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12 - Zoom sur les murs qui parlent

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

La surprise devant notre patrimoine

Entre inscriptions lapidaires et dégradation

Les Saintais auront reconnu cette église, ici nous nous situons dans les cours de l'ancienne caserne Taillebourg, plus connues de nos jours sous le nom de site... abbaye aux Dames. Des militaires sont passés par là et depuis la révolution française, certains y ont gravé leurs noms. Inscriptions de très belles factures parfois.

Les Saintais auront reconnu cette église, ici nous nous situons dans les cours de l'ancienne caserne Taillebourg, plus connues de nos jours sous le nom de site... abbaye aux Dames. Des militaires sont passés par là et depuis la révolution française, certains y ont gravé leurs noms. Inscriptions de très belles factures parfois.

Il y a au moins deux siècles il y avait une porte sur l'arrière, elle donnait sur le chœur actuelle de cette église St Pallais. Pour mémoire la partie dégradée a été signalée à la mairie il y a des deux ou trois ans.
Il y a au moins deux siècles il y avait une porte sur l'arrière, elle donnait sur le chœur actuelle de cette église St Pallais. Pour mémoire la partie dégradée a été signalée à la mairie il y a des deux ou trois ans.
Il y a au moins deux siècles il y avait une porte sur l'arrière, elle donnait sur le chœur actuelle de cette église St Pallais. Pour mémoire la partie dégradée a été signalée à la mairie il y a des deux ou trois ans.

Il y a au moins deux siècles il y avait une porte sur l'arrière, elle donnait sur le chœur actuelle de cette église St Pallais. Pour mémoire la partie dégradée a été signalée à la mairie il y a des deux ou trois ans.

12 - Zoom sur les murs qui parlent

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7 - De Saintes au Nid d'aigle d'Hitler, avec Jean Soulivet de Saintes Mai 1945 - St Eutrope Saintes - Saintes.. Voie verte ou piste cyclable: Débat

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Jean Soulivet est né à Saintes, d'une famille de commerçants.

Ses parents tenait une grande boucherie de Saintes

" 2, rue Alsace Lorraine "

Mais le destin en avait décidé autrement

Après avoir quitté le commerce de sa famille... ce fut les études, la résistance, le chemin du " Nid d'aigle ", incorporé dans la fameuse " 2ième Division Blindée du général Leclerc.

 

Une figure d'exception ou un homme qui avait su où se situait son Honneur et son Devoir, il n'y avait alors qu'une seule route à prendre....
Une figure d'exception ou un homme qui avait su où se situait son Honneur et son Devoir, il n'y avait alors qu'une seule route à prendre....

Une figure d'exception ou un homme qui avait su où se situait son Honneur et son Devoir, il n'y avait alors qu'une seule route à prendre....

" Jean Soulivet - 14/7/1911 - Saintes (Place Bassompierre) / 8/3/1981 - Saintes (22, rue de l'Artois) (Inhumé à Saintes selon article de presse)

*

Un membre de sa famille raconte.....

" Je suis le petit-fils de Jean Soulivet

Mon grand-père était originaire de Saintes, ses parents tenait une boucherie à Saintes, rue Alsace-Lorraine, c'était la plus grande boucherie de la ville.

Jean Soulivet était très littéraire, aussi il aurait voulu faire carrière dans ce domaine.

Pendant la guerre il était dans les F.F.I / Groupe " Paul Bert ".

Il a fait la guerre dans la " 2ième D.B ", allant jusqu'au " Nid d'Aigle ", refuge d'Hitler de Berchtesgaden dans les Alpes bavaroises.

Ainsi après Paris, il se retrouve dans la Division Leclerc au III R.M.T - 12ième. Après août 44, sur la route de l'Allemagne le lieutenant Soulivet est blessé à Anglemont (Vosges), à environ 400 kms de Paris et distant du " Nid d'aigle " d'à peu près 700 kms, et on le croira mort, dans l'avancée des combats il était resté sur place...

La "2ième D.B " avait le " Droit de pillage ", ainsi les militaires en avaient profité pour faire de la récupération et mon grand-père avait pris sur le bureau d'Hitler (!!) un objet avec aigle et croix gammée.

