La harpe, basique, mais hors du commun
« Harpe » Instrument de musiques à cordes pincées tendues entre deux parties d’un cadre triangulaire (Larousse)
Pour Lara Boisseleau c’est peut-être bien autre chose que cette définition à minima !
Harpiste originaire de Mortagne sur Gironde, moins de 20 ans, Lara semble bien dans son élément, certes en Fac de musicologie à Angers et accrochée à son bel instrument depuis sa 9ième année, elle a fait son bon choix car elle désire travailler dans la musique, la composition et la musicothérapie. Sur ce dernier point quand on sait que sa mère était sophrologue on a alors tout compris.
Lara pourquoi cette orientation vers la musique… ?
« En tant que musicienne je suis très sensible à tous les bruits que j’entends »
Certes mais pourquoi cette passion… ?
« Rien ne m’aurait prédisposée, j’aurai pu être passionnée par l’agriculture, mais dès l’âge de 8 ans j’ai découvert et j’ai voulu m’investir dans l’art musical. Mon premier instrument fut le trombone, mais dès l’année suivante j’ai opté pour la harpe, j’ai toujours voulu me retrouver avec cet instrument. A cette époque j’avais réussi à trouver un professeur de harpe, c’était à Jonzac avec Emmanuel Lehoz »
Une question qu’il me tardait de vous poser depuis notre première rencontre, en effet il y a un rapport fort entre cet imposant instrument, un peu comme le rapport de l’homme au cheval. Pourquoi la harpe… ?
« Je ne sais pas pourquoi la harpe….. Vision d’enfance, ma mère m’en a certainement fait écouter. Ou bien j’avais assisté à des concerts… ! »
La harpe vous en êtes à quel niveau… ?
« Cela se déroule en plusieurs cycles. J’ai derrière moi 10 ans de harpe mais j’ai toujours à découvrir. Au conservatoire d’Angers je suis dans le 3ième cycle. Je n’ai pas perdu la maîtrise du trombone, dont j'ai gardé un faible niveau et je pratique aussi le violoncelle. Je pratique aussi le piano depuis 5 ans. Pour quitter l’instrument et parler de la voix je chante aussi du lyrique, de l’actuel et le Gospel me convient bien aussi ».
Avez-vous l’oreille primale…. ?
« Si vous parlez de l’oreille absolue je puis répondre que je n'ai que l'oreille relative. Pour en revenir à la voix je la perfectionne de manière régulièrement »
Le rapport entre la force et la délicatesse, voire l'acceptation e l'autre, favorise certainement harmonie et osmose
Mais en revenons à votre volumineux instrument, dévoilez-vous un peu plus… !
« En fait la harpe, du fait de sa taille, cache ma timidité. Il faut savoir que la harpe a une hauteur de 1 m 85 et qu’elle pèse de 45 à 50 kg. Mais en fait on nous voit très bien….mais tous les deux. Puis faisant corps (ndlr vraiment…) avec la harpe je joue les morceaux, mais je peux aussi rentrer en improvisations, variations »
Combien de temps pouvez-vous tenir « accrochée » à votre harpe… ?
« Quand je suis en concert je joue de 1 h 30 à 2 heures d’affilé. A la maison cela peut aller jusqu’à 4 heures. Concernant ces prestations publiques, j’en ai aussi réalisées en privé et dans des bars »
Pour parler chaleur, comme c’est le cas, la harpe en est-elle affectée… ?
« C’est vrai quand il fait chaud les contacts sont différents, puis les mains sont moites, mais il y a surtout le déréglage de la harpe et il faut à nouveau l’accorder »
Sur le plan pratique des précisions sur les harpes, vous avez laquelle… ?
« Actuellement je possède une harpe classique, mais j’avais commencé avec une celtique. La harpe classique a 47 cordes (ndlr.. cela ne se voit pas au premier regard) et 7 pédales, une par note, mais il y en a des plus petites, avec moins de cordes, c’est aussi pour une adaptation à la taille de musicien ».
Actuellement vous en êtes où êtes-vous avec vos prestations extérieures à votre Faculté… ?
« Pour l’instant, à la Fac nous formons des groupes et on se retrouve ainsi à plusieurs instruments. On y interprète des variétés et des musiques actuels ».
Votre parcours de musicienne comble-t-il vos désirs, votre recherche… ?
« Je suis satisfaite du chemin parcouru, de ce choix de vie à Angers, très classique mais permettant mon meilleur choix ».
Merci Lara, prenez-soin de vous et de votre amie la harpe, mais avant de se quitter pouvez-vous nous dire si vous avez une maxime, une devise ou un principe de vie… !
« On a toujours le choix de voir la situation sous tel ou tel angle. C’est à nous de voir la vie du bon côté et je suis une grande optimiste ».
