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31 - témoignages investigations 39-45: Un avion tombe à Port d'Envaux après un duel aérien.

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

31 décembre 1943

" Le Peu " Port d'Envaux

Après un combat aérien 3 avions au sol... 8 morts

Un chasseur allemand tombe à Port d'Envaux 17

En préambule rappel des combats aériens du 31/12/1943 Trois avions sont tombés dans la périphérie de Saintes
En préambule rappel des combats aériens du 31/12/1943 Trois avions sont tombés dans la périphérie de Saintes

En préambule rappel des combats aériens du 31/12/1943 Trois avions sont tombés dans la périphérie de Saintes

Après l'avion américain tombé à Corme Royal, découvrons le chasseur allemand un " Me 109 " enfoncé dans le champ à Plassay......
Après l'avion américain tombé à Corme Royal, découvrons le chasseur allemand un " Me 109 " enfoncé dans le champ à Plassay......

Après l'avion américain tombé à Corme Royal, découvrons le chasseur allemand un " Me 109 " enfoncé dans le champ à Plassay......

Puis rendons-nous à Port d'Envaux, mais malheureusement nous n'avons pu retrouver aucune pièce, des maisons ayant été construites sur le site du crash.
Puis rendons-nous à Port d'Envaux, mais malheureusement nous n'avons pu retrouver aucune pièce, des maisons ayant été construites sur le site du crash.
Puis rendons-nous à Port d'Envaux, mais malheureusement nous n'avons pu retrouver aucune pièce, des maisons ayant été construites sur le site du crash.
Puis rendons-nous à Port d'Envaux, mais malheureusement nous n'avons pu retrouver aucune pièce, des maisons ayant été construites sur le site du crash.

Puis rendons-nous à Port d'Envaux, mais malheureusement nous n'avons pu retrouver aucune pièce, des maisons ayant été construites sur le site du crash.

Et bien sûr voici les témoignages et récits.....
Et bien sûr voici les témoignages et récits.....
Et bien sûr voici les témoignages et récits.....
Et bien sûr voici les témoignages et récits.....

Et bien sûr voici les témoignages et récits.....

Crash avion allemand

" Le Peu " - Port d'Envaux

31 Décembre 1943

*

Témoignages Crash " Le Peu "

 

Bachelier Jimmy - 1947 (Fils de Clovis Bachelier)

39/45: " Le Peu " Port d'Envaux - 17

Je suis né après la guerre, mais mon père m'en avait parlé;

Il avait aperçu un avion en difficulté qui allait s'écraser et il s'était dirigé vers le point de chute.... supposée. C'était vers le terrier, à la sortie du lieu " Le Peu " à Port d'Envaux. L'avion était au sol et il crépitait, il avait fallu se mettre à plat ventre. Avant que les Allemands n'arrivent en voiture, mon père avait aperçu une roue qui s'était détachée de l'avion et il avait été la récupérer en rampant. Il a été dit que l'avion était chargé à bloc.

Puis les allemands étaient arrivés environ 30 minutes après le crash. Ils avaient rapidement repéré l'avion en flammes et auraient vite découvert le point de chute. Sur place les Allemands avaient été obligés d'attendre que l'avion finisse de brûler, et de pétarader, avant de récupérer l'épave. Ils avaient longuement recherché la roue. Le parachutiste (pilote) qui était tombé à l'orée du bois de " La Galofière " avait alors été récupéré par une Jeep (mais plutôt le même genre de véhicule mais allemand.... M.S)

Quand j'étais jeune j'avais récupéré une grande quantité de balles éclatées, j'étais avec un copain qui est décédé de nos jours. En ce qui concerne la roue récupérée, mon père en avait fait une roue de brouette. Voici les dimensions approximatives... Diamètre: 30 cm. Largeur: 17 cm. axe (!) 3 cm. Avec deux flasques formant la jante, serrées par des boulons. Le pneu devait être de la marque ... " Continental "

Bertrand Maurice - 1924

39/45: " Les Bourons " Ecurat / Agriculteur

Au lieu-dit " Le Peu ", sur la commune de port d'Envaux, après un combat aérien un deuxième avion, allemand, était tombé et le pilote avait sauté en parachute.

Bodin Jean-Claude – 1934

1939/45 : « Chez Deloumeau » (Nord-ouest de Rochevent) Nieul les Saintes

A cette époque nous demeurions tous au village de « Chez Deloumeau », comme c’était la coutume, les anciens vivaient avec le couple de mes parents et les enfants. A cette époque mon père était prisonnier de guerre. A ce moment-là je me trouvais dans un grenier, au village de « La bonauderie », sur la commune de Port-d’Envaux. J’ai vu le combat dans le ciel, des parachutes étaient alors sortis de l’avion (Avion US tombé à Corme Royal M.S), puis celui-ci s’est coupé. Le fuselage est tombé, puis les deux ailes se sont mises à descendre ensemble en virevoltant.

Concernant l’avion allemand, j’ai vu le parachutiste, il était ensuite parti téléphoner. Quant à son avion il était tombé au village « Le peu ». Ainsi le chasseur allemand est tombé après le bombardier américain, j’en suis certain, l’ayant vu tomber, avant sa chute il était passé au-dessus du village où je me trouvais.

Bonastre Gilles -

39/45: Saintes

Je me trouvais avec mon camarade, Maurice Thiéry, rue Guynemer à Saintes, quand nous avons une bataille aérienne dans le ciel. Quelques avions se battaient et c'était assez haut.

Mon camarade avait été sur place avec sa pétrolette (Mobylette...!!!), mais je n'avais pas voulu y aller. Pour cela il avait pris la route de Port d'Envaux. Il en avait ramené un gros morceau de Plexiglas, grand comme un cahier d'écolier.

Notes: Il s'agit du crash de Plassay ou de Port d'Envaux, en fait la même route. Mais si le morceau de Plexiglas était assez grand ce ce serait plutôt l'avion tombé au " Peu " de Port d'Envaux. En fait la même route, au départ de Saintes pour les deux sites. Le grand morceau semble impossible pour le crash de l'avion allemand tombé à Plassay ce 31/12/43, car l'appareil s'était enfoncé dans le sol.

Boquet Michel - 1934

39/45: " Lossendière " Plassay - 17

Nous avons vu un parachutiste, il sortait certainement de l'avion tombé à Port d'Envaux. Puis l'homme avait été téléphoner à la poste de cette commune, probablement à la kommandantur. La postière, qui avait les idées complètement opposées, s'en souvient bien et elle avait aussi déclaré à mon père que cet homme avait un grand cigare à la bouche. La dame de la poste n'avait pas voulu donner la communication. A cette époque mon père ramassait le courrier.

Bouquet Georges - 14/4/1913

Fils d'Abel Bouquet et de Marguerite Greffier. Adresse jusqu'à son mariage (1936): 63, rue Desmortiers - Saintes.

Madame: Je me trouvais devant chez moi, à l'extrémité de l'impasse F.Mestreau, c'était vers les 16 / 17 heures (..! ... M.S). C'est alors que j'ai aperçu un avion qui tombait en vrille. Dans le ciel cela se passait à un angle d'élévation d'environ 30° et d'après le plan la direction donnait en direction de la commune de Port d'Envaux " Le Peu " ou " La Métairie de Madame ".

Notes: En effet cela peut aussi être l'avion tombé à " La Métairie de Madame " (Heurt 2 avions allemands) car l'avion du " Peu " est tombé en hiver vers 11 heures du matin. Dans les 2 cas avions tombés en vrille. - - - > Plan

Brejon Didier - 3/1927 (Brejon De la Vergne)

39/45: 3, rue St Maur - Fut avocat après la guerre

Possédait une propriété à " La Prévôté " Port d'Envaux 17

Nous nous trouvions à " La Prévôté " et j'ai vu en plein soleil une formation d'avions qui se déplaçait du nord-ouest au sud-est. Il y en avait une dizaine, la formation était bruyante. C'est alors que j'ai vu arriver un chasseur allemand et j'ai vu, très nettement, une forteresse qui se détachait du groupe, puis le combat entre les deux avions.

L'avion allemand était tombé vers le sol et l'avion allié, qui perdait de l'altitude se dirigeait vers la mer. C'est par la suite que j'ai appris qu'un avion était tombé à Corme-Royal dans un champ.

Je me suis rendu sur le lieu du crash avec mon frère Fernand Brejon, né en 1923 et décédé de nos jours. C'était en fait 2 ou 3 jours après ce crash. Sur place nous avons aperçu l'avion dans un champ, mais sans trop nous en approcher, nous y avons vu des personnes avec des bidons d'essence. (Quel avion... M.S !)

Le pilote de l'avion allemand était passé à " La Prévôté " pour nous demander à quelle distance de Saintes il se trouvait...! Je me souviens bien de cet homme, c'était un grand gars. J'attribue bien le combat et la chute de cet avion dans le même temps.

Chabot Daniel -

39/45:

Au cours du bombardement de Cognac, dans les heures de cette attaque un avion allemand s'est écrasé au lieu " Le peu ", sur la commune de Port d'Envaux.

Chasseriaud Camille - 1918 (Originaire d'Ecurat, époux de Port d'Envaux)

39/45: St James - Port d'Envaux - Agriculteurs

L'avion était tombé au lieu " Le Terrier ". Mon mari avait été sur place, mais je n'y avais pas été car j'avais des enfants trop jeunes. Il a vu cet avion, il était encassé dans la terre. Les deux aviateurs avaient sauté en parachute (...! M.S). Un parachutiste était tombé dans le bois de " La Galofrère ", un homme lui avait dit (!) qu'il était au lieu " Le Peu ".Le premier était venu pour téléphoner, mais il avait alors téléphoné à la boulangerie de St James. Le boulanger était M. Clairat, famille sans enfant. Sur l'endroit où est tombé l'avion il y a des constructions, nous avions un terrain vers le tumulus, mais du fait de la présence de ce tumulus notre terrain était devenu inconstructible.

David Jean-Paul - 1935 (Fils de Claude David)

39/45: " Métairie de la tonnelle " Port d'Envaux 17

C'était à 11 heures du matin, j'aidais mon père au labour, nous étions à environ 1 kilomètre au nord du crash et j'avais vu le parachutiste. A cette époque nous apprenions le travail aux bœufs et je marchais devant. J'avais alors attendu avec impatience l'heure de la débauche pour aller sur place. Rendu sur les lieux j'avais vu un trou et l'avion qui brûlait. Un homme du lieu " Le peu " avait récupéré le parachutiste dans le bois, je crois que c'était Clovis Bachelier. Je me souviens de l'âge de cet homme, il avait 19 ans. Par la suite je crois que ce sont les F.F.I qui l'avaient récupéré (..! M.S). Le boulanger de St James s'appelait Clairot.

