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27 - Mission du Souvenir avec le Military Véhicul Collection Group - Sud Ouest

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Mission accomplie

De 9 h à 13h sur les routes de Saintonge aux couleurs U.S

Avec le Military Véhicule Collection Group

Dimanche 25 septembre

- Maison du docteur Bouchet - Pisany (Docteur, résistant et maire)

- Site de crash avion allemand abattu le 21 mars 1944 - Rétaud

- Cimetière militaire national de Rétaud - 330 sépultures

- Le  " Moulin Rembert " Thézac,

cache des aviateurs U.S, avions abattus les 31/12/43 et 5/1/1944.

Bonjour... Dans un premier temps Michel Souris a présenté la maison du docteur Michel Boucher.  Voici un peu cette histoire du docteur qui a hébergé ches lui des aviateurs, dans sa maison alors occupée par les Allemands, dès juin 1940, une trentaine de soldats dans sa maison. Mais écoutons le témoin M. Sirot (témoigage vers 2000).....

Bonjour... Dans un premier temps Michel Souris a présenté la maison du docteur Michel Boucher. Voici un peu cette histoire du docteur qui a hébergé ches lui des aviateurs, dans sa maison alors occupée par les Allemands, dès juin 1940, une trentaine de soldats dans sa maison. Mais écoutons le témoin M. Sirot (témoigage vers 2000).....

Voici le plan de la chambre où les aviateurs U.S étaient prisionniers des Allemands.
Voici le plan de la chambre où les aviateurs U.S étaient prisionniers des Allemands.

Voici le plan de la chambre où les aviateurs U.S étaient prisionniers des Allemands.

Ci-après M. Dumez (Propriétaire actuel) à qui est remis des pièces des deux avions. Et aussi une photo représentant un des aviateurs U.S (Lorentz) revenu dans ce cabinet médical qu'i avait bien connu en décembre 1943.
Ci-après M. Dumez (Propriétaire actuel) à qui est remis des pièces des deux avions. Et aussi une photo représentant un des aviateurs U.S (Lorentz) revenu dans ce cabinet médical qu'i avait bien connu en décembre 1943.

Ci-après M. Dumez (Propriétaire actuel) à qui est remis des pièces des deux avions. Et aussi une photo représentant un des aviateurs U.S (Lorentz) revenu dans ce cabinet médical qu'i avait bien connu en décembre 1943.

L'aviateur Lorentz est l'homme en blanc assis sur le canapé.
L'aviateur Lorentz est l'homme en blanc assis sur le canapé.

L'aviateur Lorentz est l'homme en blanc assis sur le canapé.

Rétaud - 17

Un avion allemand " JU 88 " est abattu le 31 mars 1943

par un " Mustang " U.S

Aucune chance d'en réchapper, quatre morts. 

Notre groupe est sur le point d'impact de l'avion qui a explosé sur ces terrains....  Ci-après récits des témoins....
Notre groupe est sur le point d'impact de l'avion qui a explosé sur ces terrains....  Ci-après récits des témoins....
Notre groupe est sur le point d'impact de l'avion qui a explosé sur ces terrains....  Ci-après récits des témoins....
Notre groupe est sur le point d'impact de l'avion qui a explosé sur ces terrains....  Ci-après récits des témoins....

Notre groupe est sur le point d'impact de l'avion qui a explosé sur ces terrains.... Ci-après récits des témoins....

ALLAIRE Madeleine

Nous avions terminé de manger.

Je revenais du jardin, dans la maison mon frère (Jean Claude né en 8/1943) était dans sa voiture, c'est alors que j'ai entendu des bruits de mitrailleuse et j'ai regardé par la fenêtre. J'ai alors aperçu deux avions qui se battaient.

Je suis sortie de la maison avec l'enfant. Un avion venait de s'écraser et il avait laissé ses ailes dans les peupliers, c'est ce qui l'avait dévié sur la gauche de sa trajectoire, évitant ainsi qu'il ne se soit écraser sur l'école. Au moment du crash un homme en tablier blanc se trouver à 11 mètres du point d'impact et il n'a rien eu. La distance avait été mesurée entre le point d'impact et cet homme qui était Monsieur Lagrelette.

L'avion allié qui venait d'abattre l'appareil allemand est repassé je l'ai vu.