Quand les Français sont arrivés au " Nid d'Aigle ", dans leur empressement d'y arriver avant les Américains, ils n'avaient pas penser à amener un grand drapeau français pour le hisser sur la bonne prise, aussi mon grand-père avait alors sorti de sa valise son petit drapeau français.

Le " Nid d'aigle " a été pris le 4 mai 1945 et les couleurs françaises furent hissées à 17 h. (Voir le récit sur le site de la " 2ième D.B ").

Par la suite, après la guerre mon grand-père avait fait la guerre d'Indochine, puis redevenu civil il était devenu avocat.

L'objet pris au nid d'Hitler avait été donné au bâtonnier du barreau où exerçait Jean Soulivet. A cette occasion une photo avait été prise et je l'ai toujours. Malheureusement beaucoup de papiers, documents, ont été perdus sur cette époque.

En fait il aurait été ramené trois " objets ", celui que l'on voit sur la photo, lors de la remise au bâtonnier de Paris. Un autre est une réplique en plus petit, puis un cendrier. Un de ces petits objets avait servi de presse-papiers.

Mon grand-père avait été décoré de la Légion d'Honneur par le Président de la république.. Valéry Giscard d'Estaing, c'était sur les champs Elysées. 

Madame De Hautecloque, épouse du général Leclerc, était restée très intime de Jean Soulivet. 

Mon grand-père a terminé ses jours dans la commune de Vanvres, où il était devenu conseiller municipal (1965). Comme le confirme les documents concernant son décès, il était mort à Saintes, son domicile indiqué sur l'acte étant 22, rue de l'Artois.

Je n'ai plus grand chose de mon grand-père sur la guerre contre l'Allemagne ".

*

Annuaire téléphonique 1939: n° 2.23 Soulivet, bouch., 2, rue Alsace Lorraine (Saintes)

 

 

Une prise de guerre qui sera entre de bonnes mains, puis aussi les honneurs à Paris, avec la légion d'honneur.
Une prise de guerre qui sera entre de bonnes mains, puis aussi les honneurs à Paris, avec la légion d'honneur.

Une prise de guerre qui sera entre de bonnes mains, puis aussi les honneurs à Paris, avec la légion d'honneur.

Revenons au temps présent, bien que ce soit une vision d'un certain passé: Basilique St Eutrope ou quand l'arbre ne cache pas la... forêt.
Revenons au temps présent, bien que ce soit une vision d'un certain passé: Basilique St Eutrope ou quand l'arbre ne cache pas la... forêt.

Revenons au temps présent, bien que ce soit une vision d'un certain passé: Basilique St Eutrope ou quand l'arbre ne cache pas la... forêt.

A deux pas de ce clocher, en longeant l'avenue de Saintonge, voir l'avenue Paul Josse: Des travaux pour une circulation piétonne ou cycliste... Le débat est en cours.

A deux pas de ce clocher, en longeant l'avenue de Saintonge, voir l'avenue Paul Josse: Des travaux pour une circulation piétonne ou cycliste... Le débat est en cours.

7 - De Saintes au Nid d'aigle d'Hitler, avec Jean Soulivet de Saintes Mai 1945 - St Eutrope Saintes - Saintes.. Voie verte ou piste cyclable: Débat
7 - De Saintes au Nid d'aigle d'Hitler, avec Jean Soulivet de Saintes Mai 1945 - St Eutrope Saintes - Saintes.. Voie verte ou piste cyclable: Débat
7 - De Saintes au Nid d'aigle d'Hitler, avec Jean Soulivet de Saintes Mai 1945 - St Eutrope Saintes - Saintes.. Voie verte ou piste cyclable: Débat
7 - De Saintes au Nid d'aigle d'Hitler, avec Jean Soulivet de Saintes Mai 1945 - St Eutrope Saintes - Saintes.. Voie verte ou piste cyclable: Débat
7 - De Saintes au Nid d'aigle d'Hitler, avec Jean Soulivet de Saintes Mai 1945 - St Eutrope Saintes - Saintes.. Voie verte ou piste cyclable: Débat

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6 - Après les dossiers individuels de témoignages Guerre 39-45... (bleus) J'attaque les dossiers crashs avions (rouge).. Des centaines..

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Recherches historiques 

Guerre 39/45

Dossiers bleus et dossiers rouges..

en tout plusieurs centaines à revisiter...

Une très grande partie des témoins ont quitté ce monde.

