19 - Salon antiquités Rotary International. Goulbenèze - Poitevin. light Music Day. Art Photos Crashs. Lézard gourmand.

Mon premier est un lézard gourmand....

Mon second est une savoureuse chenille....

Mais mon troisième était le photographe perturbateur...!

Alors que monsieur Lézard (ou madame) tirait vers son nid sa grosse proie, frugal festin programmé..... est arrivé le propriétaire des lieux, Ainsi ce prédateur des jardins laissa tomber son festin, mais se promis bien d'y revenir... ce qui fut le cas quelques instants plus tard. Du jardin petit tour dans le passé, si l'on veut bien car en fait des vestiges du milieu du siècle dernier deviennent parfois des modèles pour photos d'art.

Et si vous êtes fan's d'une certaine musique: Invitation.

Souvenir famille Goulbenèze

Le dernier des  " Poitevin "

Marc Poitevin est parti rejoindre son père Goulebenéze

Marc Eugène Rodolphe Poitevin est né à Montlieu la Garde le 10 mars 1925, à l’Hospice départemental dirigé par son grand-père Marc Eugène Poitevin. Il est le fils de Léoncia Picauron et de Marc Henri Évariste Poitevin, plus connu sous le nom de Goulebenéze. La famille avait quitté Burie et Écoyeux en 1914 lorsque Émile Combes proposa au père de Goulebenéze d’être le premier directeur de cet ancien séminaire devenu Hospice départemental. La sœur de Marc, Suzanne, mère de Pierre Péronneau qui nous a confié tous ces précieux renseignements, y naquit également en 1914. Après la mort de Marc-Eugène en 1928, toute la famille vint se poser au manoir d’Écoyeux, propriété de Néhomahie Hibelot, mère de Goulebenéze. Marc vécut sa scolarité à l’école primaire d’Ecoyeux. Puis en 1936, sa mère Léoncia mourut à Capbreton, quelques semaines avant le mariage de sa sœur Suzanne avec Robert Péronneau.

Marc se retrouva donc à onze ans orphelin de mère. Il fut élevé par sa grand-mère Néhomaie et sa tante Sarah (sœur de Goulebenéze), car son père était souvent en tournée et donc peu présent.

Après des études au collège technique de Saintes, il fut embauché aux Chemins de fer, pendant quelques temps, puis à la ville de Saintes comme agent technique.

Il suivait de temps en temps son père dans ses déplacements, et a lui-même composé quelques textes en patois et en français (voir encadré). Il a longtemps vécu dans le logement de la rue Berthonnière à Saintes, même après la mort de son père Goulebenéze en janvier 1952. Puis il acheta une maison Ruelle de l’Hospice, que malheureusement il n’a jamais entretenue.

Il ne s’est jamais marié. « C’était un très gentil garçon, mais solitaire, se liant difficilement, un peu marginal », assure Pierre Péronneau, son neveu. Il est mort le 8 avril 2013, à l’âge de 88 ans. Ses obsèques ont eu lieu le jeudi 11 avril en l’église d’Ecoyeux.

Par un temps bien pluvieux, les Saintongeais se sont rassemblés autour de Pierre et Anne-Marie Péronneau, la seule famille de Marc Poitevin. L’esprit saintongeais était parmi nous tous et a rendu plus léger le moment si terrible où l’on prend conscience que la disparition est définitive. Marc Poitevin est enterré dans le caveau familial d’Ecoyeux.

Didier CATINEAU

Le fils de Goulbenèze est l'homme debout. A propos de choses anciennes, via les humains... Invitation....

Et bien sûr dans le vieux, près de bois... des petites familles se fondent.. respectons le territoire et la vie intime des autres.