Doret Marcel - 11 ans à l'époque

39/45: " Le Peu " Port d'Envaux - 17

Je suis né au lieu " Le Peu " dans la maison où a demeuré M. Haurit, un parent au marchand de graines de Saintes.

En fait un avion était tombé dans un terrain touchant avec un terrain qui nous appartenant. C'était un matin et j'étais avec mon frère. Près de l'endroit où l'avion est tombé il y avait une mare, ce n'était pas très loin d'un terrier (Tumulus... ! M.S). Cela brûlait autour de l'avion. Un parachutiste était tombé dans un chêne du bois de " La gîte ". Je n'avais aperçu qu'un seul para.

Sur place il y avait encore deux bombes, d'environ 25 cm de diamètre.

Le pilote de l'avion avait parlé à un témoin qui connaissait un peu l'allemand, il s'agirait de M. Bachelier. Sa fille Yvette est mariée à un nommé Vinet demeurant à Saintes. L'aviateur allemand était venu à son avion pour récupérer sa radio, c'était avant l'arrivée des autres allemands.

Foucher Flora - (1919/...... ) René Foucher (1909/.......) Flora était d'origine italienne

Flora était d'origine italienne, un fils Jean-Claude Foucher, qui a eu Christian.

C'était l'été, en fin de matinée et j'étais avec une camarade de classe âgée de 20 ans, nos époux étaient prisonniers en Allemagne.

Des avions se battaient dans le ciel, j'avais alors dit à ma camarade (*) de se méfier, car ils risquaient de tomber sur nous. Je devais me trouver entre la route et le lieu du crash, il y avait une palisse derrière laquelle je me trouvais. Nous étions affolées car des balles explosaient pas très loin de nous et nous étions alors revenues à la maison. C'est ce qui s'est passé, un chasseur allemand s'était écrasé devant nous. Nous avions aperçu un seul parachute et il était tombé à " La Gîte " dans une vigne entourée de bois. Nous avons rencontré ce pilote et il nous avait parlé de vignes. L'homme avait voulu une bicyclette, il s'était rendu chez un habitant et il avait utilisé celle de Clovis Bachelier, puis il avait été téléphoné et il avait ensuite ramené le vélo. Dans l'après-midi des Allemands étaient venus chercher l'avion.

Un peu avant que l'avion ne tombe, une brande, terre souvent avec de jeunes pousses de genêts brûlait déjà dans les environs immédiats. Après sa chute l'avion avait brûlé et cela pétaradait. Monsieur Bachelier, après le crash, avait pris une roue de l'avion, bien que je l'en dissuade. Le champ du crash nous appartenait puis il avait été attribué à Doret du fait du remembrement.

(*) Selon Christian Foucher (1956): Il devait s'agir de Gisèle Marchesseau.

Il y avait deux mares autrefois: Une était la mare du village et de nos jours c'est devenue une place publique, avec un arrêt de bus. La deuxième mare nous appartenait, il y a eu des constructions mais plus près de la route. (voir Infos-Docs n° 286)

Louradour Jacques - 19 ans en 1943

Père de Denis Louradour (Agriculteur et assureur)

Le 31 décembre 1943 un avion allemand s'était écrasé dans un de nos champs. Il 'était enfoui dans le sol, c'était un " Messerschmitt " (Me 109) qui venait de livrer un combat aérien contre un bombardier américain. Le pilote avait été tué dans le crash. Un autre avion était tombé au lieu " Le Peu ", commune de Port d'Envaux, je m'étais rendu sur place, mais il m'avait été dit que ce second pilote était venu dans notre champ voir son malheureux compagnon, il avait un petit chien avec lui (voir dossier crash Plassay).

Je m'étais rendu en vélo au " Peu ", l'avion était plus gros que celui enfoncé à Plassay, ce devait être un avion avec deux moteurs. Là, dans le champ, à côté du monticule (tumulus...!) se trouvait ainsi la carcasse de cet avion, il n'était pas tellement endommagé, mais il avait brûlé.

Note: Si c'était un " Me 113 " comme l'avait déclaré le témoin Desrante, il y aurait eu deux aviateurs... !!

Glémain Roland – 1934 - 2011 - Epouse: Pierrette.

1943 : « St James »Port d’Envaux

Ma famille demeurait à St James. Mon père était agriculteur.

J’avais appris par les gens de la région qu’un combat aérien avait eu lieu et qu’un avion allemand était tombé au lieu dit « Le peu ». Le pilote allemand (de petite taille) rescapé s’était rendu à la boulangerie de St James où il avait pu téléphoner. Ce boulanger s’appelait Clairot (Il est décédé sans descendant vers Montendre).

Je me suis certainement rendu sur place dans l’après-midi. Je me souviens avoir vu cet appareil, il était comme aplati au sol et il y avait un petit cratère. Il y avait quelques pièces tout autour. Des personnes des environs avaient ramassé des morceaux pour s’en faire des épouvantails à moineaux. Il y a deux ou trois ans je me suis rendu au « Peu » et j’ai pénétré dans le terrain d’un homme qui vit seul, un peu en retrait. Sa maison est en travers, par rapport à la route, elle ne semble pas très bien entretenue. Sur l’arrière de sa propriété il y avait des ruines. Ainsi sur ce terrain j’ai retrouvé quelques éléments.

La rue qui passe devant le lieu du crash et devant cet homme est dénommée la rue de la renardière. Dans l’ordre, venant du carrefour, avec le site du crash à gauche, on trouve dans les dernières maisons…. Reynald Gaillard au n° 46, puis l’homme qui vit seul, puis une maison neuve construite récemment (Emménagée il y a quelques mois).

La tombe dans le champ en face, face au tumulus, est celle de madame Tricard.

Martin Clément - 1918

39/45: " La Prère " Port d'Envaux

Je travaillais comme requis dans une usine située à " Port-la-Pierre ", nous produisions pour les Allemands. Alors que je me trouvais aux cuves, à la terrasse, un compagnon m'avait dit... " Regarde cet avion qui arrive....", en effet un appareil en difficuLté arrivait au-dessus des bois de St James (Port d'Envaux). Ainsi c'était un chasseur allemand qui volait et s'était brusquement mis de travers et j'avais dit... " Regarde.... un parachutiste... ". L'appareil venait de tomber au lieu " Le Peu " et le pilote, après son arrivée au sol, s'était inquiété pour trouver un téléphone. Ainsi il s'était rendu à la boulangerie Clairat de St James. Au téléphone il avait dit qu'il était du camp de Fontenet (St Jean d'Angély). Puis il avait attendu sur place que des militaires viennent le chercher.

Quant à l'avion j'avais été le voir le soir même. C'était un " Messerschmitt " et il était gardé par une sentinelle. Sur le site du crash j'avais aperçu une roue, je l'avais poussée du pied comptant la récupérer plus tard...... mais en vain. Le lendemain elle avait disparu.

Renaud Paul - 17 ans en 1944

39/45: Plassay

Ce jour-là il y a eu des combats entre des bombardiers américains et des chasseurs allemands. Pendant que ce combat se déroulait je me trouvais chez mon dentiste rue du général Sarrail à Saintes et j'entendais les balles qui sifflaient.

L'avion allemand était tombé vers le sol et, à la dernière minute, le pilote avait dévié son appareil pour éviter le village (certainement du peu.....! M.S), puis il avait sauté en parachute. L'avion dans sa chute avait glissé sur le sol. L'aviateur avait emmené sa mascotte avec lui, un chien, et il avait été à St James pour téléphoner depuis la boulangerie Clairat. L'avion avait été récupéré et il n'avait pas eu de grands dommages. Dans ce combat l'avion américain une " Fortress " était tombée à Corme-Royal. Quelques jours plus tard un aviateur US avait demandé la route à mes parents. (Quel crash... Corme-Royal 31/12 ou Nieul les Saintes... 4/1/44...! M.S)

Richard Robert - 1943

39/45: Chepniers - 17

Le terrain où est tombé l'avion appartenait à mon père Henri Richard, il l'avait eu de Marcel Doret, demeurant au village " Les Tourneurs ". En 1993 ce terrain est à M. Ganthy Philippe, au lieu " Le Peu ". Autrefois j'avais ramassé des douilles sur le site mais je ne les ai plus.

Samson René - 1919

39/45: 7, avenue Aristide Briand - Saintes

C’était une belle journée ensoleillée. Je venais de quitter mon travail, en regardant le ciel de devant ma maison, en direction du « Port La rousselle » (relatif – voir plan joint), j’ai aperçu des chasseurs allemands qui se battaient avec des forteresses. Plusieurs avions ont été abattus, dont un avion allemand « ME 109 », celui-ci est tombé vers Taillebourg (Dans la direction de …), c’était vers 12 h 15.

Des aviateurs ont sauté en parachute, les Allemands sont partis à leur recherche. Quelques-uns de ces hommes ont été retrouvés et les Allemands ont aussi embarqué des jeunes filles qui s’étaient trop approchées de ces américains (Corme-Royal .. M.S)

 

Vinet Daniel, dit le " Grand Johnny ", fils de Lydie (Vinet)

39/45: Certainement " Le Peu " (!) Port d'Envaux

11/1993: Saintes ou St Saturnin - Port d'Envaux (!)

Voici ce que m'a raconté ma mère..... (en 1993 elle est incapable de témoigner) Un avion allemand est tombé au lieu " Le Peu ". Le pilote allemand a été pris par les F.F.I et fusillé dans le bois. Il avait sauté en parachute et après s'être caché il avait été repris. Mon père aurait été sergent-chef dans les F.F.I.

Je me souviens avoir joué avec une roue de l'avion, ayant fabriqué un traineau avec lequel de descendais du terrier (Tumulus), j'étais avec M. Bachelier.

Vinet Yvette, née Bachelier - 12 ans en 1943...! (Fille de Clovis Bachelier)

39/45: " Le Peu " Port d'Envaux 17

C'était par une belle matinée de janvier (1944...!), je revenais de chez mes grands-parents, qui habitaient plus bas dans le village " Le Peu ". C'était vers 11 heures du matin.

Ce jour-là, M. Desrentes, qui possédaient des vaches, comme l'une d'elle s'étant échappée il avait fallu la parquer dans le champ de M. Tricard. C'est alors que sur le chemin de sa maison j'ai aperçu un avion qui pétillait dans le ciel, puis je l'ai vu qui venait s'écraser à une cinquantaine de mètres de la maison de mon père (En 1993... maison en ruines).

Aux environs du crash et de la maison Bachelier C......, il existe une grosse butte (tumulus), les Allemands avaient essayé de la faire sauter.

