Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

15 - De Gaulle - Ici la France... Ici la France....

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

DE GAULLE 

" Ici la France….. Ici la France, notre France "

Pour ceux qui auraient la mémoire courte... il faut se rappeler....

Pour ceux qui auraient la mémoire courte... il faut se rappeler....

Tout un grand symbole.... MERCI à lui et aux vrais Français et amis de la France, pour ce combat formidable qui entraîne un RESPECT total qui doit perdurer.  Ci-après... Papier à lettre du général pour son bureau à Londres en 40 /44. Puis cette photo que j'ai prise depuis son bureau en 1977. Grand privilège, j'étais monté seul avec mon épouse, seul dans cette grande pièce avec son bureau. En effet la gardienne nous avait laissé monter seuls.... Merci chère Madame pour ce grand honneur. La photo donne sur l'est... vers l'Allemagne.
Tout un grand symbole.... MERCI à lui et aux vrais Français et amis de la France, pour ce combat formidable qui entraîne un RESPECT total qui doit perdurer.  Ci-après... Papier à lettre du général pour son bureau à Londres en 40 /44. Puis cette photo que j'ai prise depuis son bureau en 1977. Grand privilège, j'étais monté seul avec mon épouse, seul dans cette grande pièce avec son bureau. En effet la gardienne nous avait laissé monter seuls.... Merci chère Madame pour ce grand honneur. La photo donne sur l'est... vers l'Allemagne.
Tout un grand symbole.... MERCI à lui et aux vrais Français et amis de la France, pour ce combat formidable qui entraîne un RESPECT total qui doit perdurer.  Ci-après... Papier à lettre du général pour son bureau à Londres en 40 /44. Puis cette photo que j'ai prise depuis son bureau en 1977. Grand privilège, j'étais monté seul avec mon épouse, seul dans cette grande pièce avec son bureau. En effet la gardienne nous avait laissé monter seuls.... Merci chère Madame pour ce grand honneur. La photo donne sur l'est... vers l'Allemagne.

Tout un grand symbole.... MERCI à lui et aux vrais Français et amis de la France, pour ce combat formidable qui entraîne un RESPECT total qui doit perdurer. Ci-après... Papier à lettre du général pour son bureau à Londres en 40 /44. Puis cette photo que j'ai prise depuis son bureau en 1977. Grand privilège, j'étais monté seul avec mon épouse, seul dans cette grande pièce avec son bureau. En effet la gardienne nous avait laissé monter seuls.... Merci chère Madame pour ce grand honneur. La photo donne sur l'est... vers l'Allemagne.

Et retour en arrière avec De Gaulle à Saintes.....
Et retour en arrière avec De Gaulle à Saintes.....

Et retour en arrière avec De Gaulle à Saintes.....

Ces photos ont eté prises à Saintes en septembre 1944.
Ces photos ont eté prises à Saintes en septembre 1944.
Ces photos ont eté prises à Saintes en septembre 1944.
Ces photos ont eté prises à Saintes en septembre 1944.
Ces photos ont eté prises à Saintes en septembre 1944.
Ces photos ont eté prises à Saintes en septembre 1944.
Ces photos ont eté prises à Saintes en septembre 1944.
Ces photos ont eté prises à Saintes en septembre 1944.
Ces photos ont eté prises à Saintes en septembre 1944.

Ces photos ont eté prises à Saintes en septembre 1944.

Quand vous monterez les marches qui mènent sur l'esplanade du square maréchal Foch à Saintes.... vous mettrez vos pas dans ceux du plus grand homme de notre temps...... GRAND aussi pour le fait qu'il a contribué à la Victoire de la France et à la fin d'un régime totalitaire et barbare, c'était fini le temps des larmes et de la souffrance. Alors RESPECT Monsieur De Gaulle.
Quand vous monterez les marches qui mènent sur l'esplanade du square maréchal Foch à Saintes.... vous mettrez vos pas dans ceux du plus grand homme de notre temps...... GRAND aussi pour le fait qu'il a contribué à la Victoire de la France et à la fin d'un régime totalitaire et barbare, c'était fini le temps des larmes et de la souffrance. Alors RESPECT Monsieur De Gaulle.
Quand vous monterez les marches qui mènent sur l'esplanade du square maréchal Foch à Saintes.... vous mettrez vos pas dans ceux du plus grand homme de notre temps...... GRAND aussi pour le fait qu'il a contribué à la Victoire de la France et à la fin d'un régime totalitaire et barbare, c'était fini le temps des larmes et de la souffrance. Alors RESPECT Monsieur De Gaulle.

Quand vous monterez les marches qui mènent sur l'esplanade du square maréchal Foch à Saintes.... vous mettrez vos pas dans ceux du plus grand homme de notre temps...... GRAND aussi pour le fait qu'il a contribué à la Victoire de la France et à la fin d'un régime totalitaire et barbare, c'était fini le temps des larmes et de la souffrance. Alors RESPECT Monsieur De Gaulle.

Voir les commentaires

14 - J'étais dans la Défénse Passsive - Ma nuit du bombardement de Saintes

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Témoignages 39/45

" Voici comment j'ai vécu ma nuit du 24 juin 1944.... en ce temps là… pas de portable, alors à vélo ou à pied et souvent au pas de course…… "

24 juin 1944 - Saintes - 17

En temps de guerre tout est prévu pour protéger les populations, il y avait la Défense Passive et celle-ci travaillait en " harmonie " avec les occupants allemands, bien sûr dans l'intérêt de la population saintaise, mais surtout sur leurs instructions et directives, auxquelles il était hors de question de déroger. La parole est au témoin, Jean P......., il a parlé en 1992 sur des faits, entre bien d'autres qu'il avait vécu durant 5 années de guerre à Saintes.... Ce qui suit est un document dit  " brut ", en fait un document d'études.....

En temps de guerre tout est prévu pour protéger les populations, il y avait la Défense Passive et celle-ci travaillait en " harmonie " avec les occupants allemands, bien sûr dans l'intérêt de la population saintaise, mais surtout sur leurs instructions et directives, auxquelles il était hors de question de déroger. La parole est au témoin, Jean P......., il a parlé en 1992 sur des faits, entre bien d'autres qu'il avait vécu durant 5 années de guerre à Saintes.... Ce qui suit est un document dit " brut ", en fait un document d'études.....