A la métairie de Chermignac, alors que des personnes mangeaient des balles avaient sifflé au-dessus d'eux.

Quant aux aviateurs allemands, trois hommes, ils étaient grillés, gonflés et raccourcis…. Certainement par le feu. Un homme mort avait atterri sur mon gilet de laine que j'avais laissé posé au sol. Un des moteurs avait été projeté près d'une charrette, il y avait par terre la casquette d'un des aviateurs et des gants. Près des morts il y avait des cahiers d'écoliers.

Alors que ce drame s'était déroulé des hommes étaient dans la vigne (A la taille) et sont donc venus sur le lieu du crash. Mais les Allemands étaient déjà sur place avec des gens de Chermignac.

On m'a dit que l'avion allié qui avait abattu l'appareil allemand était piloté par un homme qui voulait se racheter (!). Il aurait aussi attendu que l'avion radar allemand décolle après avoir fait le plein.

Auparavant ce même chasseur allié aurait abattu un autre appareil vers Corme-Ecluse (CM), peut-être même qu'il aurait abattu plusieurs appareils. Il en aurait abattu un au nord de Saintes et il aurait été félicité…

 Anonyme - Du/Saintes/1997 :

J'habitais à Rétaud, vers le garage (Défit) route de Cozes. J'ai vu un gros appareil qui tombait, il a coupé des peupliers et il s'est écrasé sur la route.

Des gens, venus sur place, ont coupé les jambes des aviateurs pour dérober les bottes.

Quand je suis retournée sur place, avec une copine, Mademoiselle C….., j'ai trouvé un parachute, j'en ai découvert des morceaux.

 ARMAND Henriette

2000: Fille d'agriculteur, aujourd'hui, veuve de Pierre ARMAND (né en 1930). Elle a quitté les " limes " en 1953.

Mon mari habitait à Chermignac et il m'a raconté ce qui suit. A cette époque il allait à l'école de Rioux en vélo, pour cela il passait par Rétaud. Il faisait la route avec son frère et c'est à Rétaud qu'il a vu des débris d'un avion et un aviateur blessé grièvement, il hurlait à mort. Cet aviateur a été achevé par un officier allemand d'un coup de pistolet.

ARMAND

A cette époque je venais chez ma grand-mère à " La fenêtre " Saintes.

Les alliés effectuaient des missions avec de nouveaux appareils. Un seul avion anglais a abattu 3 avions allemands en 15 minutes. L'un à Rétaud, deux autres abattus et tombés vers Cognac,

L'avion qui est tombé à Rétaud s'était abattu près du cimetière. Parmi les victimes il y avait un aviateur allemand qui avait les jambes coupées, il a été achevé au revolver par un officier allemand qui était venu sur place.

(De MS: Dans un magasin de Saintes MS a entendu une dame qui disait que sur le lieu d'un crash d'avion elle s'était enfuie à la vue d'un aviateurs aux jambes coupées (Ou une jambe).

BABIN Théophile

Un jour un avion allemand est passé, il avait un disque de détection de mines. Ces avions étaient chargés de détecter les mines placées par les alliés.

Un chasseur est arrivé et il a tiré une rafale; nous l'avons entendu car nous étions dans la champagne. L'avion allemand, qui allait en direction de COGNAC, a été mitraillé entre les " Arènes " de THENAC et le bas de CHERMIGNAC. Au-dessus de CHERMIGNAC le chasseur a tiré une autre rafale.

Au lieu-dit " Le petit buisson " nous avons ramassé des douilles de 12,7 mm. Il a été dit que le chasseur allié, après avoir mitraillé un train, a été abattu à son tour.

Nous avons été sur le lieu du crash, l'avion brûlait et les Allemands étaient sur place. Ils ont été très déçus, quand, découvrant la croix gammée, sur la queue de l'appareil, ils ont constaté que l'un des leurs avait été descendu ils avaient pensé que c'était un appareil des alliés.

Quand nous sommes arrivés, les Allemands nous ont chassé à coup de... Raoust...

Il y avait deux allemands près de l'avion, l'un d'eux brûlait et n'était pas mort; il a été achevé.

Sur le lieu du crash on avait découpé un morceau de pne

ARMAND Louis

Un jour des chasseurs américains (Nouveaux modèles) ont descendu un avion allemand qui passait presque tous les jours. Cet appareil était équipé d'un grand disque (Appareil de détection…).

