29 - Paul Ghézi dédicace. Mode et défilé. Skate Park Compétition. Talents de femmes avec Sophie Meunier.
Sophie Meunier
Fileuse de Verre et Perlière d'Art
Salon
" Talents de femmes "
Un coup de cœur
Bijoux création Meunier
« Les bijoux de famille ou, dans la famille Meunier, demandez le grand-père »
Jean-Paul Boucard fut maire de Pessines pendant 40 ans, mais en sondant l'homme on découvre une passion de famille, la fabrication de bijoux.
Ainsi on découvre sa petite-fille, Sophie Meunier, exposante au salon de « Talents de femmes ». C'est avec joie qu'il nous la présente et surtout en ajoutant...
« Mon grand plaisir c'est de transmettre et c'est ce que j'ai fait avec mes enfants ».
Remontons un peu le temps...
Jean-Paul Boucard, né en 1929, avait rencontré sa future épouse née mademoiselle Gras.
« Je ne savais pas encore ce que j'allais avoir entre les mains, j'étais loin de cette belle luminosité qu'allait me faire découvrir Edmond Gras, le père de mon épouse Janine Gras. Ainsi celui-ci possédait un atelier de confection de bijoux, entreprise familiale qui donnait du travail à 40 ouvriers. Après la guerre la famille est revenue habiter aux Gonds (près de Saintes) ».
Actuellement s'il a passé le flambeau, tout en continuant sa mission de formateur auprès de ses descendants, Jean-Paul Boucard, selon son épouse, passe encore beaucoup de temps dans son atelier de Pessines, on peut penser que des idées lumineuse de créations lui illuminent encore l'esprit. Il est vrai que quand on joue avec la lumière et le feu, loin de se brûler les ailes, on s'élève.
Avant de rentrer dans le détail de la transformation de ces minéraux, je crois avoir compris que vos bijoux de famille ont côtoyé la grande histoire, qu'en est-il exactement...?
« En effet quand nous étions à Paris notre famille fabriquait des bijoux pour la haute couture, ainsi que pour le théâtre. Le film avec Sacha Guitry « Si Versailles m'était conté » a utilisé nos créations pour les acteurs et actrices. On y retrouvait nos pendentifs, colliers et autres bijoux sur ces personnes. Mais plus récemment, alors que nous demeurions aux Gonds, nous avions fait parvenir des bijoux aux speakerines de la télévision et dans les 48 heures qui avaient suivi, une équipe de la télévision était dans mon atelier pour un reportage. Ma petite-fille Sophie Meunier, qui travaille sur sa passion, a aussi son activité principale dans la protection du monde animal. Comme vous pourrez la voir de près vous allez découvrir les matières premières qui sont des verreries qui proviennent de « Murano » (Ndlr... Une des îles de Venise). Bien sûr elle fait aussi venir du verre d'autres parties du monde ».
A partir de ces produits de base elle construit ses créations dans leur totalité, avec les structures portantes, aussi œuvres d'art, présentant en elles-mêmes les belles verreries très travaillées. Le tout devenant souvent de belles parures pour le corps humain.
Puis si vous désirez contacter l'ingénieuse créatrice......
Laissons Sophie Meunier avec ses verreries et son chalumeau magique et découvrons des zooms de ce dimanche à Saintes....
Marché St Pallais dès dimanche matin. Un scout d'Europe avec son drapeau devant l'abbaye aux Dames, on remarque la fleur de lys au bout de la hampe. La nature sur une table, de nombreux petits ambassadeurs de notre belle terre. Ainsi dans une église l'écologie était présente pour une animation " Eveil à la Foi ". Merci seigneur...!
Paul Ghézi
Nous ... livre
Georges Brassens
L'auteur, né à Royan en 1943, nous présente, via son livre, les rapports " amoureux " entre Georges Brassens et le monde féminin. Il avait été enseignant en lettres, tout le portait à nous amener aux bons mots et beaux textes de l'ami Georges et sans langue de bois.
Il a déjà écrit un premier ouvrage sue G.B, celui-ci avait été tiré et vendu à plus de 4000 exemplaires. Bel essai pour ce livre au titre très orienté... " Les femmes dans l'œuvre de Brassens ". Mais il avait aussi écrit des textes sur des bandes dessinés racontant Brassens, ainsi que des mots présentant les chansons de l'homme de Sète.
Pourquoi Brassens...?
" C'était une passion de jeunesse, mon frère écoutait souvent ce chanteur via les disques de 33 tours. Moi c'était ses gros-mots qui m'intéressait, il y avait de belles choses autour de ceux-ci, de tous ses mots. J'avais alors voulu transmettre ma passion et comme enseignant souvent aux examens il y avait une approche de Georges Brassens "
Votre ouvrage c'est...!
" Six mois de travail, mais pas spécialement en continu, pour en final aboutir à 136 pages ".
En effet ce n'est pas un pavé, avec des textes très aérés, auxquels sont ajoutés des croquis bien sympathiques.
" Des gens qui aimaient Brassens m'avaient incité à en faire un second ouvrage, une suite, mais d'un autre genre. alors j'ai imaginé un personnage qui se promène dans les chansons du chanteur. Je tiens à préciser que j'avais eu la chance de rencontrer Victor Lanoux qui avait travaillé avec lui pendant deux ans. Cet acteur a d'ailleurs fait la préface don livre ".
Aviez-vous eu la satisfaction de rencontrer le chanteur...?
" Tout à fait. C'était après un de ses tours de chant à Bobino (Paris). Il avait été très intéressé par la réaction de mes élèves. Concernant le patrimoine photographique de Georges Brassens, il est entre les mains de Josée Strobans, une personne toujours du monde et âgée de 96 ans. Bon souvenir encore bien gardé ".
Merci Paul Ghézi et je souhaite à Georges toujours un bel auditoire et à vous-même de nombreux lecteurs où les amis de Georges sont toujours les bienvenus.