Témoignages individuels ... cela veut dire plus de 700 témoins vus depuis 1992. Chaque dossier a été revu, avec des ajouts quand ce fut possible. En effet dans mes débuts... je n'avais pas Internet et IGN avec sa machine (les photos aériennes ) à remonter le temps, puis en téléphonie, c'était cher avec le temps compté à la minute, ce n'est plus le cas. Après les témoignages individuels j'ai attaqué ce jour les centaines de dossiers de crashs d'avions sur la période s'étalant du 2 septembre 1939 au 8 mai 1945.
Témoignages individuels ... cela veut dire plus de 700 témoins vus depuis 1992. Chaque dossier a été revu, avec des ajouts quand ce fut possible. En effet dans mes débuts... je n'avais pas Internet et IGN avec sa machine (les photos aériennes ) à remonter le temps, puis en téléphonie, c'était cher avec le temps compté à la minute, ce n'est plus le cas. Après les témoignages individuels j'ai attaqué ce jour les centaines de dossiers de crashs d'avions sur la période s'étalant du 2 septembre 1939 au 8 mai 1945.

Témoignages individuels ... cela veut dire plus de 700 témoins vus depuis 1992. Chaque dossier a été revu, avec des ajouts quand ce fut possible. En effet dans mes débuts... je n'avais pas Internet et IGN avec sa machine (les photos aériennes ) à remonter le temps, puis en téléphonie, c'était cher avec le temps compté à la minute, ce n'est plus le cas. Après les témoignages individuels j'ai attaqué ce jour les centaines de dossiers de crashs d'avions sur la période s'étalant du 2 septembre 1939 au 8 mai 1945.

Bien sûr cela n'a été possible qu'avec de nombreux déplacements sur le terrain, la rencontre des acteurs de l'époque et bien sûr en s'appuyant aussi sur des archives officielles. Mais en temps de guerre beaucoup de faits ont été omis, pour des raisons faciles à comprendre. Le travail est ardu pour cette nouvelle visite des dossiers, mais ce n'est que du plaisir de retrouver tous ces témoins, surtout avec l'instrument moderne qu'est Internet. Puis ce fut une course contre la montre, premièrement tant que les acteurs étaient encore en vie, mais aussi avant que leur souvenir ne s'estompent. Voici une approche de mes dossiers...
Bien sûr cela n'a été possible qu'avec de nombreux déplacements sur le terrain, la rencontre des acteurs de l'époque et bien sûr en s'appuyant aussi sur des archives officielles. Mais en temps de guerre beaucoup de faits ont été omis, pour des raisons faciles à comprendre. Le travail est ardu pour cette nouvelle visite des dossiers, mais ce n'est que du plaisir de retrouver tous ces témoins, surtout avec l'instrument moderne qu'est Internet. Puis ce fut une course contre la montre, premièrement tant que les acteurs étaient encore en vie, mais aussi avant que leur souvenir ne s'estompent. Voici une approche de mes dossiers...

Bien sûr cela n'a été possible qu'avec de nombreux déplacements sur le terrain, la rencontre des acteurs de l'époque et bien sûr en s'appuyant aussi sur des archives officielles. Mais en temps de guerre beaucoup de faits ont été omis, pour des raisons faciles à comprendre. Le travail est ardu pour cette nouvelle visite des dossiers, mais ce n'est que du plaisir de retrouver tous ces témoins, surtout avec l'instrument moderne qu'est Internet. Puis ce fut une course contre la montre, premièrement tant que les acteurs étaient encore en vie, mais aussi avant que leur souvenir ne s'estompent. Voici une approche de mes dossiers...

Merci à toutes les personnes qui m'ont ouvert leurs portes et qui m'ont accordé leur temps, parfois en m'accompagnant sur les lieux des faits dont elles ont été les témoins, acteurs et parfois victimes.
Merci à toutes les personnes qui m'ont ouvert leurs portes et qui m'ont accordé leur temps, parfois en m'accompagnant sur les lieux des faits dont elles ont été les témoins, acteurs et parfois victimes.

Merci à toutes les personnes qui m'ont ouvert leurs portes et qui m'ont accordé leur temps, parfois en m'accompagnant sur les lieux des faits dont elles ont été les témoins, acteurs et parfois victimes.

