Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

24 - Crimes de guerre à Saintes - Des tirs dans la nuit du 24 août 1944 - Un journal de marche Guerre et captivité

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

 Crimes de guerre à Saintes

-

Des tirs dans la nuit du 24 août 1944

 

Deux morts, deux blessés graves, un homme sain et sauf

 

" Pendant ce temps Paris se libère "

Un témoin, blessé grièvement, raconte......
Un témoin, blessé grièvement, raconte......

Un témoin, blessé grièvement, raconte......

Les victimes......
Les victimes......

Les victimes......

Derrière Louis Batesti... les traces de balle de la mitraillette.....  Ci-après les plans des lieux....
Derrière Louis Batesti... les traces de balle de la mitraillette.....  Ci-après les plans des lieux....
Derrière Louis Batesti... les traces de balle de la mitraillette.....  Ci-après les plans des lieux....
Derrière Louis Batesti... les traces de balle de la mitraillette.....  Ci-après les plans des lieux....
Derrière Louis Batesti... les traces de balle de la mitraillette.....  Ci-après les plans des lieux....

Derrière Louis Batesti... les traces de balle de la mitraillette..... Ci-après les plans des lieux....

Les photos du site de la tragédie et les impacts de balles (mitrailleuse) toujours visibles.
Les photos du site de la tragédie et les impacts de balles (mitrailleuse) toujours visibles.
Les photos du site de la tragédie et les impacts de balles (mitrailleuse) toujours visibles.
Les photos du site de la tragédie et les impacts de balles (mitrailleuse) toujours visibles.

Les photos du site de la tragédie et les impacts de balles (mitrailleuse) toujours visibles.

Et bien sûr... la recherche de " Criminels de guerre "... des incertitudes, selon les témoignages.... quant aux sommations au sifflet par l'armée allemande.... !
Et bien sûr... la recherche de " Criminels de guerre "... des incertitudes, selon les témoignages.... quant aux sommations au sifflet par l'armée allemande.... !
Et bien sûr... la recherche de " Criminels de guerre "... des incertitudes, selon les témoignages.... quant aux sommations au sifflet par l'armée allemande.... !
Et bien sûr... la recherche de " Criminels de guerre "... des incertitudes, selon les témoignages.... quant aux sommations au sifflet par l'armée allemande.... !

Et bien sûr... la recherche de " Criminels de guerre "... des incertitudes, selon les témoignages.... quant aux sommations au sifflet par l'armée allemande.... !

Tous ces témoins sont disparus... il était temps de s'approcher au plus près de la vérité.

Tous ces témoins sont disparus... il était temps de s'approcher au plus près de la vérité.

" Journal de marche et de captivité "

 

Il y a quelques jours m'a été remis un important dossier à traiter et à transmettre aux Archives départementales...

" Des centaines de lettre d'un homme... Roger C....., qui a écrit à sa femme, pendant la drôle de guerre, la bataille de France, puis sa captivité en Allemagne "

Un dossier triste à compulser.... Cela va me demander des mois. 

Je ferai  paraître des extraits de ce " cahier de marche et de captivité "

24 - Crimes de guerre à Saintes - Des tirs dans la nuit du 24 août 1944 - Un journal de marche Guerre et captivité
24 - Crimes de guerre à Saintes - Des tirs dans la nuit du 24 août 1944 - Un journal de marche Guerre et captivité

Voir les commentaires

20 - Écurat en visite guidée à Saintes - Secrets d'histoire - 4 septembre La Libération de Saintes

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Écurat en visite guidée à Saintes

- Secrets d'histoire - "Guerre 39/45 & Histoire de Saintes "

4 septembre La Libération de Saintes

Une quinzaine d'Escuriens ont déambulé dans les rues de Saintes... à la découverte de secrets d'histoire révélés par Michel Souris.
Une quinzaine d'Escuriens ont déambulé dans les rues de Saintes... à la découverte de secrets d'histoire révélés par Michel Souris.

Une quinzaine d'Escuriens ont déambulé dans les rues de Saintes... à la découverte de secrets d'histoire révélés par Michel Souris.

Toujours dans un même ordre d'idée ou d'intention... " Devoir de mémoire ", la municipalité de Saintes vous invite à une grande manifestation patriotique..... " La libération de Saintes " c'était il y a bientôt 80 ans.....

Toujours dans un même ordre d'idée ou d'intention... " Devoir de mémoire ", la municipalité de Saintes vous invite à une grande manifestation patriotique..... " La libération de Saintes " c'était il y a bientôt 80 ans.....

20 - Écurat en visite guidée à Saintes - Secrets d'histoire - 4 septembre La Libération de Saintes

Voir les commentaires

2 - Les chemins de mémoire du 28 juillet 2024

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

2 - Les chemins de mémoire du 28 juillet 2024

Cérémonie du 28 juillet 2024

 

Dimanche 28 juillet, grande animation sur le cours national Michel Baron, Saintes. Certes il y avait les préparatifs de l’arrivée d’une course cycliste féminine, mais surtout la municipalité de Saintes accueillait, les participants à la cérémonie « Les chemins de mémoire 2024 », via le bien connu convoi, composé en ce lieu et en cours de parcours d’une trentaine de véhicules.. d’époque 39/45, militaires et civils.

