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31 - 31 décembre 1943.. Pour 19 américains tués, les blessés, les prisonniers: Pas de Bonne année 1944

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

31 décembre 1943

Les alliés bombardent leurs cibles allemandes dans notre région

Cinq avions " B 17 " abattus en Charente maritime,

19 morts, de nombreux blessés et prisonniers dans les équipages.

En France ce jour-là

il y a eu 29 avions " B17 " (Fortress) abattus.

Ainsi ces avions se sont écrasés à: Médis, Corme-Royal, Echebrune, Expiremont, Montlieu-la-Garde. Cela aurait été trop long de vous présenter tous ces récits, mais le témoignage d'une dame, jeune fille à l'époque, mérite d'être dans ces pages, surtout en ce jour de mémoire. Ainsi refaisons la route, une quinzaine de kilomètres, le 1er de l'an 1944, avec Jeannette Arrivé.

Ainsi ces avions se sont écrasés à: Médis, Corme-Royal, Echebrune, Expiremont, Montlieu-la-Garde. Cela aurait été trop long de vous présenter tous ces récits, mais le témoignage d'une dame, jeune fille à l'époque, mérite d'être dans ces pages, surtout en ce jour de mémoire. Ainsi refaisons la route, une quinzaine de kilomètres, le 1er de l'an 1944, avec Jeannette Arrivé.

ARRIVE née Jeannette BARRE, en 1929.

 

1999: ROYAN 

Fille unique de Adrien BARRE (1897-1969)A 9 ans mon père avait été placé comme domestique de ferme, il gardait les vaches.

Par la suite il a été employé à l'E.D.F. Il a fait la première guerre mondiale; puis la deuxième à l'âge

de 44 ans. Ma grand-mère avait été veuve très jeune.

Durant la guerre, au cours de :la poche de ROYAN, nous avons du

évacuer chez " Mégraud "

CRASH AVION AMERICAIN A CORME-ROYAL: ­

A cette époque nous habitions à SAUJON.

Nous étions dans la maison de mon oncle (tonnelier) et de ma tante chez " Mégraud " à CORME-ROYAL; comme souvent au moment des fêtes. Ces parents n'avaient pas d'enfant. Avec nous il devait y avoir des cousins de ROYAN, la famille d'André LEGER.

Quand nous avons entendu le bruit des avions nous sommes sortis dehors, nous dirigeant dans la grande allée (Piscine en 1999) qui donne sur le " Maine dorin " et, alors que le ciel était très bleu, nous avons aperçu des avions qui se mitraillaient.

Nous avons aperçu des parachutes qui tombaient, certains étaient roses; nous sommes aussitôt partis sur le lieu du crash.

Les jardins de mon oncle allaient: presque jusqu'au " Maine-Dorin " (plus tard il y aura dans ce secteur une belle piscine).

Sur le lieu du crash-nous avons vu un ou deux morts, ils étaient raccourcis, carbonisés,. ..cela sentait mauvais. Dans un arbre on a vu un parachutiste mort. L'un des morts était peut-être un noir car je voyais auprès de ces ongles comme de la peau noire. Avec nous plusieurs personnes étaient montées.

Les Allemands étaient aussi arrivés, certainement par derrière nous car je ne les avais pas vu venir; peut-être par le petit chemin derrière.

J'ai alors vu un camion allemand et à son bord un aviateur américain; celui-ci m'a interpellé et i1 voulait me donner sa montre et sa chevalière, cet homme n'était pas blessé. C'est alors qu'un Allemand ma attrapée et m'a fait monter dans une voiture; à l'arrière.

En fait cette dernière scène s'est passée devant les maisons du Maine dorin, aux environs des bâtiments agricoles.

Le camion a pris la route de SAINTES et nous l'avons suivi avec la voiture. Nous avons été à la Kommandantur (petite maison Cours Maréchal LECLERC / en fait connu comme Feld-Gendarmerie. Cette maison était jaune et avait des barreaux en fer forgé à la fenêtre du haut). Le camion a aussi été dans ce lieu. Par la suite, à chaque fois que je suis passée devant cette maison, je ne pouvais m'empêcher de penser à mon arrestation... Même encore de nos jours.

Les Allemands (en uniforme) m'ont questionnée, mais j'ai répondu sans peur; on me reprochait d'avoir salué l'Américain et j'ai répondu que je ne le connaissais pas.

Vers les sept heures du soir ils m'ont fait emmener à la prison de SAINTES. Un soldat, son vélo à la main, m'a escorté.

    A la prison on m'a déclaré qu'on ne me mettrait pas avec n'importe qui, aussi je me suis retrouvée avec des femmes qui avaient été enfermées pour avortement. On m'a proposé à manger et j'ai refusé, quoique les allemands m'avaient déjà donné une pomme. Nous avions chacune un lit, nous avons discuté et la nuit s'est bien passée. En fait j'ai passé une nuit détendue.

Vers les neuf heures du matin, le premier de l'an, un allemand, son vélo à la main, m'a escortée à la Kommandantur (même lieu que la veille). Au passage nous avons fait une halte au café, en face des Nouvelles Galeries, mon gardien m'y a payé un café/Cognac... Ce fut mon premier café/Cognac.

Un allemand de la kommandantur m'a dit que j'étais libre mais que cela lui faisait mal au cœur de me libérer. Je n'ai pas accepté d'être raccompagnée.

Ainsi, alors qu'il pleuvait, je suis rentré à pied au village de chez " Mégraud ". Je marchais vite et j'en ai oublié la pluie; à mon arrivée je n'avais plus de semelle à mes souliers. Alors que j'étais enfin de retour chez " Mégraud " mes parents arrivaient en voiture avec un sous-officier allemand (un polonais nommé SCHMIT).

Mon père, s'étant donc rendu à la kommandantur, avait préparé sa valise pour que les Allemands le gardent à ma place.

Mes parents étant inquiets de mon absence avaient fait appel à un soldat allemand lui demandant d'intervenir. Il faut dire qu'à cette époque, ma mère avait été réquisitionnée (par la Mairie), elle avait une machine à coudre, pour faire des cravates pour l'armée à SAINTES.

Elle effectuait ce travail à SAUJON.

Concernant le polonais SCHMIT, mon cousin René PASERIEUX avait été prisonnier près d'un lieu où résidait le famille de cet homme; ce qui avait favorisé des envois de colis.

Par contre quand il est passé à la Kommandantur le sous-officier SCHMIT s'est fait blâmer pour son intervention.

La belle sœur de maman, Marie BARRE, voyant venir ce sous­-officier chez elle, elle était occupée à faire des gâteaux, a fait un malaise cardiaque et elle en est morte.

A la fin de la guerre, alors qu'il y avait des F.F.I à CORME ­ROYAL, un homme se prétendant américain a été passé à tabac par ces Forces Françaises de l'Intérieur, ils ne voulaient pas croire qu'il était américain.

Je me souviens de cet homme qui est venu me voir alors que je tirais de l'eau au puits; il avait le visage tout tuméfié et il parlait bien américain, il portait une casquette et il m'a donné des baisers sur la main il parait qu'il me cherchait.

A CORME-ROYAL on m'appelait " l'Américaine " était ce pour cette raison que cet homme me recherchait ou pour une autre raison, c'était peut-être l'aviateur du camion.

 

Les " acteurs  " de ces drames de la guerre sont tous décédés, en ce temps ou depuis, mais leurs parents, descendants, sont toujours parmi-nous et bien sûr tous ceux que leurs gestes héroïques a permis la vie sauve. Merci. Thank You.
Les " acteurs  " de ces drames de la guerre sont tous décédés, en ce temps ou depuis, mais leurs parents, descendants, sont toujours parmi-nous et bien sûr tous ceux que leurs gestes héroïques a permis la vie sauve. Merci. Thank You.
Les " acteurs  " de ces drames de la guerre sont tous décédés, en ce temps ou depuis, mais leurs parents, descendants, sont toujours parmi-nous et bien sûr tous ceux que leurs gestes héroïques a permis la vie sauve. Merci. Thank You.
Les " acteurs  " de ces drames de la guerre sont tous décédés, en ce temps ou depuis, mais leurs parents, descendants, sont toujours parmi-nous et bien sûr tous ceux que leurs gestes héroïques a permis la vie sauve. Merci. Thank You.
Les " acteurs  " de ces drames de la guerre sont tous décédés, en ce temps ou depuis, mais leurs parents, descendants, sont toujours parmi-nous et bien sûr tous ceux que leurs gestes héroïques a permis la vie sauve. Merci. Thank You.
Les " acteurs  " de ces drames de la guerre sont tous décédés, en ce temps ou depuis, mais leurs parents, descendants, sont toujours parmi-nous et bien sûr tous ceux que leurs gestes héroïques a permis la vie sauve. Merci. Thank You.

