Lorsque l'enfant paraîtra...
.. De Lorsque l'enfant paraît (De Victor Hugo)
Pensée pour une bonne et seine venue au monde:
Il est né le phrygien enfant,
Jouez guitare, résonnez musettes !
Il est né le citoyen enfant,
Chantons tous son avènement !
Depuis bientôt près de cinq ans,
Nous le promettaient les poètes
Depuis bientôt près de cinq ans
Nous attendions cet heureux temps.
PS: Il n'est pas de coutume et de bons usages d'annoncer une venue au monde avant son avènement... Mais souhaitons que cela porte
bonheur à la maman et au papa. (Extrait adapté de .. Il est né le divin enfant / Cantique religieux)
Immersion dans les ors de la république...
Sous-préfet, côté intime......
Loi du 28 pluviôse an VIII
« Napoléon par la grâce de Dieu et la Constitution, empereur
des français, à tous présents et à venir, Salut faisons savoir que…. » (extrait acte de 1810)
Cette Loi instituait les sous-préfets sur les arrondissements des départements.
Saintes, bien-sûr, qui était la préfecture, n’avait pas échappé à cette normalisation par la
restructuration des départements du territoire. De ce fait elle perdit la qualité de préfecture et devint alors la sous-préfecture de l’arrondissement de Saintes, ville charentaise pourtant bien
centrale.
2011, immersion en sous-préfecture… Son
sous-préfet : Thierry Tesson.
On ne va pas épiloguer sur les fonctions de ce serviteur territoriale de l’état, mais nous allons le
présenter sous son côté humain, quel est l’homme ?
On pourrait dire qu’il nous est très proche, en effet Thierry Tesson est originaire de Vendée, il nous
précise en toute fierté qu’il a remonté généalogiquement sa famille jusqu’en 1690. La Vendée, terres de l’Ouest qui avait très mal accueilli les nouvelles idées républicaines, ce qui n’a pas
empêché que deux siècles plus tard un enfant des Sables d’Olonnes en est devenu un relais de ce même état républicain.
D’une famille de militaires, le nouveau venu dans les locaux de la sous-préfecture de Saintes, y a emménagé
avec son épouse et ses enfants (encore aux études)
Rien dans son parcours ne l’avait désigné pour le corps préfectoral, mais ces différents échelons qu’il a
parcourus lui avait certainement tracé son destin professionnel vers cette mutation vers ce corps d'état.
Etudes d’histoire, puis après avoir passé le concours d’instituteur il avait alors enseigné. Ceci
pendant quelques années auprès de jeunes enfants des primaires. Toujours avec le mot « histoire » en tête, il avait passé le concours pour être professeur de collège, il avait par la
suite eu son agrégation d’histoire. Ces cours il les délivrait en région parisienne.
Dans ces temps-là il s’est aussi retrouvé chef d’établissement en lycée et en collège.
Il a quitté cette région pour se retrouver comme inspecteur d’académie (Education nationale) à Rouen. Sa
spécialité était alors de voir comment les établissements étaient gérés. Certainement une promotion car ensuite il s’est retrouvé dans l’administration qui dirigeait l’éducation nationale dans le
département.
Comme il le dit lui-même au sujet de ce parcours très étendu…
« J’ai passé tous les niveaux du système éducatif, je précise aussi que dans le temps où
j’enseignais en lycée ou en collège, je donnais des cours à la Sorbonne. Paradoxe, alors que j’adorais l’histoire, à la Sorbonne j’enseignais la géographie régionale ».
Mais bientôt tout allait bifurquer, en abordant les hautes sphères, il avait alors connu le
fonctionnement des ministères et ses arcanes, mais relativement.
En effet, Xavier Darcos, Ministre de l’éducation nationale l’avait appelé à la fonction de conseiller technique, domaine qu’il
connaissait bien, même vu de la base et à son niveau. C’est là qu’il avait alors compris, surtout découvert, ce qu’était la sophistication au niveau de l’état. Il est resté à ce poste durant un
an. Puis ce fut un déménagement, mais toujours dans la célèbre rue de Grenelle. Le ministre X.Darcos a été nommé au ministère du travail et il lui a demandé de le suivre….. « Tu connais
la politique de la ville, alors suis-moi et tu prends tes fonctions comme conseiller », ainsi Thierry Tesson avait alors suivi son ministre. Dans cette nouvelle fonction il n’y est
resté que quelques mois.