Nous étions à la librairie Peiro-Caillot, que nous quittons pour entrevoir quelques modèles qui défilent dans les rues piétonnes.....
Saintes samedi 29 septembre, un peu frais le matin, mais quelques heures plus tard, avec un beau soleil il y avait du monde dehors... ainsi défilé de mode, compétition au Skate Park, et tout à côté.. " Salon du mariage " et " Talents de femmes ".....
Dimanche soir, dans ces pages nous vous présenterons Sophie Meunier..... qui, du bout de son talent et de la précision de ses doigts fait jaillir la lumière des verres de " Murano " (Venise)... extraits
Et avant de refermer la page de ce samedi, un tour entre les stands du salon " Talents de femmes ".
Sculpture, paillage de chaises et bien d'autres " arts " très artisanaux....
27 - Conseil Municipal Ordinaire Délibération 7 ou 007. Salisbury et chanteurs anglais. Talents de femmes.
Saintes - Salisbury
... en chanson
Le groupe anglais
" Les Navy Larks " a été reçu en mairie avant son tour de chant aux airs très marins
Une cinquantaine de personnes, tout droit arrivée de Salisbury, a débarqué en mairie pour notre plus grand plaisir et nous faire entendre leurs belles voix. Ainsi échanges de cadeaux, prises de paroles, en anglais par le maire, puis par la responsable du groupe, enfin de Catherine Vieuille. On aura noté que le discours en anglais de notre élu aura été très facile à comprendre même sans maîtrise de la langue de nos voisins. Au rendez-vous.. la bonne humeur aux accents des mots Pineau et Cognac, avec un effleurement du mot Brexit par la responsable du groupe. L'entrée en chantant dans la salle du conseil municipal a été très impressionnant, cela nous ramène aux temps anciens, époque d'occupation anglaise avec une seconde mairie (française) rue arc de triomphe. Bravo les chanteurs, belle maîtrise de de notre langue et... sans accent. Samedi matin on vous retrouve au marché St Pierre pour des chants de la mer et des marins.
Ce week end.... on se retrouve au hall Mendès France pour deux jours à découvrir les " Talents de femmes "
Ci-après les stands que vous pourrez découvrir. Beaucoup de talents et certainement un pour qui vous aurez le coup de cœur. Merci à l'association " Soroptimist " et à bientôt dans les allées de cette manifestation très féminine.
Et à peu de distance l'avenue de Saintonge a ouvert son macadam, avec en plus sa belle piste cyclabe.
Conseil Municipal
Elus de l'opposition et la population saintaise...!
Délibération n° 7 ou permis... 007
Le premier élu de Saintes avait fort à faire face à une opposition qui avait sorti la grande échelle (était-ce pour éteindre le feu ou le mettre… !) pour monter à l’assaut du site St Louis, puis semblait aussi bien d’accord avec un petit vent d’insatisfaction de quelques adjoints de notre maire.. ! Bien évident l’opposition va vouloir se servir de ce tremplin inespéré, mais qui aura vite fait plouf en matière de collusion, en effet la majorité municipale ne peut pas trop déplacer les lignes dans son malaise interne.
Devant une assistance d’environ 80 personnes, le maire a ouvert a séance avec un hommage à l’ancien maire Paul Josse, décédé il y a peu. Puis il a présenté succinctement la convention « Action Cœur de Ville » signée hier en ce même lieu.
Avant que soit ouvert le premier acte.. Délibérations, nous avons pu remarquer dans la salle des étendards de syndicalistes, mais aussi des panneaux pour la souffrance des salariés de la ville, des lignes de « Bus » modifiées, et autres…
Fanny Hervé a démissionné de son poste de conseillère municipale, mais, aux dires de J-P M, elle n’a pas pu être remplacée pour ce conseil, car son courrier était arrivé trop tard.
La délibération n 7 a été annulée par le maire sur les instances pressantes de certains de ses conseillers. En effet il y aurait un travail complémentaire à faire en rapport à celle-ci, en outre comme nous l'apprendrons plus tard, c'est un signal fort au maire de la part de certains élus de sa majorité.
Pour ce qui est de l'opposition on retiendra des extraits de prises de paroles...
« Il y a des personnes présentes dans la salle, nous pourrions les écouter maintenant... »
Ainsi on apprend qu'une pétition a recueilli 670 signatures, mais il y en a aussi d'autres en ligne (Internet), contre le projet du site St Louis. Mais aussi la souffrance du personnel. Des lignes de « Bus » sont modifiées et cela est un manque pour certains.
Plus tard dans les délibérations: Un meilleur affichage est demandé sur les horodateurs, dont les plages horaires ont été modifiées. Et surtout pourquoi cette fameuse contribution (anciennement amende) de 30 € alors que dans d'autres ville elle n'est qu'à 17 €. Comme le cite aussi le docteur Ehlinger, qui demeure quai de l'Yser, toutes ces places payantes font que des voitures sont des ventouses le long de « son » quai. Sur ces points Laurence Henry parle de navettes, quant à Serge Maupouet il voudrait un retour aux zones bleues.
Et le flot des attaques continue...
Notre élue de l'opposition nous apprend que leurs informations ils les apprennent par la presse et non par la communication de la mairie.
Mais arrive le moment compliqué quand Frédéric Neveu, avant d'aborder les finances, se lance...
« J'attire votre attention Monsieur le maire sur les réclamations des agents. Pour la délibération n° 7 (Budget principal – Décision modificative n° 1) des élus avaient insisté auprès de vous pour revoir cette délibération, écoutez-nous. A ce jour je ne visualise aucun bon de commande. Je vous demande de nous faire confiance pour le budget 2019 ».
Arrivé à la délibération n° 8 nous apprenons qu'il n'y a pas de coupures d'eau chez les particuliers en cas de non payement des factures, qui sont malgré-tout majorées à la troisième relance. Il est aussi précisé que les impayés se retrouvent autant chez les riches (richoux selon Josette Groleau).