Les " acteurs " de ces drames de la guerre sont tous décédés, en ce temps ou depuis, mais leurs parents, descendants, sont toujours parmi-nous et bien sûr tous ceux que leurs gestes héroïques a permis la vie sauve. Merci. Thank You.

Des décennies plus tard quand les fragments de ces avions sont remis aux mairies des sites de Crashs.

Des décennies plus tard quand les fragments de ces avions sont remis aux mairies des sites de Crashs.

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29 - 1939 - Le dernier Noël de Gislaine âgée de 5 ans. Mais son plus beau Noël en 39-45 sera un officier allemand

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

" Gislaine, nous nous sommes rencontrés en 2017,

dans un petit café de Saintes,

tu m'as fait confiance et tu m'as raconté

" 2 " belles histoires "

En effet née en 1934 Gislaine a traversé la guerre, m'en a raconté trois pages, mais ce soir je mets en " point d'orgue " deux faits qui l'ont poursuivie toute sa vie.

"  Mon dernier Noël du 25 décembre 1939..... "

" Ma rencontre avec un officier allemand, en fait un Autrichien.... "

29 - 1939 - Le dernier Noël de Gislaine âgée de 5 ans. Mais son plus beau Noël en 39-45 sera un officier allemand
29 - 1939 - Le dernier Noël de Gislaine âgée de 5 ans. Mais son plus beau Noël en 39-45 sera un officier allemand

Gislaine B....... , épouse Jacques D....... – Née 11/02/1934 à Candas (80)

Père : 1913/1996 Mère : 1911/2007

39/45 : 31, rue Pellieux - Ailly-sur-Noye – Somme

Mariage en juillet 1956 et domiciliée à Cambrai

Domicile à Albert (Somme) : Il y a 35 ans je demeurais dans la maison de Madame Bey.

11/12/2017 – 8/1/2018: Saintes

« Le dernier cadeau de Noël »

 

Le témoin a accepté de parler sur cette période de sa vie, mais essentiellement le déclenchement de la récupération de ce témoignage a son origine dans le fait que cette Dame a parlé de son dernier cadeau de Noël, en effet pendant la guerre elle n’avait plus eu de cadeau.

Je suis née dans la ville de Candas dans la Somme, ma famille se composait de mes parents et de mon frère né en 1942 et de mes deus sœurs nées l’une en 1931 et l’autre en 1936. Mais je n’y suis restée à Candas que quelques-mois, mon père était employé à la S.N.C.F dans le service exploitation et avait connu plusieurs affectations, il sera un jour chef de gare.

Mes parents avaient fréquenté la même école, ils avaient aussi fait leur communion ensemble. Ma mère attendant un enfant très jeune, non majeure, il a fallu demander une dispense pour le mariage, car des parents s’opposaient à ce mariage pour cette raison. Ils se sont mariés, mon père avait 19 ans et ma mère 17 ans et demi.

Ainsi nous avons déménagé à Canaples, puis vers 1936 à Amiens, pour nous retrouver à Ailly sur Noye, en 1938, où nous sommes restés toute la guerre.

A la déclaration de guerre nous nous trouvions à Ailly sur Noyes. C’était une ville d’environ 2500 habitants.

*******************************************************************

1 Débâcle et arrivée des Allemands

Nous avions été évacués en Normandie et en Bretagne. Sur les routes je me souviens de toutes ces personnes qui évacuaient. C’était une voisine à nous qui nous avait emmenés avec sa voiture. Elle s’appelait Chauvelot et on la voit sur une des photos avec sa fille près d’elle et son fils dans les bras de mon père. Photo qui, je crois a été prise le lendemain de la déclaration de guerre, c’était pour une fête locale, sur la commune de Saint-Valéry-sur-Somme. Sur cette photo je suis avec ma sœur et mes parents. Dans nos différents déplacements, du fait de la guerre, à un moment donné j’avais même fait un trajet dans un wagon à bestiaux. Une de mes photos montre la maison de mes voisins, une belle maison vers la notre qui avait été réquisitionnée par les Allemands pour y installer leur kommandantur ; c’était au numéro 27 et il y avait une guérite devant. Quand nous passions devant cette guérite ma mère nous avait demandé de ne pas rire devant les soldats. Puis quand nous allions chercher notre lait à la ferme de M et Mme Crampon (située dans notre rue mais sur l’autre côté presque en face la Kommandantur – Ajout 12/1/2018), on ne devait pas demander plus de lait s’il y avait d’autres personnes présentes. Pendant l’occupation allemande les soldats avaient réquisitionné différents bâtiments dont l’école, aussi il avait été construit des baraquements en bois et nous y allions à l’école. Même juste après la guerre, dans l’attente des reconstructions nous nous rendions toujours à cette école en bois.

2 Le « Dernier cadeau de Noël » Décembre 1939

Je me souviens de mon dernier Noël. J’ai conservé depuis ce mois de décembre 1939 le cadeau fait par mes parents. Un modèle réduit de chambre à coucher avec plusieurs meubles. Mais c’est moi qui ai fait les draps. Je la garde dans une petite vitrine. Pendant la durée de la guerre il n’y a plus eu de cadeau, seulement quelques bonbons. Pas de chocolat car il n’y en avait plus.

3 Mon père réquisitionné par les Allemands – SNCF

Comme de nombreux cheminots il avait été réquisitionné sur le lieu de son travail. Il sabotait à sa manière en dirigeant les trains de manœuvres sur de mauvaises voies. Des hommes étaient requis pour garder les voies ferrées la nuit.

4 Un officier autrichien sauve ma sœur de la noyade

Souvent le soir je me rendais chez des voisins qui demeuraient à l’extrémité du village vers les dernières maisons en allant vers le nord. Beaucoup plus loin il y avait un moulin à farine sur la Noye (Moulin Maréchal, il appartenait à cette famille / Ajout 12/1/2018). Mais un soir c’est ma sœur Françoise qui y a été à ma place. Il y avait la rivière aux abords de notre village, la Noye, et elle y est tombée. La dame a alors appelé au secours et c’est un officier autrichien qui est accouru. On l’appelait commandant (Selon P. Morini c’est une lieutenant), au moment de la chute de ma sœur, Ernst Gasteiger tel était son nom, était avec des hommes de la résistance local, lui-même étant antinazi. Il avait couru et sorti Françoise de l’eau ; par la suite il lui avait acheté une poupée et avait pris la pose avec elle pour une photo. Le jour de l’accident ou dans les jours suivants, ce fait qui aurait pu être dramatique a eu lieu le vendredi 13 juin 1941. Dans le civil il était pharmacien. Après la guerre nous avons continué à correspondre avec cet homme, puis au mariage de ma sœur il y avait conduit et assisté à la cérémonie. Il était venu en France avec une belle voiture et un jeune chauffeur. On le voit avec elle sur une photo.

Pendant la guerre cet homme avait failli être ennuyé car un journal avait relaté son sauvetage et de ce fait il avait été réprimandé car il n’aurait pas du se trouver là où il était au moment de l’accident de ma sœur.

5 Mes voisins hébergeant des réfugiés italiens

Les enfants de mes voisins, nommés Crochu (Mme Henriette Crochu), avaient hébergé des Italiens qui avaient fui leur pays. Il s’agissait d’un couple avec une petite fille. Les Italiens avaient demandé à Madame Crochu s’il connaissait une petite fille qui jouerait avec leur fille Agnès et lui parlerait en français. Ainsi j’avais joué avec cette petite fille. Pour nous remercier, ce couple qui s’appelait Zinn ( !) était revenu nous voir et ils m’avaient offert un cœur en cadeau et je l’ai toujours (photo).

6 Baignade avec les soldats allemands

Dans un secteur de notre commune il y avait de nombreux étangs et nous allions nous y baigner. On y voyait des soldats allemands qui s’y baignaient aussi. Un jour l’un d’eux s’était noyé et les chefs n’étaient pas contents. Je me souviens qu’ils avaient fait des recherches dans les fourrés.

7 Abri dans le jardin de mes parents

Mon père avait creusé un abri dans le fond de notre jardin, vers la Noye. Nous avions aussi des peupliers dans ce secteur. C’était un trou pas très profond sur lequel il avait mis une tôle ondulé, cela ne devait pas trop nous protéger, mais au moins on était abrité des éclats et projections diverses.