Presque aussitôt le crash de l'avion, un parachutiste allemand, en fait le pilote, arrivait, mais il avait vite été entouré d'une multitude de gens. Il était tombé dans le bois " La galofrère ", bien après la maison de Mme Foucher, un lieu est aussi concerné, c'est " La Gîte ", toujours en passant devant la maison Foucher. Mon père avait précisé qu'il n'y avait eu qu'un seul parachutiste. C'était un jeune soldat, il était sale et un peu blessé. Affolé, il avait levé les bras et demandé grâce... il pleurait. Puis il nous avait rapidement dit de ne pas s'approcher de l'avion car il risquait d'exploser. C'est alors que Clovis Bachelier, mon père, l'avait fait rentrer chez lui, ainsi il avait pu se laver et être soigné.

Il est reparti dans la matinée, après avoir laissé son parachute. Mon père lui avait dit que s'il partait tout de suite aucun mal ne lui serait fait, en remerciements de leur avoir dit de ne pas s'approcher de son avion. Par la suite mon père avait récupéré une roue de l'avion et il en avait fait une brouette. Mon père avait été dans la résistance.

*

Plassay 31 décembre 1943 - Crash du 2ième avion " Messerschmitt 109 "

 

Bombardement de Cognac – Châteaubernard le 31 décembre 1943

*

Depuis septembre 1939 les Allemands occupaient une grande partie de l'Europe, les Américains, qui étaient restés neutres jusqu'en 1941, sont rentrés dans le conflit après l'attaque de leur base navale de Pearl Harbor. A partir de ce moment-là une guerre totale fut dirigée sur l'Allemagne Nazie et les territoires occupés.

Ainsi l'Amérique était venue établir une grande partie de son armée en Angleterre. C'est dans ce pays que seront désormais basées ses forces militaires, voire son aviation avec ses chasseurs et ses bombardiers.

En ce qui concerne l'aviation militaire américaine, l'US Air Force, la mission des équipages de ses avions était de détruire l'armée allemande et les points stratégiques utiles à cette armée.

Le 31 décembre 1943 dans le ciel de Saintonge.

Comme il en avait reçu l’ordre, Otto Kraft, âgé de 23 ans, sous-officier dans la Luftwaffe, avait décollé à bord de son chasseur Messerschmitt, et plusieurs avions de son groupe.

Leur mission était d’intercepter et d’abattre des appareils alliés qui venaient en mission de bombardement sur la base allemande de Cognac – Châteaubernard. Ces appareils alliés étaient des " B 17 " et ce 31 décembre pour 29 d’entre eux ce fut la dernière mission. Des aviateurs alliés vont mourir dans d’atroces circonstances sur les terres de Médis, Corme-royal, Echebrune, en ce qui concerne la Saintonge.

Ainsi ce 31 décembre, vers les 11 h 00 du matin Otto Kraft allait combattre le bombardier américain du Lieutenant Stanley Wainwright qui venait de survoler la ville de Saintes.

Alors qu’elle venait de bombarder la base allemande, l’escadrille avait repris la direction de l’Angleterre, se dirigeant vers l’océan atlantique. Mais des appareils avaient été touchés par la flak allemande et les chasseurs harcelaient sans arrêt ces proies devenues faciles.

C’est ainsi, alors qu’il tournait autour d’un de ces bombardiers en le mitraillant, l’avion du pilote allemand Otto Kraft avait été touché et il était tombé à grande vitesse sur la terre de Plassay. Le pilote trouvait une mort violente dans son avion qui venait de s’enfoncer à trois mètres de profondeur dans le champ. Mais avant d’être touché par les américains il avait eu le temps de faire exploser leur avion en plein ciel, tuant ainsi sept aviateurs alliés, l'avion, un " B 17 ", était tombé à Corme Royal (17).

Dans le champ un immense cratère, métal, sang et chair étaient éparpillés, un chien emmenait des lambeaux de chair, l’avion brûlait et des explosions se faisaient entendre. Les restes déchiquetés du corps d’Otto Kraft ont été ramenés quelques jours plus tard au cimetière de Cognac – Châteaubernard. Le pilote du 2ième chasseur allemand,, dont l'avion s'était écrasé au lieu " Le Peu ", commune de Port d'Envaux, était venu saluer son compagnon mort dans le champ de Plassay, on peut supposer que celui-ci, effectuant une mission en service commandé, avait combattu loyalement et que rien ne fait dire qu’il fut un criminel de guerre.

Mais si ce combat aérien, avait entraîné cet aviateur allemand dans la mort, il avait aussi entraîné dans la mort sept aviateurs américains, tout au moins pour ce combat.

Ainsi ce vendredi 31 décembre 1943, par une belle journée ensoleillée, certes froide, des aviateurs américains, allemands, mais de nombreux civils avaient connu les atrocités de la guerre.

Puis comme de nombreux militaires allemands Otto Kraft a été inhumé dans le cimetière militaire allemand sur la commune de Berneuil.

Hans Waldmann avait repris ses missions et il va trouver la mort en heurtant un autre avion allemand, un " Me 262 " le 18/3/45.

 

*

Saisie close le 29/8/2020 Edité le: 9/2020

 

 

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26 - La lettre oubliée, pour André au S.T.O c'est la triple peine. Témoignage 39-45

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

André Olivier était en Allemagne,

au Service du Travail Obligatoire,

mais en France.....

" La lettre oubliée, jamais envoyée...... "

Des dizaines d'années plus tard.... bien après la mort violente de son épouse Andrée, on peut supposer comme une belle expression de sagesse chez André. Il a subi la triple peine... déporté au S.T.O en Allemagne, son épouse (et sa belle-mère) tuée sous les bombes la terrible nuit de la St Jean, ce 24 juin 1944 à Saintes, puis, mais domaine matériel, la destruction de sa maison à Saintes. Son épouse, quelques-jours avant son fatal jour, lui avait préparé un courrier, comme elle le faisait régulièrement, un peu comme un journal, elle écrivait sur plusieurs jours. Bien sûr il ne pouvait être écrit n'importe quoi car il y avait la censure allemande.... Voici sa lettre interrompue, que le pauvre mari ne découvrira que beaucoup plus tard le courrier, mais le drame lui sera dit par un compagnon.

Des dizaines d'années plus tard.... bien après la mort violente de son épouse Andrée, on peut supposer comme une belle expression de sagesse chez André. Il a subi la triple peine... déporté au S.T.O en Allemagne, son épouse (et sa belle-mère) tuée sous les bombes la terrible nuit de la St Jean, ce 24 juin 1944 à Saintes, puis, mais domaine matériel, la destruction de sa maison à Saintes. Son épouse, quelques-jours avant son fatal jour, lui avait préparé un courrier, comme elle le faisait régulièrement, un peu comme un journal, elle écrivait sur plusieurs jours. Bien sûr il ne pouvait être écrit n'importe quoi car il y avait la censure allemande.... Voici sa lettre interrompue, que le pauvre mari ne découvrira que beaucoup plus tard le courrier, mais le drame lui sera dit par un compagnon.

Un cousin, âgé de 12 ans au moment des faits dramatiques de Saintes, Michel Valleteau, raconte.... voici son témoignage sur ce document d'étude.....
Un cousin, âgé de 12 ans au moment des faits dramatiques de Saintes, Michel Valleteau, raconte.... voici son témoignage sur ce document d'étude.....
Un cousin, âgé de 12 ans au moment des faits dramatiques de Saintes, Michel Valleteau, raconte.... voici son témoignage sur ce document d'étude.....

Un cousin, âgé de 12 ans au moment des faits dramatiques de Saintes, Michel Valleteau, raconte.... voici son témoignage sur ce document d'étude.....

Valleteau Michel - 14/3/1932 Copie 24/6/44

Epouse: Pierrette - 1933

39/45: 82, rue du général Sarrail - Saintes

2/10/1996: Année du témoignage

1 Bombardement de Saintes - 24/6/44

Monsieur:

J'étais habitué aux alertes de la nuit. J'avais la consigne que, dès la sirène, je devais m'habiller rapidement, prendre une valise au pied de mon lit, on avait chacun la sienne.

Cette nuit-là on s'était retrouvé dans le jardin, mais sans avoir le temps d'aller au fond, ainsi on s'était arrêté sous le cerisier (cœur de pigeon).

J'avais alors entendu la sirène, alors que je dormais dans ma chambre au 1er étage. J'étais descendu au rez-de-chaussée avec ma valise, où j'avais retrouvé mon père, ma mère, ma sœur et ma cousine nommée Germaine, elle venait dormir toutes les nuits chez nous, arrivant alors à pied avec sa valise à la main, vers 22 h / 22 h 30. Elle demeurait en bordure de la voie ferrée, elle tenait le café au nom de son mari Escudé (Ils ont eu un fils médecin à Arvert) elle avait la quarantaine et ce café se trouvait en bordure de l'avenue Gambetta et de la rue de la Marne (*).

Ainsi on s'était dirigé vers le fond du jardin, il faisait 110 mètres de long, où mon père avait creusé une tranchée à l'écart des habitations. déjà au dehors on voyait les lumières rouges qui descendaient lentement du ciel. Mais dès les premières bombes on s'était arrêté sous le cerisier, sous cet arbre, à 50 m de la maison, il y avait une planche de persil. On s'était couché et au bout de 15 minutes nous avons entendu des tirs de D.C.A que l'on supposait de notre quartier, la kommandantur et la feldgendarmerie étant proches de notre domicile. Mon père avait alors dit que la D.CA était dans notre secteur. Puis on a entendu un avion qui passait sans rien lâcher et un autre, ou le même, qui a bombardé. Un chapelet de bombes était alors tombé, dont la première chez les " Petites sœurs des pauvres ", rue Albin Delage. L'effet de ces bombes nous a fait décoller de terre.

Nous avons alors attendu le départ de ces avions pour enfin regagner la maison.

Mon père était sorti dans la rue et il y avait rencontré M. Ratouil qui, lui, arrivait de la rue de la boule et lui avait dit... " Tu sais dans le quartier ce n'est pas beau à voir.... Au coin de chez Babin, le boucher, tu ne peux pas aller plus loin, tous les fils électriques sont au milieu de la rue et je pense que la bombe est tombée au niveau de la kommandantur... "

Puis mon père était allé voir chez son cousin, au n° 33 de notre rue, mais Andrée Olivier m'interdisant de venir. Mais deux femmes ont été tuées dans le bout du couloir vers la porte. Il avait entendu quelqu'un qui appelait de dessous les décombres. Il m'a dit, revenant de la maison pour manger... " Quelqu'un communique avec nous de dessous les décombres...". Le lendemain j'ai vu la cousine survivante, Suzanne Olivier, elle était toute blanche de plâtre, restant choquée plusieurs jours. Il y avait jusqu'à cinq familles Olivier dans notre rue.