Nouvelle attaque de l'opposant, avocat de son état...
« Monsieur le Maire vous avez usés deux DGS et deux cadres. Votre personnel souffre. Vous avez dit il y a des gens qui rentrent et qui sortent.... »
Renée Benchimol-Lauribe parle même, dans ce domaine, des femmes enceintes et des « Turnover ».
Et le maire de répondre...
« Je ne dirai rien sur les Turnover, des gens qui rentrent il y en a ici. Avec le phénomène de mutualisation des cadres ont énormément travaillé. Certains sont restés, d'autres sont partis. Je regrette le départ d'Isabelle Oberson (Directrice des affaires culturelles). Cette personne n'avait pas trouvé un milieu épanoui pour rester dans nos services. En 15 jours nous avons mis en place une direction générale, mais aussi des remplaçants et nous cherchons de nouvelles compétences »
Réaction immédiate de Laurence...
« Je ne pense pas que Monsieur Lacombe, que vous venez de désigner, soit un fonctionnaire, puis des fonctionnaires ont été invités à exercer leur talent ailleurs et aussi vous avez fait endosser à une partante le problème de La Pallue. Monsieur le Maire vous répondez mal ou pas du tout.. »
Le maire..
« Laure Rétoré était une fonctionnaire et Isabelle une contractuelle » et c'est suivi d'une joute verbale entre Josette Groleau et Jean-pierre Roudier sur la question du personnel. L'opposition parle de cette maltraitance au travail et J-P R rappelle qu'il y a eu des rencontres où l'opposition avait était conviée et présente. J-P M précise que cette question est son premier objectif pour ces agents qui doivent travailler et pouvoir travailler ".
A la délibération 13 il est question d'agents de la police municipale qui avaient été insultés et les auteurs, passés en jugement, avaient été condamnés à verser une indemnité mais étant insolvable il est demandé à la municipalité de le faire à leur place, ce qui a été validé.
Maître Callaud a repris la parole en rapport avec le site St Louis non à l'ordre du jour, invoquant le fait que la municipalité aurait pu travailler avec la SEMIS (Plutôt que Bouygues) , préservant ainsi notre foncier. Et la réponse est que des logements sociaux sont quand même prévus et que la SEMIS sera opérateur.
Alors qu'est annoncée la délibération n° 15, Marie-Line Chemnade... revient un instant sur cette délibération (la 7) retirée de façon autoritaire et sans concertation. Ce qui fait bien ressentir un point important de discorde surtout quand cela touche le budget.
Dans la suite de cette délibération Josette Grolaud demande à J-P M s'il a l'intention de vendre (aussi) le camping. Mais monsieur le maire n'a aucun élément de réponse à fournir sur cette remarque. Et la suite avec Laurence Henry qui fait remarquer que dans leur grand projet la C.D.A, que l'on veut placer à l'ancien Crédit Agricole à qui la municipalité n'a pas à y dépenser le moindre sous, aurait été mieux placée au Haras, puis aussi dans ce site il aurait pu y avoir des attractions culturelles, musicales. En fait une place pour des associations.
Renée Belchimol Lauribe..
« Nous avons aussi le problème récurent des ordures ménagères...! Avez-vous pensé aux personnes âgées, puis aux personnes à mobilité réduite..! »
Il a aussi été question du Technicentre. Puis pour les associations, Laurence Henry revient sur cette question en déclarant que des adhérents souffrent, en effet dernièrement un refus leur avait été opposé pour un spectacle, rapport aux romains, qui avait pourtant été programmé. Et c'est Dominique Deren qui lui a répondu que les flyers avaient déjà été réalisés, mais c'est vrai qu'ils n'auraient pas du communiquer sur un événement non acté, non budgeté. Josette Groleau fait remarquer qu'il faut savoir faire appel aux compagnies locales et moins chères, ce à quoi a répondu l'élue de la majorité..
« Du local sur l'eau il n'y en a pas à Saintes ».
Et bien sûr avec un nouvel élu de la majorité qui prend la parole, c'est un nouveau soutien au « petit » soulèvement contre le maire, ainsi Frédéric Drapron....
« Je souscris à ce qu'à dit Frédéric Neveu, ainsi qu'à la prise de position de Dominique Deren et celle de Marie-Line Cheminade ".
Puis dans l'enfilade de lé délibération, mais parfois on s'en éloigne, le responsable municipal des sports se voit interpellé sur le fait qu'à Saintes on manque de terrains de foot. Alors F.D parle de terrain synthétique, mais un petit souci (très gaulois) révélé par Renée B-L...
« Pour votre terrain artificiel c'est très dangereux pour le goal, en tombant au sol i va prendre dans le nez les mini particules de caoutchouc (sol réalisé avec de vieux pneus), et ce n'est pas le docteur qui me contredira ».
La délibération n° 24 qui porte sur le patrimoine est assez instructive...
Ainsi on découvre le plan dit S.P.R, dans cette délibération soutenu par Nelly Veillet, et on apprend que St Eutrope et son quartier ne sont pas dans le Site Patrimonial Remarquable. Certes cela sera intégré avec le grand projet de revalorisation de ce secteur.... on retrouve en cela la convention « Action Cœur de Ville »
Pour la délibération n° 26 qui est présentée par Françoise Bleynie, il s'agit des locaux de l'école maternelle Emile Combes. Mais avant de faire défiler cette délibération l' élue affirme sa solidarité sur l'affaire de la délibération 7.
C'est là que le bât va blesser, un élu de l'opposition prend le cheval au galop, il s'agit de Pierre Maupouet....
« Je note la désapprobation de certains membres de la majorité au sujet de la 7. Elle est tangible, exprimée, réitérée. Avez-vous une réponse ?» et Philippe Callaud de renchérir... « Certains de vos adjoints ont exprimé leur point de vue sur votre conduite budgétaire ».