Mise en place du convoi et surtout la photo du « Souvenir » qui accueillait les élus (adjoints et maires) de six communes, Saintes étant considérée comme « Acteur » intégré, via les faits de guerre sur son propre territoire, mais aussi comme étant le point de ralliement.

« Cher Marc Besson, chère Mme Besson, c’est la première fois depuis 1994 (Inauguration de la stèle d’Écurat) que vous n’avez pu venir à cette cérémonie, la faute en étant due à un ennui de santé, qui je crois savoir à ce jour s’est enfin éloignée de vous deux. Je me permets de rappeler, cher Marc, que ton père avait payé au prix de sa vie l’aide apporté à l’aviateur Clarence Norton, équipage de l’avion abattu à Nieul-lès-Saintes ».

« Monsieur Bernard Chaigneau, maire d’Écurat me demande aussi de ne pas oublier le groupe de musiciens de Jacqueline Marcillaud (Association pour le Développement Musical en Saintonge). En effet, outre le fait que cette harmonie a fait s’envoler, avec brio, les notes de la liberté dans notre beau ciel bleu, le groupe qui devait se composer de 8 musiciens, en a eu 15 ».

Merci pour cela. Je devais le dire en préambule de cet article journalistique.

Dès 9 heures le départ avec une première halte / hommage à la stèle de St Vaize, avion des « Forces Aériennes Françaises libres » abattu. Deux morts carbonisés vifs, le pilote André Prunier et son mécanicien Henri Séverac perdent la vie. Les deux autres aviateurs rescapés, grâce à l’intervention de gens du pays, sont ainsi soignés à l’hôpital de Saintes. Mme Aline Couraud en ayant hébergé un chez elle.

Comme sur chacun des « Lieux de mémoire », il y aura.. dépôts de gerbe, sonnerie aux morts, minute de Silence… la Marseillaise. A St Vaize, aucune prise de parole officielle, gerbe remise par le « Souvenir Français ». Fait historique lu par Mme Martine Gilardeau (Petite fille de Mme Couraud)

Après un périple compliqué, du fait du nombre de véhicules et la sécurité à assurer aux passages de grands carrefours, nous nous sommes retrouvés à la stèle de « Rochevent » à Nieul-lès-Saintes.

En début de la cérémonie, Michel Souris s’est permis d’annoncer une cérémonie à « Double hommage ». En effet, du fait de l’inauguration d’une stèle à Corme-Royal en avril 2024, comme il ne fut pas possible d’intégrer un déplacement sur cette commune, relatif au crash d’un « B 17 » abattu dans le ciel du « Maine Dorin », le 31/12/1943, il avait été décidé que les hommages des faits de guerre de Nieul-lès-Saintes et de Corme-Royal se feraient en un seul lieu.

Pour mémoire

- Sur la commune de Nieul-lès-Saintes, nous nous inclinons à deux reprises, tout d’abord en mémoire des sept morts américains, dont l’avion a explosé dans notre ciel de Saintonge, au-dessus du « Maine Dorin », commune de Corme-Royal, ce fait s’étant passé le 31 décembre 1943.

Puis en mémoire du Capitaine Charles Donald Cole, mort en héros, tué aux commandes de son avion aux commandes de son avion, ceci le 5 janvier 1944.

Il y eut alors le cérémonial habituel puis remise de drapeaux américains, d’époque 1945 (environ), qui avaient été offert à Michel Souris par José Moindrot (présente) Ainsi les drapeaux ont été offerts aux municipalités de Corme-Royal et de Nieul-lès-Saintes, puis à Christian Hervaud et à Jean-Claude Quétai (Associations de reconstitution 39/45)

Les maires étant représentés par les premiers adjoints, Alain Daviaud (Corme-Royal) et Patrick Chalmette (Nieul-lès-Saintes).

Puis il y eu la remise d’un bocal contenant de la terre du cimetière de Draguignan (Var), cimetière américain où sont inhumés les corps des huit aviateurs américains, morts sur notre sol les 31/12/1943 et 5/1/1944. Ce souvenir poignant fut donné à Patrick Chalmette, des mains de Jean-Pierre Parade, qui en avait recueilli quelques cuillerées dans le cimetière sus-dit avec l’accord du conservateur. Par ailleurs Mr Parade avait aussi déposé sur la tombe du capitaine Charles Donald Cole, de la terre (qui fut mêlée à son sang) sur le point de chute de l’avion, dans le chemin du crash à « Rochevent ».

Bien sûr en ce lieu de la cérémonie a résonné l’hymne national américain « The Star Spangler Banner »

Les lectrices des faits de guerre étant

Pour le crash du 31/12/1943 : Sylvie Bardet

Pour le crash du 5/1/1944 : Ludivine Cresson.

Alors que nous avons quitté la stèle du capitaine US, c’était le départ vers « Le moulin des Fougères », commune d’Écurat où un avion de la « Royal Air Force » abattu par la D.C.A allemande de Saintes, s’était alors écrasé dans ce champ d’Écurat. Les deux aviateurs du « Mosquito », blessés avaient été faits prisonniers.