Jean P....... dépendait d el'ilôt 108 et un des abris se trouvait dans des grottes (carrières...!) sous la rue de Laroche, auxquelles on accédait par la rue port Larouselle. Elles existent toujours.
Jean P....... dépendait d el'ilôt 108 et un des abris se trouvait dans des grottes (carrières...!) sous la rue de Laroche, auxquelles on accédait par la rue port Larouselle. Elles existent toujours.

Jean P....... dépendait d el'ilôt 108 et un des abris se trouvait dans des grottes (carrières...!) sous la rue de Laroche, auxquelles on accédait par la rue port Larouselle. Elles existent toujours.

Les alertes à Saintes, c'était souvent, mais en été 1944... ce fut presque quotidien. Plusieurs sirènes sonnaient l'alerte..... Palais de justice, SNCF.....  On peut découvrir ici une des pages du standardiste de la gare de Saintes qui était très à l'écoute avec son téléphone.... certes jusqu'à l'alerte de cette fameuse nuit.
Les alertes à Saintes, c'était souvent, mais en été 1944... ce fut presque quotidien. Plusieurs sirènes sonnaient l'alerte..... Palais de justice, SNCF.....  On peut découvrir ici une des pages du standardiste de la gare de Saintes qui était très à l'écoute avec son téléphone.... certes jusqu'à l'alerte de cette fameuse nuit.
Les alertes à Saintes, c'était souvent, mais en été 1944... ce fut presque quotidien. Plusieurs sirènes sonnaient l'alerte..... Palais de justice, SNCF.....  On peut découvrir ici une des pages du standardiste de la gare de Saintes qui était très à l'écoute avec son téléphone.... certes jusqu'à l'alerte de cette fameuse nuit.
Les alertes à Saintes, c'était souvent, mais en été 1944... ce fut presque quotidien. Plusieurs sirènes sonnaient l'alerte..... Palais de justice, SNCF.....  On peut découvrir ici une des pages du standardiste de la gare de Saintes qui était très à l'écoute avec son téléphone.... certes jusqu'à l'alerte de cette fameuse nuit.
Les alertes à Saintes, c'était souvent, mais en été 1944... ce fut presque quotidien. Plusieurs sirènes sonnaient l'alerte..... Palais de justice, SNCF.....  On peut découvrir ici une des pages du standardiste de la gare de Saintes qui était très à l'écoute avec son téléphone.... certes jusqu'à l'alerte de cette fameuse nuit.
Les alertes à Saintes, c'était souvent, mais en été 1944... ce fut presque quotidien. Plusieurs sirènes sonnaient l'alerte..... Palais de justice, SNCF.....  On peut découvrir ici une des pages du standardiste de la gare de Saintes qui était très à l'écoute avec son téléphone.... certes jusqu'à l'alerte de cette fameuse nuit.

Les alertes à Saintes, c'était souvent, mais en été 1944... ce fut presque quotidien. Plusieurs sirènes sonnaient l'alerte..... Palais de justice, SNCF..... On peut découvrir ici une des pages du standardiste de la gare de Saintes qui était très à l'écoute avec son téléphone.... certes jusqu'à l'alerte de cette fameuse nuit.

Et la presse dans les jours suivants avait relaté cette nuit tragique de la St Jean, sous la censure et " collaboratrice " on ne peut que découvrir certains de ses propos, navrants sachant qu'il fallait anéantir les forces d'occupation de l'Axe.
Et la presse dans les jours suivants avait relaté cette nuit tragique de la St Jean, sous la censure et " collaboratrice " on ne peut que découvrir certains de ses propos, navrants sachant qu'il fallait anéantir les forces d'occupation de l'Axe.

Et la presse dans les jours suivants avait relaté cette nuit tragique de la St Jean, sous la censure et " collaboratrice " on ne peut que découvrir certains de ses propos, navrants sachant qu'il fallait anéantir les forces d'occupation de l'Axe.

Voir les commentaires

12 - Manque d'idées.. alors je me rabats sur une de mes passions... Investigations historiques: Aviation 39/45

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Par manque d'idées pour un article, une de mes passions:

Investigations historiques: Ici l'aviation " Guerre  39/45 "

Dernières investigations….. 

Et en zoom.....
Et en zoom.....

Et en zoom.....

Et je partage avec vous cette autre mémoire que sont les simples dessins de témoins, simples mais parlants...
Et je partage avec vous cette autre mémoire que sont les simples dessins de témoins, simples mais parlants...
Et je partage avec vous cette autre mémoire que sont les simples dessins de témoins, simples mais parlants...
Et je partage avec vous cette autre mémoire que sont les simples dessins de témoins, simples mais parlants...
Et je partage avec vous cette autre mémoire que sont les simples dessins de témoins, simples mais parlants...
Et je partage avec vous cette autre mémoire que sont les simples dessins de témoins, simples mais parlants...
Et je partage avec vous cette autre mémoire que sont les simples dessins de témoins, simples mais parlants...
Et je partage avec vous cette autre mémoire que sont les simples dessins de témoins, simples mais parlants...
Et je partage avec vous cette autre mémoire que sont les simples dessins de témoins, simples mais parlants...

Et je partage avec vous cette autre mémoire que sont les simples dessins de témoins, simples mais parlants...

Bien sûr c'était à Saintes: Mur allemand rue du pont des Monards, avion Messerschmitt survolant les allées Castagnary, bombardement du 14/8/44, premier motoclysiste allemand sur le pont Bernard Palissy, nuit du bombardement du 24 juin 44.
Bien sûr c'était à Saintes: Mur allemand rue du pont des Monards, avion Messerschmitt survolant les allées Castagnary, bombardement du 14/8/44, premier motoclysiste allemand sur le pont Bernard Palissy, nuit du bombardement du 24 juin 44.
Bien sûr c'était à Saintes: Mur allemand rue du pont des Monards, avion Messerschmitt survolant les allées Castagnary, bombardement du 14/8/44, premier motoclysiste allemand sur le pont Bernard Palissy, nuit du bombardement du 24 juin 44.
Bien sûr c'était à Saintes: Mur allemand rue du pont des Monards, avion Messerschmitt survolant les allées Castagnary, bombardement du 14/8/44, premier motoclysiste allemand sur le pont Bernard Palissy, nuit du bombardement du 24 juin 44.
Bien sûr c'était à Saintes: Mur allemand rue du pont des Monards, avion Messerschmitt survolant les allées Castagnary, bombardement du 14/8/44, premier motoclysiste allemand sur le pont Bernard Palissy, nuit du bombardement du 24 juin 44.