8 La guerre et les avions – Crash et parachutistes

Il y avait souvent des bombardements dans la région d’Amiens. On pouvait voir les chapelets de bombes qui tombaient des avions. La gare d’Amiens était souvent visée. Je me souviens bien des hurlements, des sirènes et des Allemands qui étaient comme des fous. Les D.C.A tiraient aussi bien le jour comme la nuit, des avions, « Fortress », passaient dans le ciel au-dessus de notre commune. Je revois bien les chapelets de bombes qui tombaient en biais sous les avions qui les larguaient toujours en repartant vers l’Angleterre. Puis ces sifflements quand elles arrivaient près du sol, j’ai bien ce bruit en mémoire, ainsi que celui des avions. On distinguait bien le bruit d’un avion « Fortress » par rapport à celui d’un chasseur. La nuit quand des avions étaient touchés on entendait bien le moteur qui se mettait à avoir des ratés. On avait vraiment peur et cette angoisse nous a suivis toute notre vie.

Un jour, en plein midi et ce devait être dans les beaux jours, j’ai vu passer un avion qui était en difficulté, il laissait une trainée blanche et ses moteurs faisaient comme des ratés. Onze aviateurs ont sauté de l’appareil mais un d’eux, dont le parachute ne s’était pas ouvert et il s’était alors tué en tombant sur le terrain de foot. Je revois très bien les corolles blanches de ces parachutes qui s’ouvraient dans le ciel. Les Allemands cherchaient partout les parachutistes, ils étaient avec leurs camions et leurs chiens.

Des gens d’une laiterie et des fermiers de notre petite région avaient aidé des aviateurs rescapés. La femme de la laiterie, Anna Feugueur (Ajout par M.S ne savait pas le nom), avait été déportée à Buchenwald, mais elle a survécu. Je me souviens bien de cette femme qui était montée sur un tombereau à son retour, elle se tenait droite, elle avait été martyrisée aux seins. A cette occasion pour célébré son retour les cloches de l’église avaient sonné. D’autres personnes avaient été déportées mais on ne les a jamais revues.

 

Selon le chercheur spécialisé J-P Ducellier – Lucheux (80) : Crash de ce « B17 » le 24 février 1944 vers15 h 30. La « Fortress » du 351 group revenait d’Allemagne. Elle s’est crashée entre les communes d’Estrée sur Noye et de Grattepanche (80) au Nord Ouest de Ailly sur Noye. Un aviateur est bien mort en tombant sur le terrain de sport. 11/12/2017.

Noms des personnes ayant aidé des aviateurs : Michel Dubois, Mme Vignon – Tellier, Edouard Robin, Paul Christol, Geneviève, Henri Binnet.

 

9 Les Américains à la libération

A la libération, nous demeurions toujours à Ailly sur Noye, j’ai vu mon premier soldat américain, il était avec ses armes de combat. Il m’avait alors donné des dragées Chewing-gum et je lui avais dit merci en anglais….. Thank you veri much… et cela l’avait fait sourire.

« J’ai toujours la photo de cet officier tenant ma sœur par la main,

car sans cet homme je serais orpheline de ma sœur et toute seule aujourd’hui »

Un certain contexte aussi, voir le témoignage.
Un certain contexte aussi, voir le témoignage.

Un certain contexte aussi, voir le témoignage.

Mais il y a aussi le temps de l'école, la famille, les proches, entre autres.
Mais il y a aussi le temps de l'école, la famille, les proches, entre autres.

Mais il y a aussi le temps de l'école, la famille, les proches, entre autres.

Enfin cet officier allemand et cette famille qui se souviendront toute leur vie d'un certain sauvetage d'une noyade...... interrompue à temps.
Enfin cet officier allemand et cette famille qui se souviendront toute leur vie d'un certain sauvetage d'une noyade...... interrompue à temps.

Enfin cet officier allemand et cette famille qui se souviendront toute leur vie d'un certain sauvetage d'une noyade...... interrompue à temps.

Ici nous découvrons le sauveteur photographié en compagnie de la petite fille. Ces familles avaient été très proches, de ce fait, mais certainement dans le sens noble du terme.  Aussi après la guerre l'officier Ernst Gasteiger, redevenu civil sera invité d'honneur au mariage de sa protégée.. Françoise.

Ici nous découvrons le sauveteur photographié en compagnie de la petite fille. Ces familles avaient été très proches, de ce fait, mais certainement dans le sens noble du terme. Aussi après la guerre l'officier Ernst Gasteiger, redevenu civil sera invité d'honneur au mariage de sa protégée.. Françoise.

Gislaine ne retournera jamais là-bas, trop loin et pas facile à 86 ans, malgré sa superbe envie d'aller de l'avant, de transmettre sa joie de vivre, d'être là parmi nous. Bien sûr je suis de ceux qui remercie aussi Ernst, pour Françoise et Gislaine.
Gislaine ne retournera jamais là-bas, trop loin et pas facile à 86 ans, malgré sa superbe envie d'aller de l'avant, de transmettre sa joie de vivre, d'être là parmi nous. Bien sûr je suis de ceux qui remercie aussi Ernst, pour Françoise et Gislaine.

Gislaine ne retournera jamais là-bas, trop loin et pas facile à 86 ans, malgré sa superbe envie d'aller de l'avant, de transmettre sa joie de vivre, d'être là parmi nous. Bien sûr je suis de ceux qui remercie aussi Ernst, pour Françoise et Gislaine.

Oui ce furent deux beaux cadeaux... le premier était celui de l'espoir de jours meilleurs et le second était celui de la Vie.

Oui ce furent deux beaux cadeaux... le premier était celui de l'espoir de jours meilleurs et le second était celui de la Vie.

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27 - Alertes, sirènes, les impératifs de l'occupant : 39-45 censure et décision des occupants.

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

En 39/45

Il y avait les restrictions et tout le reste,

censure, queues devant les magasins,

mais surtout les " Alertes avec Sirène "

 

INSTRUCTION DE LA KOMMANDANTUR SUR L'USAGE DES SIRENES

Instruction de la Kreiskommandantur de Saintes sur l'usage des sirènes en cas d'incendie, elles ne devront plus être utilisées, devra être utilisé en cas d'incendie un autre moyen d'alerte (Cloches ou autres… ) Instructions du 28/5/1942 par le Der Kreiskommandant T.V, signé HARDT RITTMEISTER.C

 

 

Bien sûr il s'agissait toujours d'alertes aériennes car Saintes était loin de tout front de conflit.

Bien sûr il s'agissait toujours d'alertes aériennes car Saintes était loin de tout front de conflit.

Témoignages, extraits de récits plus complets choisis parmi quelques-uns de mes témoins.

Témoignages, extraits de récits plus complets choisis parmi quelques-uns de mes témoins.

Alerte bombardement - Ecole Jeanne d'Arc

Quand il y avait des alertes nous allions nous réfugier dans les caves de l'école. Dans cette école le lieu des WC était surnommé la tour, certainement qu à cet endroit se trouvait une des tours de l'ancienne citadelle (Nous disions la tour par pudeur).

Les alertes

Quand il y avait des bombardements, alors qu'elle m'emmenait en poussette, elle se couchait et elle ne s'occupait pas des orties qui la piquaient. Après la guerre nous montions sur le blockhaus de la gare (Il devait encore y avoir les échelles ;. M.S), il y avait aussi Mlles Morlais et Boniton

Les alertes, nos abris

Parfois on descendait seulement à la cave, mais mes parents avaient creusé un abri, tranchée, dans le fond du jardin vers les thermes romains.

Les alertes avec le sirènes – Réfugiées à Vénérand.

Quand il y avait les alertes on prenait nos affaires et on partait sur la route. Quand il y a eu le bombardement à Saintes je voyais les bombes qui tombaient (Ce devait être le 14 août 44... M.S)

Les alertes à Saintes / Ecole et exercices

J’ai été peu de temps à l’école Pasteur (cours Lemercier), je me souviens que nous faisions des exercices d’alertes. Au coup de sifflet nous nous couchions. Quand j’étais à l’école Eugène Pelletan nous étions descendus sans les abris de la place de la prison (sous le parking). A certaines alertes nous allions nous réfugier dans les carrières du quai des roches.

Passage d'avion et grand bruit

Je me trouvais sur les quais, vers " Diconche ", j'étais en vélo et je revenais de la maison de Monsieur Paul Mallet (Assurances), aux Gonds. C'était un après-midi, il y a eu des avions que j'ai aperçus dans la vallée de la Charente et j'ai entendu un grand bruit (Ou le bruit des mitraillages sur un train… !) Au retour à la maison, le soir maman m'a déclaré qu'au passage des avions elle s'était couchée sous les tables de son bureau.

Au sujet des alertes, aux fins d'alerte une voiture tournait en ville et un haut-parleur annonçait…. " Fin d'alerte…. Fin d'alerte…. ".