Tout l'équipage est mort dans le crash de l'appareil. L'avion était tombé le long du mur du cimetière de Rétaud (ou Rioux… !)

A Chermignac il y a eu des traces de balles dans les portes et des balles explosives dans les ormeaux. Les miradors allemands de la base de Paban (Les Gonds – Près de Saintes) tiraient sur les avions (Alliés).

BAILLOU Simone

J'avais appris qu'un avion allemand avait été abattu à Rétaud, aussi avec une camarade je m'étais rendue sur place. J'ai vu des corps carbonisés et raccourcis.

BERTEAUD Guy

Je me trouvais au milieu du champ, derrière la maison familiale en compagnie de mon père. C'est alors que nous avons aperçu un avion allemand (Plusieurs moteurs) il allait dans le sens NNW - SSW, et, alors qu'il était rendu dans l'axe du village des " Bouyers " (Certainement au-dessus) un chasseur est sorti des nuages et passant par en dessous il l'a mitraillé.

Puis le chasseur allié est remonté et en piquant, cette fois sur l'appareil allemand il l'a mitraillé à nouveau.

Pour en finir l'avion allemand a été s'abattre vers le cimetière de Rétaud.

Je me suis rendu sur place et je me souviens avoir vu un corps accroché dans les branches d'un arbre.

BERTEAUD Rémy, 39/45: La sablière Saintes 17 : 7/8/1995:

L'avion allié qui a attaqué l'appareil allemand était de couleur rouge. Le chasseur allié a attaqué par en dessous et il s'est échappé de l'avion allemand une épaisse fumée, ce dernier suivant alors un axe passant par le moulin à vent, a alors ramassé la ligne électrique puis les peupliers, ceci dans l'axe avec le cimetière de Rétaud (Un peu à gauche)

Ginette BILLON (Divorcée) née en 1935, 39/45: " Chez Sauzeaux " THENAC : 10/2003:

Cette journée là je me trouvais à l'école de THENAC, notre maîtresse s'appelait mademoiselle BOUTINET.

La maîtresse avait entendu un avion et elle nous avait fait sortir dehors. J'ai aperçu un avion qui passait au-dessus de l'école, il y avait des flammes. L'avion semblait venir de Saintes et se dirigeait sur Rétaud. On a dit qu'il était poursuivi par d'autres (ou un) avions.

L'avion a été s'écraser près du cimetière de Rétaud. Il avait coupé des peupliers et j'ai bien vu qu'il avait labouré la terre avec ses hélices.

Le dimanche suivant les gendarmes français étaient venus sur place avec des chiens. Ils avaient récupéré une chaussure et ce n'est qu'après que j'ai compris qu'il devait y avoir quelque chose (d'humain) dans celle-ci…

Ma mère a gardé pendant longtemps un morceau d'obus dans sa boite à boutons. Elle avait aussi ramassé des lambeaux de parachute, de couleur bleue. Je ne me souviens pas qu'elle ait fait des chemises avec.

BILY Robert,

Un jour un bi-moteur noir venant de Cognac et volant en direction de Royan (Altitude 400 mètres environ) passait dans le ciel quand un autre avion est arrivé (De Chermignac) et en remontant il l'a mitraillé par le dessous. L'appareil, un avion allemand est tombé vers Rétaud.

BRASSEAU Valmont

Je me trouvais chez moi aux " Bodins ", j'étais occupé à tailler la vigne, à l'arrière de ma propriété en bordure de route.

J'ai vu passer un avion allemand suivi par un chasseur allié. J'ai vu le " zingue " décliner, j'ai cru, avec d'autres personnes, que l'appareil allait tomber vers les " Hillairets ", nous avons aussi pensé à " Brassaud ", mais rien là-bas non plus. Nous nous sommes donc dirigés vers l'endroit d'où venait une fumée.

C'est ainsi que vers le cimetière de Rétaud, l'avion, après avoir décapité des peupliers s'était écrasé.

Ce n'était pas beau à voir, nous étions les premiers arrivés sur place, puis le Maire de Rétaud est arrivé et bientôt il y eut l'arrivée des allemands.

J'ai vu les trois victimes, grillés et raccourcis Nous ne sommes pas restés sur place mais nous sommes revenus le soir.