Bien sûr c'était à Saintes: Mur allemand rue du pont des Monards, avion Messerschmitt survolant les allées Castagnary, bombardement du 14/8/44, premier motoclysiste allemand sur le pont Bernard Palissy, nuit du bombardement du 24 juin 44.

Voir les commentaires

10 - Photo d'art ou art de la photo. Le Cormier un bois chargé d'histoires.... de sa hauteur de Saintes

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Au hasard d'une seule photo

L'art à portée de main

 

*

Des hauteurs de Saintes, entre " le Chaillot " et  " Le Cormier "

Quand  un bois est éclairci, pour la récupération de bois de chauffage, cela change tout. Regard...

Nous quittons " Rochevent " rue du capitaine Charles Donald Cole, sur la commune de Nieul les Saintes, pour nous rendre sur les hauteurs de Saintes, mais c'est une autre histoire.

Nous quittons " Rochevent " rue du capitaine Charles Donald Cole, sur la commune de Nieul les Saintes, pour nous rendre sur les hauteurs de Saintes, mais c'est une autre histoire.

Chemin du Chaillot, sur la droite il y avait aussi la piscine de la SNCF. Il y a bien longtemps cela servait de réserve d'eau pour les loomotives.
Chemin du Chaillot, sur la droite il y avait aussi la piscine de la SNCF. Il y a bien longtemps cela servait de réserve d'eau pour les loomotives.
Chemin du Chaillot, sur la droite il y avait aussi la piscine de la SNCF. Il y a bien longtemps cela servait de réserve d'eau pour les loomotives.

Chemin du Chaillot, sur la droite il y avait aussi la piscine de la SNCF. Il y a bien longtemps cela servait de réserve d'eau pour les loomotives.

Voir les commentaires

9 - La Police au temps de la guerre..... Saintes avec Maurice Neau

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

La police en temps de guerre, c'est aussi cela la Mission

" Maurice Neau "

Sa journée du 14 août 1944

" Mission accomplie chef…. "

Dans la police en 39/45, arrivé à Saintes après le premier bombardement de juin 1944, il allait découvrir l'horreur. En ce qui me concerne je le croisais du temps de mon école primaire, un homme très relationnel, mais il devait " servir ".

Dans la police en 39/45, arrivé à Saintes après le premier bombardement de juin 1944, il allait découvrir l'horreur. En ce qui me concerne je le croisais du temps de mon école primaire, un homme très relationnel, mais il devait " servir ".

Bombardement de Saintes - 14/8/1944

A cette époque j'étais dans la police nationale.

La SNCF de Saintes a été avertie, par La Rochelle, qu'une formation de bombardiers se dirigeait vers Saintes. M. Chabot, mon cousin, avait eu le temps de venir me prévenir.

Je couchais à ce moment-là chez ce cousin qui demeurait impasse Gambetta. Cet homme travaillait à la SNCF. J'avais donc était prévenu avant la sirène et l'arrivée des bombardiers. Un de mes parents, demeurant vers Surgères, avait vu passer les appareils et ceux-ci semblaient venir de la mer.

A 10 h 45 la sirène a sonné, dans le ciel on apercevait les bombardiers et autour des chasseurs qui faisaient penser à des mouches tournant autour. Ces appareils étaient très haut dans le ciel, il s'agissait de " quadrimoteurs ", forteresses volantes. Un premier bombardier volait devant la formation. Puis j'ai vu les premières bombes se détacher, c'était une vision effrayante, puis il y a eu les sifflements des bombes et les explosions.

Mais seulement 6 bombes seront tombées sur la cible prévue (Une sur la passerelle... M.S), un secteur vers le cimetière et l'embranchement des voies après la passerelle. Cela servait de triage depuis le bombardement du 24 juin dernier.

Dans le jardin d'Ernest Chabot un abri avait été creusé, sous une couche fragile et plusieurs personnes s'y étaient alors réfugiées.... Renoud, Chabot, Albertine Chabot, une femme égarée et moi-même. Cette dame avait trouvé cet abri providentiel et par la suite nous ne l'avons plus jamais revue.

Les premières bombes sont tombées sur l'extrêmité du passage souterrain St Pallais, en bout de la rue St Pallais. Alors que les avions avaient commencé leur œuvre, la défense anti-aérienne allemande avait répliqué, mais en vain car les avions étaient trop haut. En ville il y avait un camion mobile qui dirigeait son tir vers le ciel et dans l'enceinte de la SNCF c'est un canon " 4 tubes " qui tirait vers les avions. Il y en avait aussi un autre avenue Gambetta. Deux camions ou plus devaient circuler en ville.

Après le bombardement je me suis rendu au commissariat de police d'où je suis reparti sur les lieux du bombardement. En fait dans le quartier Emile Zola avec deux autres gardiens, René Julan et Andé Clerteau. Ainsi affublés de notre casque nous sommes arrivés en vélo sur les lieux. Nous avons découvert beaucoup de poussière en arrivant par la rue Marcelin Berthelot. De 11 h 10 à 17 heures nous avons gratté la terre. Avec nos mains et le casque car nous n'avions pas d'autres outils à se servir. Par la suite on nous avait fourni du matériel, pelles et pioches.

