26 - Brocante.. souvent des objets avec leurs histoires: Toquenelle 24 mars - Cité.. qualité (de vie) et oxygénation... - Un touriste à Saintes.. vers 1560... - La musardière
Brocante " La Toquenelle " Saintes
Dimanche 24 mars
Culture-Histoire... (plutôt M.S) y sera.... Et vous...?
" Les boiffiers " Saintes
Destruction et qualité de vie
Moins de grands immeubles et + + de qualité de vie
Saintes vers 1554
Vraiment une autre ville, selon Nicolas Alain, un médecin Saintongeais de passage à Saintes (Extrait de Histoire-Passion)
Sur ce fleuve, il y a pour entrer dans la ville de Saintes un pont de pierre, ouvrage vraiment stupéfiant par son antiquité non moins que par sa structure inhabituelle. Plusieurs historiens des Gaules le nomment en français d’un mot très déformé ou corrompu, où ne reste que l’ombre du nom ancien, « Montrible », pour « pont terrible ». A l’extrémité du pont, une tour a été édifiée à des fins de défense ; elle regarde vers un faubourg. Il est vraisemblable qu’elle a été élevée par Caïus Julius Caesar, au prix d’un travail mémorable, incroyable. En effet, les pierres d’une taille inhabituelle ont été assemblées par le fer et le ciment avec un tel art que cet ouvrage peut bien être dit inimitable. Que ce pont ou plutôt cet arc de triomphe ait été élevé en l’honneur de César Auguste, c’est ce dont fait foi une inscription dans ses pierres, inscription en lettres romaines, de lecture aisée du moins pour les fragments non mutilés. Il nous a plu de l’insérer ici pour l’amour de l’antiquité : CÆSARI. NEP. DIVI. IVLII. PONTIFICI. AVGVRI (« A César, petit-neveu du divin Jules, Pontife, Augure »). Le reste des lettres peut difficilement être réuni en une suite lisible, à supposer que quelque chose ait été gravé dans ces pierres qui se gâtent chacune à son rythme propre.
Dans la cité est établi le siège épiscopal, illustré par la sainteté et la piété de ses premiers titulaires. La plupart d’entre eux, portés au nombre des saints, admirables par leur érudition non moins que par la pureté de leurs mœurs, édifièrent un sanctuaire (une basilique), des chapelles (autels) et des églises de style ancien à voir pour leur art admirable. Pépin, très pieux roi des Francs, éleva vers 760 la basilique Saint-Pierre (rien n’est plus admirable en France que son clocher), et il la dota de riches revenus. Un chapitre de chanoines y fut établi. Les princes suivants et la plupart des chanoines ( ?) l’enrichirent beaucoup par des revenus et des offrandes considérables. En outre, le palais épiscopal attenant à la cathédrale fut construit avec tant d’art qu’il ferait envie à un roi. Dans la partie la plus élevée de la ville, une forteresse très solide dominait jadis la ville, inaccessible aux chevaux ; nos concitoyens l’appellent le Château. Une fois les Anglais expulsés d’Aquitaine, Philippe de Valois, roi de France, ordonna qu’elle fût rasée, si bien qu’elle est aujourd’hui réduite à des ruines, hormis une tour assez élevée et deux petites chapelles. De l’antique citadelle, il ne reste donc qu’une ruine.
