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10 - Partenaires.. Galeries Lafayette : Défilé annoncé - Un chat au regard troublant - Eglise réformée .. Une femme est le pasteur - Marie " Top "

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Chat alors.... Sacré regard

 

Copie de Papier peint de la Galerie de photos Windows

 

++ si affinités....

PS: Cherche " top modèle " au même regard....


 

Galeries Lafayette... Partenaires annoncés

.. pour le grand défilé

 

Partenaires GL 2012

 

Les Galeries Lafayette recherchent des mannequins, même s'ils n'ont jamais défilé.... Pour le 22 septembre

Culture-Histoire (M.S) recherche des modèles pour séances photos annonçant ce grand défilé.

Les Galeries Lafayette recherchent des mannequins même débutantes pour le plus grand défilé de mode du monde.

culture-Histoire (M.S) recherche des modèles pour séances photos annonçant ce défilé (Débutants / es - acceptés).

 


 

Elle vient de Hongrie

Le nouveau pasteur de Saintes.. C'est elle.

 

Eglise réformée de Saintes


Nouveau pasteur Saintes 

 

      Elle a vu le jour sur le sol de la Hongrie, voici trente deux ans, mais elle se trouve en terre de France depuis cinq ans, certes elle avait fait deux ou trois séjours de quelques jours sur notre territoire, mais c’était plutôt dans sa première jeunesse.

 

      « J’avais à choisir entre l’enseignement, bien sûr en théologie, ou ministère, certes comme tout un chacun il y a des rencontres qui nous révèlent notre avenir, mais c’est la vocation qui a tracé ma route. J’ai choisi la France pour exercer mon ministère, dans ce pays je trouve qu’il y a beaucoup plus d’ouverture générale, voire surtout d’esprit, qu’en Hongrie ».

 

      Ainsi s’exprime Edina Pulaï, elle dont le ministère est celui de « La PAROLE », depuis Calvin l’église réformée, protestante, comme il l’avait lui-même défini, n’est que le transmetteur de cette parole qu’est ... LA BIBLE.

 

      Edina, madame le pasteur… Qui êtes-vous… ?

     « Je suis né à Kaposvar en Hongrie. Mon père tient une usine, comme on dit en France, il était bouilleur de cru. Ma mère est aide-soignante. Nous étions deux enfants, ma sœur vit en Angleterre ».

 

      Dans votre jeunesse auriez-vous pensé devenir ministre du culte ?

    « Non. Je voulais être avocate, mais il y avait trop de candidats sur la liste d’accession au concours de cette école, par un curieux fait de recherche de ma spécialisation je m’étais retrouvée pour deux semestres dans une université agricole, j’avais alors enfilé des bottes (rires). Mais je me suis retrouvée très rapidement en faculté de théologie. Comme je l’ai précisé au début de notre entretien, dans ma paroisse d’origine il y avait une femme pasteur, ce fut peut-être là ma révélation. J’ai donc suivi un enseignement en théologie pendant six années, c’était toujours en Hongrie, et en France  j’en ai fait une année de plus pour connaître le – système – français. Il est évident que dans ce même temps, en France, je rendais des services à la communauté hongroise pour la découvrir hors du contexte de mon pays d’origine.

    J’ai ensuite commencé un doctorat, il n’est pas achevé, ainsi qu’un master professionnel en théologie, puis enfin un stage à Boulogne Billancourt avec une autre rencontre. C’est après mon premier prêche à Marly le Roi que j’ai vraiment décidé de rester en France. Cette rencontre ne fut qu’ordinaire, mais à nouveau je découvrais que le pasteur était une femme ».

 

      En France, le protestantisme est-il aussi important en milieu rurale qu’en milieu urbain… ?

      «  Justement j’allais y arriver. Cette année était mon année de suffragance (temps de soutien  communautaire où l’on fait ses preuves). Ainsi en suffragance je suis restée à Toulouse durant deux mois.  Puis je me suis retrouvée pendant un an en Ariège, là j’ai vraiment découvert le monde rural, j’avais à me déplacer sur quatre paroisses et trois lieux de culte.  Maintenant, enfin aujourd’hui je suis face à des responsabilités, je me retrouve seule ». (Enfin seule… une chance pour exercer son ministère comme elle le souhaitait…  ndlr).

 

      Vous voulez-dire que vous êtes seule, vraiment seule devant cette lourde tâche… ?

     « Noon...! Je ne suis pas seule, comme j'ai dit c'est un travail en équipe. En fait actuellement je suis dans le proposanat, ce sont deux années d’évaluation pendant la charge entière de mon ministère. Je suis suivie, un peu observée dans mon ministère, ce sera le conseil presbytéral qui devra me reconnaître dans ma fonction de ministre auprès des paroissiens ».

