7 - Esplanade lycée Bellevue. Frédérique Colombelle artiste en APIVIA. Bouteilles en Bio-Dégradable Innovation locale vers l'international

Usine « LYSPACKAGING »,

juillet 2015, peu de bouteille…  mais.. !

Une marque

« VEGANBOTTLE » ® - Compostable / Végétale / Biodégradable

Vers 2008 la marque « Volvic » sorti sa bouteille (dite plastique) avec seulement 20 % de végétal dans sa structure.

Et vous Nicolas Moufflet, en la matière, ce qui est le cas de le dire pouvez-vous faire une présentation succincte de votre produit que l’on pourrait dire « phare »  en la matière…

« J’ai créé ma société avec mon idée de base sur la fabrication de ces bouteilles.  Pour la structure j’avais fait des essais avec du maïs mais c’est trop consommateur d’eau, donc je me suis orienté vers la bagasse de canne à sucre. De ces éléments j’en sors des granulés et j’y apporte des modifications pour en obtenir le produit de base pour mes bouteilles. Bien sûr mon atout c’est le secret de cette formule de base. A mes débuts j’avais fabriqué des bouteilles en P.E.T (Polytéréphtalate d’éthylène) et cela m’avait permis de générer un chiffre d’affaires dans l’attente de mettre en fabrication mon produit issu de ma conception. En 2016 j’ai ainsi lancé ma production, mon programme de développement étant finalisé »

Et actuellement votre usine de Chaniers fonctionne à quel régime… ?

« Depuis juin 2016 nous en sommes à environ deux millions de bouteilles vendues. Mes clients sont essentiellement dans l’agro-alimentaire, l’eau, à savoir que les marchands de jus de fruits sont mes principaux clients »

Si je comprends bien cela va dans le bon sens… !

« Tout à fait et je suis satisfait, mais cela aurait pu être un échec »

Avez-vous protégé votre création… ?

« Non je ne dispose pas de protection, si je l’avais fait cela risquerait de dévoiler mon secret !»

Mais comment on peut reconnaître votre « contenant » d’un autre… ?

« En fait visuellement on ne peut le savoir, dégradable ou non ! Ce qui est dommage, mais actuellement je travaille sur le visuel pour reconnaître mes fabrications. Bien sûr il y aura des bouteilles (voir flacons… ndlr) qui aura ont l’apparence de leur contenant dans leur coloris. Des produits d’ajouts avec des déchets (relatifs… ndlr) rentreront aussi dans mon principe de conception. Les producteurs ne savent pas quelle suite à donner aux différents déchets, entre autres… des coquilles, des noyaux et autres en provenance de céréales. Alors je suis preneur ».

Bien sûr avec vous contenant et contenu sont en totale osmose. Il semblerait que vous ayez décroché le « Jackpot » comme on dit, votre clientèle via les achats de vos contenants vides va inonder le monde avec cette innovation… !

« On peut dire comme cela je suis unique ».

On en revient avec votre concept dans le biodégradable, pourrai-on en savoir un peu plus… !

« Dans un premier temps je puis dire que mon produit va dans la poubelle noire ou avec les déchets (paradoxe… ndlr) mais surtout pas dans le sac jaune et encore moins dans le compostage. En fait le compostage, hors l’usage compost jardin, n’a pas d’autres débouchés prévus. Pour ce qui est de la dégradation de mes produits, comme je viens de le dire, ils doivent suivre un cycle abouti car actuellement on sélectionne nos déchets pour économiser la nature, on ne peut jeter n’importe où ! Mais la vérité sur nos produits plastiques actuels, c’est que seulement 25 % de ceux-ci sont recycler de manière naturel, alors que l’autre partie sera à nouveau transformer, par exemple en fauteuil et que le fauteuil, lui, finira immanquablement dans la nature. Avec ce principe (négatif…ndlr) actuel le recyclage n’est donc pas à l’infini. On ne se débarrasse pas du pétrochimique de manière définitive ».

