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22 - Hommage aux policiers du RAID Toulouse - Extrait de mon roman fiction Primitiv protection 2 : Arrestation d'un tueur

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

 

En hommage aux hommes du RAID pour leur intervention à Toulouse.

 

Mais une rage au coeur demeure..... Toutes les pistes sécuritaires pour les hommes du RAID avaient-elles été recherchées... ? Avec un tueur inhumain tout était possible.

 

Bien sûr rien n'est facile, mais l'auteur de ce blog / média a besoin de le dire..... certainement pour mieux digérer cette fin..... Policiers blessés et ni jugement ni JUSTICE pour ce comportement inhumain du tueur.

 

Montage pub livres MS1

 

Extraits (livre roman fiction écrit en 2006 / 500 pages)

 

En effet avec leur bélier spécial les hommes des F.S.I viennent de défoncer la porte d’entrée ; pourtant blindée. Dans le même temps la porte du parc vole en éclat, tout au moins le système de fermeture. A l’intérieur de l’immeuble les hommes pénètrent très rapidement dans l’appartement de Fanny et ce n’est pas le luxe et les antiquités qui s’y trouvent qui vont faire dévier leur attention. De visu, ou dans leurs lunettes infrarouges, ils doivent localiser très rapidement Sergueï, faute que lui-même ne les ait localisés avant et ne passe à l’action avant eux.

            Dans le même temps de l’intrusion des forces spéciales, un haut parleur diffuse un avertissement à l’intention d’éventuels occupants.

            -     Police nationale. Qui que vous soyez ! Couchez-vous immédiatement sur le sol. Mettez vos mains sur la tête.

            Aucun écho à cet avertissement. Alors que dans le parc les hommes du deuxième groupe progressent, prospectant rapidement chaque recoin du parc, un homme du premier groupe vient de se positionner à la porte fenêtre qui donne sur le balcon ; excellent poste d’observation sur le parc.

            Les hommes sont postés en différents endroits de l’appartement qu’ils viennent d’investir, mais comme toute personne prise au piège, le seul occupant des lieux, se trouvant pas très loin de la porte d’entrée, va tenter le tout pour le tout. Enfin tenter le tout pour le tout, mais c’est surtout pour tenter une sortie vers la porte toute proche. Un bruit particulier succède au silence qui a suivi la pénétration violente des agents. Un bruit de vitre qui vole en éclat, puis une sourde explosion, suivie d’une intense fumée. Un crépitement sec, annonce l’usage d’une arme automatique ; embusqué derrière le  meuble d’une pièce, qui semble être un bureau, le tireur, après avoir lancé une bombe fumigène, vient d’ouvrir le feu. L’objectif du tireur était de neutraliser l’agent qui lui barrait l’accès vers la sortie, mais l’agent visé, protégé par son gilet pare balles et son bouclier, ne subit aucun dommage. Par contre le tireur qui était planqué, ce ne peut-être que Sergueï, est rapidement découvert par un agent des F.S.I, situé dans la salle à manger, côté de la place Vendôme. Le tireur est stoppé dans son élan, il prend de plein fouet le tir d’une arme très efficace, qui si elle ne tue pas, enfin cela dépend de la région atteinte, immobilise la cible du fait  de la violence du projectile tiré. A savoir que ce projectile diffuse aussi une forte décharge électrique.

            Alors que le tireur, en qui un des agents pense avoir reconnu Sergueï, vient de tomber à terre, les fenêtres de l’appartement sont rapidement ouvertes pour permettre l’évacuation des fumées de la bombe fumigène qui avait été lancée dans le salon pour faire diversion, mais en vain. Quoique les hommes de la F.S.I ne peuvent être gênés en rien du fait du port du masque spécial. L’aération de l’appartement sera surtout utile pour Sergueï qui commence à reprendre ses esprits, tout en ne sachant pas trop ce qui vient de lui arriver, encore sous le choc. Les agents, après avoir récupéré son arme, l’ont installé, les mains entravées par des menottes, sur le canapé où un médecin urgentiste, arrivé rapidement sur place, vient s’assurer de son état.

            L’ambiance est assez curieuse dans l’appartement du couple Sergueï – Fanny, elle parait même fantasmagorique. En effet, alors que des inspecteurs prennent en charge le commercial, qui sent que son fond de commerce lui échappe, les hommes de la F.S.I, ressemblent à des êtres d’une autre planète, émergeant d’un rideau de fumée rouge qui s’évacue petit à petit. La bombe fumigène, que Sergueï avait lancée, pensant que c’était un bon moyen de diversion pour s’enfuir, a laissé des traces rouges un peu partout. Enfin ce n’est certainement pas la réaction de Fanny, devant les carreaux cassés et les traces rouges réparties différents endroits, voire sur les tapisseries et sur de très beaux tableaux, qui semble être la préoccupation principale des forces de police. Pour Fanny, découvrir son appartement maculé de traces rouges, les carreaux cassés, les impacts de balles, puis l’arrestation de Sergueï, en plus du contrôle qu’elle subit en ce moment, ce ne sera pas une journée dont elle pourra garder un souvenir agréable. Sachant qu’elle va avoir, elle aussi, à répondre à certaines questions et qu’elle pourrait, elle même, être accusée de complicité dans les affaires criminelles de son compagnon Sergueï.

 

 

Remarques: Le tueur d'une organisation de trafic des êtres humains, a été condamné à la prison à vie, avec la possibilité d emettre fin à ses jours après son jugement. Mais il avait alors préféré la formule des répentis.......

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