Je crois que par la suite l'autre avion est tombé vers Chaniers (!) (Peut-être Chepniers ou bien Champniers (En 16)….. !!!!

CHABOT Daniel

Au cours d'une attaque de l'aviation alliée de Cognac / Royan. Voire la date de la chute de la forteresse à Corme Royal (31/12/43)….

Un trimoteur allemand est tombé près du cimetière de Rétaud, les corps des victimes étaient autour de l'épave de l'avion.

Un témoin qui avait pris l'arme de l'un des aviateurs (Pistolet) l'avait juste remis à sa place quand les Allemands sont arrivés.

CHARRÉ Franck,

Nous étions au déjeuner et nous avons entendu des tirs de mitrailleuses.

Dehors on a aperçu un avion en feu, il devait perdre de l'essence car en dessous de son trajet un bois brûlait. Etait-ce un réservoir largable.. !

L'avion passait vers " Beau chêne " où se trouve ce bois, près d'une petite mare. A " Claveau " la maison où demeure Guy Boucher il y a eu un impact au-dessus de la porte.

Témoin intégré:

Guy Boucher (9, rue Claveau) qui a recrépi sa façade n'a pas vu l'impact. Sa façade était face à Thenac (Sud- Ouest). L'ancien propriétaire de cette maison était Monsieur Gontrand MAURIN †.

COTTY Pierre né en 1923, : NANCRAS, puis les " Châteliers " Rétaud – 17 (Cultivateur)

Du 13/0743 au 4/9/44: Résistant rallié à " France – Alerte " de Bordeaux, 1997 :

Un avion allemand a été abattu à Rétaud par un avion allié. Ce dernier appareil était un " Ventre rouge " (Surnommé ainsi par les gens).

Je me suis rendu sur place après, j'ai vu les corps calcinés et on voyait bien les bottes.

 

(Attention il s'agit d'un document ed travail succeptible de contenir des fautes.. frappes ou accords.. Merci)

 

Après Rétaud

Déplacement devant un moulin 

qui avait dissimulé les aviateurs américains, les mêmes qui étaient passés chez le docteur.....

Voici les détails selon des témoins...
Voici les détails selon des témoins...
Voici les détails selon des témoins...
Voici les détails selon des témoins...

Voici les détails selon des témoins...

Boucher Jacqueline – 1920 Veuve de Michel Boucher

 

Occupation de la maison par les Allemands / Aviateurs américains prisonniers et soignés

Aviateurs américains sauvés et confiés à la résistance

« Mon mari a soigné des aviateurs américains qui ont séjourné chez nous. Plusieurs aviateurs américains ont été retenus à la maison, comme prisonniers des allemands (crash du 31/12/1943 – Corme Royal. Nous avons aussi participé à la récupération d’aviateurs dont l’avion avait été abattu le 5 janvier 1944.

Ainsi des aviateurs avaient été cachés chez Monsieur Dubet, ils étaient dissimulés au regard des enfants en restant dans les placards, quand ceux-ci étaient présents. L’un des aviateurs venait des marais. Avec l’aide de Clovis Béthizeau, nous avons récupéré ces hommes chez Dubet (grand invalide 14/18), place des halles et nous leur avons donné des habits civils, puis nous avons été les cacher au « Moulin Nicolle » à Thézac. A nouveau retour à la maison pour cette fois les convoyer à Royan, ils étaient cachés dans des tonneaux (*).

Je me rappelle que ce deuxième groupe (* Est-ce le même… !) a été emmené en véhicule par Louis Bouchet, il s’agissait de deux aviateurs qui avaient été cachés dans deux barriques.

Dans le hangar, en face de notre maison de l’autre côté de la rue, un aviateur avait été gardé par deux soldats allemands (peut-être un aviateur du 31/12/43… !). Ce hangar appartenait à Monsieur Baudin (Sa fille Yvette vit aux Etats-Unis, elle vient en été à La Rochelle, je vous avertirai quand elle viendra).

Il faudrait contacter Madame Charlotte Audouin qui a été institutrice à Pisany, elle a vécu certains faits ».

 

Fabier Jean – 1920

 

Parachutiste au « Moulin de Nicolle » Thézac

A l’époque de ce fait de guerre je me trouvais chez les Nicolle au « Moulin de Thézac », nous passions avec eux la soirée du premier de l’an.