Bien sûr le drapeau « Jack Union » était hissé et nous avons pu entendre, toujours joué par l’A.D.M.S le « Good Save King »

Sur place, Bernard Chaigneau, maire de cette commune, ayant présenté auparavant les deux premiers lieux de mémoire, avait pris la parole, puis Michel Souris (Initiateur des chemins et Devoir de mémoire) avait ensuite pris la parole. Puis l’historique de ce fait de guerre fut lu par une voisine du site, Mlle Maëlie Delavault.

La « Royal Air Force Association » s’est aussi exprimée en la personne de Mme Denett. Toujours en deux langues et bien sûr avec en finale de ses propos… « On se souviendra toujours » . Une belle gerbe fut aussi déposée par cette digne représentante de nos amis anglais.

Finalisant le sérieux de la cérémonie par « Le chant des partisans », débuté « a capela » par Ludovic Proust, le tempo (Surtout la grosse caisse) de l’harmonie musicale signifiait bien au monde notre message de toujours, la défense de notre pays, de notre territoire, de nos familles.

Après ces instants certes d’hommage mais aussi emprunts de beaucoup d’humanités sur les trois sites, ainsi que sur les communes traversées de Bussac-sur-Charente et de Saint-Georges-des-Coteaux (communes intégrées dans les Chemins de mémoire) nous avons alors eu droit au temps de convivialité et d’échanges, le « Vin d’honneur » en mairie d’Écurat.

Ainsi nous sommes retrouvés, les uns et les autres, à lever le verre au nom de nos amitiés et, en filigrane, au nom de la paix et de la fraternité.

Bien sûr au cours de la cérémonie, nous pouvons citer la présence de Guillaume Brault, sous-préfet de l’arrondissement de Saintes, ce qui fut un honneur pour nous car c’est la première année depuis 1994 qui nous avons la participation d’un haut fonctionnaire de l’exécutif. Sur ce point la parole fut alors offerte au représentant de l’état, qui s’en empara avec plaisir, surtout après qu’il lui fut remis un cadeau souvenir « Boîtier contenant des fragments de l’avion Mosquito ». Il fut aussi demandé aux maires des communes traversées, Frédéric Rouan et Jean-Luc Marchais, de bien vouloir nous dire quelques mots, ce qui fut fait, humanisant un peu plus nos chemins de mémoire.

Nous avons pu noter la présence du lieutenant-colonel Claire Carrière (Armée de l’air / Active), ainsi que celle du lieutenant-colonel Jacques Daviaud (Armée de l’air / Honorifique). Puis une représentante du département Brigitte Seguin conseillère départementale.

Un parcours que toute l’assemblée réunie, en ce jour, aura effectué d’un bout à l’autre et certainement ayant à l’esprit le sens du « Devoir de mémoire ».

On souhaite à tous et à chacun de se souvenir que cette manifestation a lieu en général chaque mois de juillet, tout en les remerciant pour leur participation.

 

Départ de Saintes: Cours national Michel Baron

Départ de Saintes: Cours national Michel Baron

Premier lieu de mémoire... St Vaize, après avoir traversé un autre lieu et ses mémoires...
Premier lieu de mémoire... St Vaize, après avoir traversé un autre lieu et ses mémoires...
Premier lieu de mémoire... St Vaize, après avoir traversé un autre lieu et ses mémoires...
Premier lieu de mémoire... St Vaize, après avoir traversé un autre lieu et ses mémoires...
Premier lieu de mémoire... St Vaize, après avoir traversé un autre lieu et ses mémoires...
Premier lieu de mémoire... St Vaize, après avoir traversé un autre lieu et ses mémoires...

Premier lieu de mémoire... St Vaize, après avoir traversé un autre lieu et ses mémoires...

Après la cérémonie à la stèle, à quelques dizaines de mètres de la chute de l'avion, un " Junker 88 " (avion récupéré de l'armée allemande / Toulouse), direction la stèle de " Rochevent ", Nieul-lès-Saintes.
Après la cérémonie à la stèle, à quelques dizaines de mètres de la chute de l'avion, un " Junker 88 " (avion récupéré de l'armée allemande / Toulouse), direction la stèle de " Rochevent ", Nieul-lès-Saintes.
Après la cérémonie à la stèle, à quelques dizaines de mètres de la chute de l'avion, un " Junker 88 " (avion récupéré de l'armée allemande / Toulouse), direction la stèle de " Rochevent ", Nieul-lès-Saintes.
Après la cérémonie à la stèle, à quelques dizaines de mètres de la chute de l'avion, un " Junker 88 " (avion récupéré de l'armée allemande / Toulouse), direction la stèle de " Rochevent ", Nieul-lès-Saintes.

Après la cérémonie à la stèle, à quelques dizaines de mètres de la chute de l'avion, un " Junker 88 " (avion récupéré de l'armée allemande / Toulouse), direction la stèle de " Rochevent ", Nieul-lès-Saintes.