Le premier corps que nous avons retrouvé était celui d'ue femme, il était en pleine rue, juste à côté d'un cratère fait par une bombe. Puis nous avons déterré deux jeunes hommes de 18 / 20 ans, c'était des apprentis de la SNCF. Dans une cave nous avons aussi trouvé deux personnes asphyxiées (Est-ce les couturières.... !! M.S). Toujours rue Marcelin Berthelot, très près d'un endroit où nous avons sorti un corps, il y avait une bombe encore intacte et enfouie, elle avait perdu son système de guidage arrière. Elle a été désamorcée par la suite.

Une des personnes sauvées se nommait Onis (ou Aunis), il l’avait déterrée en grattant la terre. Par la suite cette dame l’appelait… «Mon sauveur… »

Notes : selon archives hôpital : Victoria Aunis, née en 1906 (M.S)

Pour l'anecdote, si l'on peut dire ainsi, alors que j'avais été boire un verre au café Rey, à l'angle de la rue Grelaud, on m'avait fait payer ce verre d'eau 50 centimes. Après la guerre je m'en étais souvenu.

J'ai emmené cinq morts à l'hôpital, 4 h et 1 f, et deux blessés. Une morgue avait été installée à l'hôpital. Elle était après la chapelle, c'était à un endroit où il y avait déjà des blessés et malades allemands. Ces derniers avaient alors probablement quitté les lieux.

Les cadavres et les blessés avaient été transportés en " Traction avant " (Citroën) à l'hôpital, le brancard étant installé sur le siège arrière du véhicule, mais il avait fallu laisser les portes ouvertes. De ce fait les agents devaient signaler le passage de cet étrange convoi.

A 17 h 30 le relève a été assuré par la " Défense Passive " de St Jean d'Angély.

En ce qui me concerne j'avais repris mon service de 20 h à 4 h du matin, ceci pour éviter le pillage. Le lendemain même service, mais de 12 h à 20 h.

Pendant plusieurs jours les fouilles avaient continué afin de retrouver les victimes. Les travaux étaient effectués par la Défense passive de Saintes et des villes voisines, ainsi que par des volontaires, mais avec du matériel convenable.

Témoignage recueilli en 1993.

Les photos qui suivent sont extraites du " Fonds Thiery ", photographe à Saintes. C'était après guerre.
Les photos qui suivent sont extraites du " Fonds Thiery ", photographe à Saintes. C'était après guerre.

Les photos qui suivent sont extraites du " Fonds Thiery ", photographe à Saintes. C'était après guerre.

Moralité de cet article, parfois quand nous croisons des femmes et des hommes sur notre chemin, leur histoire n'est pas marquée sur leur front et pourtant...... !
Moralité de cet article, parfois quand nous croisons des femmes et des hommes sur notre chemin, leur histoire n'est pas marquée sur leur front et pourtant...... !

Moralité de cet article, parfois quand nous croisons des femmes et des hommes sur notre chemin, leur histoire n'est pas marquée sur leur front et pourtant...... !

Voir les commentaires

8 juin - Clément Nadeau tué le 8-6-44 par l'aviation allié à Chaniers 17 -Témoignages

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Clément Nadeau travaillait sa vigne avec ses bœufs

Chaniers 8 juin 1944 - Mort pour la France

8 juin - Clément Nadeau tué le 8-6-44 par l'aviation allié à Chaniers 17 -Témoignages

Mitraillage d'un train et mort d'un cultivateur – Chaniers 17

Jeudi 8 juin 1944

Ma famille se composait de mon père Clément Nadeau, âgé de 56 ans, de ma mère Irma, âgée de 55 ans, de ma sœur âgée de 5 ans l/2 et de moi-même j’avais 12 ans. Nous demeurions à « La Font » commune de Chaniers.

Mes parents, exploitants agricoles, possédaient des terres sur la commune de Chaniers, près de Saintes. En tant qu'agriculteur mon père était propriétaire d'animaux de ferme et des terres qu'il cultivait, ainsi que des vignes.

Cette journée là mon père avait amené sa charrue et ses bœufs pour labourer une vigne. Ma mère était venue pour aider mon père, l'un guidant le bœuf et l'autre tenant la charrue. Cette vigne était située près d'une voie ferrée.

Pendant ce temps, ma sœur Colette et moi-même nous étions dans la vigne de l'autre côté de la voie ferrée. Ma sœur avait un copain âgé son âge avec elle.

Vers les 6 h 00 du soir un train est arrivé, il filait en direction de Saintes, mais au même moment trois avions, à bandes blanches et noires, sont arrivés. Ce train transportait du matériel, certainement pour l'armée allemande.

Les avions se sont mis à tirer avec leurs mitrailleuses, nous nous sommes couchées dans le champ, cette position nous a certainement sauvé la vie.

Pendant ce temps mon père venait d'être gravement blessé, il avait reçu une balle dans la jambe et il avait eu les deux artères fémorales sectionnées. Quant à ma mère, qui courait, certainement vers nous, eUe avait été blessée au bras. Elle avait été projetée au sol par le passage des avions à très basse altitude.

Les conducteurs du train (*), qui avaient sauté de leur locomotive au passage des avions, ont été au secours de mon père.

Malheureusement quand je suis arrivée à la maison, qui était éloignée d'une centaine de mètres, mon père avait déjà été ramené et il était déjà mort. J'étais revenue avec ma mère, qui, malgré sa blessure à son bras, avait pu nous ramener.

Ma mère a été à l'hôpital durant deux mois.

La charrette qui nous avions amenée au champ était percée par les tirs des avions et un des bœuf , qui avait été complètement terrorisé, avait reçu une balle dans la cuisse

(Témoignage de sa fille S.F, adapté spécialement pour classe CM2) (Témoignage recueilli en 1994 -Michel Souris)

Ci-après le témoignage d'une de ses filles.. certes très jeune.... mais elle avait entendu, vu... même si après elle en a souvent entendu le récit....
Ci-après le témoignage d'une de ses filles.. certes très jeune.... mais elle avait entendu, vu... même si après elle en a souvent entendu le récit....

Ci-après le témoignage d'une de ses filles.. certes très jeune.... mais elle avait entendu, vu... même si après elle en a souvent entendu le récit....