Dans les faubourgs de même hauteur, on voit des couvents [consacrés] au prix de dépenses difficiles à estimer et dotés d’importants revenus, dont un, aussi ancien que magnifique, se trouve sur une haute colline et est consacré à saint Eutrope, jadis évêque de la ville. Le roi Louis XI se chargea de lui adjoindre un clocher admirable. Eutrope jeta les fondements de la foi chrétienne peu après le temps des Apôtres, puisqu’on rapporte qu’il fut envoyé parmi les Santons afin de les évangéliser. Mais pendant qu’il travaillait à amener à la foi chrétienne, par le verbe divin, une population de païens jusque là indifférente aux choses sacrées, il fut soumis à des supplices ignominieux par les idolâtres et, pour finir, décapité pour l’amour du Christ et enseveli là. Pour visiter son tombeau et voir le crâne du très saint homme et l’honorer, il y avait depuis longtemps un afflux de Santons et des peuples voisins, surtout de ceux qui souffraient d’hydropisie. A la base de la colline, on voit une partie d’un théâtre, d’un travail vraiment ancien et doté d’arcades (d’où il tient son nom). On voit dans ses pierres quelques inscriptions qui m’amènent à croire que cet ouvrage fut construit par l’empereur romain Gallien, puisqu’on rapporte qu’il a aimé l’Aquitaine au plus haut degré et a élevé à Bordeaux une excellente citadelle, témoignage des temps anciens, qu’on appelle encore aujourd’hui palais de Gallien. Mais beaucoup de ces choses se détériorent sous l’effet du délabrement et de l’abandon, et aujourd’hui subsistent à peine des décombres, puisqu’il n’est pas d’œuvres de la main dont le temps ne vienne un jour à bout.
Il y a en outre, dans le faubourg Saint-Pallais (du nom d’un ancien évêque) un couvent de vierges consacrées et voilées, de loin plus auguste que les autres car il fut édifié au prix de dépenses inestimables et doté par Geoffroy, comte de Saintes, et son épouse Agnès. Il faut signaler que son abbesse jouissait jadis du droit de battre monnaie à Saintes. L’abbaye est aujourd’hui dirigée par Françoise de La Rochefoucault, admirable de piété et bienfaitrice des pauvres. Dieu lui accorde la longévité de Nestor !
Contiguë à cette église, il y en a une autre consacrée à Saint Pallais. On dénombre encore deux monastères des familles dominicaine et franciscaine – celui des Dominicains dans la ville, celui des Franciscains à l’extérieur, sur une colline modeste mais très agréable. Près de leur clôture, une église a été élevée en l’honneur de saint Vivien, ancien évêque ; magnifiquement décorée, elle est ornée de riches chapelles qu’entoure un cloître à arcades. Au voisinage, dans les vignes, on voit le sanctuaire de Saint Saloine, célébré par Turpin, archevêque de Reims, mais totalement écroulé ; en cet endroit subsistent divers témoignages des époques anciennes, démontrant que là fut primitivement établie la capitale des Santons Vers les fossés (limites) de la ville, sur une hauteur, se dressait autrefois l’église consacrée à saint Macoult, Breton contraint à l’exil par les siens, mais, comme d’innombrables autres, elle a été victime du temps autant que des guerres civiles. A un mille de la ville, on voit de remarquables aqueducs, œuvre (peut-on penser) des anciens Romains, et, non loin, deux fontaines fréquentées, l’une sur le territoire du Douhet, l’autre à Vénérand (ainsi appelle-t-on communément ce lieu). La première est distante de deux milles de la Charente, dans laquelle elle s’écoule par des canaux souterrains. La seconde, jaillissant d’une source étonnamment abondante, descend tout près de l’autre, si bien qu’à ce jour on ne sait jusqu’où va le ruisseau (la conduite).
(copie littérale du texte traduit du latin)
La musardière... et l'art pictural
TONNYMILES ... Culture-Histoire le découvrira, lui et ses oeuvres, en même temps que vous..!!!!
Beffroi de l'échevinage
En attente d'investigations...
" Les graffiti " parois extérieures
L'auteur de Culture-Histoire est en attente de l'autorisation pour rechercher des graffiti sur le beffroi de l'échevinage. En 1989, avec Patrice Gerbois, il avait investi les lieux, de la cave au clocheton, pour rechercher les signes lapidaires, autant de signes nécessaires parfois à la traçabilité d'un site.
La mairie serait tout à son honneur en accordant la poursuite de ces premières investigations commencées en 1989. A savoir que les pires ennemis des signes lapidaires sont les travaux des hommes et la dégradation du temps... qui passe. Enfin M.S de Culture-Histoire s'était vu accorder l'autorisation d'investigations sur le Fort-Boyard et sur les vestiges de château de Philippe Auguste que l'on peut toujours voir sous le Louvre.
A très bientôt.
Remarque: Graffiti ou graffitis