 

      Ce n’est pas évident plusieurs siècles après que de marcher sur les pas de Calvin surtout quand on connaît le rigorisme de la « Religion prétendue réformée » (Ancienne appellation), aussi rien de tel que de suivre les enseignements des maîtres, souvent sans « déroger d’un iota » aux règles, pour assurer au mieux son ministère, se faire le porte-voix de la parole.

      Pour parler de la présence des pasteurs à Saintes, certes nous pourrions remonter à l’édit de Nantes (révoqué en 1685), la ville n’a pas eu de pasteurs pendants ces deux dernières années, alors Edina Pulaï doit tout revoir, tout revisiter, enfin tout découvrir, à savoir que les paroissiens n’ont pas pour autant abandonné le temple (Cours Reverseaux à Saintes). Elle est en poste depuis le 1er juillet 2012, et comme elle l’a précisé elle-même, il lui faut bien se positionner par rapport à la population protestante, certes, mais aussi par rapport à la population Saintongeais, voire les structures étatiques et religieuses. Pour ce faire, il lui a fallu découvrir sa demeure (imposante pour une personne seule) mais aussi le lieu du culte, « son » temple. Aussi elle se cherche des activités (on pourrait dire autres pôles d'intérêts ndlr) en dehors de son ministère, mais comme elle apprécie déjà notre ville, on peut lui faire confiance, déclinée dans le domaine culturel, social, historique, elle n’en n’aura que le choix.

 

      Mais il est deux points importants, la solitude de l’être et ce combat seule… ?

     « Un autre pasteur me disait que pour lui le plus dur, cette solitude, c’est le matin. En ce qui me concerne, c’est vraiment le soir, alors je compense en téléphonant à des proches, ainsi c’est surtout, certes pour casser la solitude, mais aussi pour discuter sur le vécu du jour, voire d’autres choses aussi. Puis comme vous l’avez constaté, la maison où je demeure est vraiment très grande. Il est aussi vrai que j’aimerais fonder une famille, heureusement que Dieu nous a donné plusieurs dons. Pour ce combat… Je suis là pour donner des idées, une énergie et surtout ce cheminement vers Dieu. Etre à l’écoute, puis quelque-part ce n’est pas un combat seule, en effet nous sommes les témoins du Christ avec les paroissiens ."

 

      Comme elle vient de le confier, Edina est ouverte à tout, elle maîtrise bien son ministère, mais avec un petit défaut, dans la vie du quotidien elle est impatiente, voire quand il faut attendre dans les files d’attente….

      Sa voie elle l’a bien choisie, elle en est convaincue, elle a eu la révélation de sa vocation. Des rencontres lui ont certainement montré des pistes, mais elle avait en elle ce besoin de demeurer dans le ministère.

 

      Son ministère voici où elle doit l’exercer :

     Saintes, Meschers sur Gironde, Mortagne-sur-Gironde, St Fort sur Gironde, Gémozac, Pons et Cozes. On peut dire, comme chez les curés de paroisses pour les catholiques, que ces « hommes et femmes de Dieu » ont vraiment du pain sur la planche, même si le monde pratiquant a tendance a diminuer, surtout dans les zones géographiques à couvrir. A Saintes il y a un peu plus de 260 foyers protestants, pour une centaine de pratiquants.

 

      Merci Madame le Pasteur, à très bientôt pour découvrir le site de l’ancien temple et de la croix du prêche.

 

Remarques :

-         Le temple de la religion prétendue réformée, en fait les Huguenots, se trouvait dans le quartier St Vivien, il a été détruit à la révocation de l’édit de Nantes en 1685. On a toujours son souvenir en mémoire, en effet un jardin situé à l’angle de la rue Daniel Massiou et Louis Rateau portait le nom de « La croix du prêche », il y a quelques décennies on pouvait encore y voir une colonne expiatoire.

 

Dossier-Temple-R.P.R-2010.jpg

 

Dossier-Temple-R.P.R-2010--15-.jpg

 

Anecdote :

Le Y et le Ï en hongrois sont la même lettre. Le Y signifie que la personne est d’une lignée noble, le Ï est pour une personne très ordinaire. (pour le sourire.. Nicolas Sarkozy, qui est de descendance hongroise a la terminaison  de son nom s’écrit avec un Y).

 


 

Modèle .. " Marie Top "

 

Extrait d'un shooting photos

 

Marie-P---Top---shooting-8---12-101.jpg   Marie-P---Top---shooting-8---12-105.jpg

 

 

Shooting photos avec " Marie - Top modèle "

 

 

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