Lecture à... La lettre @ la bulle
Sur fond musical et sur ses textes extraits de son premier livre
Librairie place Bassompierre, samedi 8 à 17 h.
" Julie Nakache "
Un curé dans la ville - Une croix s'affiche
Bertrand Monnard est Lorrain, né à Metz en 1960, mais cela pour ses origines, car il est un Saintongeais dans l’âme, donc comme
prêtre on peut le croire.
On avait déjà rencontré Bertrand dans les rues
de Saintes, au cœur des paroisses et surtout au milieu de la jeunesse. En effet il avait été aumônier et il était très impliqué dans la préparation des JMJ.
Alors, comme une vieille connaissance, je lui ai
demandé un interview… et en ville, au milieu des gens, alors « tout de go », il a accepté..
Rendez-vous a donc été donné au bar – restaurant
« Le Palissy « sur le cours national à Saintes.
Un homme, prêtre, au coeur des hommes, la cité.......
Avec le sacro-saint café servi
devant eux, culture-Histoire et interviewé ouvrent le dialogue.
Père votre vocation, c’est parti quand et quel fut l’élément
déclencheur ?
- Déjà au collège j’avais eu une vague impression sur cette possibilité de
devenir prêtre. Puis alors que je me trouvais en Fac, c’est la question d’un prêtre qui m’a à nouveau interpellé, en effet il m’avait dit…. « Bertrand tu ne penses pas à devenir
prêtre ? », j’avais alors été frappé par ce questionnement. Aux environs de cette époque j’avais lu tout l évangile de Marc. Puis le temps était arrivé où je m’étais dit qu’il
fallait que je m’engage un peu plus. Ainsi j’avais alors commencé à m’investir dans différents services de la paroisse ; j’en avais besoin. Dans ce temps-là je me trouvais à Royan. Vous
m’avez demandé l’élément déclencheur de manière irrévocable, voici ce que je puis déclarer. Etre prêtre c’était alors m’engager entièrement, répondre à l’amour du Christ qui donne tout. Une
pensée forte m’avait envahi au moment du choix, si c’était une simple envie de Bertrand cela passera bien, si c’est un appel du Seigneur cela devra finir par se
confirmer.
Vous aviez quel âge à ce temps fort de votre engagement à
venir ?
- J’étais vers mes 18 ans. Mais c’est surtout un deuxième appel qui a été
décisif. Un autre prêtre m’avait écrit pour tout autre chose, mais il m’avait dit… « Si tu deviens prêtre ce serait un beau service pour notre église ». Ce prêtre n’avait jamais parlé
de ma vocation avec le premier prêtre rencontré, et par la suite ce fut mon interlocuteur privilégié en rapport avec ma vocation vers le sacerdoce. .
Aujourd’hui est-ce cette même foi qu’à vos dix huit ans qui vous fait
avancer ?
- C’est assez difficile à expliquer, mais ce que je dirai c’est que ma foi
c’est mon amour pour le Christ, cette relation avec le Christ vivant qui anime ma vie.
Un homme entre au service, dans le corps.......
(A droite la chapelle où repose Marie-Eustelle Harpain -
1814/1842)
En préparant cet interview, la question essentielle à poser, pas pour moi mais
pour les discussions publiques sur le sujet de la ….. solitude des prêtres.
Alors j’ai posé la question au père Bertrand et voici sa
réponse…
- Je vis cette solitude pas du tout de manière pesante. Nous avons une
telle quantité de relations, tellement différentes.
Mais le soir, entre la fin du repas et l’instant où le sommeil va vous envahir,
la solitude vous la ressentait quand même ?
- Je vis très bien ces instants crépusculaires de solitude. Puis nous avons
aussi des temps de lecture, il y a la télévision. Surtout cette solitude est une pose, un temps de respiration.
Vraiment persuasif le père Bertrand Monnard, depuis 1988 il vit cette vie au
service des autres. Il a sa journée tellement remplie, que le soir ces personnes rencontrées dans la journée sont peut-être des compagnons invisibles, surtout silencieux.
