30 - Eutrope un Saint de chez nous - Toits de Saintonge.. des travailleurs de chez nous
Eutrope évangélisateur des Santons.. Bonne fête.
Au cours du 4ième siècle cet homme a connu le martyr pour avoir professé le christianisme dans le peuple des Santons. Son histoire se résume en cinq lignes ou une centaine si on en croit la tradition.
Dans l’église haute son reliquaire contient son Chef qui porte des traces de coups reçus au moment de son exécution. Quant aux autres reliques (ossements) elles reposent dans le sarcophage, avec les restes d’une jeune femme et d’un enfant.
Depuis le 6ième siècle la dévotion envers ce Saint avait toujours était grandissante, mais dans les temps modernes, bien après la redécouverte du sarcophage en 1843, son culte s’est considérablement affaibli. Pourtant ce saint homme avait la faculté de favoriser des guérisons, entre autres l’hydropisie et des miracles lui furent attribués dans différents domaines.
Eustelle, énigmatique compagne, mais néanmoins déclarée Sainte fut aussi l’objet de dévotions importantes. Dans les siècles passés, sachant que la tombe du Saint, se trouvait sur la route des pèlerins de St Jacques de Compostelle, de nombreuses personnes se sont prénommées Eustelle et Eutrope.
Ce 30 avril un office religieux a eu lieu dans l'église haute de St Eutrope. La procession a été annulée du fait de la météo. Il y a plus d'une vingtaine d'années une grande procession se rendait de la crypte à l'église haute avec le reliquaire (buste du Saint contenant son crâne) mais cette pratique avait cessé du fait des quolibets de passants ou riverains. ************************************************************************************************************************************************************************
Nous remercions l’entreprise « Les toits de Saintonge » (et la ville de Saintes) qui nous a permis cette série de photos hommage à des travailleurs spécialisés sur les toitures. Cette prospection ne fut pas que photographique, voire sociétale (valorisation du travail), mais elle était aussi une recherche d’indices historiques. En fait aucun graffiti n’a été découvert, pas plus que des pierres de second emploi. Par contre il a été possible de réaliser des clichés de face de la date « 1605 » et d’une fenêtre sculptée. Merci aux ouvriers qui nous ont réservé le meilleur accueil et facilité le cheminement sur les différents paliers de l’échafaudage. A savoir que le patron de cette petite entreprise est compagnon du tour de France dans sa spécialité, ce qui l’a mené au cours de son parcours « initiatique » en différents lieux et chantiers sur l’hexagone.