Un jour alors que des gens faisaient la queue devant un magasin, des gens ont entendu "… Alerte … " et la queue s'est disloquée à tort, de ce fait des gens en profitaient pour passer devant. Une dame " Hortense ", elle habitait la première maison du côté impair de la rue Albin Delage, ce doit être le n° 1, cette dame faisait la queue pour d'autres personnes et elle disait qu'elle était " Queutière ". Cette personne tuait aussi les volailles, annonçait les décès de porte en porte (en campagne ce travail était dévolu au facteur).

Bombardements et alertes

Quand la sirène sonnait nous allions nous réfugier dans les grottes sous la falaise de la rue Delaroche. Ma mère avait été désigné par Mme Rouyer Guillet comme chef d'abri, ce ne pouvait être mon père qui avait un handicap.

Soldats allemands se sauvant aux alertes

A certaines alertes, des Allemands, peut-être ceux du dépôt d'essence, se sauvaient avec leurs petits véhicules, passant alors vers chez nous.

Alerte et tir de la Flak de la caserne

Aux alertes, on se rendait souvent dans la prairie. On trouvait que les abris de la place de la prison étaient trop étroits. J'ai vu tirer la batterie DCA (Flak) qui était sur la caserne (Taillebourg / Site abbaye), ceci en plein jour et je voyais les deux servants. (Robin François - Place de l'abbaye aux Dames en 39/45)

Les alertes avions

Il y avait souvent des alertes, mais nous nous étions avertis par un voisin qui travaillait sur le triage SNCF.

Alertes aux écoles

A cette époque j'allais à l'école à St Eutrope et à chaque alerte nous allions nous réfugier dans l'église souterraine, nous avions un masque à gaz.

*

(Quelques extraits de témoignages, paragraphe par témoin)

Ainsi c'était la soumission à l'autorité occupante, mais aussi il fallait toujours être prêt à se sauver, à se cacher, se protéger. Puis il y avait la fameuse censure et à cette époque tolérance zéro.
Ainsi c'était la soumission à l'autorité occupante, mais aussi il fallait toujours être prêt à se sauver, à se cacher, se protéger. Puis il y avait la fameuse censure et à cette époque tolérance zéro.
Ainsi c'était la soumission à l'autorité occupante, mais aussi il fallait toujours être prêt à se sauver, à se cacher, se protéger. Puis il y avait la fameuse censure et à cette époque tolérance zéro.
Ainsi c'était la soumission à l'autorité occupante, mais aussi il fallait toujours être prêt à se sauver, à se cacher, se protéger. Puis il y avait la fameuse censure et à cette époque tolérance zéro.
Ainsi c'était la soumission à l'autorité occupante, mais aussi il fallait toujours être prêt à se sauver, à se cacher, se protéger. Puis il y avait la fameuse censure et à cette époque tolérance zéro.
Ainsi c'était la soumission à l'autorité occupante, mais aussi il fallait toujours être prêt à se sauver, à se cacher, se protéger. Puis il y avait la fameuse censure et à cette époque tolérance zéro.
Ainsi c'était la soumission à l'autorité occupante, mais aussi il fallait toujours être prêt à se sauver, à se cacher, se protéger. Puis il y avait la fameuse censure et à cette époque tolérance zéro.

Ainsi c'était la soumission à l'autorité occupante, mais aussi il fallait toujours être prêt à se sauver, à se cacher, se protéger. Puis il y avait la fameuse censure et à cette époque tolérance zéro.

C'était cela pendant presque 5 ans et nous n'avions pas le choix.
C'était cela pendant presque 5 ans et nous n'avions pas le choix.

C'était cela pendant presque 5 ans et nous n'avions pas le choix.

Durant cette période les journaux collaborationnistes ne se privaient pas de critiquer ces " Fameux oiseaux venus du ciel..... les soi-disant libérateurs ".... disaient-ils. La censure guettait aussi parfois impossible de faire autrement, sauf si l'on était un peu ... complice de l'occupant.

Durant cette période les journaux collaborationnistes ne se privaient pas de critiquer ces " Fameux oiseaux venus du ciel..... les soi-disant libérateurs ".... disaient-ils. La censure guettait aussi parfois impossible de faire autrement, sauf si l'on était un peu ... complice de l'occupant.

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24 - Humble crèche - Histoire d'un arbre - Photos du 25....

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Place St Pallais des arbres bien intrusifs

Pourtant un haut lieu de passage.....

Située au sud de l'ancienne voie romaine en direction de Lugdunum cette place, sur sa rive sud, a une petite histoire. Mais voilà que les arbres veulent à leur manière parachever l'œuvre du temps qui passe et souvent détériore....

Située au sud de l'ancienne voie romaine en direction de Lugdunum cette place, sur sa rive sud, a une petite histoire. Mais voilà que les arbres veulent à leur manière parachever l'œuvre du temps qui passe et souvent détériore....

Un peu comme une menace. Ces géants se situent à l'entrée de l'ancien couvent des bénédictines,  devenus après la révolution et jusqu'en 1945 une caserne, voir une prison.
Un peu comme une menace. Ces géants se situent à l'entrée de l'ancien couvent des bénédictines,  devenus après la révolution et jusqu'en 1945 une caserne, voir une prison.
Un peu comme une menace. Ces géants se situent à l'entrée de l'ancien couvent des bénédictines,  devenus après la révolution et jusqu'en 1945 une caserne, voir une prison.
Un peu comme une menace. Ces géants se situent à l'entrée de l'ancien couvent des bénédictines,  devenus après la révolution et jusqu'en 1945 une caserne, voir une prison.

Un peu comme une menace. Ces géants se situent à l'entrée de l'ancien couvent des bénédictines, devenus après la révolution et jusqu'en 1945 une caserne, voir une prison.

Ce que l'on sait moins c'est que cette place St Pallais fut le cimetière paroissiale de l'église St Pallais, situé sur la place et tout autour vers le nord. Après la révolution, et à l'arrivée des militaires, le cimetière fut déplacé à l'arrière de l'abbaye. Soit rue Geoffroy Martel pour quelques décennies encore.

Ce que l'on sait moins c'est que cette place St Pallais fut le cimetière paroissiale de l'église St Pallais, situé sur la place et tout autour vers le nord. Après la révolution, et à l'arrivée des militaires, le cimetière fut déplacé à l'arrière de l'abbaye. Soit rue Geoffroy Martel pour quelques décennies encore.

Des plaques, voir des dates gravées, comme des bornes du temps nous rappellent ces temps anciens. De Madame Baudéan de Parabère, la dernière Abbesse de Saintes, à un président de la république. Avant de se quitter, puisque nous sommes en face, découvrons l'humble crèche de l'églises St Pallais.
Des plaques, voir des dates gravées, comme des bornes du temps nous rappellent ces temps anciens. De Madame Baudéan de Parabère, la dernière Abbesse de Saintes, à un président de la république. Avant de se quitter, puisque nous sommes en face, découvrons l'humble crèche de l'églises St Pallais.
Des plaques, voir des dates gravées, comme des bornes du temps nous rappellent ces temps anciens. De Madame Baudéan de Parabère, la dernière Abbesse de Saintes, à un président de la république. Avant de se quitter, puisque nous sommes en face, découvrons l'humble crèche de l'églises St Pallais.

Des plaques, voir des dates gravées, comme des bornes du temps nous rappellent ces temps anciens. De Madame Baudéan de Parabère, la dernière Abbesse de Saintes, à un président de la république. Avant de se quitter, puisque nous sommes en face, découvrons l'humble crèche de l'églises St Pallais.

Et des photos du 25 décembre....  par pur hasard de mes pas...

Et des photos du 25 décembre.... par pur hasard de mes pas...

Mon premier: Les pigeons squattent le toit du Gallia-Théâtre. Mon second: Le père Noël semble au repos devant des poussoirs rouges qui ne répondent plus au toucher des enfants. Mon dernier: Le père Noël a préféré passer par la cheminée, au risque de se salir encore, en effet par le trou de cette serrure compliquée, ce ne serait pas facile.
Mon premier: Les pigeons squattent le toit du Gallia-Théâtre. Mon second: Le père Noël semble au repos devant des poussoirs rouges qui ne répondent plus au toucher des enfants. Mon dernier: Le père Noël a préféré passer par la cheminée, au risque de se salir encore, en effet par le trou de cette serrure compliquée, ce ne serait pas facile.
Mon premier: Les pigeons squattent le toit du Gallia-Théâtre. Mon second: Le père Noël semble au repos devant des poussoirs rouges qui ne répondent plus au toucher des enfants. Mon dernier: Le père Noël a préféré passer par la cheminée, au risque de se salir encore, en effet par le trou de cette serrure compliquée, ce ne serait pas facile.

