Louis II de Bassompierre
« Monsieur de Saintes – Évêque »
(1610/1676)
Prélat du grand siècle, serait-il l’homme historique de Saintes, le préféré de l’auteure Michèle Peyssonneaux… !
Son livre porte en sa couverture une affirmation indiquant qu’il fut le bienfaiteur de Saintes, de 1610 à 1676.
Mais découvrons l’auteure avant de présenter de manière très succincte ce livre qui vien de sortir aux éditions « Le passage des heures »
Bien sûr nous connaissions Mme Peyssonneaux, par ses divers passages aux éditions du »Croît vif (ruelle de l’hospice), ainsi que ses pièces de théâtres et bien sûr « La plume des fadets ».
Madame Peyssonneaux, parlez-nous un peu de vous, moins connue que votre personnage su fait que son nom, pour les Saintais et gens d’alentour, se rattachent à notre place Bassompierre…
« Je suis arrivée à Saintes, j’étais de la Touraine, en fait j’avais suivi mon mari. En ce qui concerne ma carrière professionnelle j’étais dans la fonction publique »
Vous êtes d’une époque, il me semble ou rien ne vous prédestinait à faire dans l’écriture… !
« Née en 1939, ce fut une époque très dure, mais cela ne m’a pas empêché dans ma jeunesse à écrire quelques lignes, dans la poésie bien sûr »
Mais vous avez fait un grand bond en avant, enfin plutôt en arrière car vous êtes revenue sur le « grand siècle », quelles en furent vos motivations… ?
« Vers mes 10 ans j’étais tombée amoureuse de Louis XIV, en fait du grand siècle comme vous l’avez si bien dit. Quant à mon mari…. C’était Napoléon »
A quel moment, bien après vos dix ans, vous avez décidé de mettre en lumière « Monsieur de Saintes ».. ?
« Déjà à l’occasion d’une exposition en la cathédrale St Pierre, portant sur cet homme, le thème accrocheur était – Les grands hommes de Saintes -, j’avais alors découvert Louis II de Bassompierre. J’avais alors écrit une pièce de théaâtre – Monseigneur est en voyage (NDLR Je l’ai vue). Je publiais aussi des articles dans la revue – La Saintonge littéraire -. Enfin j’avais écrit mon premier livre sur un enfant du quartier St Eutrope.. - Un drôle de St Eutrope (Jean Joguet). Depuis ce fut une longue histoire, avec des recherches au Fonds Ancien régional, dans des livres, des rencontres d’érudits locaux et bien sûr sur place (N.D.L.R in-situ) ».
Au point de vue construction de l’ouvrage ouvrez-nous la voie… !
« Je l’avais couvé pendant 10 ans, puis pendant deux ans j’ai travaillé à l’écriture. Affinant l’écriture à venir le matin et écrivant surtout l’après-midi ».
J’ai votre livre entre mes mains (N.D.L.R Je connais ce plaisir du premier livre écrit et entre nos mains), il semble valoir son pesant (N.D.L.R dans tous les sens du terme) d’or avec ses 159 pages et avec un prix raisonnable de 22 €. Mais où pouvons-nous, nous le procurez… !
« Chez l’éditeur - Le passage des heures - bien sûr, mais aussi en ligne. Dans quelques librairies de Saintes et à la Maison Diocésaine, où je le présenterai le 9 novembre »
Merci Madame, quelques-part de Saintes, et avant de nous quitter je me permets de nous faire deux petites révélations…. C’est la coutume sur ce « Blog-Média »… Dans un premier temps, avez-vous une devise, une maxime ou un principe de vie… ?
« La régularité par le travail porte ses fruits »
Merci, mais voici la seconde plus intime… Que demanderiez-vous à Louis de Bassompierre si vous l’aviez devant vous… ?
« Je serais humble et je m’excuserais de ce que mon livre ne soit pas ce qu’il était exactement. C’était un homme très intelligent, malgré que ce fut un enfant naturel, avec un destin original »
Merci, en effet on se souvient qu’il avait amélioré, consolidé notre pont, nommé autrefois Bassompierre, surtout quand il avait accueilli le roi Louis XIV.