2 - Les chemins de mémoire du 28 juillet 2024
2 - Les chemins de mémoire du 28 juillet 2024
2 - Les chemins de mémoire du 28 juillet 2024
2 - Les chemins de mémoire du 28 juillet 2024
2 - Les chemins de mémoire du 28 juillet 2024
2 - Les chemins de mémoire du 28 juillet 2024
2 - Les chemins de mémoire du 28 juillet 2024
Après ce double lieu de mémoire... retour sur le parcours pour le dernier rendez-vous hommage.. " Le moulin des Fougères " - Écurat
Après ce double lieu de mémoire... retour sur le parcours pour le dernier rendez-vous hommage.. " Le moulin des Fougères " - Écurat

Après ce double lieu de mémoire... retour sur le parcours pour le dernier rendez-vous hommage.. " Le moulin des Fougères " - Écurat

Le " Vin d'honneur " une certaine continuité de l'humanité des cérémonies
Le " Vin d'honneur " une certaine continuité de l'humanité des cérémonies
Le " Vin d'honneur " une certaine continuité de l'humanité des cérémonies
Le " Vin d'honneur " une certaine continuité de l'humanité des cérémonies
Le " Vin d'honneur " une certaine continuité de l'humanité des cérémonies
Le " Vin d'honneur " une certaine continuité de l'humanité des cérémonies

Le " Vin d'honneur " une certaine continuité de l'humanité des cérémonies

Monsieur le sous-préfet a reçu un coffret souvenir, contenant des fragments de l'avion " Mosquito " crashé le 22/7/1944.
Monsieur le sous-préfet a reçu un coffret souvenir, contenant des fragments de l'avion " Mosquito " crashé le 22/7/1944.
Monsieur le sous-préfet a reçu un coffret souvenir, contenant des fragments de l'avion " Mosquito " crashé le 22/7/1944.

Monsieur le sous-préfet a reçu un coffret souvenir, contenant des fragments de l'avion " Mosquito " crashé le 22/7/1944.

Ci-après.... Historiques des quatre lieux de mémoire....

Ci-après.... Historiques des quatre lieux de mémoire....

1er février 45 – 28 juillet 2024
De Cognac à Saint-Vaize

*

Depuis juin 1940 les Allemands occupent une grande partie de notre territoire, et depuis août et septembre 1944, de grandes régions françaises ont été libérées. Mais des forces allemandes se sont retranchées dans les poches de l’Atlantique dont, les plus proches de nous : Royan et la Rochelle avec l’île d’Oléron.

Après la reddition allemande de Toulouse, les Français prennent alors possession de la base aérienne de Toulouse-Blagnac, avec le matériel et les avions qui s’y trouvent. Ainsi est créé le Groupe de Bombardement 1/3 « Aunis », constitué, entre autres d’appareils allemands à savoir des « Junkers 88 ». Ces équipages dépendent des Forces Aériennes Françaises.

Les équipages ont comme principale mission d’effectuer des vols de reconnaissance photographique sur les objectifs et les résultats des bombardements. Ainsi le 1er février 1945, un avion « Junker – 88 » part de Cognac vers 13 h 30, avec pour mission d’effectuer un survol photographique de l’île d’Oléron, après une attaque de l’aviation française.

L’avion qui porte le n° 3, a pour équipage : Le sous-lieutenant Pierre NIMIER (Commandant de bord), l’adjudant chef André PRUNIER (Pilote), le Sergent chef Pierre DUBOIS (Radio) et Henri SEVERAC (Sergent mécanicien)

Alors que l’appareil arrive sur l’île d’Oléron il est entouré par les tirs de la Flak allemande. L’appareil se met alors en virage, mais il ne s’agit pas d’une manœuvre du pilote, les 2 moteurs sont en baisse de régime, l’appareil vient d’être frappé par les tirs.

Le pilote décide alors de regagner le continent, certainement pour se poser, mais déjà l’appareil perd de l’altitude et l’ordre d’évacuation ne peut plus être donné.

Vers 15 h 00, et après avoir survolé Taillebourg, l’avion vient s’écraser dans le champ des familles Michaud et Martin sur la commune de Saint-Vaize à quelques dizaines de mètres à gauche de cette stèle. Des gens du pays entendent l’avion en difficultés et voient celui-ci s’écraser au sol.

L’appareil prend aussitôt feu, de manière plus intense. Le Commandant de bord, Pierre Nimier, réussit à s’extraire seul et à s’éloigner de l’avion, mais comme le diront les témoins, des appels à l’aide sont criés de l’intérieur de la carlingue en flammes.

Des hommes apportent alors leur aide et parviennent à extraire le radio Pierre Dubois. Malheureusement, les flammes sont trop fortes et le pilote André Prunier et son mécanicien Henri Séverac perdent la vie, brûlés vifs dans les flammes.

Les deux rescapés, ayant des blessures sans gravité sont transportés en ambulance à l’hôpital de Saintes. L’un d’eux sera hébergé provisoirement chez Madame Aline Couraud. (*)

Les deux aviateurs rescapés sont jeunes puisque Pierre Nimier avait 28 ans et Pierre Dubois quant à lui en avait 31 ans.

Quant aux deux victimes leurs corps sont transportés à la Mairie de Saint-Vaize.

Au soir de ce 1er février 1945, André Prunier (35 ans) et Henri Séverac (24 ans), « Morts pour la France », compteront parmi ceux qui, comme disait le général de Gaulle, avaient une certaine idée de la France… « Une France libre dans la dignité et dans l’honneur ».

Ces faits se sont déroulés le 1er février 1945, il y a 80 ans.