André Olivier (1900/1994) était au S.T.O à Lübeck en Allemagne, son épouse Andrée Olivier, qui a été tuée, était postière à Saintes, ils s'étaient mariés le 25/4/1928. Après la guerre son mari ira vivre avec sa sœur Suzanne Olivier, dans une maison qu'il aura achetée après la guerre. Elle se trouvait au 53, cours du maréchal Leclerc, face où se trouvait le restaurant " L'Oasis " (Terrain de sport derrière), cette maison avait un nom " Colibri ". Il avait retrouvé son travail à la " Maison Universelle ", ayant repris son ancien métier de menuisier. Quant à sa sœur elle fabriquait des gilets, elle était giletière et elle était en rapport avec la maison Ginguenaud, un tailleur de la rue Alsace Lorraine. Il lui fallait une semaine pour en construire un puis elle le transportait pour le livrer dans une sacoche appelée " toilette ".

Je me souviens toujours de ce 24 juin. C'était la St Jean, fête de mon père et sa mère lui faisait à chaque fois une tarte aux fruits.

Liste décès mairie 1944: n° 14: Mme Olivier, rue du Gal Sarrail. Joie-Olivier, 31, rue du général Sarrail.

Actes décès: Marie-Louise Roché, épouse Joie. (Mère de Germaine, Andrée Joie) 1853/1944). Germaine, Andrée Joie, épouse André Olivier, (fille de Marie-Louise Roché / Joie) (1895/1944) Photo.

(*) Annuaire 1939: Bar de la passerelle - Tél 1.20 - 164, avenue Gambetta

Madame:

Au numéro 33 de la rue du général Sarrail, notre cousin André Olivier (1933), qui exerçait la profession de menuisier, était au S.T.O en Allemagne, à Lubeck.

A l'alerte la famille était prête à partir, mais elles sont revenues toutes les trois. Il y avait Suzanne Olivier, Mme Andrée Olivier et la mère d'André Olivier, née Joie. La Défense Passive leur avait dit de ne pas sortir et une bombe était tombée sur leur maison. Deux des femmes ont été tuées, ainsi Suzanne (1897) a, elle, été sauvée par une poutre tombée près de sa tête et cela lui a permis de respirer.

Monsieur Olivier, au S.T.O, a appris par un article reçu par M. Coutard, la catastrophe.

Après la guerre, M. Valleteau faisant des travaux au n° 33, rue du Gal Sarrail, avait retrouvé un éclat de bombe.

- - - -> Photos : Affectés au dossier " 24/6/1944 " et " Dossiers Hommes - Photos " (Uniquement virtuel)

Pièces concernant André Olivier:

- Photos: Couple en 2 photos (avec violon). Plaque STO. Arènes de Saintes (Daté 8 août 1926 un nom y figure Simon de Mont-Fort (!), la photo est du photographe S.Trebsé, rue des Jacobins à Saintes). Groupe de travailleurs, certainement à Lübeck en 1944 (environ 40, parmi André Olivier et Coutard). Portrait de profil d'André Olivier vers 1987. Noces, on voit les mariés et sur la gauche au premier rang André Olivier, la dame à sa droite semble être Andrée Olivier.

- Lettre de A.O du 19 juin 1944

- Témoignage manuscrit de Michel Valleteau. Cousin et témoin

- Cahier tenu par Andrée Olivier où sont mentionnés les lettres envoyées, reçues, ainsi que l'envoi de colis, sont joints les récépissés d'envoi.

Saisie du 21/8/2020 Copie: 9/2020

Andrée Olivier avait tout conservé....

Andrée Olivier avait tout conservé....

Nous pouvons refermé ce douloureux épisode de notre histoire, avec les mots de la fin du témoin Michel Valleteau. Mais depuis 1993 je porte ainsi toutes ces mémoires, en revenant de la rue du général Sarrail, du n° 33, j'avais en moi, et dans mon classeur, cette lettre jamais terminée, jamais envoyée...  mais qui ne sera JAMAIS oubliée.
Nous pouvons refermé ce douloureux épisode de notre histoire, avec les mots de la fin du témoin Michel Valleteau. Mais depuis 1993 je porte ainsi toutes ces mémoires, en revenant de la rue du général Sarrail, du n° 33, j'avais en moi, et dans mon classeur, cette lettre jamais terminée, jamais envoyée...  mais qui ne sera JAMAIS oubliée.
Nous pouvons refermé ce douloureux épisode de notre histoire, avec les mots de la fin du témoin Michel Valleteau. Mais depuis 1993 je porte ainsi toutes ces mémoires, en revenant de la rue du général Sarrail, du n° 33, j'avais en moi, et dans mon classeur, cette lettre jamais terminée, jamais envoyée...  mais qui ne sera JAMAIS oubliée.
Nous pouvons refermé ce douloureux épisode de notre histoire, avec les mots de la fin du témoin Michel Valleteau. Mais depuis 1993 je porte ainsi toutes ces mémoires, en revenant de la rue du général Sarrail, du n° 33, j'avais en moi, et dans mon classeur, cette lettre jamais terminée, jamais envoyée...  mais qui ne sera JAMAIS oubliée.

Nous pouvons refermé ce douloureux épisode de notre histoire, avec les mots de la fin du témoin Michel Valleteau. Mais depuis 1993 je porte ainsi toutes ces mémoires, en revenant de la rue du général Sarrail, du n° 33, j'avais en moi, et dans mon classeur, cette lettre jamais terminée, jamais envoyée... mais qui ne sera JAMAIS oubliée.

26 - La lettre oubliée, pour André au S.T.O c'est la triple peine.  Témoignage 39-45

Revenons au temps présent

Quand l'auteur de Culture-Histoire-Société-Saintes se fait guide.......

Servir de guide au représentant du Saint-Siège en France, c'est encore une démarche que je ne puis oublier. C'est aussi notre histoire que je devais présenter en grand raccourci au Nonce apostolique, à la veille de son pèlerinage sur l'île Madame, encore un haut lieu de victimes de la barbarie des hommes.

26 - La lettre oubliée, pour André au S.T.O c'est la triple peine.  Témoignage 39-45
26 - La lettre oubliée, pour André au S.T.O c'est la triple peine.  Témoignage 39-45

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25 - Une petite heure en terre de Saintonge, entre Courbet, Doisneau et Gustave Fort - Une invitation sur l'île Madame.

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Images de chez nous

La Saintonge au bord de la Charente

Sin on se rapprochait un peu de ce charmant petit bourg de la banlieue saintaise, via son église.
Sin on se rapprochait un peu de ce charmant petit bourg de la banlieue saintaise, via son église.
Sin on se rapprochait un peu de ce charmant petit bourg de la banlieue saintaise, via son église.
Sin on se rapprochait un peu de ce charmant petit bourg de la banlieue saintaise, via son église.

Sin on se rapprochait un peu de ce charmant petit bourg de la banlieue saintaise, via son église.

Des passagers, passants d'un instant, ou pour l'éternité, des travailleurs y ont laissé leurs marques...
Des passagers, passants d'un instant, ou pour l'éternité, des travailleurs y ont laissé leurs marques...
Des passagers, passants d'un instant, ou pour l'éternité, des travailleurs y ont laissé leurs marques...
Des passagers, passants d'un instant, ou pour l'éternité, des travailleurs y ont laissé leurs marques...
Des passagers, passants d'un instant, ou pour l'éternité, des travailleurs y ont laissé leurs marques...
Des passagers, passants d'un instant, ou pour l'éternité, des travailleurs y ont laissé leurs marques...
Des passagers, passants d'un instant, ou pour l'éternité, des travailleurs y ont laissé leurs marques...

Des passagers, passants d'un instant, ou pour l'éternité, des travailleurs y ont laissé leurs marques...

En s'éloignant un peu.... un château, bien oublié sauf de quelques initiés.
En s'éloignant un peu.... un château, bien oublié sauf de quelques initiés.

En s'éloignant un peu.... un château, bien oublié sauf de quelques initiés.

Mais l'esprit d'illustres hommes est toujours présent...
Mais l'esprit d'illustres hommes est toujours présent...
Mais l'esprit d'illustres hommes est toujours présent...
Mais l'esprit d'illustres hommes est toujours présent...

Mais l'esprit d'illustres hommes est toujours présent...

En guise d'adieu, vous laissant le soin de découvrir ce site..... un clin d'œil de mon appareil photo.
En guise d'adieu, vous laissant le soin de découvrir ce site..... un clin d'œil de mon appareil photo.

En guise d'adieu, vous laissant le soin de découvrir ce site..... un clin d'œil de mon appareil photo.

Une invitation sur une île de notre littoral " L'île Madame " (si vous vous sentez aptes et concernés)
Une invitation sur une île de notre littoral " L'île Madame " (si vous vous sentez aptes et concernés)

Une invitation sur une île de notre littoral " L'île Madame " (si vous vous sentez aptes et concernés)

25 - Une petite heure en terre de Saintonge, entre Courbet, Doisneau et Gustave Fort - Une invitation sur l'île Madame.

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21 - Témoignages 39-45, suivi de.. Héros de Saintes en 14-18 Crash investigation: Toujours le " B 17 " de Nieul les Saintes, avec une découverte un peu spéciale...

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Témoignage 39/45

Mais aussi une belle occasion

pour vous présenter un homme

qui fut héros sur les champs de bataille de 14/18

Pierre Lafargue

Suivi de témoignages par ses proches sur la guerre 39/45 à Saintes et dans ses environs.

Suivi de témoignages par ses proches sur la guerre 39/45 à Saintes et dans ses environs.

Vallet Jacqueline, née Lafargue - 14/8/1927 Copie générale

Fille de Pierre Lafargue ( 1896 / ), épouse de Henri Vallet (Témoignage joint)

39/45: 54, bis cours Reverseaux - Saintes

Mon père a été grand blessé de la guerre 14/18, il a été très décoré.

De M.S: J'ai rencontré M. Pierre Lafargue, dans sa maison du cours Reverseaux et j'avais été impressionné par ces blessures qu'il avait reçues, me demandant comment il avait pu survivre après avoir été transpercé de plusieurs coups de baïonnette.

1 Bombardement de Saintes - 24/6/44

Cette nuit-là à la maison il y avait mon père, ma mère, quant à mon jeune frère il se trouvait à Pons. Il y avait aussi Mme Gaudin qui était évacuée du 36, rue Emile Zola.

Nous avons entendu les sirènes et mon père avait ouvert les volet, apercevant la ville illuminée par des feux descendant au bout de parachutes. Nous sommes partis nous réfugier dans la crypte St Eutrope où il y avait déjà beaucoup de monde, mon père n'était pas venu avec nous.

A la fin de l'alerte, quand il n'y avait plus de risques, nous sommes rentrés à la maison où nous n'avons pas dormi. Mon père était alors parti voir la maison de Mme Gaudin et il était revenu vers les 5 à 6 heures du matin. De nombreux corps avaient été alignés dans la chapelle de l'hôpital et cela m'avait impressionné.

