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24 - En ce temps-là: Trois témoins racontent en peu de mots... 39-45 1-2021

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Documents de travail

Trois témoins racontent des souvenirs en peu de mots

" 1939/1945 "

Pour Saintes: 1940/1944

24 - En ce temps-là: Trois témoins racontent en peu de mots... 39-45 1-2021

Alessandrin Yvette – 1904 (2014)

1 Arrestation de Saintais

Affecté au dossier « Victimes » 2/12/2009

2 Bombardement de Saintes 24 juin 1944

Affecté au dossier « 24/6/44 »

3 Hôtel de la famille «  De Migré » occupé comme foyer des soldats

Cet hôtel se trouvait rue des Jacobins. Les Allemands y logeaient, c’était comme le « Foyer du soldat ». Ces hommes venaient acheter leur outillage dans notre magasin. Un jour un de ces soldats m’a dit que je ne le verrais plus longtemps, il devait partir à l’hôpital pour se faire opérer de l’appendicite. Il était content car ainsi il ne partirait pas en Russie.

4 Aérodrome allemand de Châteaubernard - 16

Affecté au dossier « Structures allemandes / Aérodrome » 

5 Logement Roginsky réquisitionné

Rue St Pallais deux soldats avaient réquisitionné des pièces pour y loger, c’était chez Madame Roginsky. Cette dame avait obligé les soldats à enlever leurs bottes en rentrant.

6 L’Allemagne déclare la guerre à la Russie

Nous étions partis à St Pallais sur mer, au restaurant il y avait des Allemands et ceux-ci avaient commandé des langoustes et des homards. Mais ces plats nous ont été servis car les soldats venaient d’apprendre la nouvelle de la déclaration de guerre à la Russie et ils étaient partis rapidement.

Ameuil Raymonde – 1903 (1996)

Epicerie en gros, face au 51, rue St Pallais, maison de la famille de Pierre Souris.

Sur les arrières des bâtiments Ameuil (Taillasson) se trouvait la caserne Taillebourg, occupé par les allemands. Ceux-ci avaient installé une DCA sur le toit de la caserne neuve.

1 Bombardement du 24/6/1944

Quand il y a eu l'alerte les familles Ameuil et Bissérier se sont réfugiées dans la cave située sous l'immeuble de la rue St Pallais. La première idée avait été de se réfugier dans l'atelier où il y avait les machines à café (B).

Du fait du passage des avions, une mitrailleuse (DCA) allemande située sur la caserne s'était mise à tirer sur ceux-ci. En effet les alliés, avec leurs avions, avaient aussi lancé des fusées éclairantes, mais la DCA tirant avait vite été repérée. Un avion « Mosquito » canadien, venant à basse altitude, avait alors pris en alignement les cibles suivantes.... le carrefour de la rue du Pérat (devant le café) avec l'avenue Gambetta, et la caserne Taillebourg... la DCA. Mais sur son parcours des maisons civiles ont été touchées..... le café tenu par M. Ardon (tué), le jardin de M. Soussainjean, la maison de Marie Souris (Ruelle), maison Marsin... !!! maison Masselot... !!

Une des bombes tombées sur les établissements Ameuil n'avait pas explosé, mais elle s'était cassé en deux avant de pénétrer dans la cave au vin défonçant le toit et les plafonds, planchers. C'était sur la petite maison (F) à gauche du grand immeuble.

Les personnes réfugiées dans une partie de cette cave, située sous la grande maison (A) côté jardin) ont été projetées à terre par le souffle de la chute de la « bombe » dans la cave jouxtant leur abri. Tout ce petit monde s'est précipité vers la sortie, en effet beaucoup de fumée et de poussière, l'air était devenu irrespirable. Malgré qu'il y avait une porte à double battant qui était fermée.

Par la suite la bombe (!) a été désamorcée par un officier allemand et quelqu'un a payé à manger à ce militaire. Dans les étages de l'immeuble, en fait à gauche avant d'y monter il y avait un grand miroir, il s'était décroché et était tombé sur le pommeau de l'escalier sans se casser et sans autres dégâts du fait de cette chute.