Là pas vraiment de réponse, mais était-ce le moment sachant qu'à cet instant la délibération n° 26 présentée par F.B, portait sur l'autisme. (Ndlr Interpellation un peu déplacée en cet instant pour un sujet aussi douloureux que l'autisme...)
Dans la 28 il a été question de la source de Lucérat et de l'eau que nous consommons. En la matière Jean-Pierre Roudier a répondu que la mairie faisait tout ce qui était à faire, surveillance des réseaux d'alimentation, remplacement des conduites, etc... Tout cela suivant aussi le tracé des travaux de voiries quand cela se présente.
Et à nouveau au galop sur ce que l'opposition déclare être de la mauvaise communication pour une bonne gestion. Des demandes pour voir certains documents n'ont pas eu de suite, mais le maire répond que cela se fait en fonction de ce que la loi permet. Pour le projet St Louis aucune réponse, alors Christian Schmitt (majorité) déclare s'en occuper et vérifier dès le lendemain.
AJOUT IMPORTANT: Des membres de l'opposition ont semblé dire que Monsieur le Maire n'aimait pas sa ville. Culture-Histoire et moi-même nous nous opposons totalement à ces pensées.. nul ne pourrait douter que J-P Machon aime sa ville.. Il y est né son père y a laissé son empreinte, c'est aussi un ancien " gamin " de la ville. Il la connait bien et aussi bien que quiconque. (28/9/2018 à 21 h 40)
Nous sommes dans le divers, enfin on y trouve un questionnement incisif, presque accusatoire: Le site St Louis. Les mots ne sont pas mâchés avec Josette Groleau..
« Monsieur le Maire, vous vous sentez comment ? Vous nous dépossédez du site St Louis, les Saintais ne le savent pas (Ndlr.. !!), vous devriez vous recycler comme agent immobilier! » Et passage du bâton à Laurence henry, comme au sport ... « Vous Monsieur neveu, vous allez partir plus au nord, tout abandonner puisque vous ne vous représenterez pas. Cela prouve votre attachement à la ville ».
*
Culture-Histoire: Désolé Laurence Henry mais je ne laisse pas passer car cet homme a fait un bon temps aux affaires publiques, puis il a aussi sa santé en cause, alors c'est son droit, tout en aimant notre ville il peut partir.
*
Puis on demande aussi au maire où en est son musée, qui autrefois avait été envisagé sur le site, mais par manque de place on le situera aux abords des arènes. Christian Schmitt argumente en rapport à la surface, en effet il aurait fallu 2 à 3 ha pour ce musée, car il fallait aussi compter les stationnements. Cette surface correspond trop peu avec celle offerte par le site St Louis. Avec notre projet ce site sera moins bétonné qu'aujourd'hui, quant aux argumentations archéologiques C.Schmitt avance que quand on a construit l'HEPAD de la Providence il y avait aussi eu d'importantes fouilles archéologiques et tout a été mené à terme avec pour objectif la conservation des traces et divers relevés. Et il avait conclu pour ce site...
« Je ne vois pas ce que l'on découpe pour cette vente dite.. à la découpe ".
Mais assez fort par Laurence Henry...
« Les Saintais vont financer VOTRE personnel. Actuellement c'est un déni de démocratie ".
Reprise de la parole par François Ehlinger..
« C'est une malhonnêteté intellectuelle Monsieur le Maire »
Et malgré ses réponse le premier élu se voit encore infligé de...
« C'est faux Monsieur le Maire »
Pour conclure avant que Jean-Philippe Machon ne déclare la séance clôturée, nous avons encore eu droit à une série d'éloges, peut-être pour nous remercier tous d'avoir suivi sagement ce C.M pendant plus de deux heures et demi.
De F.E... « Depuis que vous êtes au pouvoir, dissimulations et mensonges. Vous êtes provisoirement propriétaire de votre siège. Vous n'avez pas le droit... »
Dans la salle une dizaine de personnes ont applaudi.
Moralité... Quand la délibération n° 7 peut devenir Permis de détrôner 007.
Il est urgent que Monsieur le Maire présente son projet aux Saintais de manière simple et facile à comprendre pour le commun de mortels, selon la formule habituelle.
Alors que la ville semble apaisée, si nous partions avec des retraités sur le bateau
" Bernard Palissy III "
Et retour avec un tailleur de pierre, carrier et sculpteur de talent.. Aristide Magnani (Voir aussi article précédent sur ce blog média)
Autrefois, il y a peu, Aristide possédait une carrière à Thenac, au lieu " Les Mauds "
25 - Action Cœur de Ville Signature. Les Harkis et supplétifs en Algérie - France
Salle du Conseil Municipal
Signature de
Action Cœur de Ville
Dans la salle devant un parterre d’environ 40 personnes, des élus, des fonctionnaires de l’état, des responsables des partenaires, un film valorisant notre cité est projeté, juste avant des prises diverses de paroles. Dans la salle, outre des fonctionnaires de la mairie de Saintes, il y avait sept à huit conseillers municipaux. A remarquer qu’une élue était accompagné de son jeune garçon, ce qui vraiment donné un air de jeunesse à l’assemblée.
Ainsi, un article avait déjà été consacré à cette question « A-C-V », ceci sur ce Blog-Média, en date du 16 mai 2018.
Peu de chiffres à retenir… aux environs d’un milliard cinq cent mille, débloqué par le gouvernement, le ministère de la cohésion et du territoire nous avait retenus, si le projet est acté, pour deux villes de Charente maritime. Il y avait 220 villes candidates ou bien ciblées, ainsi ont été retenues Rochefort et Saintes.
Pour notre ville le projet porte sur 14 points, mais on ne reviendra pas dessus, voir l’article précité.