2 Bombardement de Saintes - 14/8/44

Je me trouvais dans la rue St François et j'allais chercher du lait. Il y a eu l'alerte et les bombes sont tombées presque aussitôt, quand j'ai entendu les bruits j'ai tellement eu peur qu'en trébuchant j'en ai lâché le pôt de lait et la monnaie. Je me suis rapidement réfugiée à la boulangerie Mathias, rue St François, où il y avait une cave voûtée.

3 Combat de Saintes - 4/9/44

Depuis le 21 août 1944 j'étais embauchée à la mairie de Saintes.

Ce lundi, quand nous avons appris que les allemands venaient, le personnel a voulu partir, mais monsieur Gaillard, chef de bureau, avait dit.... " Tu as encore le temps...". Je suis quand même partie mais à 17 heures. Ainsi j'avais remonté la rue St Eutrope, mais arrivée en haut il y avait des barricades, malgré cela j'avais réussi à rentrer chez moi en insistant. De chez moi j'entendais des balles qui sifflaient. Ma mère avait été contente de me voir, elle pleurait car il (mon père...) n'était pas rentré de son travail à " Aunis & Saintonge " (certainement compagnie de transport...M.S).

Le dimanche nous avons arraché le panneau allemand près des arènes. (Le témoin parle certainement du dimanche 3 septembre.... M.S)

4 Ma grand-mère à Saint Savinien et mon jeune frère

Ma grand-mère demeurait à Saint-Savinien et elle avait des craintes pour mon jeune frère du fait des mitraillages.

5 Mon père à la " Défense Passive " Clocher St Pierre

Mon père était dans la " D.P " et à une époque il avait été affecté comme guetteur à la cathédrale St Pierre, dans le clocher.

Vallet Henri - 24/4/1923 (Epouse Jacqueline Lafargue)

39/45: Ancienne ferme, dernière maison à gauche, rue des rochers (Maison vendue à Mège)

En 1944 je travaillais à la compagnie " Aunis & Saintonge "

5 bis Parcours de 1940 à fin 1944

- - - - Déjà édité

En 1940, j’ai vu l’arrivée des Allemands.

Le 20 novembre 1942, je devais partir en Allemagne, c’était la relève des prisonniers français par les hommes qui acceptaient de partir travailler en Allemagne. C’était des volontaires, tout au moins au début. En ce qui me concernait j’avais observé la consigne de Londres…. «  N’allait pas travailler en Allemagne »

Le S.T.O était arrivé plus tard. Le directeur de la régie « Aunis – Saintonge » où je travaillais, m’avait rencontré avec mon père, Léon Vallet.

Je devais me présenter à la Sous-préfecture de Saintes pour le lendemain. Je ne voulais pas y aller et je l’avais déclaré à mes parents, ma mère pleurait. Je me posais des questions car mes parents pouvaient avoir des ennuis du fait de mon refus.

J’ai eu une idée. Ainsi le docteur Sorillet m’avait déjà opéré en septembre 1940 pour une sinusite (Que j’ai toujours).

Je me rappelle que le docteur Sorillet, alors que j’étais revenu le voir m’avait dit que si je partais travailler en Allemagne, j’aurais au moins du travail, mais je lui avais répondu que j’étais pour De Gaulle. En fait je devais me présenter le lundi matin à la Kommandantur de Saintes et le soir je devais me rendre à l’hôpital allemand de la route de Marennes (maison de retraite).

Ainsi le docteur m’a convoqué pour 7 h 00 le lundi matin pour ablations des cornets du nez. Je suis donc allé voir le médecin allemand, en sortant de chez le docteur Sorillet, j’avais le nez bouché avec des cotons et on voyait du sang.

Cela avait mis le médecin allemand en colère, mais il m’a fait un certificat d’inaptitude temporaire pour deux mois.

Mais à la Kommandantur mon dossier avait déjà été préparé pour partir le soir même, aussi une femme (Brune), qui devait parler le français (Une française… !) m’a dit quelle était déçue car elle avait préparé mes papiers. Elle m’avait déclaré… «  Après tout vous êtes bien jeune ». Devant le médecin allemand j’ai enlevé un des bouchons de mes narines et du sang est tombé.

En juin 1944, le 8, j’étais chez ma sœur à La Jard. Je travaillais sur l’exploitation, en fait comme domestique. Je travaillais dans les champs, je bêchais les choux, les carottes, je faisais la saison des fauchages et d’autres travaux. Il n’y avait presque pas de vignoble.

Je ne me souviens pas des bombardements, j’étais peut-être à Saintes uniquement pour le bombardement du 14 août 1944, j’en avais parlé avec mon père.

En septembre 1944, j’avais signé en engagement sur l’honneur au régiment « Bir-Hacheim ». Ainsi le 9 septembre 1944 j’étais à la 1ière Compagnie, puis ensuite à la 12ième Compagnie du régiment Bir-Hacheim. J’avais comme adjudant chef, un nommé Dessugin, aujourd’hui décédé. Un matin cet homme était venu pour demander des hommes pour un peloton d’exécution, j'ai fait une drôle de tête quand il m’a eu désigné. Il est revenu un moment après, il avait choisi un autre homme à ma place. Comme sergent j’avais un nommé Droquer ( !) il vit toujours à Saintes.

Le 20 octobre 1944, j’ai quitté le régiment pour m’engager dans l’armée de l’air, c’est ainsi que je me suis retrouvé à la Base aérienne de Rochefort. J’étais comme 2ième classe, mais je voulais devenir mécanicien en atelier. Un officier, une belle journée, a désigné des hommes pour travailler au Service Sécurité, en fait je suis devenu Pompiers. A la fin de la guerre j’étais donc à Rochefort. J’ai quitté l’armée en 1967, après 22 ans, 6 mois, et 6 jours. Sans compter mes 42 jours dans les F.F.I.

6 Combat de Saintes - 4/9/44

- - - -> Déjà édité - - - -> Affecté au dossier " Combat de Saintes - 4/9/44 "

Je me trouvais à La Jard, je me rendais à Saintes le dimanche en vélo.

A cette époque j’allais souvent me baigner à Courcoury, vers le bistrot «  Le tire bouchon ».

Le 3 septembre on avait dit que les Allemands avaient quitté la ville de Saintes.

Je montais le cours national avec un copain, en vélo, quand j’ai aperçu des maquisards, ils étaient en haut du cours et avec la crosse de leurs fusils ils faisaient sauter les panneaux indicateurs allemands. Route de Rochefort, face à la route de Royan (magasin de luminaires en 1996) un fusil mitrailleur avait été installé, il était dans le fossé.

Des hommes étaient occupés à charger dans des camions des fûts de 200 litres (Essence). Ces fûts avaient été pris au garage « Ford » qui se trouvait à côté. On a donné un coup de main puis on est parti, c’était dans l’après-midi. Le maquis qui était rendu à Cognac, n’avait plus assez d’essence, c’est pour cette raison qu’ils en prenaient au garage « Ford ».

Le lundi 4 septembre 1944, la journée était joyeuse, vers les 10 h 00, les maquisards sont arrivés à la foire. Il y avait des F.T.P et des F.F.I, des sections de l’armée française ont défilé dans la foire. Ce jour-là j’étais encore en vélo, j’ai mangé à la maison.

Les F.F.I avaient pris position dans différents endroits : Rue de l’échalas (Près de la maison Vilpasteur), au champ de tir, à Recouvrance….. Au-dessus de notre ferme il y avait une mitrailleuse. Dans ce secteur, autrefois il y avait des sapins. En fait ce site contrôlait trois route d’accès.

Je suis retourné à la foire dans l’après-midi, je voyais des renforts qui allaient prendre position. A la foire, l’annonce du retour des Allemands s’est répandue comme une traînée de poudre. J’ai pris mon vélo et je suis rentré chez moi, rendu à la maison j’ai entendu des tirs. Je suis monté à la mitrailleuse qui était à l’endroit nommé « La renardière », endroit déjà cité où il y avait un petit bois et des sapins.

Au « Moulin de Guerry », le fermier, qui avait mis un drapeau sur sa maison, est monté pour l’enlever. A ce moment-là les maquisards allaient lui tirer dessus, mais le Lieutenant du groupe, reconnaissant un fermier et non un allemand, a fait cesser le feu sur cette cible (Où il a empêché les hommes de tirer).

Le Lieutenant m’a fait partir et avec ma mère nous nous sommes mis dans la cour, derrière un mur. De cette planque j’ai vu une section qui montait à l’assaut vers la route de Marennes, c’était vers les 17 h 00, les hommes avançaient par bond. J’étais donc resté à la maison. Les F.F.I avaient aussi des mitrailleuses dans les fenêtres de Recouvrance..

Après leur départ, les Allemands sont revenus dans la première partie de la nuit, ils étaient venus pour récupérer leurs morts sur l’arrière du convoi.

Le lendemain, 5 septembre, je me suis rendu sur le lieux du combats, à cette époque je précise qu’il n’y avait pas de trottoirs. Plusieurs camions avaient brûlé, le premier contenait du carburant et des explosifs.

On avait pu constater que là où les Allemands avaient rampé l’herbe était couchée. J’ai vu 4 ou 5 soldats allemands morts.

J’ai appris que les Allemands étaient revenus pour ramener des bestiaux et faire sauter le pont. Dans leur colonne il y avait des italiens et des miliciens français.

A leur arrivée à Saintes, les F.F.I s'étaient installés, pour l'Etat Major, au château de Rouyer-Guillet rue de la roche et pour leur garage ils utilisaient les garages de la Coopérative au port la rousselle.

Je m’étais enrôlé à la deuxième Compagnie Bir-Hacheim. Nous gardions les collaborateurs, en attente de jugement, à la salle centrale et à recouvrance. Une nuit des F.T.P avait tenté, par la force, de voler de l'essence dans nos garages. Je montais la garde à l'Etat Major, quand je ne gardais pas les collaborateurs. En septembre ou octobre 1944, il y a eu une attaque d'anciens miliciens sur Recouvrance. J'avais été désigné pour le piquet d'exécution, mais quand cela a été le moment je n'ai pas été retenu. L’adjudant Dessugin était venu et il m’avait désigné, mais il s’était ravisé et il avait choisi un autre homme. Une femme qui faisait du renseignement pour les alliés a été arrêtée à la libération et enfermé à la Salle Centrale. Elle couchait avec des allemands de l’hôpital de la route de Marennes, pour les besoins de la cause. C’est le Commandant Violette qui l’a sorti de la salle Centrale. Cette femme habitait route de Rétaud (Rue Georges Bouvard). Un nommé M………. s’habillait souvent en Allemand. Les exécutions avaient lieu sur la route de " Narcejac " (En fait la " Combe à cocu " à la sortie de SAINTES, de MS).

