14 - Emmanuelle Martin Peintre - Richard Métais scupteur du métal Chez Instant Art. Saintes à vélo. Chalet en intime. Jean-Luc départ d'un commerçant.
Jean-Luc Lagarde
Marchand de chaussures
Très connu et reconnu dans le secteur piétons de Saintes, il nous quitte après des années de bons et loyaux services commerciaux en matière de chaussures… " Actuel ", rue Alsace Lorraine à Saintes.
Merci pour sa présence au cœur de notre cité, il avait toujours le bon mot et un petit bonjour au quotidien.
Et bien sûr un détour en soirée par nos chalets de Noël blanc, ouverts et aux accents de nos amis du Canada. De belles journées et de bons soir en perspective sour le regard du caribou.
Et bien sûr nous y avons rencontré monsieur le maire, ainsi que des parents d'élèves (A.P.E) dans leur igloo.
3Samedi matin
Saintes… c'est chez nous.
- " Saintes à vélo "
- Chalet dans l'intimité, avec Dominique
Laissons les petites reines...... et partons dans le jardin de Dominique Delaroche.
Bienvenue dans son petit chalet... quartier St Vivien... à pied, à cheval... ou avec des rennes en traineau... mais évitons la voiture. Bonne visite.
Sous le signe de " David " et de la " B-D "
On connait bien Richard Métais, le magicien du métal, en le resuscitant, mais ici nous allons découvrir Emmanuelle Martin et " ses " visages de femmes très absorbantes….
« Immersion en visages de B-D »
Emmanuelle Martin nous présente des visages féminins et chacun de ses tableaux les représentant porte un nom de.. femme. Ainsi l'artiste peintre, qui nous vient de Bordeaux, expose à la galerie d'Yvan Rotrou, en doublon avec Richard Métais... le « sculpteur » du métal.
Emmanuelle a évolué entre l'écriture, la photographie, la tapisserie et la décoration d'intérieur, avec en final la peinture.
L'écriture elle aurait bien voulu s'y attabler, mais cela demande une bonne spécialisation, aussi elle s'était alors orientée vers la photographie. Pour la photographie elle avait alors pratiqué le dessin. Puis son métier principal, pour ses besoins du quotidien, avait été dans la tapisserie et la décoration d'intérieur.
Alors qu'elle suivait ses cours de dessins, elle faisait beaucoup de nus, surtout des hommes, car, comme elle l'a précisé on voyait trop souvent des femmes servir de modèles en la matière. Mais ces modèles masculins n'avaient jamais de tête, en effet elle aimait surtout travailler les corps, au travers les belles formes musculaires dans leur ensemble. C'est certainement pour cela qu'elle avait été voir le fameux « David » de Michel-Ange à Florence. Mais, à un moment, ayant arrêté son activité dans la tapisserie elle s'était retrouvée avec beaucoup de papiers peints, aussi elle avait alors eu « son » idée de génie..... dessiner des visages de femmes, les cheveux seraient alors des découpes dans ses rouleaux.
C'est ainsi que l'on peut découvrir ces splendides visages, qui semblent vouloir nous absorber... !
Mais à la question de savoir pourquoi dessiner des femmes.... !
« Avec mes catalogues de papiers peints, les échantillons je m'étais alors lancée dans la création de visages de femmes avec beaucoup de collages. J'étais dans l'expérimentation et cela donnait du mouvement à mes modèles. J'ai dessiné ces visages féminins pour rendre hommage à la femme, puis ces visages ont un peu le côté ancien, la belle époque, comme provenant aussi d'une bande dessinée »
L'artiste qui s'exprime en acrylique a même réalisé des tableaux dans l'abstrait, sur ce thème elle avait déjà participé à une exposition dans une médiathèque de la Gironde, et toujours dans ses manifestations publiques elle avait aussi illustré de nombreux livres, cela la rapprochait un peu de l'écriture car elle a aimé et aime toujours les mots. Mais elle a trouvé sa voie avec cet art, un peu dans le gigantisme, c'est un peu comme si on s'introduisait dans un livre B-D. Impressionnant et on reste un peu scotché devant.
Nous vous laisserons découvrir ses beaux visages féminins, déclinés plusieurs expressions, mais nous aurions pu ignorer cette artiste si elle avait suivi sa première idée, elle avait 15 ans, et elle voulait être écrivain, alors le temps passant c'est à 29 ans qu'elle s'était ouverte à la photographie et la suite nous la connaissons.
Quand nous avons demandé à Emmanuelle Martin pourquoi elle avait préféré l'acrylique à l'huile... !
« L'acrylique est plus facile que l'huile et je ne suis pas patiente (rires).... »
Ainsi cela fait 24 ans qu'elle pratique dans sa passion, cet art qui a toujours été son loisir, mais s'est-elle alors forgée une idée de ses tableaux ou d'elle-même, comment elle pourrait se définir, son principe de vie... !
« Je ne peux rien vous dire de particulier à ce sujet, enfin si... La vie est belle », et à nouveau rire... Oui la vie est vraiment belle quand on peut communiquer avec le rire ou le sourire. Merci Emmanuelle.
Zoom.. observez bien les cheveux.....
A très bientôt. Et à ce samedi au " Noël blanc " de Saintes. M.S