Les chevaliers du ciel, avec Jacky Chasseriaud - Patrouille de France

Jacky Chasseriaud, capitaine " pilote de chasse " - Patrouille de France 1979 - 1981
A rejoint " son ciel " a l'âge de 46 ans, le 18 mars 1993

Patrouille dans le sud de la France. Cette unité d'élite est basé à Salon de Provence

La PAF est bien connu des Saintais, puisque dans des années assez récentes elle évoluait dans notre ciel Saintongeais, pour le grand plaisir des yeux et du coeur, surtout quand les pilotes dessinaient (Avec leurs fumigènes) un coeur percé d'une flèche au-dessus de nos têtes (Secteur de Paban - école de l'air)
(remarque; JC est le dernier dans la dérive de l'avion " Fouga ".


Les " Fouga magister " en démonstration (Ils se déplacent dans le monde entier) et à droite le nouvel avion de la PAF " Alpha Jet ". Jacky a volé sur ces deux appareils, il a aussi été moniteur sur la base de Rochefort, sur la version embarquée du " Fouga magister ".

Comme dans toutes les armées de l'air du monde, il n'est pas rare que soit inscrit sur le fuselage le nom du pilote, voire même un dessin " mascotte ".
Pour être intégré à la Patrouille de France, sur la base du volontariat, il faut avoir effectué au moins 1500 heures de vol et provenir d'une unité de chasse.
Quant au célébre " Fouga Magister " (Fabriqué par Potez) son intégration dans l'armée de l'air française remonte vers 1964 et il était facilement reconnaissable à son empennage arrière en forme de " V ".
" Je me souviendrais toujours de cet ami, enlevé par une perfide maladie, de sa gentillesse, correction et éducation. Je n'ai qu'un regret c'est qu'à notre dernier entretien, trop court, de ne pas lui avoir manifesté plus de sympathie. Dans ce beau ciel bleu qu'il a si souvent parcouru, je sais qu'il rappelle sans cesse où se trouve le sens du devoir et de l'honneur. Merci Jacky. "
Extrait d'un courrier de Jacky Chasseriaud... " Je profite du WE de Pâques pour te répondre, étant gracieusement invité à veiller sur la sécurité du grand Sud-Ouest .... "
Jacques Chovin, chef d’entreprise, a l’aviation pour
passion.
A 51 ans il est ravi de son parcours concernant sa passion, certes l’aviation, mais surtout son « Fouga
magister ».
Ainsi après s’être mis en association, condition requise pour l’achat d’un avion mis au rebut par l’armée de l’air, il a pu réaliser son rêve ; acheter un avion, mais pas n’importe lequel puisqu’il s’agissait d’un « Fouga magister » qui provenait de la base de Cazaux et qui avait été entreposé à Saintes (Paban). Ainsi par le biais des « Domaines » il avait pu réaliser cet achat. Le colonel de Renieville, commandant de la base école de Paban, à l’époque, lui avait bien facilité les choses, quant à la marche à suivre.
Mais il lui avait fallu monter un dossier « costaud » et surtout bien préciser que cet appareil ne devait servir qu’à des fins d’expositions statiques. Un autre ami qui travaillait à l’arrivée des « Epsilon » sur la base de Cognac, l’avait aussi beaucoup aidé. Ainsi, avant de recevoir son « Fouga », si l’on peut dire ainsi, il s’était rendu à Toulouse où il lui avait aussi été proposé de nombreuses détachées ; à la seule condition qu’il devait lui-même en assurer l’enlèvement.
Par la suite de nombreux passionnés, et amis, lui ont proposé d’apporter leurs compétences.
Ainsi, à ce jour, à Saintes il possède de très nombreuses pièces et deux cellules de cet avion. A Cognac se trouve son « Fouga magister », en état de marche mais pas en état de vol, faute d’autorisation. Il faut savoir aussi que cet appareil a du être démilitarisé.
Comme il le dit lui-même…. « Je n’aurais pas l’autorisation de voler, cette autorisation est délivrée par la Direction générale de l’aviation civile. Mais actuellement j’aide des personnes, propriétaires de « Fouga magister », rien que du fait de nombreuses pièces détachées que je possède.
En France sept avions du même type sont autorisés à voler, le plus près étant basés à Rennes. Dans cette ville ces « Fouga » forment un groupe de trois avions qui volent sous les couleurs de leur sponsor (Casino Tranchant).
Sa passion d’où vient-elle ?
Ecoutons Jacques Chovin..
« Mon père travaillait à Air-France. Il était mécanicien navigant et le dernier avion sur lequel il a volé était un « Boeing 707 ». En ce qui me concerne j’ai pratiqué le vol en planeur dès l’âge de 16 ans, puis le vol à moteur pour mes 18 ans. A mes heures libres, elles sont assez rares en tant que chef d’entreprise (Société de portage de presse locale et régionale), je vole sur des « DR 400 » et des « Robin », j’ai aussi fait de la voltige sur « Cap 10 ».
Jacques n’est plus le président de l’aéro-club de Saintes, mais il est le secrétaire de l’association aéronautique régionale et départementale. A ce titre il rencontre de nombreux propriétaires d’avions, se déplacent à de nombreuses manifestations et surtout rencontrent de nombreux navigants ; souvent pilotes de ces beaux « oiseaux blancs » qui traversent notre ciel (Pollution mise à part bien sûr).
Des cellules de Fouga. En attente de repreneur.........
Laissons le mot de la fin à ce passionné des plus légers que l’air..
« Je suis très frustrer de ne pouvoir faire voler mon « Fouga », mais de temps à autres je me suis rattrapé ; en effet au cours de manifestations pour des départs en retraite, j’ai été autorisé à faire rouler « mon avion » sur la piste.
Le 287 (N° de série) de Jacques Chovin
Prière de « Blog trotter »…. « St Exupéry exauçait le vœu de Jacques un amoureux
des ailes…. "