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30 - Fabrice Giraud le Créateur. EREA Action solidaire Intergénérationnelle. Lavement des pieds. Cimetière du nouveau.
COMMUNIQUE
De la Mairie de Saintes.....
Modifications d’ouverture du cimetiere Saint-Vivien
A compter du 3 avril, l’entrée et la sortie du cimetière St Vivien se feront par les 2 portails automatiques côté Rue de la Boule (face à Panama) et Rue des Thermes romains.
Le portail situé face à l’entreprise PFG fermera désormais à 18 h en semaine, et sera également clos les week-ends et jours fériés.
La sortie pourra se faire par les 2 portails automatiques.
Pour rappel, le cimetière Saint-Vivien est ouvert aux horaires suivants :
- 1er mars au 31 octobre : de 9 h à 19 h
- 1er novembre au 28 (29) février : de 9 h à 18
Mise en garde de Culture-Histoire: Veillez à vos affaires, votre véhicule, surtout dans le secteur vers les thermes romains... Il peut y avoir des rôdeurs....
Quand les investigations historiques nous mènent vers l'art... Ici " L'homme fuyant " de M.S
Fabrice Giraud en création .... à Instant Art
Né dans le 79 il y a 35 ans, Fabrice Giraud a effectué ses études secondaires à Poitiers, ville où il demeure de nos jours.
Le point de départ dans son monde de la créativité, explications…
« Vers ma quinzième année j’avais déjà voulu travailler dans le son et la vidéo. Je dessinais aussi et je me sentais attirer vers ce mode d’expression. Mes parents m’avaient peut-être montrer ce chemin, certes même si ma mère était infirmière psychiatrique et mon père avait travaillé dans des ateliers de fruits de mer, avec une époque dans le bâtiment, ils avaient tous les deux la maîtrise de la peinture. Bien sûr j’avais aussi découvert, en dehors de ma famille, le monde de la peinture et autres expressions artistiques ».
J’ai découvert des croix dans vos œuvres, avez-vous eu une éducation religieuse ou une approche d’une croyance… ?
« Dans ma jeunesse je n’ai pas trop connu une éducation religieuse ».
Avant de s’enfoncer un peu plus dans votre rapport à la création, une interrogation qui se pose toujours quand on rencontre un artiste… Vivez-vous de votre art… ?
« Oui j’en vis »
Justement pour en vivre il faut être très bon ou bien avoir plusieurs cordes à son arc, si l’on peut dire ainsi… !
« Tout à fait vrai, en fait je suis polyvalent »
Soyez plus précis s’il vous plait… !
« Je suis dessinateur sérigraphe, puis je me sers de mon imprimante. En fait cette technologie c’est un peu comme une main pinceau, via mon écran. Mais parfois, selon l’esthétique qui s’en dégagerait je choisis l’ordinateur ou directement la main. Je suis aussi vidéaste, on dit plutôt plasticien vidéaste. En fait ce sont des vidéos artistiques. Mon autre spécialité qui peut très bien marcher, surtout c’est très fort comme art, c’est la projection sur des façades de mes créations, voir aussi sur du plus petit mobilier, voir des sculptures. Cet art s’appelle le mapping. Comme je maîtrise bien la musique j’élabore des musques concrètes, comme le faisait Pierre Henri, c’est une construction musicale à partir de bruits naturels, tel que nous pouvons les entendre dans la nature, mais aussi dans notre environnement urbain ou rural. Mon dernier point de mes créations c’est la sculpture métal. Construction avec des éléments métalliques ou autres, avec une interaction en harmonie avec des vidéos. Ma dernière construction en la matière a été … Le murmure des plantes. Ainsi au toucher on pouvait déclencher des sons, voir, comme le titre le dit, comme des murmures… ! »
Si j’ai bien compris toutes ces activités ont un lien fort, c’est l’informatique.
A quelle époque de votre vie vous vous êtes vraiment lancé dans cet art qui devait devenir votre profession… ?
« Vers mes vingt ans j’ai fait des rencontres avec des personnes qui réalisaient des objets, tableaux, sculptures très artistiques et c’est à ce moment-là que cela se découvrant à mes yeux, je me suis lancé, totalement investi. Bien sûr en ces temps-là il me fallait à côté un métier rémunéré, j’ai même été facteur pendant six ans, cela me convenait parfaitement car j’avais tous mes après-midi libres. Mais comme j’étais un accro à la création j’ai démissionné et cela m’a alors amené où j’en suis actuellement. Depuis 2008 je suis à temps complet un créateur. Mais à une certaine époque je m’étais retrouvé comme intermittent dans le monde artistique, surtout pour des tournages de films, chargé de la sono »
En ce moment quel est votre statut social… ?
« Depuis trois ans je travaille avec – Consortium Coopérative – nous sommes une cinquantaine de personnes. En fait nous sommes Entrepreneurs Salariés. Cela nous permet de mutualiser différentes choses utiles à noter fonctionnement, tant individuel que collectif »
Vous rayonnez comment et sur quelle étendue du territoire… ?
« Chacun de nous est indépendant. On est connu sur différentes régions de France, même on est amené à faire des déplacements à l’étranger, surtout en ce qui me concerne ».
Actuellement sur quel projet, quelle activité… ?
« Déjà à Saintes en la galerie Instant Art. J’ai un projet pour la ville de
Satisfaction à ce jour… !
« Je suis satisfait de ma situation, de ce que je vis ».
Si vous aviez eu à faire un autre choix… Lequel.. ?
« Je crois que j’ai rejoins mon vrai désir depuis mon enfance ».
Avant de nous séparer, vous laissant l’esprit libre pour la prochaine création, avez-vous une maxime, un principe de vie… ?
« J’en aurais deux. L’égoïsme collectif et…. Juste pour le fun ».
Merci Fabrice et à très bientôt si le hasard ou le ciel le veux… (Allusion à ses créations en rapport à a croix, mais aussi à son Eden)
Notes: Les montages photos sont de Culture-Histoire ainsi que les légendes....
Etrange Fabrice qui nous promène dans le monde de ses possibilités créatives. Lui qui a remis le nommé Jésus en croix et qui sait le déposer à grands renforts de figures triangulaires, il nous emmène aussi dans " son " Eden.... certainement en créations picturales intuitives il nous présente aussi une femme dans un arbre, presque poteau télégraphique, comme pour faire passer un message...! Mais l'arbre dans lequel s'est immergée la compagne d'Adam dans l'Eden.... ne serait-il pas un pommier.... Nous le voyons bien penseur, comme un autre grand créateur, il se demande... Ai-je bien réaliser mes œuvres... ! Ce sera à vous de le dire en vous rendant à la galerie d'Yvan Rotrou à Saintes. A l'avis, seulement un peu éclairé de Culture-Histoire les créations se fabrice Giraud sont certainement plus parlantes qu'il l'aurait voulu. Quittons la galerie pour nous rendre à l'E.R.E.A où huit jeunes ont bénéficié des connaissances de Culture-Histoire sur le seconde guerre mondiale, surtout en ces temps durs des mots sont souvent revenus devant un petit auditoire assez participant... " Acceptation de l'autre et respect ". Mais aussi il leur a été bien répété que dans ces années noires de 39/45 la liberté n'existait plus du tout, avec des images de Saintes à l'appui.
Retour en centre ville, mais pour le lavement des pieds... Quand le prêtres s'occupent de l'hygiène corporel, que nenni cela va bien plus loin que cela.... car prendre soin de ses frères est aussi là le message....
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