Mon premier: Les pigeons squattent le toit du Gallia-Théâtre. Mon second: Le père Noël semble au repos devant des poussoirs rouges qui ne répondent plus au toucher des enfants. Mon dernier: Le père Noël a préféré passer par la cheminée, au risque de se salir encore, en effet par le trou de cette serrure compliquée, ce ne serait pas facile.

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22 - Savoir être un agneau.. mais pas forcément un mouton. Crèches à Saintes et horaires cérémonies religieuses catholiques

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Noël 2020

Un peu spécial, mais faisons comme si...

Nos crèches, les horaires des cérémonies de cette fin d'année, un mouton qui a son mot à dire.

St Pierre et St Vivien à Saintes... il va falloir la paille pour accueillir un certain nourrisson....

St Pierre et St Vivien à Saintes... il va falloir la paille pour accueillir un certain nourrisson....

Les horaires sur la ville.
Les horaires sur la ville.

Les horaires sur la ville.

Et enfin une photo que je ne pouvais rater sur le mur de la cathédrale... notre passé, l'histoire d'une passion.

Et enfin une photo que je ne pouvais rater sur le mur de la cathédrale... notre passé, l'histoire d'une passion.

22 - Savoir être un agneau.. mais pas forcément un mouton. Crèches à Saintes et horaires cérémonies religieuses catholiques

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20 - Le quotidien du photographe aux aguets... Saintes sous toutes ses déclinaisons

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Au fil des pas du photographe et surtout de... suivez son regard

Saintes intra-muros et hors les murs

Géniale cette projection sur le palais de justice et un hommage à Saintes la cité cheminote..... Et ce temps perdu pour Barbara, qu'elle nous chante auprès de ces " Comtoises "
Géniale cette projection sur le palais de justice et un hommage à Saintes la cité cheminote..... Et ce temps perdu pour Barbara, qu'elle nous chante auprès de ces " Comtoises "
Géniale cette projection sur le palais de justice et un hommage à Saintes la cité cheminote..... Et ce temps perdu pour Barbara, qu'elle nous chante auprès de ces " Comtoises "
Géniale cette projection sur le palais de justice et un hommage à Saintes la cité cheminote..... Et ce temps perdu pour Barbara, qu'elle nous chante auprès de ces " Comtoises "

Géniale cette projection sur le palais de justice et un hommage à Saintes la cité cheminote..... Et ce temps perdu pour Barbara, qu'elle nous chante auprès de ces " Comtoises "

Ce luminaire nous mène aux abords immédiats de la cité... mais hélas..... pas toujours vers du beau. On peut aussi y voir des tristes vestiges de la tempête de 1999.

Ce luminaire nous mène aux abords immédiats de la cité... mais hélas..... pas toujours vers du beau. On peut aussi y voir des tristes vestiges de la tempête de 1999.

Ici un immeuble, surnommé " la tour " a été détruit il y a plus d'une décennie, mais que fait cette borne à incendie ici.... elle serait mieux près des habitations... certes je ne suis pas un spécialiste de la Sécurité Incendie. Un vélo complètement délabré et des détritus dans un bois, privé ou public... quel triste spectacle.
Ici un immeuble, surnommé " la tour " a été détruit il y a plus d'une décennie, mais que fait cette borne à incendie ici.... elle serait mieux près des habitations... certes je ne suis pas un spécialiste de la Sécurité Incendie. Un vélo complètement délabré et des détritus dans un bois, privé ou public... quel triste spectacle.
Ici un immeuble, surnommé " la tour " a été détruit il y a plus d'une décennie, mais que fait cette borne à incendie ici.... elle serait mieux près des habitations... certes je ne suis pas un spécialiste de la Sécurité Incendie. Un vélo complètement délabré et des détritus dans un bois, privé ou public... quel triste spectacle.
Ici un immeuble, surnommé " la tour " a été détruit il y a plus d'une décennie, mais que fait cette borne à incendie ici.... elle serait mieux près des habitations... certes je ne suis pas un spécialiste de la Sécurité Incendie. Un vélo complètement délabré et des détritus dans un bois, privé ou public... quel triste spectacle.

Ici un immeuble, surnommé " la tour " a été détruit il y a plus d'une décennie, mais que fait cette borne à incendie ici.... elle serait mieux près des habitations... certes je ne suis pas un spécialiste de la Sécurité Incendie. Un vélo complètement délabré et des détritus dans un bois, privé ou public... quel triste spectacle.

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17 - Antoine de Saint-Exupéry et Témoignages Avion de légende " Lockheed P 38 "

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

On vous présente

" Disparition de deux avions US,

des " Lockheed P 38 " dans le ciel de Saintonge "

ou

" Le Lockheed P 38 du Petit Prince "

Avec Antoine de Saint-Exupéry

 

 

17 - Antoine de Saint-Exupéry et Témoignages Avion de légende " Lockheed P 38 "

1944

L'année des combats dans le ciel de France

pour la libération de notre territoire

 

Les alliés pénètrent au cœur de notre territoire, via notre ciel, parmi ces avions de combats, il est en est un de légende, surnommé " Le diable à deux-queues " par les Allemands. C'est le " Lockheed P 38 Lightning  ".

Voici deux témoignages de leurs actions et comportements vus par les Français...

 

Quand les fameux " Deux-queues " P38 - Lockheed attaquaient en Saintonge

Attaque d'un train de troupe alllemande à Saintes

 

Saintes: Témoin: F - Né en 1931

Vers juin ou juillet 1944, vers les 10 heures du matin un train était venu se camoufler à « Montcharente » sur la ligne SNCF de La Rochelle. Par ailleurs les Allemands cachaient souvent leurs trains sous le tunnel de Lormont.

Des avions, arrivaient très bas de vers Bussac, je les ai bien vus. C'était des « deux-queues » P38 - US, ils étaient les uns derrière les autres. Ils ont ouvert le feu au-dessus l'ancien chemin de « Port Berteau ». Par la suite nous avons retrouvé des douilles à plus de 200 mètres et dans l'axe des tirs. Le dernier des chasseurs était très bas, les avions ont fait un seul passage.

a) J'avais récupéré 39 douilles de calibre 12,7 ainsi que leurs attaches, dans la prairie face à l'étang de Pelletan. D'autres personnes en avaient aussi récupérées.

Témoin: Mme F - Née 1932

A cette époque j'habitais chez mes parents à « L'Houmerée ». Je me trouvais dans le jardin de mes parents occupée à cueillir des petits poids, près de la palisse.

Des avions ont passé au-dessus de la maison et après avoir tiré sur un train, dans la côte de « Montcharente » ils remontaient comme des flèches, juste avant d'arriver sur la falaise. La locomotive, qui avait été transpercée, a sifflé pendants longtemps.

Destruction d'un train de troupe allemande à Asnières la Giraud - 17

Asnières-la -Giraud: Témoin: B

A cette époque je demeurais à Asnières la Giraud, dans une grande maison en ardoise face à la mairie. Mon père était forgeron.

Ce jour-là il était vers 10 h 30 et je me trouvais sur un tas de bois, j'avais donc une belle visibilité vers les voies ferrées. C'était à environ à 800 mètres du lieu du mitraillage.

Cinq ou six avions, des " Deux-queues " sont arrivés du nord, deux se sont détachés, puis on attaqué le train en se faisant face, remontant aussitôt, échappant par la droite, ils ont failli se heurter.

Puis les avions se sont regroupés et comme s'ils arrivaient de St Jean d'Angély ils ont attaqué de nouveau. Le train était stoppé à environ 50 mètres avant le pont, le chef de gare, M. Leroy (Gaston...!), avait fait stopper le train avant d'arriver à la gare pour lui éviter toute destruction. Dès le début du mitraillage la locomotive avait perdu de la vapeur et les roulants s'étaient sauvés.

Après le premier mitraillage, une mitrailleuse installée sur une plateforme, vers le début du train avait tiré sur les avions. Mais les avions, des « P38 – US » avaient visé la mitrailleuse et au bout de 2 minutes il y a eu une énorme explosion, avec flammes et fumée, le souffle était arrivé jusqu'à moi. De nombreux morceaux tombaient autour du train.

Les Allemands avaient fait descendre les chevaux des wagons de queue.

Un des avions avait largué un réservoir d'essence, juste avant l'attaque, et il était tombé vers le pont. Je m'en étais bien rendu compte car juste après l'attaque je m'étais rendu sur place avec un copain, soit 10 minutes après, il faisait environ 3 mètres de long. A l'endroit où le wagon avait explosé, une partie du remblai avait été ouvert. Il y avait des Allemands partout, beaucoup s'étaient regroupés dans le bourg.