Colette D....... , née Nadeau en 1938

1944 : La fond – Chaniers 17

« J’avais 5 ans ½ à cette époque. Mon père possédait des vignes, ainsi cette journée-là, après la sieste, il était parti avec ma mère et un copain de mon âge, moi aussi j’étais avec eux, faire le labour de la vigne. Nous les jeunes nous nous trouvions à l’autre bout de la vigne, quand nous avons entendu les tirs et que nous avons vu les avions. Un train arrivait, je pense, d’Angoulême, nous avons fait comme les conducteurs de la locomotive, qui sautaient de la locomotive, nous nous sommes couchés, cela nous a certainement sauvé la vie. Les avions avaient commencé à tirer là où la voie ferrée est encaissée.

Mon père a été touché, il a eu les deux artères fémorales sectionnées. Malgré l’aide des gens du train ils lui avaient fait un garrot, il n’a pu être sauvé.

Pour ce labour nous avions nos bœufs, ils étaient terrorisés et l’un d’eux a pris une balle dans la cuisse.

L’endroit où nous nous trouvions a reçu une grande quantité de balles, notre charrette était pleine de trous. Ma mère qui courrait au moment du passage des avions, a été projeté au sol par le courant d’aire provoqué par le passage des avions. Ils passaient très bas et cela l’a plaqué au sol. Alors qu’elle s’était retrouvée au sol dans le rang de vigne, elle avait senti une brûlure au bras ; une balle lui avait déchiqueté le bras gauche. Malgré cela ma mère m’a ramenée à la maison. Mon père a été déclaré mort pour la France et nous les enfants nous avons été déclarés pupilles de la nation.

A cette époque, vers ou sera la maison de Santony Roger, il y avait un noyer ».

C'est toujours avec émotion que je vous présente ces témoignages, surtout quand j'ai rencontré ces proches parents de la victime, il y a quelques années déjà, c'est bien plus que vivant dans ma mémoire.

C'est toujours avec émotion que je vous présente ces témoignages, surtout quand j'ai rencontré ces proches parents de la victime, il y a quelques années déjà, c'est bien plus que vivant dans ma mémoire.

Voir les commentaires

7 - Première Grande Sortie.... Chaniers

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Après deux mois de confinement

Destination…. Chaniers: Première grande sortie

L'enveloppe est une de mes créations utiles et culturelles..... la défense de notre patrimoine. C'était il y a environ 15 ans. Je vous emmène au hasard des rues et des détails.
L'enveloppe est une de mes créations utiles et culturelles..... la défense de notre patrimoine. C'était il y a environ 15 ans. Je vous emmène au hasard des rues et des détails.

L'enveloppe est une de mes créations utiles et culturelles..... la défense de notre patrimoine. C'était il y a environ 15 ans. Je vous emmène au hasard des rues et des détails.

Et bien sûr, dans l'église il m'avait bien fallu rechercher des signes lapidaires, juste un peu des marques de tâcherons, souvent reconnaissable quand le même signe est répété plusieurs fois. Puis c'est aussi ma spécialité. Le porche avec des créneaux signifie que le propriétaire, dans les temps anciens, avait le " Droit de Justice " (Il y avait la haute et la petite.. la haute était le droit de donner la peine de mort). Mais voyons le côté culturel avec les marques.....
Et bien sûr, dans l'église il m'avait bien fallu rechercher des signes lapidaires, juste un peu des marques de tâcherons, souvent reconnaissable quand le même signe est répété plusieurs fois. Puis c'est aussi ma spécialité. Le porche avec des créneaux signifie que le propriétaire, dans les temps anciens, avait le " Droit de Justice " (Il y avait la haute et la petite.. la haute était le droit de donner la peine de mort). Mais voyons le côté culturel avec les marques.....
Et bien sûr, dans l'église il m'avait bien fallu rechercher des signes lapidaires, juste un peu des marques de tâcherons, souvent reconnaissable quand le même signe est répété plusieurs fois. Puis c'est aussi ma spécialité. Le porche avec des créneaux signifie que le propriétaire, dans les temps anciens, avait le " Droit de Justice " (Il y avait la haute et la petite.. la haute était le droit de donner la peine de mort). Mais voyons le côté culturel avec les marques.....
Et bien sûr, dans l'église il m'avait bien fallu rechercher des signes lapidaires, juste un peu des marques de tâcherons, souvent reconnaissable quand le même signe est répété plusieurs fois. Puis c'est aussi ma spécialité. Le porche avec des créneaux signifie que le propriétaire, dans les temps anciens, avait le " Droit de Justice " (Il y avait la haute et la petite.. la haute était le droit de donner la peine de mort). Mais voyons le côté culturel avec les marques.....
Et bien sûr, dans l'église il m'avait bien fallu rechercher des signes lapidaires, juste un peu des marques de tâcherons, souvent reconnaissable quand le même signe est répété plusieurs fois. Puis c'est aussi ma spécialité. Le porche avec des créneaux signifie que le propriétaire, dans les temps anciens, avait le " Droit de Justice " (Il y avait la haute et la petite.. la haute était le droit de donner la peine de mort). Mais voyons le côté culturel avec les marques.....

Et bien sûr, dans l'église il m'avait bien fallu rechercher des signes lapidaires, juste un peu des marques de tâcherons, souvent reconnaissable quand le même signe est répété plusieurs fois. Puis c'est aussi ma spécialité. Le porche avec des créneaux signifie que le propriétaire, dans les temps anciens, avait le " Droit de Justice " (Il y avait la haute et la petite.. la haute était le droit de donner la peine de mort). Mais voyons le côté culturel avec les marques.....

La marque " Z " est assez classique, pour l'autre marque c'est nouveau pour moi.
La marque " Z " est assez classique, pour l'autre marque c'est nouveau pour moi.
La marque " Z " est assez classique, pour l'autre marque c'est nouveau pour moi.
La marque " Z " est assez classique, pour l'autre marque c'est nouveau pour moi.

La marque " Z " est assez classique, pour l'autre marque c'est nouveau pour moi.

Voir les commentaires

6 juin 44 - Nous irons vers la Victoire.... car ce jour fut le plus long... pendant ce temps à Saintes...

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

6 juin 1944

Le grand jour est arrivé… vitesse grand " V "

De 39 à 45 les Saintais ont vécu ce que vivaient les autres Français…...