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4 - Sur les pas d'un Romain à l'égout dit.. romain - Quartier St Vivien -Vestiges d'autre siècle: démolition

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

En 1989 je descendais dans un égout dit... Romain

Quartier  St Vivien à Saintes

Rue Daniel Massiou, rue port Larousselle

 

A quelques mètres de ce chantier de fouilles livré aux démolisseurs / bâtisseurs, il y a un égout au milieu de la chaussée, soit depuis la rue des thermes romains, via la rue Daniel Massiou pour suivre cette rue port Larousselle, avant de finir dans la Charente au port de cette même rue.

A quelques mètres de ce chantier de fouilles livré aux démolisseurs / bâtisseurs, il y a un égout au milieu de la chaussée, soit depuis la rue des thermes romains, via la rue Daniel Massiou pour suivre cette rue port Larousselle, avant de finir dans la Charente au port de cette même rue.

J'avais eu l'occasion de descendre dans cet égout, autant passage souterrain, car on y passe debout, du fait que des plaques de pierre étaient brisées en deux et que les services compétents en avaient alors assuré le remplacement. Mais étant seul je n'ai pas osé aller jusqu'au fleuve, ni non plus longer l'ancienne cité romaine découverte où allait être construite la " Résidence port Larousselle ". La mémoire collective avait toujours parlé de " l'égout romain ".
J'avais eu l'occasion de descendre dans cet égout, autant passage souterrain, car on y passe debout, du fait que des plaques de pierre étaient brisées en deux et que les services compétents en avaient alors assuré le remplacement. Mais étant seul je n'ai pas osé aller jusqu'au fleuve, ni non plus longer l'ancienne cité romaine découverte où allait être construite la " Résidence port Larousselle ". La mémoire collective avait toujours parlé de " l'égout romain ".
J'avais eu l'occasion de descendre dans cet égout, autant passage souterrain, car on y passe debout, du fait que des plaques de pierre étaient brisées en deux et que les services compétents en avaient alors assuré le remplacement. Mais étant seul je n'ai pas osé aller jusqu'au fleuve, ni non plus longer l'ancienne cité romaine découverte où allait être construite la " Résidence port Larousselle ". La mémoire collective avait toujours parlé de " l'égout romain ".

J'avais eu l'occasion de descendre dans cet égout, autant passage souterrain, car on y passe debout, du fait que des plaques de pierre étaient brisées en deux et que les services compétents en avaient alors assuré le remplacement. Mais étant seul je n'ai pas osé aller jusqu'au fleuve, ni non plus longer l'ancienne cité romaine découverte où allait être construite la " Résidence port Larousselle ". La mémoire collective avait toujours parlé de " l'égout romain ".

Croquis du chantier de fouilles, avec une empreinte de pas que j'ai relevée, parmi des dizaines d'autres sur un ciment certainement frais piétiné par nos ancêtres. Tout porte à croire que cet homme où ces hommes ont marché dans mon jardin situé quelques dizaines de mètres plus haut, mais aussi qu'il a utilisé mes terrains pour se rendre aux thermes romains.
Croquis du chantier de fouilles, avec une empreinte de pas que j'ai relevée, parmi des dizaines d'autres sur un ciment certainement frais piétiné par nos ancêtres. Tout porte à croire que cet homme où ces hommes ont marché dans mon jardin situé quelques dizaines de mètres plus haut, mais aussi qu'il a utilisé mes terrains pour se rendre aux thermes romains.
Croquis du chantier de fouilles, avec une empreinte de pas que j'ai relevée, parmi des dizaines d'autres sur un ciment certainement frais piétiné par nos ancêtres. Tout porte à croire que cet homme où ces hommes ont marché dans mon jardin situé quelques dizaines de mètres plus haut, mais aussi qu'il a utilisé mes terrains pour se rendre aux thermes romains.

Croquis du chantier de fouilles, avec une empreinte de pas que j'ai relevée, parmi des dizaines d'autres sur un ciment certainement frais piétiné par nos ancêtres. Tout porte à croire que cet homme où ces hommes ont marché dans mon jardin situé quelques dizaines de mètres plus haut, mais aussi qu'il a utilisé mes terrains pour se rendre aux thermes romains.

Pour rester dans le quartier Daniel Massiou

Quand d'anciennes maisons, jouxtant à des chais et à une écurie.... son démolies.