Au nom des leurs
Les membres de la famille Sidélio, cette famille de Saintais assassinée à Auschwitz en 39/45, avec la famille Angel et qui faisaient partie des 18 victimes saintaise de la solution finale, se sont retrouvés à Saintes.
Ainsi ce jeudi les cousins Sidélio se sont retrouvés à Saintes pour une démarche historique, voulant en savoir plus sur la triste fin de la grand-mère ou de l'arrière-grand-mère, du père.. Esther et Saby Sidélio. Ainsi est venue d'Amérique Bridget Hodder l'arrière -petite-fille d'Esther Sidélio, extirpée de l'hôpital de Saintes pour être gazée par le nazisme, puis venant de Paris Franck Apprederis, fils de Saby Sidélio (Fils d'Esther) lui aussi exterminé à Auschwitz. Les accueillir sur le quai de la gare était un juste retour du fait de ces tristes départs pour la nuit et le brouillard.
Franck (venant de Paris) et Bridget sont cousins. Depuis ces tristes départ sans retour, certes Franck était très jeune et Bridget pas née, ces souvenirs les hantent, ils ont aussi marqué terriblement leur famille. Ce furent des retrouvailles très fortes chargées d'émotions.. tout en honneur. Après l'accueil par Monsieur le Maire de Saintes, en mairie, où les américains reçurent de beaux ouvrages sur notre ville, une petite cérémonie semi-officielle eut lieu sur le square Angel-Sidélio ou les noms de toutes les victimes juives de Saintes furent " appelés " à haute voix. Puis il y eut un dépôt de gerbe offerte par la municipalité.
Nous vous présentons un repas de noces des familles Sidélio et Angel en 1936.... sur cette photos une dizaine d'entre-eux seront anéantis." Ne jamais les oublier " Les grandes souffrances sont silencieuses, puis ces descendants en pèlerinage de la mémoire ont parfois été condamné à la double peine, souffrance, tel Franck Apprederis, la perte de son perte, de sa grand-mère arrêtée dans des conditions effroyables. Les quartiers des rue St Michel, de la souche et Aliénor d'Aquitaine résonnent encore des cris de ces terribles petits matins ou des coups de crosse avaient cogné les portes... La première soirée s'est achevée par un repas très conviviale pris à quelques-pas de la maison des " Angel "....
" Chère Bridget, cher Franck soyez assurés de toute notre compassion ". A l'instar de notre invitée américaine qui semble ravie, Bridget venue avec son fils et son mari, nous souhaitons que notre accueil et notre belle ville restent longtemps dans vos cœurs. Etait aussi présent, en mairie et à la cérémonie, Raymond Guerif, délégué pour Saintes de l'association des amis de la fondation pour la mémoire de la déportation.
On accroche une Sainte
Ste Thérèse de Lisieux est accrochée aux murs de l'église St Pallais.
Mais la concurrence n'est pas loin, ainsi cet accrochage, du fait des mains du père Bertrand et du père David, se déroule sous le regard de Marie-Eustelle Harpain, cette mystique locale attendra certainement son tour. Puis il est dit en ces lieux... " Les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers "..... !
Et bien sûr nous ne pouvons quitter les lieux sans parler de St Pallais qui fut célèbre aux premiers temps de l'église santone et qui semble rester de bois devant la nouvelle venue, la petite Ste Thérèse.....
Yvan Rotrou
" Instant' Art "
Nouveau, non, mais une nouvelle adresse pour sa galerie.
C'est ouvert depuis le 17 juin rue Désiles à Saintes.
Il a quitté une surface de 250 m2 pour un nouvel espace de plus de 80 m2.
On y trouve les œuvres des peintres, plasticiens, sculpteurs dans deux salles et bientôt dans un espace à ciel ouvert aménagé.
" J'ai les mêmes exposants, en fait 22 actuellement, y compris 5 nouveaux. Des petits nouveaux comme Stéphanie Galodé, puis des plus connus comme Alexandre Béridze, celui-ci est plutôt en international. Je puis aussi citer Bonduau connu en national. Sans oublier Métais un sculpteur métallier qui nous vient de Vendée ".
" Si j'ai changé de lieu c'était une question de coût en rapport avec mon ancienne galerie, mais en fait j'étais aussi arrivé à la fin de mon année de location. Je voulais un endroit qui me corresponde, plus convivial, plus chaleureux, être en proximité avec mes artistes ". Pour ces ventesc Yvan Rotrou reçoit une commission, l'exposition étant gratuite. Comme il le dit lui-même le prix en atelier ou / et en galerie reste le même, sauf que dans son espace de vente cela assure la renommée de l'artiste.. Merci Yvan et nous aurons l'occasion de le retrouver tout au long des jours à venir, soit en simple visite, soit en événementiel.