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9 - Saintes - La Charente - Marie-Eustelle Harpain, une fille du faubourg St Pallais

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Saintes

- Des travaux

- Marie-Eustelle Harpain, une fille du faubourg St Pallais

Après les travaux en cours...... Une figure de ce faubourg, où l'on trouve de nombreuses petites ruelles...... bien parcourues dans ma jeunesse.
Après les travaux en cours...... Une figure de ce faubourg, où l'on trouve de nombreuses petites ruelles...... bien parcourues dans ma jeunesse.

Après les travaux en cours...... Une figure de ce faubourg, où l'on trouve de nombreuses petites ruelles...... bien parcourues dans ma jeunesse.

Ci-après... texte de mes visites guidées.......
Ci-après... texte de mes visites guidées.......
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« Marie-Eustelle Harpain – Deuxième vierge Santone non martyre »

 

Quartier St Pallais

 

Place St Pallais

Nous étions au lendemain de la révolution, la pratique religieuse avait à nouveau été autorisée, L’église St Pallais était redevenue l’église paroissiale, quant à l’Abbaye elle avait été affectée au cantonnement militaire, un régiment de cavalerie. Ici où nous trouvons il y avait le cimetière paroissiale, disparu après la révolution et transféré plus au Sud de la ville.

 

Rue du pérat

Marie-Eustelle, né en avril 1814 de René Harpain, couvreur, très indifférent à la religion catholique. Quant à sa mère c’était une femme pieuse et pratiquante. Charles le frère de Marie-Eustelle deviendra prêtre. Marie-Eustelle fut aussi très attentive à sa sœur Angèle.

** Elève studieuse et pratiquante, mais elle aura connu le monde. Sortie de l’école à l’âge de 10 ans elle est restée quelques années à faire le ménage familial. A sa treizième année elle fut mise en apprentissage chez une lingère. De nos jours la maison familiale a disparu.

 

Rue Pont Amilion.

Elle avait quitté le milieu familial et elle s’était installée comme lingère dans un appartement de la rue Pont Amilion, elle avait même pris une apprentie lingère. Dans les années de la dernière guerre, un témoin raconte que des sœurs venaient régulièrement visiter la chambre de Marie-Eustelle Harpain. Certainement de 1926 jusque dans les années 1968 à 1983, il y avait une plaque sur cette maison… « Ici a vécu Marie-Eustelle Harpain… » Mais cette plaque est introuvable de nos jours.

 

 

Place de l’abbaye (Milieu de la place)

Les débuts de sa vie furent celle d’une jeune fille de son temps, très ordinaires, Mais rapidement elle fut attirée par la pratique religieuse et surtout c’était une fervente adepte de la communion. Elle fit la tentative de rentrer au couvent, mais une vie spirituelle hors couvent lui fut recommandée par des avis bien éclairés. La communion, ses rencontres fréquentes et la soif qu’elle avait de son époux Jésus-Christ en ont fait une personne qui ne pouvait passer inaperçue. Elle ne comptait plus ses temps d’adoration du Saint-Sacrement, puis cette soif de communier, plus que nécessaire aux yeux de certains.

Marie-Eustelle Harpain c’était… ses lettres, ses visions, ses messages, ses miracles

5 Par ses lettres elle nous révéla, bien au-delà de sa simplicité et son humilité, sa grandeur d’âme et la voie à suivre. Lettres empreintes d’une foi très vive et d’un amour sans limites. Ces écrits forment un recueil de 178 lettres

6 Une de ses visions :

Ainsi le 29 mars elle écrit… J’étais à la messe, je m’occupais de la grandeur du sacrifice qui s’offrait. Après l’évangile, à la messe, je ne vis plus à l’autel le visage du prêtre, mais bien Notre Seigneur, qui, avec un extérieur grave et plein de majesté, offrait à son Père céleste la victime sainte qui n’est autre que lui-même. Un Dieu qui s’offre à un Dieu ; quel sacrifice ! Je ne puis en comprendre tout le prix….. » 

On peut retenir deux miracles comme probables à sa personne. Il y aurait eu des conversions, des guérisons. Ainsi un général très âgé, demanda le jour même de la mort de Marie-Eustelle la communion, puis le lendemain il avait alors demandé à être entendu en confession. L’abbé Briand avait demandé à Marie-Eustelle de lui faire connaître son entrée en paradis et de lui révéler le tombeau de St Eutrope…. Pour le tombeau l’abbé Briand a confirmé que Marie-Eustelle aurait fait connaître que celui du premier évêque était situé sous l’autel de la crypte de l’église St Eutrope. Mais aussi un impact d’importance du fait de la forte présence de Marie-Eustelle et de sa vie spirituelle, ce fut toute une jeunesse, en ce temps-là, convaincue et convertie à une vie pieuse et pleine de spiritualité.

 

« L’ange de l’Eucharistie », et sa fin sur terre. Le 29 juin 1842 Marie-Eustelle s’est endormie dans la paix du Seigneur, le jour de la fête de St Pierre et St Paul.

Ses obsèques grandioses par la foi, la ferveur des participants.

Son corps aura connu trois sépultures.... Cimetière rue Geoffroy Martel, c'était celui de la place St Pallais, déplacé à la révolution par les révolutionnaires. Puis l'armée, vers 1885, ayant voulu agrandir la caserne avait déplacé ce cimetière dans le nouveau derrière le Haras, dit cimetière St Pallais. Enfin elle repose, de nos jours dans la chapelle de la vierge, église St Pallais.

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