Autrefois, mais dans une époque certainement plus récente que les écuries, la bâtiment détruit, qui avait été une épicerie / commerce, avait été totalement endommagé par le feu.

Mais survint l'incendie, l'abandon et les travaux de démolition.....

Mais survint l'incendie, l'abandon et les travaux de démolition.....

C'était dans le quartier du faubourg St Vivien, autrement quartier dit du " Bas Médoc ", situé dans la rue St Vivien, devenue par la suite rue Daniel Massiou.
C'était dans le quartier du faubourg St Vivien, autrement quartier dit du " Bas Médoc ", situé dans la rue St Vivien, devenue par la suite rue Daniel Massiou.
C'était dans le quartier du faubourg St Vivien, autrement quartier dit du " Bas Médoc ", situé dans la rue St Vivien, devenue par la suite rue Daniel Massiou.

C'était dans le quartier du faubourg St Vivien, autrement quartier dit du " Bas Médoc ", situé dans la rue St Vivien, devenue par la suite rue Daniel Massiou.

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1 - Soldats allemands à Saintes.. Des humains sous l'uniforme des " Verts de gris" 39-45

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Nous avons tous souffert de cette deuxième guerre mondiale, mais en face il y avait les soldats allemands, des hommes qui souvent n'avaient pas choisi ce combat, surtout à la manière nazie.

Je vous présente ici des hommes qui ont traversé notre histoire dans Saintes, la Saintonge. Rien de si simple que cela, il ne faut pas être trop réducteur.

Après les combat et le temps d'occupation il y eu le temps de la captivité sur notre sol, je crois me souvenir que c'est vers 1954 que les camps de prisonniers allemands se sont ouverts. Pour un grand nombre de ces hommes.. il n'y avait plus de " chez eux " alors certains avaient choisi de rester sur notre territoire, voir s'y marier et y fonder une famille. Certes il y a eu des prisons... Fontevraud (Abbaye), Bussac (le camp), Cozes (Les vieilles vignes) et autres lieux. Il est vrai que ces prisons n'étaient pas des centres de loisirs. Les plus heureux étaient ceux qui étaient travailleurs dits " libres ", souvent ils travaillaient dans les exploitations agricoles, en liberté, puis le soir ils étaient enfermés. Voici le témoignages de deux de ces hommes....

Après les combat et le temps d'occupation il y eu le temps de la captivité sur notre sol, je crois me souvenir que c'est vers 1954 que les camps de prisonniers allemands se sont ouverts. Pour un grand nombre de ces hommes.. il n'y avait plus de " chez eux " alors certains avaient choisi de rester sur notre territoire, voir s'y marier et y fonder une famille. Certes il y a eu des prisons... Fontevraud (Abbaye), Bussac (le camp), Cozes (Les vieilles vignes) et autres lieux. Il est vrai que ces prisons n'étaient pas des centres de loisirs. Les plus heureux étaient ceux qui étaient travailleurs dits " libres ", souvent ils travaillaient dans les exploitations agricoles, en liberté, puis le soir ils étaient enfermés. Voici le témoignages de deux de ces hommes....

BAÏER Josef (né le 16 juin 1922 à REGENSBURG (Allemagne) -2000 / Saintes) 

Vétéran LUFTWAFFE 39/45

Famille: KOPF Pétra - Ville KALLMÜNZ DEUTSCHLAND

"… Mon père se nommait Josef BAÏER.

J'ai habité, dans ma jeunesse entre NUREMBERG et MUNICH, en BAVIERE, dans la ville de REGENSBURG. Mon père était cheminot.

Je suis resté dans cette ville jusqu'à l'âge de 17 ans, puis j'ai été apprenti peintre. Vers 19 ans ½, je suis parti dans l'armée allemande où j'ai été affecté à l'aviation.

Je volais sur un avion " FOCKE WULF " (L'appareil avait un double fuselage) composé de quatre membres d'équipage.

J'ai participé au bombardement de STALINGRAD.

Dans l'aviation j'étais Caporal chef, j'ai effectué environ 2000 heures de vol.

A la fin de la guerre, le 12 mai 1945, j'ai été prisonnier à BURGHAUSEN, à 60 kilomètres de chez moi.

