Ecole
d'Enseignement Technique de l'Armée de l'Air
" Des ailes en Saintonge "
« Une mission bien préparée ne peut qu’être réussie », ainsi s’exprime Hervé Lardy, colonel, commandant de l’E.E.T.A.A 722 – Saintes.
L’Ecole d’Enseignement Technique de l’Armée de l’Air « Capitaine Albert Raffin » est commandée depuis par un officier qui est passionné de cet arme depuis sa petite enfance. En effet le colonel Hervé Lardy, originaire de Nancy, avec un père pilote de chasse ne pouvait avoir meilleur exemple d’orientation sous les yeux. De son enfance, adolescence, il garde en souvenir les différentes affectations de son père, Nancy, Djibouti et autres structures de l’armée de l’air. Des noms lui reviennent souvent à l’esprit… « Potez » « Super Sabre », bien-sûr il voyait souvent évoluer ces avions, sans oublier les fameux « Dassault », mais pourtant ce n’est pas dans la conduite d’avions plus beaux, plus techniques les uns que les autres, vers lesquels il aurait pu s’orienter, mais il aura choisi l’opérationnel à sa manière « Contrôleur défense aérienne ».
Certes ce militaire de 45 ans était passionné de mécanique aéronautique mais aura surtout à l’esprit ce côté défense de notre territoire par une surveillance accrue, 24 heures sur 24, avec bien sûr les interceptions d’avions égarés ou suspects au programme. Dès le début de sa carrière il s’est retrouvé après ses phases de formations dans le contrôle aérien, une grande fierté fut son poste dans le sud de la France où il avait en charge le contrôle des vols recherchant toutes les intrusions indésirables de notre territoire, dans le sens large du terme, en effet de l’Italie à l’Espagne.
En 1993 il est resté 2 ans à Salon de Provence, puis à Mont-de-Marsan pendant 1 an pour se retrouver, comme précédemment dit, en 1996 à Nice dans le contrôle aérien défense, bien-sûr au sol. Cette dernière précision était nécessaire car en effet en 2000 il était affecté sur avion « AWACS – Boeing » (Airborne Warning and Contrôle System), en fait un avion radar, reconnaissable à son radôme sur le dessus du fuselage. Cet appareil couvre à très haute altitude toutes les opérations aériennes et au sol, qu’elles soient de recherches ou de combat. En fait un système de détection et de commandement aéroporté.
Parlez-nous un peu de cette belle partie de votre carrière au service des ailes…. !
« En 2000 j’avais ma spécialisation avion radar, ainsi je mes suis retrouvé en opérationnel sur le Boeing AWACS. J’ai eu a exercer aux Balkans, au Kosovo. Bien sûr quand il y a eu l’attaque des tours à New York, en 2001, nous nous sommes retrouvés face à un gros travail, il nous fallait ainsi défendre notre territoire de l’intérieur comme de l’extérieur. En 2003, toujours dans le domaine de l’AWACS nous avons collaboré avec les Britanniques, je suis resté 3 ans chez eux sur la base de Wellington. Enfin je suis revenu à mon escadron comme commandant, ceci pendant 3 ans, à la suite j’ai fait l’école de guerre, avec la qualification de chef des opérations »
Ainsi après Nice vous avez alors été en OPEX…. !
« C’est tout à fait cela. Nous sommes aussi intervenus en Somalie pour la détection des auteurs d’actes de piraterie maritime, voir aussi trafic de drogue. Nous, nous intervenions en détection radar, dirigeant ainsi les équipes d’interventions, à savoir les avions en reconnaissance photographique et un suivi d’interpellation, tout ceci étant nécessaire pour une bonne suite judiciaire, dans ce cas précis au large des côtes somaliennes. Nous travaillions alors en collaborations avec les USA. Pour en rester sur cette arme qu’est l’AWACS nous avons convaincu l’U.E d’intégrer ces appareils dans les combats. Puis il y a eu la Lybie, le Mali, c’était aussi en soutien des troupes au sol, c’était le P.C au-dessus des zones de combat. Mes dernières missions en 2015 ont été menées en Irak et en Syrie. Pour conclure sur cet avion radar, des sommes importantes sont budgétées pour leur rénovation, ce sont les plus performants du monde ».
