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10 - Témoignages ... Cognac - Châteaubernard et Saintes - 39/45

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Série: Témoignages 

Cognac - Châteaubernard en 39/45

Saintes à la même époque

En 39/45 la base aérienne de Châteaubernard était devenue allemande, mais les Allemands avaient un projet plus vaste: Des pistes étaient déjà des sections pour leur future autoroute....

En 39/45 la base aérienne de Châteaubernard était devenue allemande, mais les Allemands avaient un projet plus vaste: Des pistes étaient déjà des sections pour leur future autoroute....

Sur cette photo à droite, en bordure d'une piste, le témoin saintais d'un crash à Cognac. Mais restons avec le témoignage de Denis R........

Sur cette photo à droite, en bordure d'une piste, le témoin saintais d'un crash à Cognac. Mais restons avec le témoignage de Denis R........

R........  Denis - 1925 Copie générale

39/45: Rue Lieutenant Mazel - Saintes

10/5/1995: " La pichonnerie " (Pépinière familiale) Saintes

" Dans un premier temps voulait être discret "

1 Base aérienne Châteaubernard - Mitraillages

Je travaillais à l'entreprise " Marchat Monnier ", travaux publics , mais j'avais été requis par les Allemands pour aller travailler sur leur base aérienne de Châteaubernard / Cognac (16).

Le commandant allemand de la base se nommait Kounic (Orthographe... !)

Les avions canadiens passaient à très basse altitude pour voler au-dessous des tirs des armes automatiques qui étaient sur des miradors. Il y avait aussi des D.C.A autour de la base. Parfois au cours des attaques aériennes, des soldats qui se reposaient au soleil sur l'herbe, se précipitaient sur leurs tenues et leurs armes, tirant alors au fusil sur les avions. Ainsi au bombardement par des forteresses alliées, deux ou trois avions (Alliés.. !) étaient tombées et on les avait laisser visibles sur le camp pour les montrer.

2 Requis au transport de bombes aux carrières de Châteauneuf - 16

On était aussi requis pour des travaux dangereux, nous devions transporter des bombes dans les carrières souterraines de Châteauneuf. C'était de grandes carrières et on y circulait en véhicule. Il y avait de grandes lignes blanches et on avait été averti que celui qui les dépasserait se prendrait une balle. A Châteauneuf des soldats allemands qui partaient, parfois ne revenaient pas, ils étaient capturés par la résistance. Une fois un Autrichien avait déserté et il avait laissé arme et vêtements.

3 Avion à cocarde tricolore survolant Saintes

Mon père avait un terrain à " La Pichonnerie " et ce jour-là je l'aidais à labourer. Un avion à cocarde tricolore était passé, il venait de survoler la gare. C'était 2 ou 3 jours avant le bombardement de Saintes.

4 Bombardement de Saintes - 24/6/44

Le lendemain du bombardement, avec un copain, j'avais été voir les dommages causés sur la gare de Saintes. Un soldat allemand avait voulu me réquisitionner pour le déblayage de tous les débris... " Komme... komme... " (!). Mais je lui avais répondu que je ne pouvais pas car je travaillais pour la base de Cognac et je lui avait montré mon laissez-passer allemand où il était dit que je ne pouvais travailler que sur la base de Cognac.

5 Pièces et munitions découvertes au " Chemin Boisné " Châteaubernard

M. R.........  a participé d'une manière ou d'une autre à mes investigations sur ce site, vers " Bellevue " / " Le chemin Boisné " 16 Châteaubernard - Voir dossier crash

Echange avec la mairie de Cognac et venue des archives de Cognac à mon domicile, certainement pour la remise des pièces découvertes (8/5/1995 - M.S)

Saisie du 10/7/2020 Copie 7/2020

Mais heureusement que les alliés ont mis un terme au grand projet d'extension germanique.

Mais heureusement que les alliés ont mis un terme au grand projet d'extension germanique.

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