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27 - Alertes, sirènes, les impératifs de l'occupant : 39-45 censure et décision des occupants.

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

En 39/45

Il y avait les restrictions et tout le reste,

censure, queues devant les magasins,

mais surtout les " Alertes avec Sirène "

 

INSTRUCTION DE LA KOMMANDANTUR SUR L'USAGE DES SIRENES

Instruction de la Kreiskommandantur de Saintes sur l'usage des sirènes en cas d'incendie, elles ne devront plus être utilisées, devra être utilisé en cas d'incendie un autre moyen d'alerte (Cloches ou autres… ) Instructions du 28/5/1942 par le Der Kreiskommandant T.V, signé HARDT RITTMEISTER.C

 

 

Bien sûr il s'agissait toujours d'alertes aériennes car Saintes était loin de tout front de conflit.

Bien sûr il s'agissait toujours d'alertes aériennes car Saintes était loin de tout front de conflit.

Témoignages, extraits de récits plus complets choisis parmi quelques-uns de mes témoins.

Témoignages, extraits de récits plus complets choisis parmi quelques-uns de mes témoins.

Alerte bombardement - Ecole Jeanne d'Arc

Quand il y avait des alertes nous allions nous réfugier dans les caves de l'école. Dans cette école le lieu des WC était surnommé la tour, certainement qu à cet endroit se trouvait une des tours de l'ancienne citadelle (Nous disions la tour par pudeur).

Les alertes

Quand il y avait des bombardements, alors qu'elle m'emmenait en poussette, elle se couchait et elle ne s'occupait pas des orties qui la piquaient. Après la guerre nous montions sur le blockhaus de la gare (Il devait encore y avoir les échelles ;. M.S), il y avait aussi Mlles Morlais et Boniton

Les alertes, nos abris

Parfois on descendait seulement à la cave, mais mes parents avaient creusé un abri, tranchée, dans le fond du jardin vers les thermes romains.

Les alertes avec le sirènes – Réfugiées à Vénérand.

Quand il y avait les alertes on prenait nos affaires et on partait sur la route. Quand il y a eu le bombardement à Saintes je voyais les bombes qui tombaient (Ce devait être le 14 août 44... M.S)

Les alertes à Saintes / Ecole et exercices

J’ai été peu de temps à l’école Pasteur (cours Lemercier), je me souviens que nous faisions des exercices d’alertes. Au coup de sifflet nous nous couchions. Quand j’étais à l’école Eugène Pelletan nous étions descendus sans les abris de la place de la prison (sous le parking). A certaines alertes nous allions nous réfugier dans les carrières du quai des roches.

Passage d'avion et grand bruit

Je me trouvais sur les quais, vers " Diconche ", j'étais en vélo et je revenais de la maison de Monsieur Paul Mallet (Assurances), aux Gonds. C'était un après-midi, il y a eu des avions que j'ai aperçus dans la vallée de la Charente et j'ai entendu un grand bruit (Ou le bruit des mitraillages sur un train… !) Au retour à la maison, le soir maman m'a déclaré qu'au passage des avions elle s'était couchée sous les tables de son bureau.

Au sujet des alertes, aux fins d'alerte une voiture tournait en ville et un haut-parleur annonçait…. " Fin d'alerte…. Fin d'alerte…. ".

Un jour alors que des gens faisaient la queue devant un magasin, des gens ont entendu "… Alerte … " et la queue s'est disloquée à tort, de ce fait des gens en profitaient pour passer devant. Une dame " Hortense ", elle habitait la première maison du côté impair de la rue Albin Delage, ce doit être le n° 1, cette dame faisait la queue pour d'autres personnes et elle disait qu'elle était " Queutière ". Cette personne tuait aussi les volailles, annonçait les décès de porte en porte (en campagne ce travail était dévolu au facteur).

Bombardements et alertes

Quand la sirène sonnait nous allions nous réfugier dans les grottes sous la falaise de la rue Delaroche. Ma mère avait été désigné par Mme Rouyer Guillet comme chef d'abri, ce ne pouvait être mon père qui avait un handicap.

Soldats allemands se sauvant aux alertes

A certaines alertes, des Allemands, peut-être ceux du dépôt d'essence, se sauvaient avec leurs petits véhicules, passant alors vers chez nous.

Alerte et tir de la Flak de la caserne

Aux alertes, on se rendait souvent dans la prairie. On trouvait que les abris de la place de la prison étaient trop étroits. J'ai vu tirer la batterie DCA (Flak) qui était sur la caserne (Taillebourg / Site abbaye), ceci en plein jour et je voyais les deux servants. (Robin François - Place de l'abbaye aux Dames en 39/45)

Les alertes avions

Il y avait souvent des alertes, mais nous nous étions avertis par un voisin qui travaillait sur le triage SNCF.

Alertes aux écoles

A cette époque j'allais à l'école à St Eutrope et à chaque alerte nous allions nous réfugier dans l'église souterraine, nous avions un masque à gaz.

*

(Quelques extraits de témoignages, paragraphe par témoin)

Ainsi c'était la soumission à l'autorité occupante, mais aussi il fallait toujours être prêt à se sauver, à se cacher, se protéger. Puis il y avait la fameuse censure et à cette époque tolérance zéro.
Ainsi c'était la soumission à l'autorité occupante, mais aussi il fallait toujours être prêt à se sauver, à se cacher, se protéger. Puis il y avait la fameuse censure et à cette époque tolérance zéro.
Ainsi c'était la soumission à l'autorité occupante, mais aussi il fallait toujours être prêt à se sauver, à se cacher, se protéger. Puis il y avait la fameuse censure et à cette époque tolérance zéro.
Ainsi c'était la soumission à l'autorité occupante, mais aussi il fallait toujours être prêt à se sauver, à se cacher, se protéger. Puis il y avait la fameuse censure et à cette époque tolérance zéro.
Ainsi c'était la soumission à l'autorité occupante, mais aussi il fallait toujours être prêt à se sauver, à se cacher, se protéger. Puis il y avait la fameuse censure et à cette époque tolérance zéro.
Ainsi c'était la soumission à l'autorité occupante, mais aussi il fallait toujours être prêt à se sauver, à se cacher, se protéger. Puis il y avait la fameuse censure et à cette époque tolérance zéro.
Ainsi c'était la soumission à l'autorité occupante, mais aussi il fallait toujours être prêt à se sauver, à se cacher, se protéger. Puis il y avait la fameuse censure et à cette époque tolérance zéro.

Ainsi c'était la soumission à l'autorité occupante, mais aussi il fallait toujours être prêt à se sauver, à se cacher, se protéger. Puis il y avait la fameuse censure et à cette époque tolérance zéro.

C'était cela pendant presque 5 ans et nous n'avions pas le choix.
C'était cela pendant presque 5 ans et nous n'avions pas le choix.

C'était cela pendant presque 5 ans et nous n'avions pas le choix.

Durant cette période les journaux collaborationnistes ne se privaient pas de critiquer ces " Fameux oiseaux venus du ciel..... les soi-disant libérateurs ".... disaient-ils. La censure guettait aussi parfois impossible de faire autrement, sauf si l'on était un peu ... complice de l'occupant.

Durant cette période les journaux collaborationnistes ne se privaient pas de critiquer ces " Fameux oiseaux venus du ciel..... les soi-disant libérateurs ".... disaient-ils. La censure guettait aussi parfois impossible de faire autrement, sauf si l'on était un peu ... complice de l'occupant.

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