Mon colonel vous nous avez dit qu’une mission doit-être préparée pour son succès, un chef doit aussi être préparé pour ces succès programmés…. !
On revient à Salon…
« A Salon on y rentrait pour devenir un chef. Il faut se confronter au défi pour être bon. Je ferais un bon officier d’Etat-major, les combattants importants sont à Paris, surtout quand ils ont bien appris sur le terrain ».
Pourquoi on vous retrouve à diriger une école de l’air….. !
« J’ai arrêté car j’avais atteint le maximum, il me fallait alors partir de la base d’Avord (Base aérienne 702). J’ai eu le choix entre me retrouver à l’état-major (branche opération) où prendre le commandement de l’école de Saintes. J’avais à ce moment-là le désir de quitter l’opérationnel, certainement par ce goût, car l’environnement éducation je le connaissais par ma mère qui avait été professeur de chimie – physique ».
En quelques-mots les composantes de votre école ce sont…. !
« Nous avons deux grandes structures, la formation des futurs sous-officiers et celle des militaires du rang. On y retrouve les arpètes qui vont préparer les « Bacs » Bac S, Pro, Techniques. Pour rentrer dans notre école il faut avoir entre 16 et 18 ans et bien sûr avoir le Bac. Nous avons deux promotions sur deux ans de formation. En hommes (et femmes) sur la base nous avons 450 élèves, pour les encadrer ce sont 200 personnes en plus. Bien sûr nous avons l’école classique de l’armée de l’air, mais nous avons aussi une école de vol à voile. Précision importante tous les futurs pilotes sont obligés de faire des stages dans cette unité de voltige. Ici tous se prêtent à la venue des futurs pilotes, que ce soient ceux de Cognac ou de Salon de Provence. Puis nous avons un bel espace aérien vide et disponible, souvent une bonne météo et un beau terrain ».
Le mot excellence fait partie de votre vocabulaire, à l’approche de la cérémonie de la remise des prix 2016/2017, en deux mots quel est votre pré-ressenti… ?
« Cette année nous avons encore obtenu 100 % de réussite. Puis il est certain que sans Bac pas d’entrée chez nous. Et sans réussite il n’y alors pas de place dans notre arme, quoique nous pouvons éventuellement accepter un redoublement. Nos spécialisations, dans l’aviation, ce n’est pas du à peu près car nous nous trouvons dans un métier d’exception ».
L’implantation en Saintonge depuis 1945 de cette structure de l’armée de l’air, est-ce un choix judicieux… ?
Bien sûr une réponse simple mais évidente, à première vue…
« C’est une implantation très aéronautique avec les trois bases de la région, Rochefort (Soubise), Cognac (Châteaubernard), Saintes (Les Gonds). C’est un très bon environnement où le personnel et nos activités sont bien accueillis. C’est aussi un bel espace qui se prête bien à l’aéronautique ».
Merci mon Colonel, avant de se quitter, un rituel de mon Média, à la conclusion de chaque interview… Avez-vous une devise, une maxime, un comportement de vie, certes comme militaire mais en osmose avec l’homme civil qui est en vous… !
« On n’a rien sans travail, on est exigent avec soi. Mêmes les contraintes n’en sont ainsi que plus acceptables. Je suis très attaché à la notion de travail »
Mais il est des secrets qui peuvent se révéler, en effet le colonel Hervé Lardy connait bien le film « Le désert tartare » dans lequel apparaît de temps à autres un fameux cheval blanc préfigurant une dure destinée…. Ce film lui a-t-il été projeté quand il était à l’école de guerre… ! Peut-être car c’est un cas de figure, certes basique en matière de sécurité, mais utiles aux humains qui veulent la paix sur leur sol et pour eux et leur famille.
Giratoire " Charente maritime "
Il est inauguré à Saintes
Plusieurs propositions de noms.... il en fallait bien un et un seul... alors.....
" Charente Maritime "
En présence des premiers " Sans-cravates " de l'ère Macron, les élus ont coupé le rubal tricolore du giratoire.