(*) Mme Martine Gilardeau, petite fille, lectrice

Nieul les Saintes – 5 janvier 1944 * 28 juillet 2024

*

Des ETATS-UNIS d'Amérique à NIEUL-LES-SAINTES

 

Depuis septembre 1939, les Allemands occupent une grande partie de l'Europe, les Américains, restés neutres jusqu'en 1941, entrent dans le second conflit mondial après l'attaque de leur base navale de PEARL HARBOR. À partir de ce moment, il s’agit d’une guerre totale qui est aussi dirigée sur l'Allemagne « Nazie ».

Ainsi l'Amérique vient établir une grande partie de son armée en Angleterre. C'est dans ce pays que sont désormais basées ses forces militaires, ainsi que son aviation avec ses chasseurs et ses bombardiers.

C'est donc de cette base proche du lieu des opérations militaires en Europe que les Etats-Unis Amérique partent à l'assaut de l'Allemagne et des Allemands sur les territoires qu'ils occupaient.

En ce qui concerne l'aviation militaire américaine, l'US Air Force, la mission des équipages de ses avions est de détruire l'armée allemande et les points stratégiques utiles à cette armée.

Ainsi, le 5 janvier 1944, ayant décollé de SNETTERTON HEARTH (Dans le SUFFOLK) une escadrille de vingt bombardiers, B-17, avec une escorte de chasseurs, bombardent une raffinerie de pétrole située à Bordeaux.

La mission est une réussite mais quatre des bombardiers ne reviennent pas à leur base, puisqu’ils ont été abattus.

 

Ce mercredi 5 janvier 1944, dans le ciel de Saintonge, vers 11h00 du matin, l'un des bombardiers, surnommé " HUNYAK ", est touché par un chasseur allemand. Perdant de l'altitude, il s’est écrasé à " Rochevent " sur la commune de NIEUL-LES-SAINTES.

L'un des deux chasseurs allemands, qui le harcelaient, s’est lui aussi écrasé, sur la commune de CORME ROYAL, entraînant le pilote de la Luftwaffe dans la mort. Il s'appelait Gottfried Fischer.

 

Si l'équipage a le temps de sauter en parachute, le pilote du bombardier américain, voulant certainement rester aux commandes de son appareil jusqu'à la dernière minute, est tué dans la chute de son appareil, l'avion se pulvérisant sur le sol rocheux de " Rochevent ". Ainsi à quelques dizaines de mètres de cette stèle, le Capitaine Charles Donald COLE, âgé de 23 ans, venait de donner sa vie pour la France et la liberté.

Parmi les neuf aviateurs rescapés, se retrouvant sur cette terre de Saintonge, quelques-uns ont été blessés, certains ont réussi à regagner l'Angleterre par des filières d'évasion et les autres ont été faits prisonniers.

Les aviateurs américains tombés en parachute sur les terres des CORME ROYAL et de NIEUL LES SAINTES, ont trouvé une grande solidarité et assistance auprès de la population locale.

Malheureusement un ouvrier agricole, pour avoir aidé un des aviateurs américains, est arrêté par les Allemands. Il est mort peu après en déportation ; en avril 1944, dans un camp de concentration " Struthof " de l'Allemagne nazie. Il s’agit d’Adrien BESSON.

« Charles Donald Cole & Adrien Besson – Morts pour la France et la liberté »

*

 

Ces faits se sont déroulés le 5 janvier 1944, il y a 80 ans.

31 décembre 1943

 

Un avion américain « B 17 » est abattu à Corme Royal

 

*

 

Ce vendredi de décembre, aux environs de 11 heures, alors que les alliés viennent de bombarder la base allemande de Cognac Châteaubernard, une « Fortress américaine B 17 », après avoir été touchée par l’artillerie allemande de Cognac, est achevée par les chasseurs allemands dans le ciel de Saintes / Corme-Royal et explosant en vol s’écrase dans le champ du « Maine Dorin » , Corme Royal.

Pour les aviateurs, mais surtout pour les habitants de cette commune, cette journée ne sera pas un jour ordinaire, car, en effet, la guerre qui paraissait être loin, va surgir du ciel et leur tomber sur la tête.

 

Cet appareil avait quitté la base anglaise de « Rougham » à Bury St Edmunds, dans l’est de l’Angleterre, et en compagnie d’autres escadrilles, va bombarder des bases stratégiques de l’aviation allemande de la « Luftwaffe ».

Dans le ciel de France il y avait alors des dizaines de « Fortress » et « Libérator », escortés par des chasseurs ; au cours de combats qui s’en suivirent de nombreux avions tomberont dans notre région, entraînant dans la mort des dizaines d’aviateurs, ainsi 29 bombardiers alliés seront abattus depuis les côtes de la Manche jusqu’à notre terre de Saintonge.

 

La « Flak » allemande D.C.A fera de nombreux dégâts dans les escadrilles alliées, ainsi des bombardiers sont tombés à Montlieu-Lagarde, Expiremont, Échebrune, Médis, Corme-Royal… et en d’autres lieux, dont dans l’océan.