Depuis 1992 je récupère cette mémoire au quotidien de ceux qui l'ont vécue et dans le détail. Ce jour du 6 juin je vous livre le témoignage de Mme Simone N........ récupéré dès 1992....
Depuis 1992 je récupère cette mémoire au quotidien de ceux qui l'ont vécue et dans le détail. Ce jour du 6 juin je vous livre le témoignage de Mme Simone N........ récupéré dès 1992....
Depuis 1992 je récupère cette mémoire au quotidien de ceux qui l'ont vécue et dans le détail. Ce jour du 6 juin je vous livre le témoignage de Mme Simone N........ récupéré dès 1992....
Depuis 1992 je récupère cette mémoire au quotidien de ceux qui l'ont vécue et dans le détail. Ce jour du 6 juin je vous livre le témoignage de Mme Simone N........ récupéré dès 1992....

Depuis 1992 je récupère cette mémoire au quotidien de ceux qui l'ont vécue et dans le détail. Ce jour du 6 juin je vous livre le témoignage de Mme Simone N........ récupéré dès 1992....

Simone N....... - 1917 Copie générale                    39/45: Rue Adolphe Brunaud - Saintes

Carrière: Mon époux avait été fait prisonnier le 10/5/1940 et je n'ai eu de ses nouvelles que 3 mois après.

A cette époque j'avais d'abord été standardiste à la poste, puis j'avais passé un petit concours pour rentrer à la SNCF. J'avais été prise aussitôt. En ce temps-là j'avais quand même une formation d'institutrice.

1 Débâcle juin 1940 - Etats-majors en Saintonge

J'avais su le départ des états-majors français, du fait de l'approche des allemands, à environ 10 kilomètres de Saintes. En effet j'étais au téléphone à la Poste. En dernier temps à la Poste j'avais un capitaine français à mes côtés, j'ai quitté ce poste à l'arrivée des Allemands.

2 Arrivée des Allemands à Saintes

Un après-midi j'allais avec mon frère aux " Galeries " (Futures Galeries Lafayette) et nous étions sur le cours quand nous avons vu arriver des Allemands, principalement un tank venant du pont, il y a avait un soldat, vêtu de noir, qui se tenait debout, très droit dans la tourelle. Le tank avait monté lentement le cours national. Il faisait très chaud ce jour-là, nous étions sidérés.

Des officiers supérieurs allemands avaient aussi logé au château Rouyer Guillet, rue de Laroche. Un peu plus tard, un wagon spécial était garé en bout de la gare pour recevoir des dames.

3 Bombardement de Saintes - 14/8/1944

Je travaillais au service de la " Voie " à la SNCF et j'étais au bureau d'études, salle du dessin et notre fenêtre donnait directement sur la grille d'entrée de la cour. Comme j'étais en relation avec les villes voisines, celle de St Jean d'Angély m'a téléphoné pour m'avertir qu'une escadrille d'avions arrivait sur Saintes. Je m'étais préparée et j'avais alors descendu les marches quatre à quatre, me dirigeant vers le souterrain. J'avais alors traversé la rue devant le café et, de là au coin de l'avenue j'ai vu la première bombe, l'avion passant au-dessus de la gare, qui allait tomber sur le deuxième souterrain (Au bout de la rue St Pallais). A son explosion les feuilles des tilleuls soufflées ont passé au dessus de moi.

4 Mitraillages SNCF - Triage

Depuis le bureau de notre 3ième étage, on voyait bien les avions qui passaient à la hauteur des fenêtres, dans ces instants on se planquait sous les bureaux à dessin.

5 Mitraillage des citernes d'hydrocarbure de l'Epineuil

Je me trouvais à l'arrondissement (Les grands bureaux) où je travaillais et j'avais vu les avions descendre sur les citernes, vers la route de Chaniers. Je voyais bien la scène par la fenêtre et c'est ainsi que j'ai vu brûler les citernes, tout au moins elles fumaient. Au cours de cette attaque les D.C.A avaient tiré.

6 Les administratifs SNCF au château Rouyer Guillet " Rochemont "

Après le premier bombardement, des administratifs SNCF s'étaient déplacés au château Rouyer Guillet de la route de St Jean, moi j'étais restée sur place. A cours du bombardement du 14 août une bombe était tombée à proximité de ce château de Rochemont.

7 D.C.A sur les grands bureaux - Arrondissement

Bien avant les bombardements les Allemands avaient pratiqué une ouverture dans le toit de cet immeuble et ils y avaient installé une arme anti-aérienne. Quand je me rendais aux archives je pouvais voir le soldat de service à son poste D.C.A.

8 Bombardement de Saintes - 24/6/1944

Le lendemain du bombardement, arrivant de mon domicile, rue Adolphe Brunaud, je voulais me rendre aux grands-bureaux, mais voulant passer par l'avenue Gambetta, je m'étais rendue compte qu'elle était bloquée. Il y avait des nuages de poussière partout, en effet une bombe était tombée avenue Gambetta vers le libraire (Carrefour avec rue du pérat). Aussi j'étais alors passée par la rue du pérat et arrivée devant l'hôtel " Le Chalet " je pouvais constater que la gare n'avais pas été touchée.

J'ai su que les Français et les allemands, ceux qui l'avaient pu, s'étaient réfugiés dans le blockhaus sur la place. Dans celui-ci les Allemands ne voulaient pas trop y séjourner car les bombes le secouaient trop.

C'est là que j'avais aperçu des dizaines de soldats allemands étendus sous les tilleuls, entre l'hôtel " Le Chalet " et le blockhaus. Ces soldats avaient été tués dans un train qui était parti de nuit pour se mettre à l'abri sous le tunnel de Lormont. Mais le train avait été en parti bombardé.

Après ce premier bombardement, et dans la foulée, les Anglais sont revenus lâcher des bombes rue du général Sarrail sur les services allemands (Kommandantur... ! M.S). Des hommes de troupe, qui logeaient dans un petit bâtiment (en 1993... entrée de l'école Emile Combes) avaient aussi tiré avec leurs armes anti-aérienne. Ces soldats ont été tués par cette bombe, ainsi qu'une maison en face, tuant alors deux civils saintais.

