestation.

Enfin " Secrets d'Histoire ": Le premier monument avait été installé sur un terrain privé sans autorisation du propriétaire, M. Donnant, aussi le maire de l'époque, André Maudet, avait usé de sa plus grand diplomatie pour éviter le démontage de la stèle, le terrain fut alors acheté par la commune. Plus près de nous, en 2006, Madame Vve Douillard, avait voulu donner son terrain mieux placé en bout du cours Paul Doumer, mais voici une réponse en son temps... dommage j'aurai pu mieux réagir. Cette dame n'avait pas d'enfants et sa maison avait été brulée ce 4 septembre. Elle voulait faire un geste.
Enfin " Secrets d'Histoire ": Le premier monument avait été installé sur un terrain privé sans autorisation du propriétaire, M. Donnant, aussi le maire de l'époque, André Maudet, avait usé de sa plus grand diplomatie pour éviter le démontage de la stèle, le terrain fut alors acheté par la commune. Plus près de nous, en 2006, Madame Vve Douillard, avait voulu donner son terrain mieux placé en bout du cours Paul Doumer, mais voici une réponse en son temps... dommage j'aurai pu mieux réagir. Cette dame n'avait pas d'enfants et sa maison avait été brulée ce 4 septembre. Elle voulait faire un geste.
Enfin " Secrets d'Histoire ": Le premier monument avait été installé sur un terrain privé sans autorisation du propriétaire, M. Donnant, aussi le maire de l'époque, André Maudet, avait usé de sa plus grand diplomatie pour éviter le démontage de la stèle, le terrain fut alors acheté par la commune. Plus près de nous, en 2006, Madame Vve Douillard, avait voulu donner son terrain mieux placé en bout du cours Paul Doumer, mais voici une réponse en son temps... dommage j'aurai pu mieux réagir. Cette dame n'avait pas d'enfants et sa maison avait été brulée ce 4 septembre. Elle voulait faire un geste.
Enfin " Secrets d'Histoire ": Le premier monument avait été installé sur un terrain privé sans autorisation du propriétaire, M. Donnant, aussi le maire de l'époque, André Maudet, avait usé de sa plus grand diplomatie pour éviter le démontage de la stèle, le terrain fut alors acheté par la commune. Plus près de nous, en 2006, Madame Vve Douillard, avait voulu donner son terrain mieux placé en bout du cours Paul Doumer, mais voici une réponse en son temps... dommage j'aurai pu mieux réagir. Cette dame n'avait pas d'enfants et sa maison avait été brulée ce 4 septembre. Elle voulait faire un geste.
Enfin " Secrets d'Histoire ": Le premier monument avait été installé sur un terrain privé sans autorisation du propriétaire, M. Donnant, aussi le maire de l'époque, André Maudet, avait usé de sa plus grand diplomatie pour éviter le démontage de la stèle, le terrain fut alors acheté par la commune. Plus près de nous, en 2006, Madame Vve Douillard, avait voulu donner son terrain mieux placé en bout du cours Paul Doumer, mais voici une réponse en son temps... dommage j'aurai pu mieux réagir. Cette dame n'avait pas d'enfants et sa maison avait été brulée ce 4 septembre. Elle voulait faire un geste.
Enfin " Secrets d'Histoire ": Le premier monument avait été installé sur un terrain privé sans autorisation du propriétaire, M. Donnant, aussi le maire de l'époque, André Maudet, avait usé de sa plus grand diplomatie pour éviter le démontage de la stèle, le terrain fut alors acheté par la commune. Plus près de nous, en 2006, Madame Vve Douillard, avait voulu donner son terrain mieux placé en bout du cours Paul Doumer, mais voici une réponse en son temps... dommage j'aurai pu mieux réagir. Cette dame n'avait pas d'enfants et sa maison avait été brulée ce 4 septembre. Elle voulait faire un geste.
Enfin " Secrets d'Histoire ": Le premier monument avait été installé sur un terrain privé sans autorisation du propriétaire, M. Donnant, aussi le maire de l'époque, André Maudet, avait usé de sa plus grand diplomatie pour éviter le démontage de la stèle, le terrain fut alors acheté par la commune. Plus près de nous, en 2006, Madame Vve Douillard, avait voulu donner son terrain mieux placé en bout du cours Paul Doumer, mais voici une réponse en son temps... dommage j'aurai pu mieux réagir. Cette dame n'avait pas d'enfants et sa maison avait été brulée ce 4 septembre. Elle voulait faire un geste.
Enfin " Secrets d'Histoire ": Le premier monument avait été installé sur un terrain privé sans autorisation du propriétaire, M. Donnant, aussi le maire de l'époque, André Maudet, avait usé de sa plus grand diplomatie pour éviter le démontage de la stèle, le terrain fut alors acheté par la commune. Plus près de nous, en 2006, Madame Vve Douillard, avait voulu donner son terrain mieux placé en bout du cours Paul Doumer, mais voici une réponse en son temps... dommage j'aurai pu mieux réagir. Cette dame n'avait pas d'enfants et sa maison avait été brulée ce 4 septembre. Elle voulait faire un geste.

Enfin " Secrets d'Histoire ": Le premier monument avait été installé sur un terrain privé sans autorisation du propriétaire, M. Donnant, aussi le maire de l'époque, André Maudet, avait usé de sa plus grand diplomatie pour éviter le démontage de la stèle, le terrain fut alors acheté par la commune. Plus près de nous, en 2006, Madame Vve Douillard, avait voulu donner son terrain mieux placé en bout du cours Paul Doumer, mais voici une réponse en son temps... dommage j'aurai pu mieux réagir. Cette dame n'avait pas d'enfants et sa maison avait été brulée ce 4 septembre. Elle voulait faire un geste.

5 - 4 septembre 1944 Saintes est sauvée. 4-9-2020
5 - 4 septembre 1944 Saintes est sauvée. 4-9-2020

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