Ici à Corme-Royal le « B 17 » matricule 42-6037, du 94ième Bomber Group, gravement endommagé par les obus de l’artillerie allemande, espérant pouvoir regagner l’Angleterre, s’était vite retrouvé à la traîne et dans le ciel de Saintes – Corme-Royal il avait alors été attaqué par cinq chasseurs allemands, des « Messerschmitt 109 », ce qui avait d’ailleurs coûté à la « Luftwaffe » la perte de trois appareils et la mort de deux de ses pilotes…. À Chatenet, Plassay, Port-d’Envaux.

Du sol les témoins avaient déclaré que ces combats à la mitrailleuse étaient impressionnants…

Ainsi alors que le bombardier US est de plus en plus en difficulté, un chasseur allemand passant par en-dessous, s’était écrasé aussitôt.

 

Déjà du bombardier des parachutistes avaient sauté, mais l’appareil se cabre comme voulant monter, puis il avait explosé, cette scène fut visible de Saintes, bien que se produisant à l’aplomb du champ du « Maine Dorin ».

Malheureusement, certains parachutistes, ont eu leur parachute enflammé par l’explosion et se sont directement écrasés au sol sur la terre du « Maine Dorin ». Du sol les témoins avaient vu comme des boules rouges… en fait les parachutes en feu.

Trois hommes sont morts en chute libre et quatre hommes victimes ont été retrouvés, en partie carbonisés, dans le fuselage tombé au sol. Il s’agit des aviateurs…. Edward W. Allard, John, James Bickley, Arthur M. Dauenhauer, Arthur C. Mahy, Paul M. Mc Gill, Henry, Jean Patterson, Henry, O. Richard.

Un homme, Pierre Borde, instituteur à Corme-Royal, avait fermé les yeux d’un homme, intact, mort au sol, il s’agissait de l’aviateur Henri Richard, un mitrailleur.

Après que l’avion ait explosé dans le ciel, tombant en trois partie, une multitude d’éléments divers était tombé dans les champs et les bois. Dont une porte, visible ici, par laquelle l’aviateur Norbert Lorentz avait évacué l’avion juste à temps.

 

De nombreuses personnes s’étaient rendues sur les lieux du drame bien sûr les Allemands étaient aussi présents. Parfois les premiers venus avaient déclaré aux allemands la découverte de corps sur le terrain. Des personnes avaient déposé des fleurs sur les sépultures provisoires, charniers, en bordure du bois, au grand mécontentement des Allemands, furieux car ils voulaient aussi retrouver les quatre aviateurs rescapés du combat. Les aviateurs tués ont été enterrés au cimetière de Royan, actuellement ils reposent au cimetière américain de Draguignan dans le Var.

 

Une jeune fille, Paulette Bonnevin - Barbieri, apprentie coiffeuse, avait réussi, aux nez et à la barbe des Allemands, à prendre deux photos de ce crash.

 

Une autre jeune fille de Corme-Royal, Jeannette Barré, née Arrivé, trop proche aux yeux des Allemands, avait été emmenée à Saintes et avait passé la nuit à la Feldgendarmerie, rentrant le lendemain, 1er de l’an, faisant la route du retour à pied, elle avait 14 ans.

Les blessés, soit les quatre rescapés : Stanley Wainwgright, Norbert Lorentz, John Silvia et Paul Shatzau, avaient été capturés par les Allemands, dans la région de Pisany – Luchat et avaient alors été soignés chez le docteur Boucher, un résistant, demeurant à Pisany. Puis tous ces hommes étaient partis en captivité en Allemagne.

 

Ces hommes avaient retrouvé la liberté en avril 1945, certains, dont Norbert Lorentz, colonel après la guerre, sont revenus dans la région depuis cette journée du 31/12/1943. En 2023, la famille d’Henri Patterson nous a honoré de sa venue sur cette terre où cet homme, leur oncle, avait trouvé une mort horrible.

 

Ces faits se sont déroulés 81 ans.

 

Ecurat – 22 juillet 1944 * 28 juillet 2024

*

De Prédannack dans les Cornwall au Moulin des Fougères

 

Depuis juin 1940 les Allemands occupent notre territoire national, mais depuis le 6 juin 1944 les alliés déposent leurs armées sur le sol de France, aidés en cela par la résistance nationale. Depuis ce jour les uns comme les autres combattent notre tyrannique occupant. Des aviateurs de la Royal Air Force basés à Predannack ont pour mission, de manière régulière, de survoler le réseau ferré français et de détruire les trains de l’armée allemande.

C’est ainsi que ce 22 juillet 1944, sept avions « Mosquitos » du 151 squadron partent en mission sur la France, deux des appareils ont notre région comme objectif. Dans l’un des deux avions se trouvent le pilote Réginald Howard Harisson, squadron leader et pilote, son coéquipier est Edwin Philip Andrew Horrex, Flying lieutenant et navigateur.

Ainsi, à 18 h 00 (heure anglaise) ces hommes décollent de leur base et, survolant notre région, ils mitraillent la gare de Saintes, puis, survolant la voie ferrée vers Varzay, ils mitraillent et immobilisent un train de troupe, blessant le chauffeur Pierre Darçy.