Au cours du repas Pierre Billon et Jean Nicolle (Pierre !) nous on dit que nous allions avoir une surprise, ainsi un parachutiste qui était caché dans le grenier a réveillonné avec nous. Une française qui parlait anglais avait réussi à communiquer avec lui, cet homme n’était pas blessé. Par la suite il est parti chez le docteur Boucher à Pisany et l’a aidé à quitter la région.

L’aviateur nous avait donné son parachute et cela nous avait permis d’en faire des chemises. Le plus jeune des enfants Nicolle s’appelait Gilbert.

Note : Appel téléphonique d’Arlette Nicolle, belle-fille de Pierre Nicolle, en a entend parler mais ne connait pas les noms des aviateurs. (15/04/2017)

 

Nicolle Gilbert – 1929 Fils de Pierre Nicolle, avait un frère et une sœur.

39/45 : « le Moulin Rembert » Thézac se

 

Parachutistes cachés dans le moulin

Nous habitions la ferme la plus éloignée du moulin, la ferme la plus proche était occupée par mon oncle. La vigne située en face du moulin n’existait pas en 1944 et ce moulin appartenait à un cousin Fournier.

Suite au crash d’un avion, des aviateurs avaient sauté en parachutes et ils avaient chuté sur Corme Royal. Le docteur Bouchet de Pisany était venu voir mon père et lui avait demandé d’héberger des aviateurs ; il avait amené ces trois américains de nuit, en tant que médecin cet homme pouvait circuler la nuit. Il n’était pas question de les amener le jour. Quand les voisins du docteur de Pisany avaient appris qu’il avait accompagné ces trois américains ils sont alors partis dans la nuit.

Le moulin était désaffecté et il y avait des cartons pour en obstruer les ouvertures. Le toit était constitué avec des vieilles plaques d’everite (plaque fibrociment). Le moulin a été rénové et recouvert depuis la guerre. Dessous le moulin, construit sur une petite butte, il y a une cave. En cas d’alerte les aviateurs pouvaient s’y réfugier. Nous portions à manger à ces hommes le midi et le soi. Nous passions par l’arrière pour ne pas nous faire repérer. On se parlait par gestes, ainsi on pouvait se faire comprendre.

Après la guerre mon père avait reçu une « Reconnaissance » du gouvernement des Etats-Unis.

 

 

Nous avons conclu notre parcours de la " Mémoire 39/45 "

par un déplacement / respect au cimetière militaire national de Rétaud.

Ce cimetière avait été créé en avril 1945

pour y accueillir les corps de 330 soldats, français, parfois alliés,

tombés dans les combats de la libération des " Poches de l'Atlantique  ".

La liste jointe date de 1945.. 103 corps avaient alors été inhumés au cimetière St Vivien à Saintes. Après une journée réussie, comme la mission, voici le retour aux halles de Pisany... camp de base. Vivement la prochaine sortie.....
La liste jointe date de 1945.. 103 corps avaient alors été inhumés au cimetière St Vivien à Saintes. Après une journée réussie, comme la mission, voici le retour aux halles de Pisany... camp de base. Vivement la prochaine sortie.....

La liste jointe date de 1945.. 103 corps avaient alors été inhumés au cimetière St Vivien à Saintes. Après une journée réussie, comme la mission, voici le retour aux halles de Pisany... camp de base. Vivement la prochaine sortie.....

La mairie de Pisany était présente en la personne de Martine Naturel, que tout le groupe de cette sortie, remercie sincèrement ici pour sa participation.
La mairie de Pisany était présente en la personne de Martine Naturel, que tout le groupe de cette sortie, remercie sincèrement ici pour sa participation.
La mairie de Pisany était présente en la personne de Martine Naturel, que tout le groupe de cette sortie, remercie sincèrement ici pour sa participation.

La mairie de Pisany était présente en la personne de Martine Naturel, que tout le groupe de cette sortie, remercie sincèrement ici pour sa participation.