Vers le mur de ma maison, à l'attaque du train j'ai vu un Allemand briser son fusil sur le mur.

Le lendemain mon père a été prendre son pain à la COOP, il n'y allait jamais. En sortant de cette boulangerie il rencontre des Allemands sur le trottoir, c'est alors qu'une traction (Véhicule Citroën) est arrivé de la direction de St Hilaire de Villefranche, moi j'étais à environ à 200 mètres, avant la boulangerie, quand les occupants du véhicule ont ouvert le feu sur les Allemands. Deux Allemands marchaient devant mon père, mais le tir des « partisans » n'a atteint personne. J'avais bien entendu les tirs. Il y a encore des impacts sur le mur de la boulangerie. Par le suite les Allemands ont cantonné dans le secteur.

Témoin: B.R

C'était après 11 heures du matin, je battais les pommes de terre, travaillant avec mon cheval que je tenais d'une main. Je me trouvais à environ 300 mètres de la voie ferrée, en 1944 c'était « La Coudraie » et depuis cela a été partagé, actuellement c'est « Les casses ». Au sud-ouest de la gare d'Asnières.

Le train avait d'abord était immobilisé sous le tunnel de Saintes, où il avait été bombardé. Puis il était reparti sur la ligne de St Jean d'Angély, mais avait été stoppé avant la gare d'Asnières la Giraud. Le chef de gare, M. Leroy (un homme très gentil) avait couru au devant du train pour le faire stopper, en effet il y avait des réserves d'essence en gare.

Ce train était tiré par deux locomotives et il faisait au moins 400 mètres de long, j'avais un champ de 450 mètres.

Après l'arrêt du train, pendant un long moment aucun bruit. Puis un premier avion est venu mitrailler l'arrière de la locomotive derrière le train, c'était un avion « Deux-queues » (P38 certainement). Sur l'arrière du train il y avait un système de défense et suite à ce premier mitraillage tout a volé en l'air.

Un grand silence a suivi, personne ne bougeait, c'est alors, 10 minutes après, que sont arrivés d'autres « P38 », ils étaient 5... un par le nord, un autre de la direction de St Hilaire, un par où je me trouvais, au quatrième endroit rien, peut-être gêné par les peupliers. J'ai compté 15 passages d'avions. Des choses sautaient en l'air sur les wagons détruits et retombaient.

Par le devant des hélices des avions, il sortait comme des flammes d'environ 50 cm, comme si les mitrailleuses étaient là.

Les Allemands ont détaché deux wagons à l'arrière du train, dont une citerne, les éloignant, puis les avions y ont lâché deux bombes, des petites.

Des soldats se sauvaient et des officiers les sifflaient pour qu'ils reviennent Certains sont passés près de moi en me montrant leurs blessures.

Les cheminots, les roulants, avaient ensuite été se réfugier au café de M. Quintard. (En 1996 – café tenu par son petit-fils Mathieu).

En fait le train avait été mitraillé tout au long et en ce qui concerne la gare elle avait eu des vitres cassées. Par la suite les Allemands sont restés une semaine, il y avait des Polonais, des Russes... Les soldats avaient installé une mitrailleuse dans notre cour à Asnières la Giraud. Ils avaient aussi fait beaucoup de tranchées et on avait eu peur qu'ils restent longtemps.

Je ne pensais pas que les avions, mitraillant, laisser tomber leurs douilles, celles-ci ne tombaient pas loin de moi. Pendant toute l'attaque j'avais bien tenu mon cheval. J'ai quitté les lieux sur la fin, vers midi passé.

Un soldat allemand, en fait un Autrichien de 22 ans, avait été enterré sous un noyer.

Je sais où sont les trous de bombes, où elles étaient.

Avant ce mitraillage ces avions avaient été mitrailler le château d'eau de Saint Savinien et aussi le camp d'aviation de Fontenet.

J'avais ramassé une bande mitrailleuse, mais un ferrailleur m'avait dit qu'il ne fallait pas la garder. Je lui ai laissé, mais il me reste encore 7 ou 8 douilles.

- J'ai fabriqué une maquette de « P38 » avion US qui a attaqué le train.

Ces dessins ont été réalisés selon les témoignages, les photos sont prises à Asnières la Giraud, après la destruction du train.
Ces dessins ont été réalisés selon les témoignages, les photos sont prises à Asnières la Giraud, après la destruction du train.

Ces dessins ont été réalisés selon les témoignages, les photos sont prises à Asnières la Giraud, après la destruction du train.

Bien sûr nous venons d'assister à deux attaques réalisées avec succès, mais malheureusement de nombreux aviateurs, milliers, ont laissé leurs vie en combattant pour notre libération. En 1944 les interventions aériennes étaient du quotidien dans le ciel de France.

Ainsi le 19 juin 1944, une formation de bombardiers traversait notre région et était escortée par un groupe de " Lockheed P 38 ", malheureusement alors que la formation aérienne traversait le ciel de Saintonge, 2 " Deux-queues " se sont heurtés, alors qu'ils volaient à plusieurs kilomètres de hauteurs. Les avions se sont écrasés (je ne connais pas l'endroit) dans un rayon de 30 kilomètres autour de St Hilaire de Villefranche (proche de St Jean d'Angély - 17). Les pilotes ont été retrouvés morts et inhumés respectivement dans les cimetières de Colleville (50) et de Draguignan (Var). Ces hommes se nommaient Horne et MacClure.

Nous venons d'assister à des combats et au destin cruel des hommes en temps de guerre, mais parfois même le plus calme des combattants peut être frappé..... Ainsi sera le destin du père du " Petit prince ", chargé d'une mission il ne savait pas que ce 31 juillet 1944 ce serait sa dernière, mais comme d'autres héros de notre aviation ce sera aussi son entrée dans " Le ciel de gloire ".
Nous venons d'assister à des combats et au destin cruel des hommes en temps de guerre, mais parfois même le plus calme des combattants peut être frappé..... Ainsi sera le destin du père du " Petit prince ", chargé d'une mission il ne savait pas que ce 31 juillet 1944 ce serait sa dernière, mais comme d'autres héros de notre aviation ce sera aussi son entrée dans " Le ciel de gloire ".

Nous venons d'assister à des combats et au destin cruel des hommes en temps de guerre, mais parfois même le plus calme des combattants peut être frappé..... Ainsi sera le destin du père du " Petit prince ", chargé d'une mission il ne savait pas que ce 31 juillet 1944 ce serait sa dernière, mais comme d'autres héros de notre aviation ce sera aussi son entrée dans " Le ciel de gloire ".

Fragments de la vie d'Antoine de Saint-Exupéry.

A une période de la guerre Saint-Exupéry s'était posé avec sa formation aérienne sur la base de Cognac - Châteaubernard.

A plusieurs reprises, il se rend à Alger où l’on prépare le redéploiement de son Wing vers le Sud de la France. Jean Prévost, grand prix de littérature de l’Académie française en 1943, celui qui avait le premier édité les ouvrages de Saint-Ex meurt à cette occasion en plein Vercors, sous son nom de guerre de "capitaine Goderville". Mais Saint-Ex ne le saura jamais. Il est parti la veille de Borgo, en Corse, son nouvel aérodrome, pour une mission où il croise Eugène Meredith, un Américain lui aussi à bord d’un P-38. Ce dernier a juste le temps de lui crier dans son micro "On me tire dessus, je suis touché". Il vient d’être abattu, et Saint-Ex, qui a pu l’entendre sur sa fréquence radio, ne sait pas que c’est ce qui l’attend également. Car lui aussi disparaît à la suite de son collègue américain.

Ce jour, 15 mars 2008, un ancien pilote de Focke-Wulf, Horst Rippert, vient d’avouer que c’était bien lui qui avait fondu sur le P-38 qui n’avait rien pu voir venir, l’Allemand ayant attaqué par le dessus, où l’avion possédait un énorme angle mort, avec son cockpit mal fichu dont tous les pilotes se plaignaient. Il découvrait ce jour-là en effet selon ses dires, le P-38, volant 3 000 m plus bas que lui, en réalité déjà sur l’amorce de sa descente vers la Corse, avant de se décider à l’abattre. Pour le regretter toute sa vie. Selon la presse Horst Rippert raconte ainsi sa terrible journée : "personne n’a sauté. Le pilote, je ne l’ai pas vu. J’ai appris quelques jours après que c’était Saint-Exupéry. J’ai espéré, et j’espère toujours, que ce n’était pas lui. Dans notre jeunesse, nous l’avions tous lu, on adorait ses bouquins. Il savait admirablement décrire le ciel, les pensées et les sentiments des pilotes. Son œuvre a suscité la vocation de nombre d’entre nous. J’aimais le personnage. Si j’avais su, je n’aurais pas tiré. Pas sur lui !" Imaginez le désarroi d’un soldat de 24 ans seulement gratifié de 19 (ou 20 ?) victoires (dont 7 P-38 !) qui vient de se rendre compte, une fois rentré à sa base, qu’il vient de tuer un de ses héros de jeunesse !  