Au bureau, entre autres, Pierre Descamps (Directeur du projet), Bruno Chaptal De Chanteloup (Banque des territoires – Caisse de dépôt), Mme la sous-préfète de Saintes, Monsieur le Préfet, suivi du maire de Saintes, Pierre Landes (Etablissement public foncier de
Le maire de Saintes a ouvert la séance et on en retiendra, dans un premier temps que Saintes est bien notée pour sa vie sociétale. Mais il précise que nous en sommes à la signature de la convention, mais que demain ce sera la réalisation des projets.
Jean-Claude Classique prend le micro et…
« Malgré les inquiétudes des territoires intermédiaires nous sommes très confiants en ce dispositif Cœur de Ville et…. sa caisse à outils »
« La convention d’aujourd’hui se place sous le signe de la mobilisation. Ces dernières décennies
Plus drastique en regard de sa fonction le préfet va droit au but…
« Que cette convention fasse converger les ambitions et les réalisations, je suis pleinement saintais en disant cela Monsieur le Maire. Je veux conforter cette dynamique si elle s’appuie sur une méthode partenariale. Je félicite votre directeur de projet, ici présent, ainsi que l’ensemble de vos services. Vous devez aller vite mais sans vous presser, pour une action qui ne peut se faire sans l’ENSEMBLE de tous les partenaires »
« Une approche globale, dynamique et cohérente dans cette convention, par ce fait vous pourrez compter sur l’appui de l’état »
« Cette action va, entre autres, vers le commerce, le patrimoine et l’habitat. L’enjeu est qu’en cette année 2018, étant pragmatique, c’est cette action financière prévue pour cette aide importante. On va continuer à construire »
« Monsieur le Maire, avant de conclure, je tiens à dire que cette opération va permettre de porter haut et fort les ambitions légitimes de la ville de Saintes »
Quittant le bureau, Pierre Descamps, un peu le bras armé de cette opération, prend la suite…
« Dans ce programme il y a 16 actions… » et le directeur du projet va détailler le contenu, mais il en ressort qu’élus, fonctionnaires et partenaires, à tous les niveaux, agissent pour le bien commun. Courts extraits… Mise en place de bornes d’accès au secteur piétons, déplacement de la gare routière, installation du siège de
Pendant ce temps Messieurs le Maire et le Préfet discutent en aparté, mais le thème du directeur étant déjà très bien connu, il faut savoir aussi que souvent ces entretiens intimes construisent aussi notre société. Mais Jean-Philippe Machon reprend la parole pour faire applaudir son directeur de projet, qui, à ses dires, le mérite vraiment, nul n’en doutera.
Puis la parole est donnée à Monsieur Chaptal De Chanteloup, domaine des finances.
D'emblée il met l’accent sur le financement et bien-sûr il parle du bien-fondé de cette convention. Dans ces mots il est aussi question de « Smart City », la ville intelligente. Puis il aurait pu conclure en citant la première brique pour un travail de cinq ans. Mais continuant…
« Pour l’action logement, il s’agit ici du financement et de fonds amenant à l’aboutissement de cette aide financière »
« La ville est d’une grande qualité patrimoniale qui entraîne des coûts importants de financement. Je vous invite à nous présenter assez vite vos projets, nous sommes à votre écoute »
« J’ai bien noté pour l’îlot St Louis. Dans votre ville le retour des investisseurs privés sera la marque de notre réussite »
La dernière personne à prendre la parole, avant le cocktail de fin de la rencontre, est Pierre Landes, qui déjà annonce la couleur, ainsi…
« Je ne vois pas ce que je pourrais dire en plus, tout aurait été dit. Mais ce travail avec le gouvernement et les partenaires a été un vrai booster. Avec ce projet il est souhaitable que cela fasse venir ou revenir des familles sur Saintes. Le gouvernement et l’état nous en donne les outils ».
La séance est levée et chacun étant invité à se rendre au buffet offert par la municipalité, on a pu voir se reformer des groupes de discussions, souvent utiles à des mises au point, voir la prise d’informations très zoomées.
Laissons les responsables aux signatures des documents de la convention et retrouvons-nous en soirée au " Monument aux morts ".... pour un hommage.
Les Harkis
Combattants d'un autre temps, mais si près de nous.
Journée nationale des Harkis et des supplétifs. Ne pas oublier la souffrance de ces hommes qui se sont battus dans la dignité et pour ce qu'ils croyaient juste. Ils sont encore parmi-nous, ainsi que leurs familles. C'était la guerre d'Algérie, puis l'indépendance, mais pas la fin de leur souffrance. Mal vus dans leur pays et mal accueillis en France. Madame la sous-préfète, dans sa prise de parole au nom du ministère, a précisé que cette année la France allait faire quelque-chose pour eux. Ici hommage sur la place du maréchal Foch.
22 - Madame capitaine de quartier. Une Nouvelle pour vous.
Isabelle est " le capitaine", mais qui se cache derrière notre écrivain, qui, tel Edmond Rostand nous parle de la fascination qu'il a pour Roxane, pardon pour Isabelle.... Mais il avait besoin d'affirmer ceci ou cela pour " voler " à son secours.
Quelques dizaines de mètres plus haut, sur le cours national il était une (c'est toujours) une pharmacie. Jean-Marc Gay a fait la promotion de son livre, avec séance de dédicaces, à la librairie Peiro-Caillaud. Une belle photos (et des photos intérieures) du photographe Alain Souchon, nous présente son livre " Capitaine ".
j-M Gay est originaire de Saintes, ville qu'il avait quitté pour sa carrière professionnelle, fonctionnaire, pour y revenir en 2000. A la mi-route d'un siècle Jean-Marc Gay se met à l'écriture, mais il avait déjà fait éditer des livres sur les voitures anciennes, une de ses autres passions... Livres édités chez E.T.A.I..
