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6 - Tobie prêtre du Sénégal à l'abbaye de Saintes - Bougie pour Hiroshima - Drame " Crash " Mosquito " à Fontenay le comte 85, au retour de Jonzac - Lourdes.. Charentais maritimes chez Marie
Au pied de Marie... la souffrance
« En route vers Marie »
L’hospitalité de Notre Dame de Lourdes, Charente maritime, a pris la route ce matin, direction la cité mariale.
Petit zoom et chiffres…. D’un dévouement collectif.
Ainsi 9 cars vont emmener 115 malades (personnes atteintes d’un handicap ou plusieurs à des degrés divers) accompagnés de 250 hospitaliers. Parmi ces accompagnants, très actifs, on trouve un groupe de 45 jeunes.
Dans les hospitaliers différents intervenants, les brancardiers, les infirmiers, les médecins (au nombre de 5), puis enfin pèlerinage chrétien oblige, un aumônier le père Jean-Pierre Baron (prêtre coopérateur de Saintes) et Guillaume Salin (Ancien curé de St Eutrope) pour les jeunes.
Ils sont partis pour l’aventure, une belle aventure humaine, celle de l’amour et de l’espérance. Durée du pèlerinage, on peut dire trois jours plein, avec deux jours de voyage, installation / départ. Et ce sera « tambour battant » sur l’ouvrage de 6 h du matin à 21 heures le soir. Une équipe de nuit composée de 10 hospitaliers va assurer la permanence de garde à l’hôpital St-Frai où sont hébergés les malades.
Le service actif c’est la nuit le jour, qui ne connait pas ces magnifiques retraites aux flambeaux, sus un ciel d’étoiles autour de…. Marie. Il faut aussi savoir que tous les « malades » sont toujours en fauteuil roulant, quelque-soit l’heure ou le lieu de la manifestation de ferveur religieuse.
Le don de soi aux autres a sa côte financière sur le cœur, mais malgré-tout cela a un coût pour les hospitaliers, on peut dire globalement que cela représente environ 200 e pour les 5 jours, transports, hébergement (hôtel), nourriture.
On pourrait conclure sur ce départ….
« On se demande toujours ce que les autres pourraient faire pour nous, mais si on se demandait ce que l’on peut faire pour les autres, puis, bien sûr, ce que Marie apportera à tant de suppliques, de prières, de demandes ! Mais tous ceux qui ont participé à un pèlerinage, en tant que malades, savent que là-bas…. Tout est plus léger, tout n’est que bonheur et sourire de félicité…. »
Départ depuis le petit séminaire de Saintes (enfin l'ancien car actuellement c'est la maison diocésaine) face à l'EHPAD de Recouvrance). " Pour le cœur la charité n'a pas d'heure " (Maxime ancienne du Secours Catholique Caritas Internationale). Laissons les pélerins sur al route des Pyrénées et direction le cœur de Saintes.. une trentaine de Saintais / touristes en farniente sur les belles installations de la mairie.. la fête de la Charente est proche, mais aussi tout ce monde, la braderie est en cours.
Et bien sûr vous êtes invités, par une commune voisine à la " Fête de l'oie ".
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CRASH
" Honneur & Gloire "
En revenant de la commémoration de Jonzac le " Mosquito 0.75 " se crashe...
Message du mécano Thierry Huc....
Mes amis, tonton
Ce soir au retour de Jonzac
A l’atterrissage de notre avion de Havilland mosquito
Sur une erreur de pilotage de notre mosquito
Les pilotes, jean Paul BICHON et Hervé THIEBAULT
Ont craché notre avion sur la piste de FONTENAY LE CONTE aux alentour de 20.30
Jean Paul est indemne
Hervé est aux urgences de l’hôpital de Luçon
L’avion est mort, car passé sur le dos
Le RRAA et ses mécaniciens vont essayer de sauver notre avion
LA JOURNÉE DU SAMEDI 08 AOUT EST BIEN ÉVIDEMMENT ANNULÉE
Je vous tiendrais informé de l’évolution de notre avenir
Amicalement , Thierry HUC
Jonzac, images d'hommage aux pilotes " Morts pour la France et la liberté " le 6 août 1944
Sur le terrain de Neulles où Saint-Exupéry s'était posé en 1940. Pas de mots après ce drame qui a suivi la cérémonie, trois " Mosquito " auront ainsi marqué notre ciel de Saintonge. Fortes pensées pour ces hommes, leur travail, leur passion, celle qui parfois en mène certains au ciel de la gloire. Jean-Paul Bichon était pilote d'essai, ancien pilote de Boeing, mais il n'était pas aux commandes. Les explications du crash, je les connais, mais par pudeur, je demanderai au mécanicien de les fournir. là, malheureusement le pilote est trop gravement atteint....