Une autre bombe était aussi tombée cours national, face à la maison Musso. Ils avaient certainement voulu détruire le central téléphonique de la place du bastion, ainsi que les bureaux de la Gestapo qui se trouvaient en face de la Banque de France... ! Une autre bombe était tombée dans le jardin des " Petites sœurs des pauvres ", rue Albin Delage.

Des gens de la rue de Taillebourg s'étaient sauvés dans la prairie côté Charente. Ce bombardement a fait une trentaine de morts

Puis je suis allée aux grands-bureaux et c'est là que depuis le second étage j'avais pu constater les destructions sur le dépôt et la gare de triage. Dans ces bureaux, les services administratifs français étaient au rez-de-chaussée et les Allemands  occupaient le 1er étage.

Ce bombardement avait duré 20 minutes environ.

Dans les jours qui ont suivi il y a eu une cérémonie à l'hôpital pour les morts français.

Suite à ce bombardement il a été trouvés 1700 impacts (...!! M.S) de bombes, dont certaines n'avaient pas explosé. Pour le déminage les allemands ont fait venir des prisonniers politiques depuis Poiters. Ils avaient alors travaillé au déminage sous la garde des miliciens de Pétain et heureusement il n'y a pas eu d'accident.

9 Réquisition logement de ma famille - Germaine Mouldou

a) Mon oncle et ma tante, Mouldou, demeuraient rue Albin Delage, dans la belle maison au coin de la rue de la boule. Des soldats allemands y avaient été logés, ils étaient très mal élevés, ces hommes se procuraient des œufs à la campagne. Puis il y a eu un capitaine allemand, il avait été préfet de Munich, un homme pas du tout nazi et très ennuyé de la situation. Son ordonnance venait tous les jours, c'était pour une question de charbon. Cet officier, qui avait deux petites filles, s'est fait tué en Russie.

b) Rue de la boule, un logement avait aussi été réquisitionné pour un collaborateur qui a été fusillé (sommairement ou officiellement..... M.S) par les F.F.I. Il avait été chef d'un réseau Told à Royan, puis à Saintes (Voir " Doc généralités " n° 119 - Nithard - M.S).

10 Interprète langue allemande à la SNCF - Alsacien Meder

Réquisitionné par les Allemands pour servir d'interprète à la SNCF, il s'appelait Meder et était Alsacien.

11 Poste et résistance SNCF

Un poste radio était dissimulé dans un endroit creusé sous le poste d'aiguillage situé à droite du passage souterrain Gambetta, en arrivant par l'avenue Gambetta.

12 Bombardement de Royan - Incertain..

Un matin on voyait de la fumée en direction de la côte, c'était la forêt de La Coubre qui brûlait.

13 Des Allemands à la COOP - Avant le 4/9/44

A la COOP, à l'angle de la rue E.Delaunay et du cours Lemercier, un matin vers les 10 heures j'étais venue chercher mon lait. Deux camions allemands sont arrivés, ils venaient de Royan...!, puis des hommes ont embarqué des provisions à bord et ils sont repartis.

14 Départ des Allemands de la caserne Brémond d'Ars

Les soldats allemands qui occupaient la caserne (futur collège) ont quitté définitivement l'établissement à 4 heures du matin.

Aussitôt leur départ le voisinage est venu à la caserne pour se servir. En effet les Allemands avaient laissé beaucoup d'équipement. C'es ce jour-là que des F.F.I sont arrivés.

15 Combat de Saintes - 4/9/1944

Affecté au dossier " Combat de libération - Saintes "

16 Rendez-vous galants dans des wagons SNCF (Voir aussi 2)

Les équipes de nuit m'avaient dit ce qui suit... " Au triage, du côté de la COOP (Grand bâtiment), il y avait un ou deux trains et des officiers y logeaient. Le soir des " Belles dames " de Saintes, des bourgeoises, se rendaient dans ce train. Il y avait, entre autres, madame D....... " (Certainement citée en dossier " Epuration "... M.S)

17 Interpellation par des hommes cours national

C'était un 1er mai, en 1943 ou 1944...! Cette journée il avait fait beau, je partais à mon travail, quittant mon domicile à 7 h 30 du matin. Sur mon parcours je m'arrêtais au boulanger pour acheter mon alimentation, puis je continuais ma route en vélo. Je portais au bras le brassard rouge et vert de la SNCF, il me permettait de circuler à toute heure.

Les rues étaient désertes, mais quand j'étais arrivée au coin du square, par la rue du général Sarrail, j'ai vu arriver sur ma droite une voiture noire, c'était une " Traction avant ", elle descendait lentement le cours. J'ai alors tourné à gauche et je me suis mise sur ma droite. Ce n'était pas la Gestapo de Saintes car je connaissais les hommes. Je continuais alors ma route, mais la voiture avait commencé à me serrer et à me bloquer le long du trottoir et jusqu'au café Palissy (Face à la poste en 1995).

Dans la voiture il y avait trois hommes avec des chapeaux, l'un au volant, un autre à côté et le troisième derrière.

J'avais sur moi un petit papier de soie, avec dessus des lignes dont j'ignorais le contenu, je devais le remettre à des gens du Douhet. Ce message était dans la doublure de ma veste.

Deux hommes sont descendus, l'un se mettant derrière moi et l'autre me questionnait en français.

Police: " Que faites-vous là...! Vous n'avez pas le droit "

Moi: " Si. Je regrette car je suis de service à la SNCF "

Police: " Ah! Bon. Vous travaillez à la SNCF. Vous êtes toute seule, êtes-vous mariée ? "

Moi: " Oui "

Police: " Votre mari il est où ? "

Moi: " Il est prisonnier de guerre depuis le 10 mai 1940 "

... Le ton a alors changé....