- Lui qui n'aurait voulu être que jardinier.

(Internet - Agoravox)

(Les tableaux qui présentent les détails techniques des crashs sont de Daniel Carville - Francecrashes)

(Les tableaux qui présentent les détails techniques des crashs sont de Daniel Carville - Francecrashes)

C'est avec plaisir que j'ai partagé ces témoignages avec tous les amis du " Petit prince " et de son créateur A. De Saint-Exupéry. On se souvient de quelques livres écrits par cet homme à la grande sensibilité et comme a dit pilote allemand de la Luftwaffe, qui avait abattu le " P 38 ", avec son " Focke-Wulf " au-dessus de la Méditerranée " J'aimais le personnage, si j'avais su que c'était lui je n'aurai pas tiré ". Certes il y a un doute que le fait que ce soit l'aviateur Horst Rippert qui ai abattu cet aviateur, qui, en fait n'était pas en mission de combat. Mais en tant qu'historien j'ai souvent entendu ces propos... " Si ne n'est pas lui c'est moi ". Repose en paix cher Antoine, ton esprit demeure et fait encore plus vibrer que tu n'aurais pu l'écrire.
C'est avec plaisir que j'ai partagé ces témoignages avec tous les amis du " Petit prince " et de son créateur A. De Saint-Exupéry. On se souvient de quelques livres écrits par cet homme à la grande sensibilité et comme a dit pilote allemand de la Luftwaffe, qui avait abattu le " P 38 ", avec son " Focke-Wulf " au-dessus de la Méditerranée " J'aimais le personnage, si j'avais su que c'était lui je n'aurai pas tiré ". Certes il y a un doute que le fait que ce soit l'aviateur Horst Rippert qui ai abattu cet aviateur, qui, en fait n'était pas en mission de combat. Mais en tant qu'historien j'ai souvent entendu ces propos... " Si ne n'est pas lui c'est moi ". Repose en paix cher Antoine, ton esprit demeure et fait encore plus vibrer que tu n'aurais pu l'écrire.

C'est avec plaisir que j'ai partagé ces témoignages avec tous les amis du " Petit prince " et de son créateur A. De Saint-Exupéry. On se souvient de quelques livres écrits par cet homme à la grande sensibilité et comme a dit pilote allemand de la Luftwaffe, qui avait abattu le " P 38 ", avec son " Focke-Wulf " au-dessus de la Méditerranée " J'aimais le personnage, si j'avais su que c'était lui je n'aurai pas tiré ". Certes il y a un doute que le fait que ce soit l'aviateur Horst Rippert qui ai abattu cet aviateur, qui, en fait n'était pas en mission de combat. Mais en tant qu'historien j'ai souvent entendu ces propos... " Si ne n'est pas lui c'est moi ". Repose en paix cher Antoine, ton esprit demeure et fait encore plus vibrer que tu n'aurais pu l'écrire.

17 - Antoine de Saint-Exupéry et Témoignages Avion de légende " Lockheed P 38 "

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16 - Au fil des rues et de la Charente à Saintes

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Quartier libre, plus besoin de dérogation,

c'est déjà une avancée, qui souhaitons-le,

fera reculer la sacrée COVID 20...

en souhaitant qu'elle ne mute pas en COVID 21

En attendant.. action... images

Vous aurez reconnu notre fleuve sorti du lit, puis l'avenue de Saintonge. Enfin l'aire de jeu et de plein air de La Pallue, si l'on peut dire ainsi, car le temps n'est pas vraiment de la partie, ainsi que la morosité de cette dure époque. Et des images, photos d'art, sans prétention mais c'est pour le plaisir.....
Vous aurez reconnu notre fleuve sorti du lit, puis l'avenue de Saintonge. Enfin l'aire de jeu et de plein air de La Pallue, si l'on peut dire ainsi, car le temps n'est pas vraiment de la partie, ainsi que la morosité de cette dure époque. Et des images, photos d'art, sans prétention mais c'est pour le plaisir.....
Vous aurez reconnu notre fleuve sorti du lit, puis l'avenue de Saintonge. Enfin l'aire de jeu et de plein air de La Pallue, si l'on peut dire ainsi, car le temps n'est pas vraiment de la partie, ainsi que la morosité de cette dure époque. Et des images, photos d'art, sans prétention mais c'est pour le plaisir.....
Vous aurez reconnu notre fleuve sorti du lit, puis l'avenue de Saintonge. Enfin l'aire de jeu et de plein air de La Pallue, si l'on peut dire ainsi, car le temps n'est pas vraiment de la partie, ainsi que la morosité de cette dure époque. Et des images, photos d'art, sans prétention mais c'est pour le plaisir.....
Vous aurez reconnu notre fleuve sorti du lit, puis l'avenue de Saintonge. Enfin l'aire de jeu et de plein air de La Pallue, si l'on peut dire ainsi, car le temps n'est pas vraiment de la partie, ainsi que la morosité de cette dure époque. Et des images, photos d'art, sans prétention mais c'est pour le plaisir.....
Vous aurez reconnu notre fleuve sorti du lit, puis l'avenue de Saintonge. Enfin l'aire de jeu et de plein air de La Pallue, si l'on peut dire ainsi, car le temps n'est pas vraiment de la partie, ainsi que la morosité de cette dure époque. Et des images, photos d'art, sans prétention mais c'est pour le plaisir.....
Vous aurez reconnu notre fleuve sorti du lit, puis l'avenue de Saintonge. Enfin l'aire de jeu et de plein air de La Pallue, si l'on peut dire ainsi, car le temps n'est pas vraiment de la partie, ainsi que la morosité de cette dure époque. Et des images, photos d'art, sans prétention mais c'est pour le plaisir.....

Vous aurez reconnu notre fleuve sorti du lit, puis l'avenue de Saintonge. Enfin l'aire de jeu et de plein air de La Pallue, si l'on peut dire ainsi, car le temps n'est pas vraiment de la partie, ainsi que la morosité de cette dure époque. Et des images, photos d'art, sans prétention mais c'est pour le plaisir.....

Pour conclure ce diaporama... un aperçu du toit de la médiathèque, en vous annonçant que sa réparation est achevée, mais que pour cause de confinement elle reste fermée aux lecteurs.
Pour conclure ce diaporama... un aperçu du toit de la médiathèque, en vous annonçant que sa réparation est achevée, mais que pour cause de confinement elle reste fermée aux lecteurs.
Pour conclure ce diaporama... un aperçu du toit de la médiathèque, en vous annonçant que sa réparation est achevée, mais que pour cause de confinement elle reste fermée aux lecteurs.
Pour conclure ce diaporama... un aperçu du toit de la médiathèque, en vous annonçant que sa réparation est achevée, mais que pour cause de confinement elle reste fermée aux lecteurs.
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Pour conclure ce diaporama... un aperçu du toit de la médiathèque, en vous annonçant que sa réparation est achevée, mais que pour cause de confinement elle reste fermée aux lecteurs.

Pour conclure ce diaporama... un aperçu du toit de la médiathèque, en vous annonçant que sa réparation est achevée, mais que pour cause de confinement elle reste fermée aux lecteurs.

16 - Au fil des rues et de la Charente à Saintes

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14 - Les écrits de Marillet sous la révolution à Saintes. Historien modèle avant la lettre.

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Un homme de l'époque révolutionnaire pour lequel j'ai une grande considération en rapport à son travail de mémoire.

" François-Guillaume de la Courboisière - Avocat mémorialiste à Saintes "Enfin 

1742/1800... il a traversé la révolution à Saintes.

Je me retrouve un peu comme lui par ma spécialité de " Traqueur / Veilleur de la mémoire "

En effet cet homme nous a laissé de nombreux récits, pas spécialement pour les avoir vécus, vus à Saintes, mais aussi par ce qu'on lui a raconté en son temps.

Certes la Médiathèque municipale de Saintes a conservé ses récits / écrits, par chance, mais parmi une grande quantité de petits morceaux de feuilles, souvent bien écrites mais parfois " gribouillées " et aussi avec des dessins, excellent pour la traçabilité de notre passé. Aussi, en en remerciant des érudits locaux pour la transcription d'une manière plus lisible (donc compréhensible), je vous présente ci après des pages (extraits) de notre histoire.