Sa fonction avait surtout consisté à faire le lien entre Xavier Darcos et Fadela Amara, le Ministre
de la ville.
A nouveau, un changement qui fut peut-être une promotion, en effet il s’était alors retrouvé
directeur du cabinet de Fadela Amara. Mais cette fonction était très interministérielle. Il l’a exercée de septembre 2009 à novembre 2011. Certes les temps sont courts… mais en politique tout
bouge, qu’on soit ministre ou grands fonctionnaires.. En clair, c’est ce qu’on appelle un remaniement ministériel.
La transition…
« J’avais alors perdu mon poste et j’avais toujours pensé à la profession préfectorale. J’en avais
alors fait part à l’Elysée et à Matignon, et c’est ainsi que je me suis retrouvé en poste à Saintes. Je ne regrette pas cette première nomination car c’est une belle
sous-préfecture ».

Sur ce point « Culture-Histoire » a conseillé à Monsieur le sous-préfet de visiter le musée
Dupuy-Mestreau : siège de la préfecture de la Charente maritime, mais c’était avant le sabrage du droit plus que régalien de l'empereur Napoléon 1er.
Comme toujours deux points importants quand on arrive sur une ville, fut-ce comme simple citoyen,
voire de surcroit fonctionnaire investi d’une grande responsabilité locale, tant sur le territoire que sur ses habitants.
Monsieur Tesson quelle est votre impression sur la ville de Saintes ?
« C’est une ville historique, préservée. Elle a échappé à beaucoup d’horreurs, comme cela
s’est passé pour d’autres cités. Je me suis déjà rendu aux archives départementales et j’y ai fait des découvertes très intéressantes sur la ville. Déjà en 1860 on s’était inquiété de la
sauvegarde de l’amphithéâtre, j’y ai appris les noms des personnes qui ont beaucoup œuvré dans ce sens. A savoir Louis Audiat, l’abbé Lacurie et d’autres. Ce qui est aussi fabuleux ce sont tous
ces vestiges de remparts romains découverts dans le sol de la cité, avec des reconstitutions au musée lapidaire. C’est une ville avec un vraie qualité de vie, vous y avez ce fleuve long et
puissant »
Pour les habitants de votre arrondissement, car on peut parler des Saintais, mais aussi de votre
territoire, quelle est dans ce domaine votre première impression ?
« Je me rends souvent à mes réunions en vélo, et aussi comme piéton, j’ai ainsi l’occasion
de croiser, très humainement, les habitants. Les gens sont gentils avec moi. Pour l’arrondissement sur 17 communes j’ai déjà fait connaissance avec 40 d’entre elles. Terrain et habitants bien
sûr. Mais j’ai reçu un très bon accueil sur la cité saintaise, que ce soit ma personne ou ma famille. Je crois que l’on me rend mon comportement. Je joue le jeu, je suis Saintais, pas un oiseau
de passage ».
J’ai subodoré que vous aviez une certaine passion, à vous de préciser ?
« L’histoire, le passé. Confidence intime de mon enfance, cette passion c’est mon grand-père qui
me l’a transmise car il me racontait souvent des histoires quand j’étais enfant ».
Question incontournable, avez-vous une devise, un comportement de vie ?
« Là vous me surprenez ! En fait je pourrais dire… Faire toujours attention aux autres,
mieux que pour soi-même ».
Merci Monsieur..... . Je quitte un homme qui redevient à part entière
sous-préfet.
........
Pensée du jour
Clin d'oeil à " Master Darwin " et aux humains.
Restaurant " La cave passe à table " Saintes
Histoire... Sur le terrain du passé
Investigations historiques: Parti à la recherche des éléments matériels (indices matériels) sur un avion allemand tombé à Saintes en 11/1943..... Une
surprise. Pourtant j'ai sorti l'artillerie lourde.....
1 - Détecteur 2 - Observation visuelle 3 - Présence d'un médium (il y a eu mort violente) 4 - présence d'un jeune enfant (chez
les enfants certains ont des dons...)
Mais voilà que j'ai découvert les restes d'un.... soldat de métal.... avec des restes de peintures bleues sur sa redingote.... A voir de plus près après
nettoyage.
" Dans sa permanence ou sa dillution dans le temps, notre histoire est omniprésente "