27 - Mission du Souvenir avec le Military Véhicul Collection Group - Sud Ouest
27 - Mission du Souvenir avec le Military Véhicul Collection Group - Sud Ouest
27 - Mission du Souvenir avec le Military Véhicul Collection Group - Sud Ouest
27 - Mission du Souvenir avec le Military Véhicul Collection Group - Sud Ouest

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18 - Les Dix jours les plus longs.... The ten longest days

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

 Les Dix jours les plus longs.... The ten longest days

Je suis né en 1944, je me souviendrai toujours d'une jeune princesse.... et des joyaux sur sa couronne un peu plus tard. A cette époque du couronnement j'avais 9 ans.. je revois, je me revois regarder la couronne, certainement sur Paris Match, mes parents, petits ouvriers avait certainement fait un effort pour cet achat....

Je suis né en 1944, je me souviendrai toujours d'une jeune princesse.... et des joyaux sur sa couronne un peu plus tard. A cette époque du couronnement j'avais 9 ans.. je revois, je me revois regarder la couronne, certainement sur Paris Match, mes parents, petits ouvriers avait certainement fait un effort pour cet achat....

Bon voyage Elizabeth, vous étiez royale, vous êtes redevenue une Dame ordinaire.
Bon voyage Elizabeth, vous étiez royale, vous êtes redevenue une Dame ordinaire.
Bon voyage Elizabeth, vous étiez royale, vous êtes redevenue une Dame ordinaire.
Bon voyage Elizabeth, vous étiez royale, vous êtes redevenue une Dame ordinaire.
Bon voyage Elizabeth, vous étiez royale, vous êtes redevenue une Dame ordinaire.
Bon voyage Elizabeth, vous étiez royale, vous êtes redevenue une Dame ordinaire.
Bon voyage Elizabeth, vous étiez royale, vous êtes redevenue une Dame ordinaire.
Bon voyage Elizabeth, vous étiez royale, vous êtes redevenue une Dame ordinaire.
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Bon voyage Elizabeth, vous étiez royale, vous êtes redevenue une Dame ordinaire.

18 - Les Dix jours les plus longs.... The ten longest days

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11 - Saudon la mare d'Ecurat - Hommmage en terre anglaise Ecurat - Elizabeth ll - Jacques Boirac l'oublié de l'Indochine - Interview d'un centenaire

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Hommage spontané à Ecurat

" Un terre anglaise de la mémoire "

Elizabeth ll - Reine

Déjà en 1996, à la mort d'un des aviateurs de l'avion abattu le 22/7/1944... un ruban noir avait été accroché auprès de la stèle du moulin des fougères.
Déjà en 1996, à la mort d'un des aviateurs de l'avion abattu le 22/7/1944... un ruban noir avait été accroché auprès de la stèle du moulin des fougères.
Déjà en 1996, à la mort d'un des aviateurs de l'avion abattu le 22/7/1944... un ruban noir avait été accroché auprès de la stèle du moulin des fougères.

Déjà en 1996, à la mort d'un des aviateurs de l'avion abattu le 22/7/1944... un ruban noir avait été accroché auprès de la stèle du moulin des fougères.

11 - Saudon la mare d'Ecurat - Hommmage en terre anglaise Ecurat - Elizabeth ll - Jacques Boirac l'oublié de l'Indochine - Interview d'un centenaire

Ecurat

Visite guidée avec monsieur le maire

La mare de Saudon.....

à sec et pourtant elle avait mené ses eaux bien loin

11 - Saudon la mare d'Ecurat - Hommmage en terre anglaise Ecurat - Elizabeth ll - Jacques Boirac l'oublié de l'Indochine - Interview d'un centenaire
11 - Saudon la mare d'Ecurat - Hommmage en terre anglaise Ecurat - Elizabeth ll - Jacques Boirac l'oublié de l'Indochine - Interview d'un centenaire
11 - Saudon la mare d'Ecurat - Hommmage en terre anglaise Ecurat - Elizabeth ll - Jacques Boirac l'oublié de l'Indochine - Interview d'un centenaire
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11 - Saudon la mare d'Ecurat - Hommmage en terre anglaise Ecurat - Elizabeth ll - Jacques Boirac l'oublié de l'Indochine - Interview d'un centenaire

Jacques Boirac

Un Saintais tué en Indochine en 1945

Bien inscrit au monument aux morts de Saintes,

mais oublié sur le grand site " La mémoire des hommes "

Du fait de mes récentes recherches, le site gouvernementale a inscrit le nom de cet homme dans ses listes (Hélas très nombreuses)

A l'époque de sa mort il demeurait avenue de la Marne à Saintes.
A l'époque de sa mort il demeurait avenue de la Marne à Saintes.
A l'époque de sa mort il demeurait avenue de la Marne à Saintes.
A l'époque de sa mort il demeurait avenue de la Marne à Saintes.
A l'époque de sa mort il demeurait avenue de la Marne à Saintes.