Avant de conclure et de vous rendre à votre usine et à vos 7 ouvriers (plus parfois des intérimaires), en ce qui vous concerne quel est votre parcours… ?

« Certainement mais avant une précision, ainsi avant de travailler sur Chaniers en octobre 2017 je me trouvais à l’hôtel entrepreneurial à Saintes, mais nous avons déménagé du fait que c’était devenu trop petit. En ce qui me concerne. Ainsi j’ai fait des études en mécanique appliquée, option Design Industriel, puis j’ai été travaillé chez un modéliste verrier, pour former des bouteilles, pour finir en Mouliste Plasturgique. J’ai de l’expérience dans l’événementiel haut de gamme et j’ai ainsi travaillé pour quelques grands de ce monde. Puis avec des grandes marques de véhicules, telle B.M.W. Bien sûr j’ai travaillé dans l’agro-alimentaire, verre et / ou bouteille. En fait je suis Designer et j’ai à ce jour créé 4000 façons de bouteilles et flacons. Je travaillais sur mon grand projet depuis 2001, mais de manière un peu morcelée, c’était dans un groupe de travail, une équipe qui avait voulu concevoir des bouteilles en maïs ».

Mais ces premières bouteilles en plastique classique c’était bien avant vous…. !

« Oui vers 1980 / 1990 les bouteilles de verre ont muté en partie vers un concept en plastique. C’était plus facile de fabrication, plus économique et plus pratique en transport. Puis vers l’an 2000 déjà on utilisait comme composant le maïs, mais aussi les betteraves, les algues, la canne à sucre et la pomme de terre. Malgré qu’à cette époque on pensait moins à l’écologie ".

Merci beaucoup et avec vos 41 ans, c'est à dire.... peu de " bouteille " on peut dire que ce secteur des " contenants " est un bel avenir pour vous, vos salariés et votre entreprise.

Lycée BELLEVUE

Présentation officielle

- Façade rénovée

- Esplanade accueillante

Autorités locales et régionales, staff divers, élèves et enseignants, tous sous un beau soleil pour une inauguration en prolongement de travaux commencés au printemps 2015. On se souvient de Monsieur le Maire de Saintes au volant d'un tractopelle et détruisant des bâtiments plus que vétustes.

Plus de 200 personnes assistaient à cette inauguration, avec toujours en prime le fameux coup de ciseau sur le ruban , par Alain Rousset, président de la région Nouvelle Aquitaine. Après la découverte de la plaque il y eut diverses prises de paroles, avant que les officiels et les invités montent sur le plateau et pênêtrent dans le site du lycée.

Dans les locaux du lycée le personnel a été présenté aux officiels, puis il y eut une table ronde avec plusieurs thématiques. Une journée parfaite pour une communication ouverte et très médiatisée. Enfin cerise sur le gâteau, un élève, au nom de tous ses camarades d'études, nommé Titan, eut droit à une prise de paroles. Mais petit souci pour riverain présent, on ne donnera que son prénom, François, se plaint depuis des mois d'une situation très ennuyeuse pour la circulation dans sa rue en " cul de sac ", mais avec un mini giratoire en extrémité surplombant l'esplanade. En effet cette rue des côtières oblige les usagers, dont certainement lui-même, à repartir en marche arrière. A ses dires ses réclamations en mairie sont restées sans réponse... Mais à part ce détail, on souhaite de bonnes études aux élèves de ce lycée d'enseignement général et technologique. Enfin sur ce beau sourire de Jean-Philippe Machon, maire, ce projet abouti étant un peu son projet, retrouvons une artiste peintre pour le lancement de son expo à la galerie APIVIA, Mutuelle de Saintes qui offre son espace aux artiste. Voici Frédérique Colombelle, mais nous la verrons de plus près ce mercredi après-midi en la galerie du cours national.

A demain après-midi à la galerie, soit ce mercredi, sinon à bientôt dans ces pages....