La cuisine (G) a été détruite, on voit encore le chauffe-eau sur la photo (3). Dans cette cuisine il y avait une cage à oiseaux. Nous avons retrouvé dans la rue du colonel de Faucher, faisant angle avec le rue St Pallais, un élément des tuyaux des appareils de torréfaction du café. C'était des tuyaux d'un bon diamètre, environ 30 cm de diamètre, situés sur les toits de l'atelier (B). Par la suite ils seront dans l'atelier (D) en face dans la cour. Il avait atterri sur la maison Dalençon dans cette rue, près de la maison Geinguenaud.

La façade de la famille Marsin (n° 53) s'était retrouvée de couleur ocre. Il y avait peut-être un rapport avec l'autre fragment de la bombe cassée.

Madame Guimard, pharmacienne avenue Gambetta (Angle rue Denfert Rochereau) avait été invitée par madame Ameuil, dans le cas d'alerte, à venir se mettre à l'abri sous son immeuble et elle n'avait pas voulu.

Madame Guimard / 75 ans. Le 16/10/1996

  • Nous avions été nous réfugier dans un abri construit par notre famille sur les quais.

2 Réquisition de pièces pour officiers allemands

Voir feuille jointe au dossier. Un officier le capitaine Him (!)

Anonyme - 1933 (2010)
 

Né au n°3, rue St Pallais, il est parti à 6 mois à sa nouvelle adresse. Son père travaillait aux ateliers SNCF, quant à lui il a été militaire dans les blindés. A fait l’école de St Cyr et a terminé colonel.

 

1 Poche de Royan – Passage des chars à Saintes

Les américains qui arrivaient au bas du pont se trompaient et se dirigeaient vers le passage (souterrain) Gambetta. Il y avait de gros embouteillages. Sur le pont ils faisaient passer un seul char à la fois.

2 Bombardement de Saintes – 24 juin 1944

A cette époque nous étions réfugiés à Burie avec ma mère. Mon père était à Saintes et au moment du bombardement il s’est vite sauvé vers Lormont, il avait son vélo toujours prêt.

Explosion bombe en gare après la guerre

Un jour de pluie, dans l’attente de leur train, des usagers étaient dans la salle d’attente. C’est alors qu’une bombe, non explosée et encore enfouie, avait explosé en bout du quai. Des verrières avaient été détruites par cette explosion : des marquises recouvraient les quais.

(Témoignage déjà édité au dossier)

3 Saisie des animaux

Les allemands saisissaient des animaux et chaque mardi ils saisissaient des vaches qui avaient été amenées et regroupées à droite de l’arrondissement (Grands bureaux SNCF). Comme nous étions des enfants, on s’amusait à guider les bêtes

4 Réparation de locomotives

Des fois des cylindres de locomotives placés de chaque côté des machines à vapeur, étaient détruits ou sabotés. Il fallait alors les remplacer. Les ouvriers qui les remplaçaient en commandaient alors un autre, mais c’était un autre (mauvais côté) qui était expédié (résistance passive).

 

*

Meurtrières et blockhaus abri (Recouvrance). Il fallait se tenir informé sans se faire prendre. Puis ce fut enfin l'année 1944.....
Meurtrières et blockhaus abri (Recouvrance). Il fallait se tenir informé sans se faire prendre. Puis ce fut enfin l'année 1944.....
Meurtrières et blockhaus abri (Recouvrance). Il fallait se tenir informé sans se faire prendre. Puis ce fut enfin l'année 1944.....
Meurtrières et blockhaus abri (Recouvrance). Il fallait se tenir informé sans se faire prendre. Puis ce fut enfin l'année 1944.....

Meurtrières et blockhaus abri (Recouvrance). Il fallait se tenir informé sans se faire prendre. Puis ce fut enfin l'année 1944.....

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