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10 novembre - Ne jamais les oublier

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Détails aux couleurs de notre pays

11 novembre 1918

Souvenirs, quelle tristesse

Des détails d'une triste guerre

où se sont enlisés tant d'humains

 

Ernest René Pénis a fait la guerre 14/18, pour une partie au fort de Souville, il était infirmier brancardier. Il était parti à la guerre (Tout au moins pour l’armée) un lundi. Ce devait être le 1er août 1914.

Pour mémoire un nommé Lautru (Mort en 1990), dont le fils demeure rue de la Berlingue, avait combattu à Souville.

« E.R Pénis était affecté au 18ième Corps d’armée, 36ième Division. Général De Mas Latrie.

En fait E.R Pénis avait fait son service militaire à Bordeaux, durant 2 ans après sa mobilisation du 2 août 1914. Il avait certainement été affecté à l’hôpital militaire de Béquet (Robert Piquet…). Puis il était parti en Alsace à Mulhouse. Ensuite il s’était rendu à Epernay pour enfin se retrouver à Souville à la 36ième Division. Auparavant il avait effectué une instruction militaire

Une lettre qui lui avait été adressée le 29 Xbre 1915 indique comme adresse : sergent René Pénis - Groupe des brancardiers – secteur postal 6

Durant cette grande guerre il lui arrivait d’aller chercher les morts. Il se badigeonnait les mains et les avant bras de teinture d’iode et avec des petits bâtons il écartait les vêtements des morts en décomposition pour retirer les portefeuilles et tous les objets. Il pouvait ainsi regarder les papiers. Par sécurité il se mettait aussi un linge sur le nez et sur la bouche.

Ce qui était récupéré était posté au Ministère de la guerre, y compris la plaque militaire.

A Souville, un jour, une galerie s’est effondrée sur des hommes du 18ième. Une autre fois une équipe devait aller chercher des blessés et un officier donne l’ordre de se rendre sur place, mais un sous officier refuse d’y aller si cet officier ne passe pas devant les hommes. Un pistolet avait alors été sorti de son étui, mais la mission avait été annulée annulée car il y avait trop de mitrailles… .

Après la guerre, un soir, un ancien compagnon de guerre est venu voir E.R Pénis. Les deux hommes ont longuement parlé jusqu’à 3 heures du matin. Un chien avait été récupéré (Par E.R.Pénis !) dans le secteur de ‘Souville.. !) il l’avait appelé « Misère ». (Détails de guerre sont de Jean Pénis)

Mais sa mère, Marie-Madeleine Pénis est décédée alors qu'il était au front, c'était le 1er août 1915 à l'âge de 73 ans.

 

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