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Expérience saintongeaise d’un prêtre sénégalais *
Le père Tobie va nous quitter ce samedi en vol direct vers le Sénégal, pays où il a sa paroisse de Thies.
Originaire de cette région du Sénégal, issu d’une famille de 7 enfants sont le père était enseignant, c’est à 14 ans que Tobie s’est senti attiré vers le séminaire, mais dans un premier temps très intrigué et intéressé par le mode de vie de ces hommes de foi.
Actuellement il est vicaire dans cette zone rural, depuis son ordination le 27 juin 2009, après avoir fait 7 années de séminaire (petit et grand).
Dans sa petite ville de 3000 habitants, il y a 800 chrétiens, la cité étant à majorité musulmane.
Mais écoutons ce prêtre de 33 ans (âge charnière quand on sait que le Christ au temps de sa crucifixion avait dans ces âges là.
Père pour devenir prêtre, on parle souvent de vocation, quelle fut la votre… ?
« Au départ ce fut comme une curiosité pour ce petit séminaire, vers mes 14 ans. Puis mon désir de devenir prêtre est arrivé par la suite, la vie des prêtres, le fondement spirituel, tout cela m’avait confirmé dans ma vocation »
Que faites-vous à Saintes, quel est ce choix de l’été… ?
« J’ai choisi de tenter une expérience sur cette ville pendant un mois. Une période pastorale en Europe, je n’ai connu Saintes, qu’à ce moment quand ma demande a été acceptée. Malgré-tout nos fonctionnements ont quelques divergences, mais le fond, la spiritualité restent les mêmes, entre autres ».
La tolérance, la liberté de culte, la vie ensemble des différentes communautés, pouvez-vous nous en parler…, !
« Dans tout le Sénégal il y a la tolérance religieuse. Ce que nous pourrions craindre ce sont certaines influences d’autres communautés musulmanes, des pays voisins, sur la communauté musulmane de notre pays. Chez nous dans le monde musulman, il y a des communautés qui se démarquent, ainsi… le Mouridisme, c’est une communauté musulmane que l’on pourrait penser être des fanatiques, puis le Tidianisme, une communauté musulmane très ouvertes aux chrétiens ».
L’Europe connait un flux important d’émigrés, certes venant aussi d’autres pays que ceux d’Afrique, mais beaucoup proviennent de ce continent, quel est votre position sur ce drame humain… ?
« On doit aimer son pays, croire à son Dieu, ce n’est pas parce-que on désire y aller, qu’on doit y aller (émigrer). Il faut utiliser la voie légitime ».
Merci pour cette position qui a le mérite d’être clair et de montrer la voie.. défendre sa terre.
Quels souvenirs garderez-vous de Saintes… ?
« Les gens sont très accueillants, les paroissiens sont très dynamiques, il y a beaucoup d’engagements de laïques. Pour les messes il y a une bonne participation et l’église est pleine. J’ai été émerveillé par cette belle cité et son gallo-romain. Puis il y a aussi ces belles petites églises de campagne ».
Merci père Tobie et justement on va passer à la séance photos, on va se positionner devant ces belles pierres et cette abbaye qui semble vous avoir comblé.
Avant de quitter Tobie celui-ci a eu droit à la découverte de quelques secrets de ce site majeur de notre cité.
* Habitant du Sénégal qui signifie étymologiquement « Petite pirogue », nom francisé par les occupants européens.
Au revoir père Tobie et peut-être à une autre fois en Saintonge.
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Hiroshima et Nagasaki
" Deux éclairs fulgurants "
La ville de Saintes a compris la douleur de cette arme fulgurante, aussi elle a placé la petite flamme de cette mémoire très vivace qui dit non à l'arme atomique. Le président de l'ACDN, Jean-Marie Matagne, a pris la parole au cours de cette petite cérémonie qui s'est déroulé au monument aux morts de Saintes. Le Conseil départemental et la mairie de Saintes y avaient délégué des représentants.
Les 6 et 9 août 1945 le Japon payait au prix fort la guerre. Depuis certains pays détiennent encore cette arme de destruction massive... " Bombe A ". Pour une réelle disparition de cette arme que tous les détenteurs le fassent d'un commun accord.
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