Un giratoire pour notre nouveau député, Jean-Philippe Ardouin, c'est une bonne première, un " truc " qui tourne rond. Ce sont Jean-Philippe Machon (Maire) et Dominique Bussereau (Président du Conseil départemental 17) qui ont coupé le fameux ruban ouvrant d'un côté sur la ville et de l'autre vers l'océan.... et bien sûr d'autres directions. On pourra retenir certains commentaires au cours des deux prises de paroles.... J-P Machon..... " Ce giratoire s'inscrit bien dans la romanité de la ville, bien sûr c'est un bon travail de nos services municipaux " et aussi abordant le plan coût et budgétaire..... " Avec les mesures drastiques du gouvernement (avec le sourire...) nous comptons sur notre député... " " Ce rond-point qui conduit à la mer doit surtout fluidifier la circulation de la cité, facilitant la sortie et la rentrée dans celle-ci. Cela va renforcer l'attractivité de Saintes. Voici donc le giratoire des pompiers devenu Charente - maritime, c'est simple il fait face à la mer. On peut remercier les techniciens et les ouvriers spécialisés qui ont porté et réalisé ce projet qui avait été programmer en 2014 en accord avec le département. Puis on ne peut oublier Jean-Pierre Roudier l'élu en charge de cette réalisation ". Puis Dominique Bussereau prend le micro tendu par le maire... " ici il faut s'appeler Jean-Philippe pour être élu... (sourire général mais parfois certainement pincé du fait de la présence de candidats qui furent malchanceux aux législatives). J'en profite aussi pour souhaiter un bon rétablissement à Mme le sous-Préfet (Sur ce point cette dame a déclaré au moment du cocktail qu'elle allait partir se prendre du repos du fait de son accident, invalidant, mais elle avait quand même tenu son poste). Puis vous savez, ici passe la route directe Paris - Saint Georges de Didonne. (l'ancien ministre sait de quoi il parle lui qui fut élu du littoral) ". Et toujours la bonne humeur de D.B..... "Nous venons de perturber la circulation un bon moment, mais je dirais que c'est Machon. Pour en finir avec les giratoires, ici il est superbe, dans le sud du département à Lorignac il y a un giratoire avec cagouille, beaucoup de d'automobilistes s'arrêtent pour le photographier aussi la gendarmerie a été obligé de sévir ". Pour conclure, c'est un bel ouvrage et plus utile que jamais, avec tout à côté un second giratoire, mais plus petit. Petit à petit le maire de Saintes marque sa mandature. Un pont, une passerelle, une esplanade (lycée de Bellevue), un giratoire, certainement etc.... etc.....
Immersion avec la R.P.R
Du théâtre au temple de Saintes.
Lieu de culte par excellence des Protestants de la Saintonge, tout au moins pour Saintes, le temple a servi pour une représentation théâtrale.
Mais petit détail historique:
Dans les premiers temps des guerres de religions cette religion était celle des Huguenots, puis de la Religion Prétendue Réformée (d'où la Réforme), enfin de nos jours le nom plus commun (sans en diminuer l'importance) est....
le protestantisme.
Images extraites de la pièce....
Et " Secrets d'histoire "... le premier temple protestant de la Religion Prétendue Réformée se situait dans le bas du jardin de l'auteur de Culture-Histoire, il a été détruit en 1685. Un graffiti sur les murs de la maison de C-H laisse penser que Calvin était venu dans ce temple.
Il est certain que cette guerre de religions n'aurait jamais du avoir lieu.... Mais c'est derrière nous, enfin parlons de la pièce avec ce François 1er plus vrai que nature. Quittons ce lieu de culte pour nous retrouver au bar " L'Escarmouche " rue arc de triomphe qui avait accueilli deux jeunes chanteuses.....
Dans le petit jardin de Franck les chanteuses nous ont ramené des chansons, des rythmes, ceci après un séjour en Amérique du sud. Pérou, Argentine. Portées par leurs instruments à percussion elles nous ont fait entendre leurs belles voix toute en harmonie et même par moment accompagnées par les petits oiseaux du jardin ou ue quinzaine de personnes étaient toute ouïe devant ces voix qui racontaient en espagnol certainement de belles histoires, de beaux textes. Merci à Alice Lichita et à sa partenaire, groupe duo... " LÚCERAS "