J'ai été transféré à EPINAL en France, d'où je me suis évadé mais ayant été repris je me suis retrouvé à TOULOUSE comme prisonnier. J'ai été envoyé au travail à la campagne.

En fait j'ai fait quatre ans et demi de guerre et j'ai été prisonnier quatre ans et demi. A TOULOUSE j'ai rencontré une femme qui était veuve, avec deux enfants; je vois toujours ces enfants.

Quand j'ai été libéré, je travaillais comme peintre. La femme, de TOULOUSE, avec qui j'avais refait ma vie, était de SAINTES, c'est la raison pour laquelle nous sommes retournés vivre dans cette ville.

Dans cette ville j'ai travaillé à l'entreprise PORTEAU. Puis je suis tombé veuf. "

*

Josef est décédé le11 décembre 2000.

*

Dans les dernières années de sa vie il logeait dans un meublé au n° 21, de la rue Denfert-Rochereau.

Ses propriétaires, Mr & Mme Michel L................... , ont prévu des obsèques religieuses , il dépendait de la paroisse St PALLAIS.

Il a été enterré aux " Indigents " au cimetière St Pallais. Partie nouvelle du cimetière, troisième allée à gauche, dixième tombe sur la droite. Carré G, tombe 76. Au bout de cinq ans le corps est sorti et mis à l'ossuaire commun.

Sur la tombe un croix de bois et une plaque dorée avec l'inscription " Josef BAÏER 1922 – 2000 "

Je me suis recueilli sur sa tombe le 17 mars 2001 à 15 h 00.

- En septembre 1997, j'avais prêté mon livre " ECURAT - Crash d'un avion anglais abattu par la DCA de Saintes " à Josef et je lui avais communiqué son témoignage, au café où il a l'habitude de se détendre et de parler à des amis de quartier, devant la tenancière, il a pleuré et il a dit:

"…. Je crois que Monsieur SOURIS… Il m'aime bien… "

- Souvent quand Josef passait devant la maison de mes parents, 51, rue St Pallais, à Saintes, il les saluait.

*

Matter Erich – 17/5/1926 (Berlin – D) Copie générale

Décédé à Gémozac où il avait demeuré après la guerre. Prisonnier de guerre, Il s'était marié dans cette commune avec une Gémozacaise.

39/45 : « Soldat armée allemande » – La Rochelle

226 ième d'infanterie ou 347 ième Grenadier

Parcours en fin de la guerre / Prisonnier allemand resté en Saintonge / Gémozac

En août 1944 il était en stationnement avec d'autres soldats à La Rochelle. C'était à l'époque du départ des Allemands de Saintes.

Ce jour-là, il avait fait très chaud et ils avaient été chargés d'escorter à Saintes un convoi de citernes (Transport d'essence pour la marine), il y avait 110 000 litres à transporter. Ils sont partis de La Rochelle à 13 heures, le convoi devait se rendre à Saintes, avec son escorte, sur le quai des roches. A leur arrivée à Saintes les Allemands avaient déjà quitté la ville (donc entre le 28 août et le 4 septembre 1944).

Sur le chemin du retour, M. Matter et ses compagnons de route, se sont heurtés au barrage des F.F.I sur le pont de Tonnay Charente, un feu avait été allumé sur le pont. La troupe allemande s'était alors couchée devant le pont. Le passage de l'ouvrage n'a été possible qu'avec l'arrivée de renforts allemands.

- Le 20 août 44 : Ordre de repli est donné aux troupes de la 1ière Armée Allemande qui occupent la côte de l'Atlantique, sauf pour les garnisons de la Rochelle, Ré, Oléron et Royan pour la Charente-Maritime (11)

 

Je n'ai obtenu aucun document sur M. Matter.

Je n'ai obtenu aucun document sur M. Matter.