Ces croquis, ces gribouillages, c'est aussi ma méthode de travail " d'historien " sur mes recherches été études sur la guerre 39/45. En 2020, ayant commencé vers 1992, je pense que ma méthode a été parfaite, car un peu isolé dans le flot d'informations de notre modernité. C'est cela servir l'histoire, un peu à la mode " Marillet ". Quand le " Fonds ancien " de la médiathèque ouvrira à nouveau ses portes nous en reparlerons. 

Du crayon de papier, souvent utilisé hors des documents officiels ou à conserver .... à notre plume d'oie moderne: Le clavier de l'ordinateur, sachant que j'utilise souvent, comme ces anciens, le crayon de papier.

Du crayon de papier, souvent utilisé hors des documents officiels ou à conserver .... à notre plume d'oie moderne: Le clavier de l'ordinateur, sachant que j'utilise souvent, comme ces anciens, le crayon de papier.

Enfin voici des extraits de cette époque.......

Enfin voici des extraits de cette époque.......

Après cet avertissement (recopié)... La mort de la dernière abbesse de Saintes
Après cet avertissement (recopié)... La mort de la dernière abbesse de Saintes
Après cet avertissement (recopié)... La mort de la dernière abbesse de Saintes

Après cet avertissement (recopié)... La mort de la dernière abbesse de Saintes

Affaire des cloches de l'abbaye aux Dames....  Les biens de l'abbaye avaient été vendus à l'encan pour les finances de la révolution.
Affaire des cloches de l'abbaye aux Dames....  Les biens de l'abbaye avaient été vendus à l'encan pour les finances de la révolution.
Affaire des cloches de l'abbaye aux Dames....  Les biens de l'abbaye avaient été vendus à l'encan pour les finances de la révolution.

Affaire des cloches de l'abbaye aux Dames.... Les biens de l'abbaye avaient été vendus à l'encan pour les finances de la révolution.

La guillotine, il faut savoir qu'à Saintes aucune personne n'a été guillotinée pour le fait d'être pour le Roy, certes il y a eu une exécution mais pour un crime de Droit commun.
La guillotine, il faut savoir qu'à Saintes aucune personne n'a été guillotinée pour le fait d'être pour le Roy, certes il y a eu une exécution mais pour un crime de Droit commun.

La guillotine, il faut savoir qu'à Saintes aucune personne n'a été guillotinée pour le fait d'être pour le Roy, certes il y a eu une exécution mais pour un crime de Droit commun.

Les mutilations du fait de la révolution, le curé de St Pallais de Saintes.
Les mutilations du fait de la révolution, le curé de St Pallais de Saintes.
Les mutilations du fait de la révolution, le curé de St Pallais de Saintes.
Les mutilations du fait de la révolution, le curé de St Pallais de Saintes.
Les mutilations du fait de la révolution, le curé de St Pallais de Saintes.

Les mutilations du fait de la révolution, le curé de St Pallais de Saintes.

Enfin le mort de plus, le roy Louis XVI guillotiné, pardon Louis Capet.....
Enfin le mort de plus, le roy Louis XVI guillotiné, pardon Louis Capet.....
Enfin le mort de plus, le roy Louis XVI guillotiné, pardon Louis Capet.....

Enfin le mort de plus, le roy Louis XVI guillotiné, pardon Louis Capet.....

Pour conclure ce voyage dans notre temps, via la transcription des écrits de " Marillet " par Dangibaud, voici.. sa signature, une des feuilles originales de ses écrits, enfin un autre livre qui ne demande qu'à survivre, mais ce n'est pas gagné.
Pour conclure ce voyage dans notre temps, via la transcription des écrits de " Marillet " par Dangibaud, voici.. sa signature, une des feuilles originales de ses écrits, enfin un autre livre qui ne demande qu'à survivre, mais ce n'est pas gagné.
Pour conclure ce voyage dans notre temps, via la transcription des écrits de " Marillet " par Dangibaud, voici.. sa signature, une des feuilles originales de ses écrits, enfin un autre livre qui ne demande qu'à survivre, mais ce n'est pas gagné.

Pour conclure ce voyage dans notre temps, via la transcription des écrits de " Marillet " par Dangibaud, voici.. sa signature, une des feuilles originales de ses écrits, enfin un autre livre qui ne demande qu'à survivre, mais ce n'est pas gagné.

Secrets d'histoire, les deux traits sur la gauche de la signature, avec les quatre points à l'intérieur, sembleraient indiquer que cet avocat mémorialiste devait être dans une loge maçonnique.
Secrets d'histoire, les deux traits sur la gauche de la signature, avec les quatre points à l'intérieur, sembleraient indiquer que cet avocat mémorialiste devait être dans une loge maçonnique.
Secrets d'histoire, les deux traits sur la gauche de la signature, avec les quatre points à l'intérieur, sembleraient indiquer que cet avocat mémorialiste devait être dans une loge maçonnique.

Secrets d'histoire, les deux traits sur la gauche de la signature, avec les quatre points à l'intérieur, sembleraient indiquer que cet avocat mémorialiste devait être dans une loge maçonnique.

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13 - Bon dimanche et restons vigilants - Un pigeon adopté par des poules.

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Bon Jour du Seigneur en ce dimanche,

mais surtout que tous les croyants respectent les consignes sanitaires,

c'est le premier geste de fraternité à développement durable.

1 Mais je tenais dans un premier temps, pour le sourire et le côté zen, à vous faire partager une belle histoire, presque une histoire de basse-cour... 

 

2 fin en dernier lieu.. des panneaux bizarres à Saintes.

Voici la belle histoire.....  ou récit d'un vécu.
Voici la belle histoire.....  ou récit d'un vécu.
Voici la belle histoire.....  ou récit d'un vécu.
Voici la belle histoire.....  ou récit d'un vécu.
Voici la belle histoire.....  ou récit d'un vécu.

Voici la belle histoire..... ou récit d'un vécu.

Conte de Noël, mais qui sait...... " C'est une histoire de pigeon, mais c'est la mienne. Très jeune, j'ai eu un problème d'ailes, aussi je ne pouvais rejoindre mes parents et mes congénères sur les toits, oui nous n'étions pas assez riches pour nous offrir un pigeonnier. Heureusement pour moi des humains avaient un poulailler, enfin une volière et surtout deux superbes poules. Petit à petit je picorais avec elles, me méfiant des chats du voisinage. Même j'ai fait mieux, j'ai pris leurs habitudes, leurs rituels. Tous les trois nous sommes très bien, pour le plus grand plaisir des humains. Je pense même que le ou les chats se méfient un peu du superbe trio que nous formons. Picoti... picota... oui c'est devenu mon traintrain quotidien. Comprenant un peu le langage des humains, j'ai ouïe dire que je dois être très heureux sur cette bonne terre, avec des bons grains et une bonne herbe fraîche. Bien sûr parfois une ou deux tourterelles nous rejoignent, mais ce que l'on m'a donné.... je dois le partager ".

Pendant ce temps en ville....

Et je terminerai avec une pensée que j'ai eu cette nuit, suite à une belle discussion avec un " SDF " sur la place du maréchal Foch, hier à Saintes. Cela me rappelle aussi ma première interview d'un SDF, nommé Paul, que j'avais réalisée à cet endroit en 1982. Ce monde est aussi un de mes fondamentaux...
Et je terminerai avec une pensée que j'ai eu cette nuit, suite à une belle discussion avec un " SDF " sur la place du maréchal Foch, hier à Saintes. Cela me rappelle aussi ma première interview d'un SDF, nommé Paul, que j'avais réalisée à cet endroit en 1982. Ce monde est aussi un de mes fondamentaux...
Et je terminerai avec une pensée que j'ai eu cette nuit, suite à une belle discussion avec un " SDF " sur la place du maréchal Foch, hier à Saintes. Cela me rappelle aussi ma première interview d'un SDF, nommé Paul, que j'avais réalisée à cet endroit en 1982. Ce monde est aussi un de mes fondamentaux...
Et je terminerai avec une pensée que j'ai eu cette nuit, suite à une belle discussion avec un " SDF " sur la place du maréchal Foch, hier à Saintes. Cela me rappelle aussi ma première interview d'un SDF, nommé Paul, que j'avais réalisée à cet endroit en 1982. Ce monde est aussi un de mes fondamentaux...

Et je terminerai avec une pensée que j'ai eu cette nuit, suite à une belle discussion avec un " SDF " sur la place du maréchal Foch, hier à Saintes. Cela me rappelle aussi ma première interview d'un SDF, nommé Paul, que j'avais réalisée à cet endroit en 1982. Ce monde est aussi un de mes fondamentaux...

13 - Bon dimanche et restons vigilants - Un pigeon adopté par des poules.

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