" Je parle de Saintes, d'un micro quartier de cette ville.Je parle de gens qui ont fabriqué cette ville. Ainsi le " Capitaine " est une dame, Isabelle Besson, qui pour diverses raisons a quitté la ville où elle avait été abandonnée de tous, foulée au pied. Aussi je ne voulais pas qu'elle soit ainsi trop facilement " enterrée ", alors je parle de cette femme en mille détails. Dans notre quartier centre-ville ". Ainsi c'est une légère présentation de son livre, Isabelle l'a lu et cautionné, puis Alain Souchon l'a suivi dans cette idée d'écriture. Un livre en petit format mais qui pourrait être grand par sa forte implication. Beaucoup de photos et 50 pages pour 9 € en librairie. Pour conclure un dernier mot de J-M G... " C'est un livre élégant comme Isabelle et dans tous les sens du terme ". Et maintenant une invitation.... Avec " Navy Larks "
19 - Les arbres saintais. Photos anciennes et circulation. Avenue de Saintonge. Electrique Tour Nouvelle Aquitaine. Talents de femmes.
Nouvelle Aquitaine
Electrique Tour
" De Limoges à Saintes, 25 véhicules électriques font la Promo de la ... fée électricité "
Un étrange convoi est arrivé en cœur de ville ce jeudi 20. Ainsi pilotes et navigateurs après avoir déposé avec précaution leurs véhicules auprès de bornes électriques, se sont rendus à la mairie où les attendait monsieur le maire. Du 18 au 20 septembre ces personnes, via leurs véhicules, ont fait la promotion de ces automobiles, dites " V.E ", ils étaient de la région, mais l'un d'eux, en amoureux des " V.E " est venu de Marseille.
Il semble que la fermeture du pont de Saintonge n'ait pas perturbé ces visiteurs, comme quoi..! Leur départ de Saintes ce soir mettra un point final à leur original rallye. Jean-Philippe Machon, maire, a tenu à préciser que Saintes était un peu ville pilote dans ce domaine. Le mot de la fin d'un des responsables de ce " Tour en V.E ", qui a bien apprécié notre Saintonge, a déclaré que de Bergerac à Saintes il a vu beaucoup de vignobles, mais un peu moins de bornes (électriques) et en conclusion... au moins on pense que vous aurez du bon vin. A la fin d ela réception des prix ont été remis aux trois meilleurs conducteurs, on ignore sur quels critères, ainsi on découvre une dame qui s'est fait remettre un superbe sur la ville de Saintes. Et pour votre agenda...... Talents de femmes
Les arbres à Saintes
Sans langue de bois
Et à quelques-pas de là... l'avenue de Saintonge en finition...
Et quand on parle de travaux sur cette avenue on pense aux grandes perturbations de notre circulation. Mais quan était-il avant l'existence de ce pont et au temps des grandes inondations. Visions via des cartes postales, l'une d'entre-elles nous montrent une rue encore très peu utilisée, la rue de la boule.
17 - Camp de la mort SS. Nouveaux curés saintais.
Paroisse St Pallais
Trio en route
" Nouveaux prêtres "
Dimanche installation officielle des nouveaux membres du clergé paroissial: 4ième à partir de la gauche: Père Alfred Ki, suivi de Maxime Feliho, et tout à droite le séminariste (aube blanche) Brice Degbey. L'église avait fait salle comble pour accueillir ses " nouveaux " qui ont été installés officiellement dans leur charge par le vicaire épiscopal Sermonfils. Après la cérémonie un vin d'honneur a été partagé place de l'abbaye.
Avant de quitter ce prestigieux site de l'abbaye, signalons en passant que les arbres, frôlant l'abbaye, devraient recevoir la vite de spécialistes en la matière, ceci à divers titres.
A votre agenda, pour une suite à notre patrimoine, mais cette fois c'est douloureux passé de notre histoire: Un patrimoine humain de grande tristesse. " La déportation " vers les camps de concentrations et très souvent la mort.... entre 1940 et 1945. Inauguration en la salle centrale pour une exposition étalée sur quelques jours.
Présidé par Raymond Guérif la soirée inaugurale nous a ramené aux années noires de notre histoire. Ainsi une exposition itinérante, sous l'égide de la Fédération des Déportés, se déplace sur plusieurs villes. En principe chaque année le thème change et ce soir c'était le Struthof de Natzwiller.
Aux différentes prise de paroles nous avons appris que le père de Christian Schmitt, élu présent, avait demeuré à peu de distance de ce sinistre camp. Mme la sous-Préfète, qui a pris la parole, se rappelera toute sa vie de cette maison où ses parents lui avaient dit qu'une dame avait été enlevée par les Allemands et n'était jamais revenue... Un bon conseil pour la mémoire de vos enfants... emmenez-les voir cette exposition. Pour conclure ces propos voici un Saintongeais qui a connu une mort infamante dans ce sinistre camp nazi, il s'agit d'e Adrien Besson " Mort pour la France et la liberté ".
15 - Journées Patrimoine. La Gabare COGNAC Grosperrin. Georges Colomb explications et chinoiseries.
Journées du patrimoine
Un choix
COGNAC Grosperrin
Eglise St Vivien
Amphithéâtre en vernissage
Vernissage et lancement des Journées Européennes du Patrimoine
Quelques dizaines de personnes, des invités et non le public, ont participé au vernissage de ces journées, au cours duquel Monsieur le Maire et Monsieur le Député ont pris la parole, suivis en cela par Murielle Perrin.
La salle de l’étoile mettait en valeur notre amphithéâtre et les dernières découvertes archéologiques le concernant, avec ce qu’on pu en retenir nos professionnels de l’archéologie.
Belle présentation avec des photos et des plans de qualité.
Jean-Philippe Machon, maire, en a profité pour parler de toutes les mauvaises informations sur les réseaux sociaux (Fake news), la presse écrite ne semble pas utiliser cette arme contre sa politique vers les fameux gradins, les arbres, le site St louis, etc…
Mais restons sur le côté festif du patrimoine.