Après avoir attaqué un autre site ferroviaire, Beillant – Saint-Sever, ils font un second passage sur la gare de triage SNCF de Saintes. Mais la DCA allemande (Flak) riposte et c’est ainsi que les artilleurs qui se trouvent dans la prairie touchent un des deux « Mosquitos ».

Commençant alors à fumer et perdant de l’altitude le premier avion se dirige vers Ecurat, alors que l’autre appareil part dans une autre direction.

Atterrissant en catastrophe au « Moulin des Fougères », les aviateurs quittent rapidement l’appareil en feu, qui brûlent d’autant plus facilement que sa carlingue est en bois. Il est près de 21 h 00.

Des habitants des hameaux voisins viennent rapidement sur place pour aider les rescapés, mais, malheureusement, les Allemands et leurs chiens sont aussitôt arrivés sur le site du crash guidés par la fumée de l’incendie de l’avion. Harrison aurait pu se cacher et se sauver mais il n’a pas voulu abandonner son navigateur Horrex.

Les deux hommes sont blessés, tant aux jambes qu’au visage. Les habitants du lieu leur déclarent qu’ils ne peuvent les soigner du fait de la gravité des blessures. Les Allemands prennent alors des volontaires parmi leurs hommes pour éloigner les aviateurs de l’avion qui en brûlant provoque l’explosion des munitions, quelques-unes partent dangereusement dans le ciel. Etienne Machefert sert d’interprète.

Les deux hommes sont emmenés en camion allemand à leur hôpital, ils y restent jusqu’au 29 juillet. Puis les Allemands emmènent leurs prisonniers à l’hôpital de Niort où ils resteront 9 jours, pour en fin de compte prendre la direction de l’Allemagne, le 7 août, mais en passant par le sud.

Dans le train qui les transporte, les aviateurs se sont vu confier une carte pour s’évader, ceci par un soldat allemand. Mais un officier s’en est aperçu et pour éviter les représailles les Anglais lui rendent cette carte.

En cours de route, le train est mitraillé, et 8 jours après leur départ de Niort, Harrisson et Horrex sont de nouveau hospitalisés à l’hôpital Purpan de Toulouse.

Arrivés à Toulouse le 15 août, c’est avec joie que nos aviateurs ont alors appris la libération de la ville par la résistance locale ; ceci le 18 août 1944. Leur « mission » en France est terminée ; ils quittent en effet l’hôpital le 3 septembre et dans la nuit du 5 au 6 septembre ils abandonnent le sol français.

En effet, en rase campagne, un appareil « Hudson » de la Royal Air Force prend les Anglais en charge, ainsi que d’autres aviateurs. Ils sont déposés à l’aéroport de Tempsford au nord de Londres. Dans cette ville ils sont à nouveau hospitalisés.

Quelques années plus tard Harrisson est revenu au « Moulin des Fougères », en compagnie d’un aviateur du second avion de la mission du 22 juillet, où il a rencontré, entre autres, les familles Rivière, Filliollaud, Hervé, Colas.

En 1994 une stèle a été élevée à cet endroit, à quelques dizaines de mètres du crash du « Mosquito », en présence de Waddad Horrex, l’épouse du pilote du Mosquito, celui-ci est décédé en 1996.

Quant au navigateur Harrisson il n’a jamais été retrouvé malgré de vaines recherches. Cet homme avait eu aussi une belle carrière dans le cinéma. Son fils est venu à Écurat et à Saintes il y a quelques années.

« Un autre équipage du même « squadron 151 » est mort carbonisé sur la gare de Jonzac, le 6 août 1944. Les aviateurs d’Ecurat et de Jonzac étaient compagnons, mais le destin a frappé plus durement un des équipages. Victimes de leur devoir pour la Liberté et la France

*

Ces faits se sont déroulés le 22 juillet 1944, il y a 80 ans.

Présentation de la cérémonie par Michel Souris........
Présentation de la cérémonie par Michel Souris........
Présentation de la cérémonie par Michel Souris........
Présentation de la cérémonie par Michel Souris........
Présentation de la cérémonie par Michel Souris........

Présentation de la cérémonie par Michel Souris........


 

« Les chemins de mémoire » - Dimanche 28 juillet 2024 »

*

80ième anniversaire

 

                                                                               Saintes

Bussac-surCharente, St Vaize,

St Georges des Coteaux,

Nieul-lès-Saintes (dont Corme-Royal), Écurat

 



Nous sommes arrivés au terme de ces « Chemins de mémoire 2024 ». ......." Avec comme nouveau cette année sur le site de Nieul-lès-Saintes, l’intégration d’un hommage pour le crash d'un avion américain sur la commune de Corme -Royal, d'ailleurs un mémorial y a été inauguré le 20 avril 2024. nous avons associé les crashs des 31 décembre 1943 et 5 janvier 1944, ces combats où / et douleur des victimes et des proches furent très associés. Pour des raisons géographiques, nous n’avons pu faire cette intégration de manière physique, mais il faut savoir que ces deux faits de guerre furent très emmêlés, tant sur le plan humain que matériel.

 

 

Nous avons aussi le plaisir et l’honneur de vous annoncer que ce concept « Les chemins de mémoire » vient d’être labellisé par l’Office National des anciens combattants et victimes de guerre, en date du … label « 80 ans / Débarquement ».