Police: " Où travaillez-vous à la SNCF...? "

Moi: " Aux grands-bureaux là-haut "

Police: " Oui nous connaissons. Vous faites quoi ? "

Moi: " Je travaille au dessin "

..... J'avais envie de rire, car le garçon de café, qui résidait rue Victor Hugo, mettant ses chaises à sa terrasse, était resté planté... sidéré. Plus tard il m'avait avoué avoir eu peur. Puis un homme a remonté dans sa voiture, j'ai eu peur. Les hommes avaient alors parlé en allemand, ils s'étaient regardés et le type qui était derrière moi était remonté à l'arrière. Puis la voiture est repartie à vive allure. je n'ai eu une réaction que par la suite.

Puis j'avais pris mon vélo et m'était alors rendue à mon boulot. Arrivée sur place, je m'étais assise et je n'avais plus de jambes.

Plus tard j'ai remis le message à un résistant, M. H...... (!) du Douhet. Cet homme n'était pas originaire de Saintes, il est décédé en 1995.

Note: Certainement des inspecteurs de la Sureté nationale, comme étaient appelés les inspecteurs du commissariat de police à cette époque. Commissariat place du cloître, rue Cuvilliers en 39/45.

Saisie du 5/6/2020

 

La SNCF allait payer le prix fort.. il fallait détruire tous les transports de troupe.... donc les voies ferrées étaient particulièrement bombardées, mitraillées.
La SNCF allait payer le prix fort.. il fallait détruire tous les transports de troupe.... donc les voies ferrées étaient particulièrement bombardées, mitraillées.
La SNCF allait payer le prix fort.. il fallait détruire tous les transports de troupe.... donc les voies ferrées étaient particulièrement bombardées, mitraillées.
La SNCF allait payer le prix fort.. il fallait détruire tous les transports de troupe.... donc les voies ferrées étaient particulièrement bombardées, mitraillées.

La SNCF allait payer le prix fort.. il fallait détruire tous les transports de troupe.... donc les voies ferrées étaient particulièrement bombardées, mitraillées.

Mais la France est restée debout. Merci à tous ces combattants dont tant ont versé leur sang sur nos plages et notre terre.
Mais la France est restée debout. Merci à tous ces combattants dont tant ont versé leur sang sur nos plages et notre terre.
Mais la France est restée debout. Merci à tous ces combattants dont tant ont versé leur sang sur nos plages et notre terre.
Mais la France est restée debout. Merci à tous ces combattants dont tant ont versé leur sang sur nos plages et notre terre.

Mais la France est restée debout. Merci à tous ces combattants dont tant ont versé leur sang sur nos plages et notre terre.

6 juin 44 - Nous irons vers la Victoire.... car ce jour fut le plus long... pendant ce temps à Saintes...
6 juin 44 - Nous irons vers la Victoire.... car ce jour fut le plus long... pendant ce temps à Saintes...

Voir les commentaires

5 - Port Larousselle à Saintes - Création du port en 2007

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Aménagement du port Larousselle

Grue et ponton

" SAINTES "

Pour la petite histoire, le port primitif avait été aménagé par un de mes ancêtres par alliance.  On entre dans la modernité avec l'aménagement des bords de la Charente, ici une superbe grue, un ponton et surtout des moyens à la disposition des bateaux qui vont y accoster.

Pour la petite histoire, le port primitif avait été aménagé par un de mes ancêtres par alliance. On entre dans la modernité avec l'aménagement des bords de la Charente, ici une superbe grue, un ponton et surtout des moyens à la disposition des bateaux qui vont y accoster.

Vous descendez le cours national, puis vous prenez le quai de l'Yser sur votre gauche et après avoir admiré le château Rouyer Guillet sur votre gauche, c'est en face à l'entrée de la route de Courbiac, juste devant la société " La Cale ".

Vous descendez le cours national, puis vous prenez le quai de l'Yser sur votre gauche et après avoir admiré le château Rouyer Guillet sur votre gauche, c'est en face à l'entrée de la route de Courbiac, juste devant la société " La Cale ".

5 - Port Larousselle à Saintes - Création du port en 2007
5 - Port Larousselle à Saintes - Création du port en 2007
5 - Port Larousselle à Saintes - Création du port en 2007
5 - Port Larousselle à Saintes - Création du port en 2007
5 - Port Larousselle à Saintes - Création du port en 2007
5 - Port Larousselle à Saintes - Création du port en 2007
5 - Port Larousselle à Saintes - Création du port en 2007
5 - Port Larousselle à Saintes - Création du port en 2007

Voir les commentaires

4 - La Belle époque sur la base aérienne de Paban.. E.E.T.A.A - 2005

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Merci Mon Colonel pour cette idée géniale

En deux temps…..

Exposition sur le  " Devoir de mémoire " (Guerre 39/45)

" La Belle époque ", via Stéphanie et via la route, dans votre enceinte militaire en 2005

Le colonel Didier Joly en invité d'honneur dans cette super belle mécanique.

Le colonel Didier Joly en invité d'honneur dans cette super belle mécanique.

Il n'y a pas eu de panne, mais seulement en admiration devant la belle mécanique. Certes en voiture découverte depuis Saintes.... il manquait la couverture sur les jambes comme autrefois.
Il n'y a pas eu de panne, mais seulement en admiration devant la belle mécanique. Certes en voiture découverte depuis Saintes.... il manquait la couverture sur les jambes comme autrefois.
Il n'y a pas eu de panne, mais seulement en admiration devant la belle mécanique. Certes en voiture découverte depuis Saintes.... il manquait la couverture sur les jambes comme autrefois.
Il n'y a pas eu de panne, mais seulement en admiration devant la belle mécanique. Certes en voiture découverte depuis Saintes.... il manquait la couverture sur les jambes comme autrefois.

Il n'y a pas eu de panne, mais seulement en admiration devant la belle mécanique. Certes en voiture découverte depuis Saintes.... il manquait la couverture sur les jambes comme autrefois.

Et bien sûr petite visite... avec un temps de silence et de réflexion, car c'est aussi un lieu de mémoire.
Et bien sûr petite visite... avec un temps de silence et de réflexion, car c'est aussi un lieu de mémoire.

Et bien sûr petite visite... avec un temps de silence et de réflexion, car c'est aussi un lieu de mémoire.

4 - La Belle époque sur la base aérienne de Paban.. E.E.T.A.A - 2005

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 > >>