Ainsi il y a 70 propositions pour ces deux jours de découvertes du patrimoine saintais. Puis les animations « Curieux », enfin la présence de notre éminent historien (professeur en université) Christian Gensbeitel et bien d’autres qui pourraient être cités ici.
Le maire a parlé du projet du vallon des arènes, surplombé de la basilique St Eutrope et son église souterraine (Il voulait dire crypte, comme on la nomme souvent).
Puis… « Le patrimoine doit vivre dans notre époque, il faut le valoriser, l’entretenir, l’adapter à notre temps. Je vais citer aussi le dôme de notre Carrousel Musical qui fait pendant avec le beau clocher de l’abbaye aux Dames. Quant à notre amphi, si nous ne faisons rien dans 15 ans les pierres seront par terre. Notre première démarche sera de le restaurer, ensuite de le faire vivre…. Avec le projet des gradins »
Enfin le premier magistrat a rappelé que dans les années qui ont suivi le déblaiement de la cavea, après une restauration rapide... " C’était aux environs de 1910, il y a avait eu de grands spectacles de qualité. Cela s’était d’ailleurs prolongé jusque dans les années 2000. Dans ma jeunesse j’ai vu ces fantastiques spectacles qui étaient aussi joués dans les grandes villes de France. Nous allons travailler sur l’image de ce monument antique, un facteur important de l’attractivité de notre ville. Agir ainsi c’est en assurer sa pérennité »
Pour conclure ses propos, avant de laisser le micro à Jean-Philippe Ardouin, le maire a remercié et félicité les organisateurs de ces journées patrimoniales saintaises, ainsi les partenaires, les techniciens, les fonctionnaires et les partenaires, sans oublier ses collaborateurs municipaux, les élus en charge de ces journées.
On pense sincèrement que chacun aura trouvé sur les chemins et les rues de Saintes un patrimoine très à son goût.
Indice sur notre amphithéâtre... presque une plaque d'identité ou ADN...
Quittons le monde romain pour pénétrer dans le domaine où règne la " part des anges ", les chais du COGNAC Grosperrin. Nous allons y suivre notre guide, Axelle, responsable de l'espace d'accueil dédié aux bons et subtils produits de la vigne.. " La Cale " (Route de Courbiac)
C'est avec brio que notre guide nous a emmené au travers son établissement et jusqu'au fameux chais où l'art de ces maîtres des lieux est de faire bien vieillir et assembler le Cognac acheté aux producteurs de notre terroir des deux Charentes, terres très viticoles. Nous en avons appris, certes pas mille secrets, mais de nombreux détails qui font que ce produit est alors revendu en Europe, mais aussi en dehors. Ici pas d'alambics, on ne distille pas, mais on découvre de magnifiques fûts de chêne, des Marie-Jeanne, des bonbonnes de terre, mais aussi un savoir-faire. Tout est contrôlé, pesé, fermé avec les cachets de cire visés par les services des douanes. Nous ne pouvons que vous conseiller de devenir client, même de passage, pour découvrir toutes les subtilités, certes de la méthode d'un bon vieillissement, mais aussi l'art de goûter et de déguster. La Cale d'Axelle vous fera découvrir de nombreux produits viticoles issus de notre terroir et même de bien plus loin.
De la route de Courbiac dirigeons-nous vers l'église St Vivien où des collectionneurs de cartes postales valorisent de quartier de la ville, via son église....
Par la même occasion ils nous présente un superbe dessin (écorché) de l'orgue de cette église paroissiale. Et restons toujours dans le domaine des églises, en découvrant notre évêque en " argumentation " publique.
Ainsi Mgr Georges Colomb avait provoqué une rencontre avec les catholiques de la ville de Saintes pour leur parler du devenir de " Voiville " (ancienne maison de retraite du clergé) et de la Maison diocésaine. Le début des discussions a traité de ces sujets, puis notre évêque a parlé de la Chine, pays où il avait été missionnaire et bien sûr souvent dans la clandestinité. Un pays où rien n'est facile, car il y a aussi une église soumise à l'autorité du gouvernement chinois. petit détail sur ce pays, si l'on peut dire ainsi, il nous a appris que le gouvernement chinois a fait construire une ville neuve pour déplacer plus d'un million de personnes, dégorgeant ainsi la capitale chinoise, et aussi bien d'autres détails qui sont en lien avec cette délocalisation de masse de population. Etant arrivé en fin de la rencontre, je m'en excuse, mais je ne puis relater ce qui a été dit sur les projets saintais, ceci devant un parterre d'une centaine de personnes.
14 - Statue glorieuse Magnani. Villa Musso et rénovation. Etudes et traçabilité.
Auguste Magnani
Carrier et sculpteur
" On lui doit notre maquisard du cours Paul Doumer "
« Mon père est né à Madrid (Espagne) où son père Aristide Magnani y avait un atelier de sculpture. Son grand-père était Cesar Magnini, il avait quitté l’Italie dans les temps plus reculés. En 1929 mon père s’est marié avec Louise Martinez (Luisa) ;
Ainsi mon père avait travaillé dans son atelier à Gérone en Catalogne.
Mais quand la guerre civile arriva, comme il était contre Franco et avait combattu dans les rangs contre lui, il avait du fuir l’Espagne et il s’était réfugié en France à Uzerche (Corrèze), en fait il est parti en février 1939.
Mais à l’arrivée des allemands, avec l’occupation, à nouveau il avait du se cacher, ainsi il s’était réfugié dans les bois où il travaillait comme bûcheron.
Je me souviendrais toujours quand, recherché par les allemands et la milice, des soldats allemands étaient venus à la maison. Un soldat allemand menaçait ma mère avec sa mitraillette, je crois me souvenir que ce jeune soldat était tout tremblant… !
