Musée de l'échevinage: Grand projet
Boutique « La Musardière » - Musée de l’échevinage
Présentation & visite des lieux
Techniciens, élue, médias, personnel de la conservation des musées, tous ont suivi les explications
techniques et découvert un certain fonctionnement du nouveau « complexe culturel »
En 2008 le bail en cours avait été dénoncé et de ce fait Gabriel Peña (Torréfacteur - Brûlerie du
puits) s’était prononcé pour une collaboration sur un nouveau projet, voire création d’une boutique intégrée sur le site du musée de l’échevinage.
En effet, gérant de la « Brûlerie du puits », G. Peña se voyait très bien intégré
dans ce nouveau principe, en fait pour lui ce n’est qu’une question de déplacement à une centaine de mètres de son commerce actuel. La ville avait alors entériné ce principe d’association sur la
boutique. Le tout en lien avec une programmation culturelle du musée et de ses activités.
A l’accueil de cette boutique on trouverait les produits actuellement proposés par Gabriel le
torréfacteur de la rue Victor Hugo, mais aussi les produits dérivés des musées, uniquement en extension des principes mêmes du musée, voire notre patrimoine culturel.
Au centre de la photo, nous nous trouvons au 1er étage du musée de l'échevinage
Première visite sur le chantier de la boutique, qui fut ces derniers temps le magasin d’un
antiquaire, avant ce fut une librairie religieuse (Mlles Timonier) et bien avant c’était une pharmacie. Suivant le technicien toute la petite équipe découvre les lieux, futur accueil et étages.
Comme il est précisé il y aura à l’étage un service restauration, il y aura ainsi pour les jeunes, déjà habitués à se retrouver chez Gabriel Peña, un côté très attractif.
Sylvie Barre, élue, dans sa présentation avait parlé des découvertes heureuses et malheureuses. En
effet il a fallu tout re-visiter et consolider, ainsi que le précise le responsable technique du chantier, les soubassements sous les murs de cet immeuble ont été restructurés, consolidation
entre les étages, puis aussi, c’est important les sols ont été sondés. Ainsi les sondes se sont enfoncées jusqu’à 30 mètres et là bien sûr ont été découverts des limons provenant du fleuve. Comme
le site se trouve en secteur sauvegardé, il est évident que la mairie, maître d’œuvre, s’impose des règles à elle-même en la matière. Détail historique, mais pas très précis, comme le souligne le
chef des travaux « On a un doute sur la date construction de ce bâtiment, qui a pignon sur rue comme dans les temps anciens, en effet les historiens hésitent entre le 16ième
et le 19ième siècle. Ce qui est certain c’est que la cave voûtée est du 16ième siècle »
Pour ce qui est des travaux, bien que l’aménagement déco et autres détails, l’avis de Gabriel et de
sa conjointe Catherine.
L’élue, qui est en charge de la culture, aborde alors la question coût. " En ce qui
concerne les travaux sur l’immeuble de « La musardière » 350 000 €, décoration et aménagements intérieurs restant à la charge du futur commerçant. Le loyer, en fait un bail
commercial, compensera sur 20 ans les dépenses occasionnées par les travaux. Celui-ci sera de 2 100 € pour la partie située dans l’immeuble, quant à la terrasse, dite jardin de Marcel, elle
sera louée avec un droit de place, pour un montant de 800 € par an ".
En ce qui concerne les revenues propres à cette nouvelle structure, le commerçant gardera pour lui
les recettes liées à la vente de ses produits (Semblables à ceux vendus actuellement à la brûlerie du puits), pour ce qui est des produits dérivées et liées aux collections du musée, la totalité
de la recette sera versée en mairie, avec la mise en place d’une régie.
Dans le "Jardin de Marcel ", présentation par Sylvie Barre
Objectif…. Fin des travaux au début du printemps 2012. Et avec une ouverture pour la nuit des musées
qui aura lieu en mai.
Sur les pas d’un des conservateurs des Musées, Bertrand Maratier, suite de la visite avec
présentation de quelques nouveautés.
Le conservateur passe à la parole à Maud Gradaive, attachée de conservation. Ainsi on apprend que les
murs ont été rendus moins polluants, avec la disparition des toiles qui les recouvraient, en place une belle peinture orange sert de fond de décor aux peintures. Du côté des sols, ils ont été
revisités, subissant ainsi une amélioration de leur qualité. Puis il a été procédé au ré-acrochage des œuvres. Avec un nouveau système antivol, très performant assure la fonctionnaire, car il
faut savoir que souvent les petits tableaux, faciles à dissimuler, sont la cible des voleurs ; en dehors du découpage classique bien-sûr. Le remplacement de luminaires moins chauffants ceci
étant très bénéficiaire à plus d’un titre. Nous nous trouvons essentiellement ici dans le cadre de la conservation préventive, à savoir que ces opérations ont un coût assez élevé.
Suite à ces explications très techniques, Sylvie Barre reprend la parole… « On visite le
musée, ensuite on prend un café chez Gaby », c’est le côté très familier de cette présentation à la presse, Gaby étant Gabriel Peña. Puis continuant… « 2012 verra l’entrée
gratuite dans nos musées, par contre en évolution constante, nous allons vers des actions, médiations, animations qui seront payantes ».
En ce qui concerne ces actions et diverses, il faut savoir déjà que nous avons, musées et animations
confondues, 100 000 personnes qui sont ainsi touchées chaque année. Ceci a été rendu possible du fait de la mutualisation Atelier du patrimoine / Musées. Pour la médiation pure nous sommes
passés depuis l‘année 2006, de 600 personnes à plus de 8000 ces dernières années. Sur ces dernières précisions de Bertrand Maratier, Emilie Valentin, chargée de la médiation, ouvre un peu plus le
rideau…. « Des projets… certes dans l’événementiel, mais aussi et surtout dans les écoles et avec les écoles qui se déplacent dans nos musées. Cette année à titre indicatif je puis
parler de deux animations au musée Dupuy-Mestreau, avec les dentelières et les enluminures. Sur ces projets certains se font en association avec Cathy Blouin. Je crois qu’il faut apprendre aux
enfants à regarder les œuvres…. »
C’est peut-être le mot de la fin, mais certainement celui d’un renouveau… mettre les musées au
service de la communication humaine, via la découverte des arts, des œuvres des autres, au travers desquelles il y a tellement à apprendre.
Le nouveau nom du salon de coiffure de Nathalie Barbier, situé dans la galerie commerciale (face au Sud) du centre
commercial... Hyper U
" Bonnie and Clyde "
Trois personnes sont à votre service dans ce salon de coiffure de la galerie marchande, située sur le site.. Hyper
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Ainsi vous découvrez... Elodie, Anna et nathalie, celle qui coiffe. Quant à Anna on la revoit en
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juillet 2008 où j'ai ouvert (sous franchise) mon salon de coiffure " Camille Albane "
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le nouveau nom est née d'une idée famiiiale, ce n'est pas franchisé ".