13 - Académie de la gladiature et ses prémices. Arc de Gérmanicus selon Dominique Rey. Folklore inauguré à Saintes.
Maison du Floklore
Saintes
Inauguration Bis
Par " Machon bis "
Tradition et patrimoine, toute une histoire, celle des Saintongeais. La maison du folklore, située rue St Pallais à Saintes, vient de connaître une nouvelle inauguration par Jean-Philippe Machon, maire de Saintes. Ainsi environ 45 personnes ont pu avoir une courte visite guidée des lieux, costumes, outillages et accessoires anciens. L'esprit de Goulbenèze, du docteur Jean et bien d'autres, dont un des fondateurs, le père du maire actuel, était bien parmi les participants.
Puis nous avons eu le plaisir d'écouter Guy Chartier (87 printemps) avec sa belle histoire de porte-plume et les fameux pleins et déliés de l'écriture d'autrefois. Petit détail, dans la salle était présent un garçon vacher.... avec 130 vaches à lait... fameux rappel du passé. Pour cette maison du folklore son passé remonte à 1976.
Il y a eut plusieurs prise de paroles, avant le vin d'honneur. Ainsi M. Maixent, le président de l'association, M. le maire, et la conseillère départementale Sylvie. Enfin le mot de la fin de Jean-Philippe Machon, que l'on pourrait nommer avec un brin d'humour.. Machon II, avec ses mots sur le livre d'or......
A bientôt pour une visite, les étrangers qui ne parlent pas patois sont aussi les bienvenus..... le principal est de venir avec le sourire, comme le ton en a été donné au cours de cette sympathique soirée inaugurale. On se quitte avec une photo d'art, à la mode de Culture-Histoire.....
Dominique Rey
un fan' de " Germanicus "
Grand connaisseur de l'histoire de cet homme dont l'arc de Saintes porte le nom
Enfin si vous soutenez notre folklore sachez que ses locaux, intramuros, sont inauguré ce mardi. Square Machon... On est peut-être reparti avec un " Machon II ", en effet le père de notre maire actuel était très impliqué dans notre folklore saintongeais.
Ecole de gladiateurs et bientôt une " Académie ".. après Arles et Naples...
Brice Lopez, autrefois dans les arts martiaux et devenu le " maître des gladiateurs " à Saintes. Ainsi cet homme natif de la région de la région d'Arles, a décidé, après une rencontre avec des archéologues, de relancer ce sport. En effet, quoique aussi une école de guerre à sa manière, c'était une activité très prisée des Romains et des peuples qu'ils avaient conquis. Mais ce n'étaient pas des tueurs comme on pourrait le croire....
Dans le gymnase des Boiffiers où il donnait ses premiers cours, Brice Lopez nous en a dit un peu plus.... Ainsi, il y avait des femmes gladiateurs, ils ne se tuaient que très rarement sur le sable de l'arène et sur ce point dès que le sang coulait le combat s'arrêtait. Il est vrai que le vaincu, par un geste pouvait demander la mort, certainement à cause du déshonneur. Les armes étaient très courtes, il fallait que le peuple voit bien les combattants et surtout les petites blessures affligées, aussi ces hommes s'arrangeaient bien pour que tout soit bien visible. C'était tout un art, de vrais champions comme nos footballeurs ou nos champions de Formule 1, ils étaient très bien payés.et leur propriétaire (au sens commercial) ne tenaient pas spécialement à leur mort.
ici ce ne sont que des extraits, des petits commentaires exprimés par Brice, mais durant les cours ce maître s'exprime uniquement en latin et comme tout arbitre il a un bâton pour guider ou séparer les combattants. pour ce qui est animaux dits sauvages dans les amphithéâtres; là aussi beaucoup de légendes. En effet si des simulacres de chasse étaient aussi organisés au centre de ces ellipses gallo-romaines, rares étaient les mises à mort des animaux, en effet cela coûtait déjà très cher pour les ramener d'Afrique, alors c'était surtout comme un spectacle. (Bien sûr il y avait des tueries dans les arènes, mais souvent des esclaves à punir, des condamnés à morts, tels les Chrétiens.... Dixit Culture-histoire). A suivre dans ces deux années romaines à venir, félicitations à cette équipe, issue d'ACTA, pour la relance du latin, enfin le maintien de cette langue, pas si morte que cela, car c'est une des bases de notre français. Et.... " Ave Cesar te morituri te salutante " Ou bien.... " Alea jacta est...." dirent nos ancêtres en franchissant la Charente....