Puis en 1948 il était venu en Charente-Maritime à Corme-Ecluse où les gens avaient été très accueillants à son égard. Il avait ensuite déménagé à Saujon, il avait trouvé un emploi à Saintes chez le marbrier Montauzier, rue de la boule, en face le cimetière St Vivien.
Notre famille était ensuite partie habiter à Tesson, avant de se retrouver un peu plus tard à Thenac. A Tesson il avait déjà exploité une carrière, mais en se retrouvant à Thenac il avait acheté une carrière au lieu « Les Mauds », je crois qu’il l’avait achetée à Lucas. C’est ainsi qu’il a travaillé à cette carrière dès 1959.
Il aurait pu acheter une carrière à Crazannes, mais il avait préféré celle de Thenac car c’était de la roche bleue qui était plus solide.
Pour la sculpture il avait été initié par son père et son grand-père, le dessin, la sculpture il avait bien cela en lui.
Aussi quand il avait travaillé chez Montauzier à Saintes, juste après la guerre la ville de Saintes avait voulu élever un monument à la gloire des libérateurs de la ville, on se souvient très bien de cette terrible journée des combats de la route de Marennes (cours Paul Doumer) où s’étaient affrontés les Allemands, qui voulaient rentrer sur la ville, avec les hommes de la brigade RAC, bataillon « Violette ». Jusqu’à ce jour il n’y avait eu qu’une plaque sur une maison pour rappeler ce combat du 4 septembre 1944.
Ainsi une statue et un petit monument avaient été demandés par la ville et mon père avait été chargé de sculpter un homme du maquis.
Pour cette statue je pense qu’il en avait fait un modèle en plâtre avant, mais je ne sais pas qui lui aurait servi de modèle, mais je revois bien mon père mimant le bras du maquisard s’appuyant sur un fusil ».
(Récit de sa fille Aurore)
Ce sont des études de visages, de drapés et de coiffes. Enfin un hommage au père d'Auguste... Cesar Magnani...
Après ce périple de Madrid à Thenac.... retournons à Saintes avec la rénovation de la villa dite.. Musso. Qui a vu passer l'éminent biologiste le docteur Musso, puis des officiers allemands enfin dans ses dernières années l'office du tourisme et différents services du patrimoine de Saintonge.
Pour ceux qui aiment l'histoire et ses finesses, via la traçabilité historique, voici une courte étude d'un fragment d'avion crashé en 1944.... (B17).
Le but de cette étude étant surtout de demander à un spécialiste sur les " B 17 " de localiser ce fragment sur ce bombardier de la deuxième guerre mondiale.
9 - Annie Brunetot Art concret lumineux à l'espace Corcé. Fête de l'âne à Bussa. Art Crash Diaporama.
" Art Crash "
Diaporama.....
Ni art figuratif
Ni art abstrait
Mais art concret
" Annie Brunetot "
Espace Corcé
Rue du général Sarrail - Saintes
Elle est originaire de
Annie Brunetot, qui demeure au Douhet, a toujours eu un goût pour la peinture. Vers 1983/84 elle faisait des créations très personnelles, ceci avec du matériel récupéré, du bois et du métal, parfois avec des morceaux provenant de bateaux. Mais elle n’avait pas toujours le temps et surtout pas les sous nécessaires.
Ecoutons l’artiste plasticienne du concret…
« Des personnes qui avaient vu mes créations m’avaient alors encouragé à montrer mon travail, ainsi j’avais alors exposé. Au cours d’une exposition qui avait eu lieu à Paris en 1992, au cours d’un grand salon, j’avais reçu le prix Jeunes peintures ».
Annie Brunetot a fait des études un peu éloignées de cet art, quoique… ! Elle avait fait ces études en biologie. Puis c’est en 1997 qu’elle avait alors découvert le plexiglas et c’était parti pour ses créations. Dans ses débuts avec cette matière elle n’avait pas recherché spécialement les formes géométriques mais elle voulait « jouer » avec les lumières.
« Dans mon travail je vais toujours vers de nouvelles constructions. Je construis en assemblage ou bien en un seul élément de plexiglas. En figure à plat ou avec des plis »
D’où provient votre plexiglas, matière première pour vous… ?
« Bien sûr il y a de la récupération, mais je vais aussi chez des revendeurs, rarement directement chez les fabricants. De plus les revendeurs n’ont pas toujours les coloris que je recherche, alors je dois en faire plusieurs »
Pour le geste de la construction, cela se passe comment… ?
« Je fais mes découpages avec des astuces (ndlr.. Toujours en évolution) pour la netteté. Pour le pliage je le fais à chaud, mais ce n’est pas possible sur une trop grande longueur. Avant chaque création je fais toujours un petit dessin. Il arrive aussi que des pièces ne soient pas terminées et aboutissent au rebut sous l’établi ».
Votre plaisir… !
« J’ai vraiment plaisir à cette manipulation, à assembler les couleurs, je suis heureuse quand je vois mon œuvre aboutie »
Annie a des noms pour chaque œuvre, pas un numéro, ainsi c’est souvent les lettres des couleurs utilisées avec un petit nom ajouté, un peu codé souvent. Ainsi pour l’une « O.V.R », pour une autre codé avec trop de math, alors plus simplement… « Quelle heure est-il ? »
Merci Annie Brunetot et il vous reste deux ou trois lignes pour vos beaux mots de conclusions… !
« Je vais de plus en plus vers l’épuration, et dans des créations récentes on a l’impression qu'elles émettent de la lumière…. »
Pour l’anecdote une visiteuse s’appelait… Luce…
Nous quittons le centre ville pour nous rendre à Bussac à " La fête de l'âne "... Un dimanche champêtre très bénéfique, une idée pas si bête...! (Merci aux attelages de Choisy / Nicolas Blanchard)
Et bien sûr on les met à l'honneur.....
Et retour, au galop, vers l'art, avec un clin d'œil....