7 Alerte de jour

Un jour, vers les 11 heures, il y a eu une alerte avec la sirène, puis il y a eu un tir... avion ou D.C.A...!

8 Combat aérien vers l'été 1940

- - - ->Affectation totale: C97 n° 207.

En été 1940, époque des cerises. J'avais aperçu de chez moi, vers le sud-ouest, un combat entre un avion français et un avion allemand, ils se mitraillaient. Dans le jardin il y avait un réfugié belge qui était dans un cerisier, il en était vite descendu. (A cette époque réfugié chez nous).

9 Arrivée des Allemands à Saintes

- - -> Affecté au dossier " Arrivée des Allemands à Saintes "

A ce moment-là je me trouvais à la Banque de France, en haut du cours, et j'ai vu des personnes offrir des fleurs. Dès l'arrivée des soldats sur un terrain appartenant à la famille de Jean Roudier (Conseiller municipal vers 1996....), à côté de l'endroit où sera le " Bowling " bien plus tard rue des Rochers, une D.C.A avait été installée.

10 Evasion de l'île de Ré - Travail aux Chemins de fer allemands

En avril 1944, sur consigne de mon patron, j'avais été travaillé aux " Chemins de fer allemands " dans l'île de Ré. Mais le 7 juin 1944 je m'étais évadé de cette île et j'avais été me camoufler dans une ferme à La Jard, entre Saintes et Pons. En 1942 je devais déjà partir relever des prisonniers en Allemagne. Quelques-temps après le combat de Saintes, 4/9/44, je m'étais engagé dans le groupe militaire " Bir Hacheim ", pour me retrouver dans une autre formation par la suite.

11 Les maquis et F.F.I à Saintes - Après le 4/9/44

Les F.F.I avaient leur garage à la Coopérative route de Courbiac (Port Larousselle). L'état-major des F.F.I était dans le château Rouyer Guillet, rue de Laroche. Je montais la garde à cet état-major, puis d'autres fois je gardais des collaborateurs prisonniers.

 

12 Les femmes et l'épuration - Commandant Violette

- - - -> Affecté au dossier " Epuration "

Une femme qui passait pour collaborer, avait failli être tondue, alors qu'elle appartenait à " L'Intelligence Service ". Le comandant Violette (Brigade RAC) était venu sortir de la salle centrale (Place de l'échevinage) un femme qui s'y trouvait avec d'autres femmes détenues... (laquelle... ! M.S). Une femme, sur le cours Paul Doumer, avait son logement requis pour deux officiers allemands.

 

Pièces jointes: Relatives à Pierre Lafargue

Convocation du 8 juin 1940 pour servir dans la Défense Passive

Réquisition pour une affectation comme " Garde civique " à la Banque de France

Article Sud Ouest du 13 novembre 1987 (avec photo)

Certificat du maire de Saintes - 21 janvier 1955 (Services chez les Pompiers, refus de servir les Allemands, Défense Passive)

Etat de ses décorations et citations

Courrier pour recevoir sa nomination dans l'ordre du " Mérite national "

*

Saisie du 19/8/2020 Copie: 9/2020   IMPORTANT: Il s'agit d'un document de travail et d'étude. 

Retour sur le terrain du crash d'un " B17 "

5 january 1944

Dernières découvertes

L'outil marqué " A ", est un tournevis spécialement étudié pour déverrouiller des parties closes sur le fuselage.  Et on peut conclure provisoirement avec une photo de la série " Art Crash "
L'outil marqué " A ", est un tournevis spécialement étudié pour déverrouiller des parties closes sur le fuselage.  Et on peut conclure provisoirement avec une photo de la série " Art Crash "
L'outil marqué " A ", est un tournevis spécialement étudié pour déverrouiller des parties closes sur le fuselage.  Et on peut conclure provisoirement avec une photo de la série " Art Crash "
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L'outil marqué " A ", est un tournevis spécialement étudié pour déverrouiller des parties closes sur le fuselage. Et on peut conclure provisoirement avec une photo de la série " Art Crash "

21 - Témoignages 39-45, suivi de.. Héros de Saintes en 14-18 Crash investigation: Toujours le  " B 17 " de Nieul les Saintes, avec une découverte un peu spéciale...

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15 - Albert Duc le Saintongeais sauve James Bradley l'Américain - 5 january 1944

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Rencontre de haut vol

Quand un Saintongeais, de Corme Royal,

sauvait un Américain de l'Orégon.

Albert Duc et James Bradley

5 janvier 1944

Témoignage d'Albert Duc que j'ai recueilli il y a des années, alors que depuis une cinquantaine d'années, cet homme de Corme Royal (17) avait tenu caché son acte de bravoure qui aurait pu lui coûter la vie.....

Témoignage d'Albert Duc que j'ai recueilli il y a des années, alors que depuis une cinquantaine d'années, cet homme de Corme Royal (17) avait tenu caché son acte de bravoure qui aurait pu lui coûter la vie.....

J'ai bien connu " Albert " qui était devenu un ami par la suite et c'est facile à comprendre.... ce témoin nous a quitté en 2016, je l'ai accompagné jusqu'au bout, comme il l'avait fait pour sauver cet aviateur US.
J'ai bien connu " Albert " qui était devenu un ami par la suite et c'est facile à comprendre.... ce témoin nous a quitté en 2016, je l'ai accompagné jusqu'au bout, comme il l'avait fait pour sauver cet aviateur US.
J'ai bien connu " Albert " qui était devenu un ami par la suite et c'est facile à comprendre.... ce témoin nous a quitté en 2016, je l'ai accompagné jusqu'au bout, comme il l'avait fait pour sauver cet aviateur US.
J'ai bien connu " Albert " qui était devenu un ami par la suite et c'est facile à comprendre.... ce témoin nous a quitté en 2016, je l'ai accompagné jusqu'au bout, comme il l'avait fait pour sauver cet aviateur US.

J'ai bien connu " Albert " qui était devenu un ami par la suite et c'est facile à comprendre.... ce témoin nous a quitté en 2016, je l'ai accompagné jusqu'au bout, comme il l'avait fait pour sauver cet aviateur US.

Vous découvrez la première page et de la dernière page d'un courrier que m'avait adressé James Bradley, suivies de la traduction.
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Par " Devoir de mémoire " nous devons " Conserver la mémoire des hommes ".

Par " Devoir de mémoire " nous devons " Conserver la mémoire des hommes ".

Quittons nos amis pour nous retrouver à Saintes... avec une invitation, puis une info sur le lutte contre le " COVID 19 ". A Saintes le port du masque est obligatoire dans certains quartiers de la ville, ce jour la police municipale a fait de la prévention par haut-parleur.

Quittons nos amis pour nous retrouver à Saintes... avec une invitation, puis une info sur le lutte contre le " COVID 19 ". A Saintes le port du masque est obligatoire dans certains quartiers de la ville, ce jour la police municipale a fait de la prévention par haut-parleur.

La lutte continue.... soyons bons joueurs et tous seront gagnants.
La lutte continue.... soyons bons joueurs et tous seront gagnants.
La lutte continue.... soyons bons joueurs et tous seront gagnants.

La lutte continue.... soyons bons joueurs et tous seront gagnants.

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13 - Un Saintais dans le Périgord noir.... DOMME, plus beau village de France

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Saintes - Chte Maritime

Domme - Dordogne

600 kms et des clichés

" Passage obligé des templiers confinés par le roi de France...." 

Après regard sur le trajet....  La bastide de Domme fut érigée par le roi Philippe le Hardi en 1281, du dur car il fallait une défense absolue. La fameuse porte avec cette tour devenue prison pour les templiers.
Après regard sur le trajet....  La bastide de Domme fut érigée par le roi Philippe le Hardi en 1281, du dur car il fallait une défense absolue. La fameuse porte avec cette tour devenue prison pour les templiers.
Après regard sur le trajet....  La bastide de Domme fut érigée par le roi Philippe le Hardi en 1281, du dur car il fallait une défense absolue. La fameuse porte avec cette tour devenue prison pour les templiers.
Après regard sur le trajet....  La bastide de Domme fut érigée par le roi Philippe le Hardi en 1281, du dur car il fallait une défense absolue. La fameuse porte avec cette tour devenue prison pour les templiers.
Après regard sur le trajet....  La bastide de Domme fut érigée par le roi Philippe le Hardi en 1281, du dur car il fallait une défense absolue. La fameuse porte avec cette tour devenue prison pour les templiers.
Après regard sur le trajet....  La bastide de Domme fut érigée par le roi Philippe le Hardi en 1281, du dur car il fallait une défense absolue. La fameuse porte avec cette tour devenue prison pour les templiers.
Après regard sur le trajet....  La bastide de Domme fut érigée par le roi Philippe le Hardi en 1281, du dur car il fallait une défense absolue. La fameuse porte avec cette tour devenue prison pour les templiers.
Après regard sur le trajet....  La bastide de Domme fut érigée par le roi Philippe le Hardi en 1281, du dur car il fallait une défense absolue. La fameuse porte avec cette tour devenue prison pour les templiers.
Après regard sur le trajet....  La bastide de Domme fut érigée par le roi Philippe le Hardi en 1281, du dur car il fallait une défense absolue. La fameuse porte avec cette tour devenue prison pour les templiers.

Après regard sur le trajet.... La bastide de Domme fut érigée par le roi Philippe le Hardi en 1281, du dur car il fallait une défense absolue. La fameuse porte avec cette tour devenue prison pour les templiers.

Et, outre le village, il faut parcourir les murs de cette prison des templiers, arrêtés par surprise sur ordre du roi de France et en les extrayant au petit matin de leur commanderie. Ici environ 70 templiers vécurent enfermés durant une dizaine d'années. Un long temps qui leur a permis de graver la trace de leur passage, avant pour certains de finir exécutés.
Et, outre le village, il faut parcourir les murs de cette prison des templiers, arrêtés par surprise sur ordre du roi de France et en les extrayant au petit matin de leur commanderie. Ici environ 70 templiers vécurent enfermés durant une dizaine d'années. Un long temps qui leur a permis de graver la trace de leur passage, avant pour certains de finir exécutés.
Et, outre le village, il faut parcourir les murs de cette prison des templiers, arrêtés par surprise sur ordre du roi de France et en les extrayant au petit matin de leur commanderie. Ici environ 70 templiers vécurent enfermés durant une dizaine d'années. Un long temps qui leur a permis de graver la trace de leur passage, avant pour certains de finir exécutés.
Et, outre le village, il faut parcourir les murs de cette prison des templiers, arrêtés par surprise sur ordre du roi de France et en les extrayant au petit matin de leur commanderie. Ici environ 70 templiers vécurent enfermés durant une dizaine d'années. Un long temps qui leur a permis de graver la trace de leur passage, avant pour certains de finir exécutés.
Et, outre le village, il faut parcourir les murs de cette prison des templiers, arrêtés par surprise sur ordre du roi de France et en les extrayant au petit matin de leur commanderie. Ici environ 70 templiers vécurent enfermés durant une dizaine d'années. Un long temps qui leur a permis de graver la trace de leur passage, avant pour certains de finir exécutés.
Et, outre le village, il faut parcourir les murs de cette prison des templiers, arrêtés par surprise sur ordre du roi de France et en les extrayant au petit matin de leur commanderie. Ici environ 70 templiers vécurent enfermés durant une dizaine d'années. Un long temps qui leur a permis de graver la trace de leur passage, avant pour certains de finir exécutés.