 

Mesdames et Messieurs, chacun en sa représentation et délégation, chers amis

 

« Nous avons longuement célébré en France le débarquement en Normandie…. Mais ici nous pouvons affirmer que les plages normandes sont unies à notre terre d’où les actions lourdes contre l’occupant avait commencé des mois avant….. »

 

Nous commémorons cette année le 80ième anniversaire de la victoire des nations libres sur le régime barbare et totalitaire nazie. Nous sommes réunis sur ces « lieux de mémoire » qui ouvrent en grand la route du « Devoir de mémoire ». Ainsi pour la vingtième année consécutive nous avons effectué ce déplacement sur ces trois sites autour de Saintes. Ceci dans le prolongement, de la cérémonie commémorative d’Écurat qui a lieu chaque 22 juillet sur le lieu du crash d’un avion de la Royal Air Force , ceci pour la 30ème année en ce qui concerne cette commune.

 

Ces sites ont été choisis pour la diversité des combattants et la similitude des faits de guerre concernés, à savoir combat des forces aériennes françaises et alliés. Mais l’hommage et l’honneur rendus à cette occasion concernent toutes les formes de combat et tous les combattants, aussi et surtout toutes les victimes et leurs familles et proches.

 

Nous avons choisi d’honorer nos amis alliés qui nous ont largement aidés à chasser et à détruire un système barbare et totalitaire.

 

Ainsi, sur la commune de St Vaize, nous honorons devant la stèle, à quelques dizaines de mètres du crash de leur avion, les aviateurs français André Prunier et Henri Séverac « Morts pour la France » carbonisés vifs dans leur avion sur la commune de St Vaize, le 1er février 1945.

 

Sur la commune de Nieul les Saintes, nous nous inclinons à deux reprises, tout d’abord en mémoire des sept morts américains, dont l’avion « B 17 » a explosé dans notre ciel de Saintonge, au-dessus du « Maine Dorin », commune de Corme-royal, ce faits s’étant passé le 31 décembre 1943.

Puis en mémoire du Capitaine Charles Donald Cole, tué aux commandes de son avion « B 17 - Hunyak », ceci le 5 janvier 1944. Bien qu’il ne figure pas sur cette stèle, je rappelle à notre mémoire Adrien Besson « Mort pour la France » pour avoir aidé un des membres de l’équipage du Capitaine Cole.

Ainsi les équipages de ces deux avions américains ont eu leur destin et leur sang mêlé à notre terroir de Saintonge.

 

Sur ces chemins de mémoire, la stèle d’Ecurat au « Moulin des fougères » nous rappelle la mission de deux jeunes anglais, Edwin Philip Andrew Horrex et Réginald Howard Harrisson, rescapés de leur mission en Saintonge, après le crash de leur avion. Là aussi nous devons penser que cette plaque, garde à notre mémoire cette terrible tragédie vécue par des millions d’autres humains. Pour ceux qui avaient assisté à la première cérémonie, en 1994, sur le site du crash nous ne pouvons que nous rappeler les larmes des compagnons de combat de ces deux aviateurs qui étaient de la même mission. Mais ces larmes allaient bien plus loin et beaucoup plus haut que ce lieu de crash.

 

Il s’agit d’honorer par notre démarche ces hommes qui étaient frères d’arme par leur spécialité, l’aviation, et qui ont trouvé une morte violente sur notre sol. Mais à cet hommage ne peut être dissociées toutes les formes de combattants et de victimes, à aucun moment ne pourront être ignorés tous les hommes et femmes de cette génération qui a connu ces terribles combats et ce monstrueux holocauste qu’à été le Nazisme.

 

Pour conclure relativement, mais ce livre ne sera jamais refermé, que ce soit les sept aviateurs US tués dans le crash du 31/12/1943 , Edward W. Allard, John, James Bickley, Arthur M. Dauenhauer, Arthur C. Mahy, Paul M. Mc Gill, Henry, Jean Patterson, Henry, O. Richard. Puis l’Américain Charles Donald Cole, le fermier Adrien Besson, les Français Prunier et Séverac, les Anglais Horrex et Harrisson, nous ne pouvons que leur dire un grand merci par leur sacrifice et cette présence à travers leur stèle « Lieu de mémoire pour demain ».

 

Si des récits de ces faits de guerre vous sont contés pour chaque site, nous devons en remercier les populations locales. Elles ont su, par leur accueil chaleureux et l’apport de leur témoignage, contribuer au « Devoir de mémoire ».

 

Notre commune démarche de ce jour fait partie intégrante du « Devoir de mémoire », mais rappelons-nous mais faisons surtout savoir à nos semblables et à nos enfants que « Si nous ignorons notre devoir nous risquons de perdre nos droits »

 

Nous adressant principalement à la jeunesse, Nous nous permettons de lui déclarer qu’elle est notre dynamique et notre mémoire à développement durable de demain, qu’elle sache transmettre le message fondamental à savoir que les hommes, le monde libre devra toujours se battre pour défendre la vie de ses semblables, ses terres, sa famille.

 

Vive la France, vive la liberté, vive la paix, vive la fraternité entre les peuples

 

(Michel Souris – 28/07/2024) Les chemins de mémoire / création 2005 – Labellisée 7/2023

Voir les commentaires