17 - La dent du pilote de l'US AirForce. Gustave Coubet et l'origine doubienne du peintre EXPO
« Gustave Courbet était très à l'aise dans le Doubs
où il peignit de nombreux tableaux »
Beaucoup de personnes sont venues au lancement de la deuxième grande exposition sur Gustave Courbet, certes nous aurions préféré voir les invités au vernissage venir avec leurs ombrelles plutôt qu'avec leurs parapluies, mais pour cette seconde première cela valait le déplacement.
Et « Cerise sur le gâteau », la ville de Saintes ouvre son exposition et ses animations annexes sur Courbet, quelques-temps avant la ville d'Ornans dans le Doubs.
Du 18 mai au 31 octobre 2019, cet homme, qui savait si bien faire voyager ses pinceaux, sera présent dans plusieurs animations / manifestations organisées sur notre ville.
Il avait son chevalet au gré de ses coups de cœurs, dans tous les sens du terme, que ce soit pour la gente féminine ou pour nos beaux paysages, les plus souvent champêtres.
Comme le précise Séverine Bompays, conservatrice des musées et commissaire de l'exposition..
« En 2007 c'était autour de Courbet avec la présentation d'œuvres d'autres artistes de son époque, mais en 2019, dans ce musée de l'échevinage, et sur trois niveaux ce sont environ 20 de ses tableaux qui sont présentés au public »
Nous avons eu l'occasion d'entendre diverses prises de paroles... ainsi :
Monsieur le maire a remercié l'équipe des musées, ainsi que le département, en la personne de Dominique Bussereau, et bien sûr l'Institut Gustave Courbet d'Ornans.
Sur ce dernier point nous avons eu l'honneur d'accueillir Hervé Novelly, maire de Richelieu, mais surtout en la matière président de l'Institut Gustave Courbet, il en a d'ailleurs voulu nous en révéler quelques secrets intimes..
« Mon épouse Laurence, qui est avec nous, est la petite fille de Robert Fernier, artiste peintre, fondateur du musée Gustave Courbert à Ornans ; c'était en 1939. Il y a plusieurs années déjà nous avons redécouvert la création de Robert Fernier et nous avons alors fondé cet Institut des amis de Gustave Courbet »
On pourrait se demander pourquoi cette relance avec ces semaines d'exposition très vivante par ses extensions, mais la raison en est bien simple , en effet c'est le bicentenaire de sa naissance. Tout un monde pour cela, pas tout à fait car en jouant avec les mots, c'est bien lui qui a peint le tableau « Les origines du monde », alors renvoyant l'ascenseur... « Les origines de Courbet ».
Parfois l'histoire se permet de fameux raccourcis, ainsi Courbet ne devait rester que quelques-jours en Saintonge, mais pour l'amour d'une femme, qu'il a certainement immortalisée sur ses toiles, il est resté un an sur nos terres. Picasso nous avait aussi fait le coup en épousant une Saintaise Jacqueline Roche (Voir sur ce point le livre de Jean Joguet « Le drôle de St Eutrope se raconte ». Et en ce lieu historique qu'est l'échevinage, le fameux marquis Riquetti de Mirabeau, alors jeune cavalier, avait été enfermé dans la tour de ce site pour avoir courtisé la fille de son capitaine. A quelques-pas de là, même l'empereur Napoléon 1er ne pu échapper à la séduction de nos Saintongeaises, mais hélas pour immortaliser ces temps forts notre Courbet n'était pas encore-là.
D'ailleurs, l'ancien ministre et l'actuel président du Conseil départemental de la Charente-Maritime, Dominique Bussereau, très intéressé par l'exposition, n'a pas manqué de relever quelques charmants détails, faisant sourire les participants avant la visite succincte de tous les niveaux d'exposition et le vin d'honneur dans la salle de l'étoile. Sur une certaine genèse (pas les origines du monde...), laissons-lui la parole....
« J'étais dans le TGV avec mon ami Hervé Novelly et nous discutions de plusieurs sujets, et cela va de soi que l'un d'entre eux s'accrocha un peu plus à nos propos, c'était le peintre doubien Gustave Courbet. De nos entretiens nous avons pensé et réfléchi à ce bicentenaire et.... j'ai décroché min téléphone et avec Jean-Philippe Machon ce fut le début de tout ce petit monde pictural devenu votre exposition »
Avant de refermer provisoirement les portes du musée..
Jean-Philippe Machon, maire de saintes... « Cette exposition aura des retombées touristiques et économiques sur la ville de Saintes ».
Et ces secrets d'histoire qui n'en sont pas vraiment, mais dont l'un nous touche le cœur, c'est de savoir que le département du Doubs est partenaire de cette exposition « Gustave Courbet. Une histoire intime ». Et puis avec ses plus de 80 tableaux, avec son séjour honorifique et honorable en Saintonge, l'artiste venu du Doubs a bien obtenu le droit d'accrochage sur nos murs.
Pour 20 tablaeux de G.B, c'est un déplacement que vous ne regretterez pas, en effet sur trosi niveaux il y a beaucoup à découvrir, entre autres ses correspondances. Déjà à l'entrée du site d'exposition vous êtes accueillis par une vision biographique de l'homme.... et ses belles pensées.
Sur un site de crash...
Entre dépollution et découverte extraordinaire, il faut avancer délicatement sans casser pour remonter le temps.
1944 - - - > 2019
Ici ce sont des fragments sortis de la terre, dépollution, mais aussi de belles découvertes.... ainsi une plaque d'information sur une structure, mais il a fallu travailler avec précaution pour le déchiffrage....
La remettre à plat sans la casser pour la lire. Puis ce fut la découverte d'une dent, une canine qui a certainement appartenu au pilote du bombardier. Elle pèse 1 gr 6, elle va être expertisée par un dentiste. Enfin un fragment de cuir du blouson du capitaine Charles Donald Cole. La dent après expertise sera remise à la mairie du lieu du crash de l'avion.