A l'époque de sa mort il demeurait avenue de la Marne à Saintes.

Les Gonds

Rencontre avec un centenaire

A sa demande j'ai rencontré Jacques Fouin.... 8/9/1922 - 8/9/2022

Une heure trente avec cet homme et j'ai compris pourquoi il avait pu aimer la mer, d'une certaine manière....

de 4/1940 à 8/1945... il a été sur toutes les mers....

Il a combattu.... sur son contre-torpilleur " Le malin ":

.. Les Allemands, les Italiens, les Anglais et les Américains et quelque-part un peu.. les Gaulistes, dont il ne connaissait même pas le terme.

Mais au débarquement américain en Afrique du nord, tout avait alors changé.... il était passé de Vichy à Londres, via la France libre, mais toujours sur son " Malin ". 

11 - Saudon la mare d'Ecurat - Hommmage en terre anglaise Ecurat - Elizabeth ll - Jacques Boirac l'oublié de l'Indochine - Interview d'un centenaire

La guerre

 

Quand la guerre a été déclarée on m'a renvoyé chez moi, jugeant certainement que j'étais trop jeune pour aller me battre. C'est ainsi que pendant deux ou trois mois j'avais travaillé au battage de la moisson. Puis je suis aussi retourné à l'école, mais ce fut écourté, c'était le temps de mon engagement de 5 ans (!) dans la marine, après cette école.

Le 1er avril 1940, je devais être assez âgé pour aller au combat et après un mois de permission, je devais me rendre à Brest. Là j'ai eu mon affectation sur le contre-torpilleur " Le malin ".

Je ne le savais pas encore, mais je resterai dans la marine jusqu'en 1945.

Tout au début nous sommes partis dans le " Skagerrak ", entre la Norvège et le Danemark, mer du nord, cela a été mon baptème du feu, mais nous n'avons pas eu de blessés. Ainsi partant de Brest, puis Cherbourg et enfin " Skagerrac ". Nous étions à trois bateaux, des tournées de nuit, notre bateau était rapide, plus de 40 nœuds à l'heure. Sur notre bateau il y avait 300 marins.

ainsi on s'était battu contre les avions et les bateaux. Nous avions coulé une vedette allemande, confirmé par les Allemands après la guerre. Nous avions aussi touché des escorteurs.

Des Italiens nous avaient envoyé 27 obus... (A quel moment et où.. M.S)

Puis nous étions revenus en France, Les Anglais restant en Atlantique et les Français en Méditérannée.

Armistice:

A la signature de l'armistice nous avons fait en sorte que tous les bateaux soient loin des Allemands.

Ainsi il y en avait à Mers-El-Kébir, Oran, Alger. Certains bateaux avaient été remorqués en Angleterre.

Le " Jean-Bart " qui avait été construit à St Nazaire, avait réussi à partir à Casablanca. Quand au bateau " Casablanca " il s'était retrouvé à Dakar. Quant à nous nous étions au mouillage à Alger.

Les bateaux français qui étaient à Mers-El-Kébir ont été attaqué par les Anglais qui ont tué 1200 hommes.

Par la suite nous étions revenus à Toulon.

C'est ainsi que vers novembre 1940 nous avons vu arriveres casques coloniaux et des ceintures de flanelle. Ainsi il y a eu la " Force Z ", trois croiseurs et 3 contre-torpilleurs. (A cette époque encore sous Vichy, jusqu'après le débarquement américain en Afrique du nord.

Dans notre circuit de navigation il nous fallais passer par le détroit de Gibraltar, mais les Anglais nous guettaient. Il y avait la flotte anglaise dans l'Atlantique, ils s'étaient lancés à notre poursuite. Ils avaient rattrapé le croiseur " Gloire " mais il avait pu revenir.

Plus tard les Anglais sont revenus devant Dakar, à Dakar, entre autres lieux, il y avait l'or de la Banque de France.

Un avion était venu de Ouakam, les passagers avaient été saisis par les gens de l'aéroport. Il y a aussi été question d'une vedette...