Et, outre le village, il faut parcourir les murs de cette prison des templiers, arrêtés par surprise sur ordre du roi de France et en les extrayant au petit matin de leur commanderie. Ici environ 70 templiers vécurent enfermés durant une dizaine d'années. Un long temps qui leur a permis de graver la trace de leur passage, avant pour certains de finir exécutés.

Le guide nous a déclaré que les prisonniers, n'ayant aucun instrument sous la main..... auraient fait ces gravures avec leurs ongles, voir avec des dents humaines, en effet il leur arrivait de perdre leurs dents (En tant que spécialiste des graffiti, difficile de douter des déclarations des " autres " mais bien sûr il y a d'autres pistes.... Par contre pour la main, cela nous rappelle un peu la pratique des hommes de la préhistoire.  Mais les inscriptions lapidaires ce sont aussi les marques des tâcherons.
Le guide nous a déclaré que les prisonniers, n'ayant aucun instrument sous la main..... auraient fait ces gravures avec leurs ongles, voir avec des dents humaines, en effet il leur arrivait de perdre leurs dents (En tant que spécialiste des graffiti, difficile de douter des déclarations des " autres " mais bien sûr il y a d'autres pistes.... Par contre pour la main, cela nous rappelle un peu la pratique des hommes de la préhistoire.  Mais les inscriptions lapidaires ce sont aussi les marques des tâcherons.
Le guide nous a déclaré que les prisonniers, n'ayant aucun instrument sous la main..... auraient fait ces gravures avec leurs ongles, voir avec des dents humaines, en effet il leur arrivait de perdre leurs dents (En tant que spécialiste des graffiti, difficile de douter des déclarations des " autres " mais bien sûr il y a d'autres pistes.... Par contre pour la main, cela nous rappelle un peu la pratique des hommes de la préhistoire.  Mais les inscriptions lapidaires ce sont aussi les marques des tâcherons.
Le guide nous a déclaré que les prisonniers, n'ayant aucun instrument sous la main..... auraient fait ces gravures avec leurs ongles, voir avec des dents humaines, en effet il leur arrivait de perdre leurs dents (En tant que spécialiste des graffiti, difficile de douter des déclarations des " autres " mais bien sûr il y a d'autres pistes.... Par contre pour la main, cela nous rappelle un peu la pratique des hommes de la préhistoire.  Mais les inscriptions lapidaires ce sont aussi les marques des tâcherons.
Le guide nous a déclaré que les prisonniers, n'ayant aucun instrument sous la main..... auraient fait ces gravures avec leurs ongles, voir avec des dents humaines, en effet il leur arrivait de perdre leurs dents (En tant que spécialiste des graffiti, difficile de douter des déclarations des " autres " mais bien sûr il y a d'autres pistes.... Par contre pour la main, cela nous rappelle un peu la pratique des hommes de la préhistoire.  Mais les inscriptions lapidaires ce sont aussi les marques des tâcherons.
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Le guide nous a déclaré que les prisonniers, n'ayant aucun instrument sous la main..... auraient fait ces gravures avec leurs ongles, voir avec des dents humaines, en effet il leur arrivait de perdre leurs dents (En tant que spécialiste des graffiti, difficile de douter des déclarations des " autres " mais bien sûr il y a d'autres pistes.... Par contre pour la main, cela nous rappelle un peu la pratique des hommes de la préhistoire.  Mais les inscriptions lapidaires ce sont aussi les marques des tâcherons.
Le guide nous a déclaré que les prisonniers, n'ayant aucun instrument sous la main..... auraient fait ces gravures avec leurs ongles, voir avec des dents humaines, en effet il leur arrivait de perdre leurs dents (En tant que spécialiste des graffiti, difficile de douter des déclarations des " autres " mais bien sûr il y a d'autres pistes.... Par contre pour la main, cela nous rappelle un peu la pratique des hommes de la préhistoire.  Mais les inscriptions lapidaires ce sont aussi les marques des tâcherons.
Le guide nous a déclaré que les prisonniers, n'ayant aucun instrument sous la main..... auraient fait ces gravures avec leurs ongles, voir avec des dents humaines, en effet il leur arrivait de perdre leurs dents (En tant que spécialiste des graffiti, difficile de douter des déclarations des " autres " mais bien sûr il y a d'autres pistes.... Par contre pour la main, cela nous rappelle un peu la pratique des hommes de la préhistoire.  Mais les inscriptions lapidaires ce sont aussi les marques des tâcherons.
Le guide nous a déclaré que les prisonniers, n'ayant aucun instrument sous la main..... auraient fait ces gravures avec leurs ongles, voir avec des dents humaines, en effet il leur arrivait de perdre leurs dents (En tant que spécialiste des graffiti, difficile de douter des déclarations des " autres " mais bien sûr il y a d'autres pistes.... Par contre pour la main, cela nous rappelle un peu la pratique des hommes de la préhistoire.  Mais les inscriptions lapidaires ce sont aussi les marques des tâcherons.
Le guide nous a déclaré que les prisonniers, n'ayant aucun instrument sous la main..... auraient fait ces gravures avec leurs ongles, voir avec des dents humaines, en effet il leur arrivait de perdre leurs dents (En tant que spécialiste des graffiti, difficile de douter des déclarations des " autres " mais bien sûr il y a d'autres pistes.... Par contre pour la main, cela nous rappelle un peu la pratique des hommes de la préhistoire.  Mais les inscriptions lapidaires ce sont aussi les marques des tâcherons.
Le guide nous a déclaré que les prisonniers, n'ayant aucun instrument sous la main..... auraient fait ces gravures avec leurs ongles, voir avec des dents humaines, en effet il leur arrivait de perdre leurs dents (En tant que spécialiste des graffiti, difficile de douter des déclarations des " autres " mais bien sûr il y a d'autres pistes.... Par contre pour la main, cela nous rappelle un peu la pratique des hommes de la préhistoire.  Mais les inscriptions lapidaires ce sont aussi les marques des tâcherons.
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Le guide nous a déclaré que les prisonniers, n'ayant aucun instrument sous la main..... auraient fait ces gravures avec leurs ongles, voir avec des dents humaines, en effet il leur arrivait de perdre leurs dents (En tant que spécialiste des graffiti, difficile de douter des déclarations des " autres " mais bien sûr il y a d'autres pistes.... Par contre pour la main, cela nous rappelle un peu la pratique des hommes de la préhistoire.  Mais les inscriptions lapidaires ce sont aussi les marques des tâcherons.
Le guide nous a déclaré que les prisonniers, n'ayant aucun instrument sous la main..... auraient fait ces gravures avec leurs ongles, voir avec des dents humaines, en effet il leur arrivait de perdre leurs dents (En tant que spécialiste des graffiti, difficile de douter des déclarations des " autres " mais bien sûr il y a d'autres pistes.... Par contre pour la main, cela nous rappelle un peu la pratique des hommes de la préhistoire.  Mais les inscriptions lapidaires ce sont aussi les marques des tâcherons.
Le guide nous a déclaré que les prisonniers, n'ayant aucun instrument sous la main..... auraient fait ces gravures avec leurs ongles, voir avec des dents humaines, en effet il leur arrivait de perdre leurs dents (En tant que spécialiste des graffiti, difficile de douter des déclarations des " autres " mais bien sûr il y a d'autres pistes.... Par contre pour la main, cela nous rappelle un peu la pratique des hommes de la préhistoire.  Mais les inscriptions lapidaires ce sont aussi les marques des tâcherons.

Le guide nous a déclaré que les prisonniers, n'ayant aucun instrument sous la main..... auraient fait ces gravures avec leurs ongles, voir avec des dents humaines, en effet il leur arrivait de perdre leurs dents (En tant que spécialiste des graffiti, difficile de douter des déclarations des " autres " mais bien sûr il y a d'autres pistes.... Par contre pour la main, cela nous rappelle un peu la pratique des hommes de la préhistoire. Mais les inscriptions lapidaires ce sont aussi les marques des tâcherons.

Sur un panneau on peut lire le nom du chanoine Tonnelier, est-ce le même que j'ai rencontré en Saintonge, à Thaims, Rioux, St André de Lidon. C'était aussi un érudit, archéologue. J'avais eu le plaisir de le rencontrer il y a une cinquantaine d'années, mais à cette époque je n'étais pas chercheur de graffiti, dommage.
Sur un panneau on peut lire le nom du chanoine Tonnelier, est-ce le même que j'ai rencontré en Saintonge, à Thaims, Rioux, St André de Lidon. C'était aussi un érudit, archéologue. J'avais eu le plaisir de le rencontrer il y a une cinquantaine d'années, mais à cette époque je n'étais pas chercheur de graffiti, dommage.
Sur un panneau on peut lire le nom du chanoine Tonnelier, est-ce le même que j'ai rencontré en Saintonge, à Thaims, Rioux, St André de Lidon. C'était aussi un érudit, archéologue. J'avais eu le plaisir de le rencontrer il y a une cinquantaine d'années, mais à cette époque je n'étais pas chercheur de graffiti, dommage.
Sur un panneau on peut lire le nom du chanoine Tonnelier, est-ce le même que j'ai rencontré en Saintonge, à Thaims, Rioux, St André de Lidon. C'était aussi un érudit, archéologue. J'avais eu le plaisir de le rencontrer il y a une cinquantaine d'années, mais à cette époque je n'étais pas chercheur de graffiti, dommage.
Sur un panneau on peut lire le nom du chanoine Tonnelier, est-ce le même que j'ai rencontré en Saintonge, à Thaims, Rioux, St André de Lidon. C'était aussi un érudit, archéologue. J'avais eu le plaisir de le rencontrer il y a une cinquantaine d'années, mais à cette époque je n'étais pas chercheur de graffiti, dommage.

Sur un panneau on peut lire le nom du chanoine Tonnelier, est-ce le même que j'ai rencontré en Saintonge, à Thaims, Rioux, St André de Lidon. C'était aussi un érudit, archéologue. J'avais eu le plaisir de le rencontrer il y a une cinquantaine d'années, mais à cette époque je n'étais pas chercheur de graffiti, dommage.