Solitude depuis 1988, mais un prêtre investi d’une mission depuis le jour de
son ordination, allongé sur le sol de l’église, se doit de posséder en lui une forte présence qui lui comble bien des vides qui seraient certainement préjudiciables aux autres humains. Cette
présence et ses objectifs sont les bases mêmes sa vocation. Vocation c’est bien, on peut la réduire au seul mot « Christ » à ces beaux mots qui composent le troupeau à sa garde… amour,
fraternité, résurrection, vie éternelle, humanité, solidarité. Mais ce sacerdoce il l’a exercé où et quel fut alors son cheminement ?
« J’ai été ordonné prêtre à l’église Notre Dame de Royan, le 7 août
1988 »
Voici
le parcours de Bertrand Monnard :
1988/1991 : La Rochelle (En paroisse et aumônier des
jeunes)
92 à 93 : Préparation de la maîtrise de théologie à Paris (Centre St
Vincent de Paul)
93 à 95 : Vicaire à Saujon (Le curé étant le père Colineau) + aumônier des
étudiants de Royan.
95 à 2001 : Royan, aumônier des lycées et collèges. + Préparation des
Journées Mondiales de la Jeunesse à Paris ;
98 à 2007 : Toujours à Royan, mais plus en paroisse. Responsable diocésain
de la pastorale des jeunes et aumônier de l’enseignement public.
2001 à 2006 : Saintes ; Aumônier des scolaires et coordination
diocésaine des jeunes.
2007 à 2011 : Curé de Pons et de Jonzac. En 2009 il est nommé
« Vicaire épiscopal » tout en restant à Pons, il a en charge les doyennés de Jonzac et de St Jean d’Angèly. En 2011 il sera aussi délégué de monseigneur l’évêque pour les
séminaristes.

Enfin en septembre 2011 il est nommé curé du secteur Est de Saintes. Avec lieu
de résidence la paroisse St Pallais, sa charge s’étend aux paroisses de La chapelle des pots, Bussac, St Vaize, Chaniers, Fontcouverte.
Père avait-vous une maxime, une devise, enfin
comportement qui vous définit, qui vous représente bien ?
- Là vous me surprenez, je n’ya avais pas pensé. Mais je vais reprendre et
vous confirmer la phrase qui était sur mon faire-part d’ordination…
..
« Vivre c’est le Christ »
Merci Bertrand, Joseph, Jean, dit
père Bertrand. Mais ses prénoms, quelle sacrée famille…
Banda de Neira - Abbaye aux dames de
Saintes
En ouverture de la saison culturelle, organisée par l'association "
l'Abbaye aux dames " de Saintes
Vendredi soir " Banda de Neira " de la Colombie en
concert.
Accueil par la municipalité.
Le groupe joue "La marseillaise ", puis l'hymne national colombien,
dans un décor très apaisant, le square André Maudet.
Un ensemble de 54 jeunes étudiants Colombien, venant de la petite
cité de Neira dans les Andes (1950 mètres d'altitude). Ici sous la conduite du chef d'orchestre.
La " Banda de Neira " a été fondé voici 25 ans, l'idée originelle a
ses sources dans une belle phrase.... " Si tu donnes un instrument de musique à un jeune, il ne tiendra jamais une arme " (L'apprentissage de la vie passe par tous les outils, il en est un qui
est aussi indispensable pour l'unité des hommes c'est celui d'où jaillit une musique qui fait vibrer les hommes à l'unisson)
Ce groupe était venu en France pour la première fois en 2005, c'était pour se rendre au
festival de Sarrebourg.
Voici 12 ans déjà qu'un projet fort avait été lancé et sous nos yeux on en voit la concrétisation.
Les partenaires de cette venue à Saintes de ce groupe sont: "
L'association de l'Abbaye aux dames ", " la Chorale humanitaire ", " Les deux rives "
Quelques visages....
Un jeune du groupe, Jean-pierre Cazelle, président de l'association de l'Abbaye aux dames, Sylvie Barre, Adjoint au Maire, déléguée à la
culture, le chef d'orchestre, Luis Guillermo Sarasa, prêtre, directeur du département de théologie universitaire de Bogota.
Merci à tous et à vendredi soir à l'Abbaye aux dames.
Vous pourrez aussi consulter le quotidien Sud-Ouest qui vous apprendra un peu plus sur la " Banda de Neira
"