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13 octobre - Reliques, le Faux du Vrai - En Saintonge

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Une ou des questions qui interpellent vraiment.
Comme je travaille beaucoup sur des éléments historiques, voir des reliques j'ai posé une question à " L'arbre de la connaissance "(De notre temps).... sur les vraies et les fausses. Mais je sais que nous avons plus de vraies que de fausses.. élémentaire cher docteur Watson.... Bien sûr je ne parle pas de la Couronne du Christ, du Saint Suaire, du voile de Se Véronique, de la tunique... !
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Mais je suis aussi entouré d'humains qui ont marché dans mon jardin et qui sont inhumés à quelques pas... toujours sur place...
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13 octobre - Reliques, le Faux du Vrai - En Saintonge

Argument historique :

Authenticité probable des petites reliques récentes

 

*

 

1. Un corps humain fournit naturellement une immense quantité de fragments

 

Un squelette adulte pèse en moyenne 8 à 10 kg.

Or, un fragment de relique ne pèse souvent que quelques milligrammes (un éclat d’os, de dentine ou de poussière).

En termes purement matériels, un seul squelette peut ainsi fournir des centaines de milliers de petites reliques sans qu’il soit nécessaire d’en inventer d’autres.

C’est une donnée anatomique vérifiable.

 

2. La discipline ecclésiastique moderne encadre création et diffusion des reliques

 

Depuis le Concile de Trente (1563) et surtout sous le pape Benoît XIV (De Servorum Dei beatificatione et Beatorum canonizatione, 1734-1738), l’Église impose : des procédures de reconnaissance officielles,des autorisations écrites pour les translations, des sceaux et certificats (“authentiques”) contrôlés par les autorités diocésaines ou romaines.

Ces mesures garantissent la traçabilité et la véracité des reliques produites après le XVIIᵉ siècle.

 

3. Les reliques postérieures à 1600 sont souvent bien documentées

 

Contrairement aux reliques médiévales, celles des saints récents (XVIIᵉ-XXᵉ s.) reposent sur : des procès de canonisation complets conservés aux Archives vaticanes ; des actes d’exhumation décrivant précisément les prélèvements ;

la présence d’un sceau officiel sur chaque reliquaire ;

parfois même des témoignages photographiques ou écrits contemporains.

Dans ces cas, l’authenticité matérielle est hautement probable, même si l’authenticité spirituelle reste du domaine de la foi.

 

4. Conclusion synthétique

 

« Les petites reliques produites après le XVIIᵉ siècle ne doivent pas être confondues avec les reliques médiévales, souvent multipliées sans contrôle.

Grâce à la rigueur canonique instaurée depuis le Concile de Trente et à la masse naturellement divisible d’un squelette humain (8 à 10 kg), la grande majorité des petites reliques récentes peuvent être considérées comme authentiques et réglementaires, tant du point de vue matériel qu’historique. »

 

*

Texte de l’Intelligence Artificielle en date du 12/10/2025, en réponse à une question que je lui ai posée…

« Sur un squelette qui représente en gros 10 % de la masse totale de ‘être vivant… il y a une grande probabilité d’une provenance avérée des reliques, surtout à partir d’une époque. Et bien sûr celles trop grandiloquentes peuvent faire fortement douter, surtout des premiers siècles du Christianisme… Ton avis… A.I… !!! » M.S

 

Saisie du 12/10/2025 Michel Souris A intégrer aux AD+ : Reliques et objets du culte

13 octobre - Reliques, le Faux du Vrai - En Saintonge
13 octobre - Reliques, le Faux du Vrai - En Saintonge
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13 octobre - Reliques, le Faux du Vrai - En Saintonge
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