29 - Cognac Grosperrin et la cloche partenaire. De Poitiers clichés culturels.
Retour de Poitiers
" Curiosités de photographe historien "
Ici sur les boiseries d'une maison à colombage nous découvrons les inscriptions de montage des charpentiers / maçons. Quelques-rues plus loin ce sont des fouilles archéologiques place Charles VII .....
Mais cela mérite un minimum d'explications....
Bien sûr la cuture ne nous interdit pas de sourire devant cette autre plaque de rue..... mais ces retraités vont peut-être descendre dans nos rues pour envoyer un message basé sur leur vie de travailleurs...!
Et avant de quitter Poitiers.. Photos d'art ou mystère... ou bien vestiges d'Atlantide sur Poitiers..... attention c'est une fin d'article pas très avérée.
Cognac Grosperrin
" Un partenariat de bronze "
Saintes
Guilhem Grosperrin « Cognac Grosperrin » nous présente la cloche qui fait vibrer ses chais et les cœurs de personnes qui travaillent dans son entreprise Saintaise.
Une cloche au milieu des fûts et des bouteilles, entre alcool et « esprit » de la vigne, que vient faire ici ce merveilleux « timbre » de bronze…. ?
Selon le raisonnement explicatif de G.Grosperrin, nous ramenant à
« J’avais entendu une étude scientifique sur les ultra-sons qui prouvaient l’importance du son dans le processus de vieillissement, forte incidence sur les molécules entre elles, voir de l’eau, bien sûr à fortiori du Cognac »
A quel époque vous aviez alors décidé de mettre cette découverte en application impactant les produits de vos chais… ?
« Ainsi fort de cet enseignement entendu, qui avait eu un écho positif en moi, j’avais alors décidé, en 2015, d’introduire le son dans mes chais. Mais en plus j’avais lu des articles sur la mémoire des éléments, bien sûr ici je parle des liquides et cela avait été prouvé scientifiquement. Par la suite un magnétiseur était venu dans les chais. Ici les piliers sont placés au-dessus de micro-pieux, nous somme sur un sol marécageux dans les temps anciens. Il avait alors remarqué que dans les zones autour des pieux il se passait quelque chose, alors il avait fait une intervention inhérente à sa qualité de magnétiseur, on peut dire que cela a marché. Cet homme était un passionné, il connaissait très bien le monde tibétain avec leur fameux bols (sonores quand ils sont activés). Ainsi il avait eu affaire à sept bols dont chacun avait une tonalité différente (Dans les notes que l’on connait bien ndlr). Il avait alors testé bol par bol et c’est le – Fa – qui était ressorti pour être en accord avec la cuivre contenu dans le Cognac. Ainsi c’était le son qu’il fallait générer pour se retrouver en osmose avec ce liquide et favoriser son évolution »
Et de là la programmation d’une cloche dans ce chais… !
« Absolument. J’ai adopté la cloche pour les raisons que je viens de commenter, mais aussi pour créer un lien entre-nous ».
Certes «
« Le passé dont est chargé le Cognac, avec le présent de l’entreprise » (Dixit G.G)
Mais en pratique Monsieur Grosperrin, comment sont organisés ces tours pour les sonneurs de cloches… ?
« La cloche est agitée toutes les heures, de 9 h du matin à 19 h 30 le soir. Chaque employé descend à tour de rôle. Le nombre de coup n’est pas fixé, libre à chacun selon l’humeur de l’instant ».
Justement cette cloche, une petite merveille, si l’on peut dire ainsi, pourriez-vous nous en parler… ?
« Elle est née dans les ateliers PACCARD, en Haute Savoie. C’est presque la dernière entreprise européenne qui sait fabriquer et accorder les cloches. Ici la petite merveille, comme vous l’avez appelé, pèse environ 180 kilos pour un diamètre de 57 centimètres »
Comme pour les cloches des églises, si elle n’a pas encore été baptisée, elle a peut-être des inscriptions, certes je vais la photographier, mais qu’elles sont elles… ?
« Il y a une inscription en latin.. Statione Beat Errantes Motu Lætificat – Suivi de Cognac Grosperrin / 2017. Ce qui signifie .. Son immobilité réjouit ceux qui errent, son mouvement réjouit l’immobilité. (Formule alchimique du 17ième siècle »
Merci Guilhem Grosperrin et vous venez d’ajouter une cloche à la cité saintaise, via vos chais. L’histoire de Saintes en a connu des dizaines, la dernière qui a survécu aux temps troubles, surtout à la révolution de 1789, est celle du Beffroi de l’échevinage *, qui sonne toujours toutes les heures, alors ce sera un peu en écho à celle du Cognac Grosperrin.
* La cloche a été installée en 1552 et 1569
Il est 10 heures ce mercredi matin et c'est le maître des lieux, " maître de chai " qui est chargé d'animer la cloche de bronze.