Souvent, au fil des rues, les vainqueurs de juin 1940 offraient des bonbons aux enfants, voulaient aussi en prendre sur leurs genoux, puis parfois ils montraient des photos de leur famille, de leurs enfants, en pleurant, mais racontaient aussi que là-bas en Allemagne... plus de maisons, plus de familles en vie. Mais les suicidés.. pas le choix... on leur avait dit... " Si vous désertez votre famille est massacrée... " Alors des fois les solutions.. se faire tuer au combat ou pire: Le suicide.  Savoir qu'à Saintes il y avait des désertions, en effet dans l'armée dite " allemande " de Saintes, il y avait des Polonais des Autrichiens, des Russes blancs et d'autres.
Souvent, au fil des rues, les vainqueurs de juin 1940 offraient des bonbons aux enfants, voulaient aussi en prendre sur leurs genoux, puis parfois ils montraient des photos de leur famille, de leurs enfants, en pleurant, mais racontaient aussi que là-bas en Allemagne... plus de maisons, plus de familles en vie. Mais les suicidés.. pas le choix... on leur avait dit... " Si vous désertez votre famille est massacrée... " Alors des fois les solutions.. se faire tuer au combat ou pire: Le suicide.  Savoir qu'à Saintes il y avait des désertions, en effet dans l'armée dite " allemande " de Saintes, il y avait des Polonais des Autrichiens, des Russes blancs et d'autres.
Souvent, au fil des rues, les vainqueurs de juin 1940 offraient des bonbons aux enfants, voulaient aussi en prendre sur leurs genoux, puis parfois ils montraient des photos de leur famille, de leurs enfants, en pleurant, mais racontaient aussi que là-bas en Allemagne... plus de maisons, plus de familles en vie. Mais les suicidés.. pas le choix... on leur avait dit... " Si vous désertez votre famille est massacrée... " Alors des fois les solutions.. se faire tuer au combat ou pire: Le suicide.  Savoir qu'à Saintes il y avait des désertions, en effet dans l'armée dite " allemande " de Saintes, il y avait des Polonais des Autrichiens, des Russes blancs et d'autres.
Souvent, au fil des rues, les vainqueurs de juin 1940 offraient des bonbons aux enfants, voulaient aussi en prendre sur leurs genoux, puis parfois ils montraient des photos de leur famille, de leurs enfants, en pleurant, mais racontaient aussi que là-bas en Allemagne... plus de maisons, plus de familles en vie. Mais les suicidés.. pas le choix... on leur avait dit... " Si vous désertez votre famille est massacrée... " Alors des fois les solutions.. se faire tuer au combat ou pire: Le suicide.  Savoir qu'à Saintes il y avait des désertions, en effet dans l'armée dite " allemande " de Saintes, il y avait des Polonais des Autrichiens, des Russes blancs et d'autres.
Souvent, au fil des rues, les vainqueurs de juin 1940 offraient des bonbons aux enfants, voulaient aussi en prendre sur leurs genoux, puis parfois ils montraient des photos de leur famille, de leurs enfants, en pleurant, mais racontaient aussi que là-bas en Allemagne... plus de maisons, plus de familles en vie. Mais les suicidés.. pas le choix... on leur avait dit... " Si vous désertez votre famille est massacrée... " Alors des fois les solutions.. se faire tuer au combat ou pire: Le suicide.  Savoir qu'à Saintes il y avait des désertions, en effet dans l'armée dite " allemande " de Saintes, il y avait des Polonais des Autrichiens, des Russes blancs et d'autres.

Souvent, au fil des rues, les vainqueurs de juin 1940 offraient des bonbons aux enfants, voulaient aussi en prendre sur leurs genoux, puis parfois ils montraient des photos de leur famille, de leurs enfants, en pleurant, mais racontaient aussi que là-bas en Allemagne... plus de maisons, plus de familles en vie. Mais les suicidés.. pas le choix... on leur avait dit... " Si vous désertez votre famille est massacrée... " Alors des fois les solutions.. se faire tuer au combat ou pire: Le suicide. Savoir qu'à Saintes il y avait des désertions, en effet dans l'armée dite " allemande " de Saintes, il y avait des Polonais des Autrichiens, des Russes blancs et d'autres.

Je remercie le millier de témoins qui m'a permis de constituer un dossier énorme sur cette période. le tout sera remis aux archives départementales de La Rochelle, sous formes papiers, qui en détient déjà la totalité sous forme numérique.
Je remercie le millier de témoins qui m'a permis de constituer un dossier énorme sur cette période. le tout sera remis aux archives départementales de La Rochelle, sous formes papiers, qui en détient déjà la totalité sous forme numérique.

Je remercie le millier de témoins qui m'a permis de constituer un dossier énorme sur cette période. le tout sera remis aux archives départementales de La Rochelle, sous formes papiers, qui en détient déjà la totalité sous forme numérique.

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