A cette époque le général De Gaulle était venu en Afrique (De M.S)

De Gaulle était venu à Dakar, où nous étions, sur un cuirassier anglais, il leur avait demandé de ne pas tirer sur les Français... mais ils avaien tiré et à coup de canon de 380.

Il y avait aussi eu une tentative de débraquement à " Rufisque " (!) au sud de Dakar (En face à l'ouest.. M.S).

Puis De Gaulle était reparti, il avait laissé cette affaire entre les mains des Anglais. Pour parler des " Gaullistes ", on ne connaissait pas ce nom...

Un jour le bateau " L'Audacieux " (Des navires faisaient une brume de camouflage) qui était sorti de la brume, avait été tiré à bout portant par les Anglais, il y a eu 80 morts et de nombreux blessés.

Le lendemain on nous retire dessus, on a alors répondu avec les moyens du bord. Entre-temps des plongeurs angalis avait réussi à venir sous l'arrière du " Richelieu " pour détruire certaines parties.

En fait il y a eu trois jours de combat, moi j'étais pourvoyeur d'obus à la " Pièce 3 ".

Nom des différents capitaine de vaisseau qu j'ai eu.....

Desprès, Merveilleux du Vignaux, Houcane (!), c'était un type de l'état-major de Darlan, cet homme avait été blessé quand Darlan avait été tué.

Au troisième jour de ce combat, un sous-marin de Dakar s'était planqué, il sortait juste, il était encore au couleurde " Minium ", peinture voyante anti-rouille. Ce sous-marin avaitrepéré les trajets des Anglais, ainsi il avait pu en toucher deux avec ses torpilles, il savait leur route. Il vait touché le " Baram " et " La révolution ".

Nous étions toujours dans l'armée de Vichy (Pétain), nous avons rejoint les armées de la France Libre après le débarquement des américains en Afrique du nord. C'était en 1942.

Nous avions aussi fait réparer nos bateaux à la jetée de Lur à Casablanca.

Justement au débarquement américain, ils nous ont envoyé un obus de 406, faisant huit morts et une dizaine de blessés.

Concernant le débraquement américain De agulle n'avait pas été averti par Roosevelt

Par la suite, on a réparé tant bien que mal et on est parti aux U.S.A, à Boston, pour notreréparation et le réarmement de notre bateau " Le malin ". C'était en juin 1942.

Nous avons alors été aux Açores en janvier 1943. On y était resté mouillé, mais en pleine nuit une sirène avait résonné.... c'était pour le changement d'année. Ensuite nous avons été mouillerdans différents ports... Oran, Alger, Bizerte.

Puis ce fut la guerre contre les Allemands et les Italiens, ces derniers nous avaient bombardés au début de la guerre.

Nous avons été amenés à faire des raids en Adriatique, en effet les convois allemands y passaient pour approvisionner leurs troupes statinnées en Grèce. Un jour un convoi de transport était en vue et nous l'avons attaqué, on a ainsi coulé un bateau avec une seule torpille. Et quatre autres de leurs bateaux ont été annoncés coulés. On s'était préparé pour le débarquement en Normandie, mais nous étions au large des îles grecques. Concernant ce débarquement, la France n'y a été présente que par le fait d'une unité, affaire bien connu de ce commando.

Nous avons alors participé au débarquement allié en Provence, nous nous trouvions en face de Ste Maxime. De notre position on tirait, on faisait de la fumée pour protéger un croiseur américain.

Enfin nous sommes partis pour le port de Toulon, mais nous n'avons pas pu y mouiller car toute la flotte qui s'était sabordé était encore présente.

Après le débarquement en Provence nous avons eu, enfin notre bateau " Le malin " un grave accident, nous avons heuré le bateau français " Le Terrible ", celui-ci a failli couler. Notre bateau avait eu tout son avant enfoncé sur environ 30 mètres, il y a eu 50 morts sur " Le Malin ", 3 sur " Le Terrible " et autres sur " Le Fantasque ", des copains ont été tués (*) Un copain qui m'avait remplacé à mon poste, dans un trou, en fait un frigo, a été tué. Il s'appelait Rivoal (!) c'était le jour de noël, le 25 décembre 1944.

 

J'ai quitté la marine nationale en août 1945, avec le grade de quartier-maître.

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" J'ai bien aimé la mer "

 

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