Toujours confiné dans cette tour... découvrons des vestiges de pierre.
Toujours confiné dans cette tour... découvrons des vestiges de pierre.

Toujours confiné dans cette tour... découvrons des vestiges de pierre.

Dans les ruelles et les artères principales de Domme..... quelques dates.
Dans les ruelles et les artères principales de Domme..... quelques dates.

Dans les ruelles et les artères principales de Domme..... quelques dates.

Des rencontres et des regards non négligeables...
Des rencontres et des regards non négligeables...
Des rencontres et des regards non négligeables...

Des rencontres et des regards non négligeables...

Clichés... coup d'œil ou clin d'œil.... ! Mais le plus étonnant fut aussi le fameux bonhomme " Michelin ".
Clichés... coup d'œil ou clin d'œil.... ! Mais le plus étonnant fut aussi le fameux bonhomme " Michelin ".
Clichés... coup d'œil ou clin d'œil.... ! Mais le plus étonnant fut aussi le fameux bonhomme " Michelin ".
Clichés... coup d'œil ou clin d'œil.... ! Mais le plus étonnant fut aussi le fameux bonhomme " Michelin ".
Clichés... coup d'œil ou clin d'œil.... ! Mais le plus étonnant fut aussi le fameux bonhomme " Michelin ".
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Clichés... coup d'œil ou clin d'œil.... ! Mais le plus étonnant fut aussi le fameux bonhomme " Michelin ".
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Clichés... coup d'œil ou clin d'œil.... ! Mais le plus étonnant fut aussi le fameux bonhomme " Michelin ".
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Clichés... coup d'œil ou clin d'œil.... ! Mais le plus étonnant fut aussi le fameux bonhomme " Michelin ".
Clichés... coup d'œil ou clin d'œil.... ! Mais le plus étonnant fut aussi le fameux bonhomme " Michelin ".
Clichés... coup d'œil ou clin d'œil.... ! Mais le plus étonnant fut aussi le fameux bonhomme " Michelin ".
Clichés... coup d'œil ou clin d'œil.... ! Mais le plus étonnant fut aussi le fameux bonhomme " Michelin ".

Clichés... coup d'œil ou clin d'œil.... ! Mais le plus étonnant fut aussi le fameux bonhomme " Michelin ".

Bien avant de conclure ce diaporama, avec un passage par la mairie, sur deux clichés d'art.
Bien avant de conclure ce diaporama, avec un passage par la mairie, sur deux clichés d'art.
Bien avant de conclure ce diaporama, avec un passage par la mairie, sur deux clichés d'art.

Bien avant de conclure ce diaporama, avec un passage par la mairie, sur deux clichés d'art.

Merci d'avoir revisité avec nous la cité de Domme, mais nous vous la conseillons avec moins de.... monde, sans oublier votre masque bien sûr.
Merci d'avoir revisité avec nous la cité de Domme, mais nous vous la conseillons avec moins de.... monde, sans oublier votre masque bien sûr.
Merci d'avoir revisité avec nous la cité de Domme, mais nous vous la conseillons avec moins de.... monde, sans oublier votre masque bien sûr.

Merci d'avoir revisité avec nous la cité de Domme, mais nous vous la conseillons avec moins de.... monde, sans oublier votre masque bien sûr.

13 - Un Saintais dans le Périgord noir.... DOMME, plus beau village de France
13 - Un Saintais dans le Périgord noir.... DOMME, plus beau village de France
13 - Un Saintais dans le Périgord noir.... DOMME, plus beau village de France

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5 - Témoignage 39-45: Documents d'étude - Gants blancs aux archives

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Témoignage 39/45

Témoignage mais surtout document d'étude

Quand les témoins racontent et dessinent....

" La tour d'observation allemande de Fontcouverte "

5 - Témoignage 39-45: Documents d'étude - Gants blancs aux archives
Il est évident que ce témoignage aborde divers points de la guerre dan notre région.
Il est évident que ce témoignage aborde divers points de la guerre dan notre région.
Il est évident que ce témoignage aborde divers points de la guerre dan notre région.
Il est évident que ce témoignage aborde divers points de la guerre dan notre région.

Il est évident que ce témoignage aborde divers points de la guerre dan notre région.

Le témoin Georges T...... ,é en 1928, m'a raconté ces faits de guerre en 1999.
Le témoin Georges T...... ,é en 1928, m'a raconté ces faits de guerre en 1999.

Le témoin Georges T...... ,é en 1928, m'a raconté ces faits de guerre en 1999.

Gants blancs aux archives...

Souvent confinées elles aussi.

5 - Témoignage 39-45: Documents d'étude - Gants blancs aux archives

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2 - Voyage à Trizay entre abbaye et jardin de Compostelle

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Un dimanche à Trizay - Charente maritime

De son abbaye au Jardin de Compostelle

Après une visite intérieure et extérieure.... déplacement dans le parc situé à plusieurs centaines de mètres de cette abbaye bénédictine construite en 1100 et qui a connu bien des ennuis, via toutes les guerres anciennes de notre histoire.
Après une visite intérieure et extérieure.... déplacement dans le parc situé à plusieurs centaines de mètres de cette abbaye bénédictine construite en 1100 et qui a connu bien des ennuis, via toutes les guerres anciennes de notre histoire.
Après une visite intérieure et extérieure.... déplacement dans le parc situé à plusieurs centaines de mètres de cette abbaye bénédictine construite en 1100 et qui a connu bien des ennuis, via toutes les guerres anciennes de notre histoire.
Après une visite intérieure et extérieure.... déplacement dans le parc situé à plusieurs centaines de mètres de cette abbaye bénédictine construite en 1100 et qui a connu bien des ennuis, via toutes les guerres anciennes de notre histoire.
Après une visite intérieure et extérieure.... déplacement dans le parc situé à plusieurs centaines de mètres de cette abbaye bénédictine construite en 1100 et qui a connu bien des ennuis, via toutes les guerres anciennes de notre histoire.
Après une visite intérieure et extérieure.... déplacement dans le parc situé à plusieurs centaines de mètres de cette abbaye bénédictine construite en 1100 et qui a connu bien des ennuis, via toutes les guerres anciennes de notre histoire.
Après une visite intérieure et extérieure.... déplacement dans le parc situé à plusieurs centaines de mètres de cette abbaye bénédictine construite en 1100 et qui a connu bien des ennuis, via toutes les guerres anciennes de notre histoire.
Après une visite intérieure et extérieure.... déplacement dans le parc situé à plusieurs centaines de mètres de cette abbaye bénédictine construite en 1100 et qui a connu bien des ennuis, via toutes les guerres anciennes de notre histoire.
Après une visite intérieure et extérieure.... déplacement dans le parc situé à plusieurs centaines de mètres de cette abbaye bénédictine construite en 1100 et qui a connu bien des ennuis, via toutes les guerres anciennes de notre histoire.
Après une visite intérieure et extérieure.... déplacement dans le parc situé à plusieurs centaines de mètres de cette abbaye bénédictine construite en 1100 et qui a connu bien des ennuis, via toutes les guerres anciennes de notre histoire.
Après une visite intérieure et extérieure.... déplacement dans le parc situé à plusieurs centaines de mètres de cette abbaye bénédictine construite en 1100 et qui a connu bien des ennuis, via toutes les guerres anciennes de notre histoire.

Après une visite intérieure et extérieure.... déplacement dans le parc situé à plusieurs centaines de mètres de cette abbaye bénédictine construite en 1100 et qui a connu bien des ennuis, via toutes les guerres anciennes de notre histoire.

Et pour nous séparer, rien de telles que d'humbles fleurs qui nous rappellent combien la création est belle.
Et pour nous séparer, rien de telles que d'humbles fleurs qui nous rappellent combien la création est belle.
Et pour nous séparer, rien de telles que d'humbles fleurs qui nous rappellent combien la création est belle.
Et pour nous séparer, rien de telles que d'humbles fleurs qui nous rappellent combien la création est belle.
Et pour nous séparer, rien de telles que d'humbles fleurs qui nous rappellent combien la création est belle.
Et pour nous séparer, rien de telles que d'humbles fleurs qui nous rappellent combien la création est belle.
Et pour nous séparer, rien de telles que d'humbles fleurs qui nous rappellent combien la création est belle.
Et pour nous séparer, rien de telles que d'humbles fleurs qui nous rappellent combien la création est belle.
Et pour nous séparer, rien de telles que d'humbles fleurs qui nous rappellent combien la création est belle.
Et pour nous séparer, rien de telles que d'humbles fleurs qui nous rappellent combien la création est belle.

Et pour nous séparer, rien de telles que d'humbles fleurs qui nous rappellent combien la création est belle.

2 - Voyage à Trizay entre abbaye et jardin de Compostelle
2 - Voyage à Trizay entre abbaye et jardin de Compostelle

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1er - Témoignage: Après le crash du 31-12-1943... sauvetage d'aviateurs US

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Après le crash de leur avion

31 décembre 1943

Après la mort atroce de leurs sept compagnons, les rescapés du " B 17 " explosé en plein ciel et tombé à Corme-Royal, des hommes vont rencontrer les gens du pays... 

Dans la région de Pisany des hommes et femmes ont aidé ces rescapés..... la photo aérienne présente le champ où l'avion est tombé en trois parties. Un témoin parle de sa rencontre et du docteur Boucher qui avait soigné ces hommes dans son cabinet médical à Pisany (Il sera arrêté par les Allemands par la suite). Récit....
Dans la région de Pisany des hommes et femmes ont aidé ces rescapés..... la photo aérienne présente le champ où l'avion est tombé en trois parties. Un témoin parle de sa rencontre et du docteur Boucher qui avait soigné ces hommes dans son cabinet médical à Pisany (Il sera arrêté par les Allemands par la suite). Récit....

Dans la région de Pisany des hommes et femmes ont aidé ces rescapés..... la photo aérienne présente le champ où l'avion est tombé en trois parties. Un témoin parle de sa rencontre et du docteur Boucher qui avait soigné ces hommes dans son cabinet médical à Pisany (Il sera arrêté par les Allemands par la suite). Récit....

L'équipage en entier avant la mission vers la France..... entre autres le camp d'aviation de Cognac Châteaubernard.
L'équipage en entier avant la mission vers la France..... entre autres le camp d'aviation de Cognac Châteaubernard.

L'équipage en entier avant la mission vers la France..... entre autres le camp d'aviation de Cognac Châteaubernard.

Ci-après plans selon le témoignage de Pierre Sirot.

Ci-après plans selon le témoignage de Pierre Sirot.

1er - Témoignage: Après le crash du 31-12-1943... sauvetage d'aviateurs US
1er - Témoignage: Après le crash du 31-12-1943... sauvetage d'aviateurs US

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