3 - Johanna Migeon Artiste du réalisme en peinture. St Sylvestre ou les minis travaux des Santons.... Secrets de l'abbaye, le trésor. Images de hasard. Bourse de Noël.

Johanna Migeon

Du réalisme avec une âme en opposition avec tant de photos " virtuelles " trop froides....

D’un réalisme étonnant Johanna Migeon, artiste peintre, nous surprend avec ses peintures qui détrôneraient presque nos photos très virtuelles, même sur papiers, du fait du manque de profondeurs humaines de celles-ci.

Elle a quitté sa région de Nieulle sur Seudre, pour le temps d’une interview et pour nous présenter physiquement quelques-unes de ses créations picturales.

La quarantaine passée Johanna Migeon s’ouvre, malgré comme elle l’a déclaré qu’elle soit sur la réserve…

« Question études j’ai passé mon BAC Arts plastiques et j’ai mon BTS tourisme et loisirs. Déjà dans petite enfance j’aimais peindre c’était ma passion. J’étais très tôt passionnée par les animaux et les arts plastiques. Puis à mes 15 ans j’ai connu mon mari et par la suite nous avons été à notre compte dans la culture des huîtres »

Votre art c’est le réalisme, mais soyez plus précise… !

« En effet je fais des portraits, des corps, dans le nu, bien sûr souvent des humains mais aussi des animaux. Mes tableaux peuvent être des modèles, selon des photos, mais mes réalisations, plutôt que des commandes, ce sont des coups de cœur »

Mais ce que nous voudrions savoir c’est le pourquoi cette passion si bien concrétisée de la représentation de l’humain, via souvent avec zoom sur les regards…. ?

« Simple car je suis émotionnellement fragile. En fait j’ai exposé à trois reprises, lors d’une de ses expositions – Talents de femmes – à Royan, j’avais été primée. On m’avait dit que j’étais un rayon de soleil, mais aussi que mes peintures étaient tristes »

Parlez-nous de ce parcours qui vous aurez amené à cette tristesse… !

« Déjà avant le décès de ma mère, en mai 2016, j’étais dans la représentation de portraits tristes. Il y a trois ans ma mère m’avait inscrite à une exposition à Nieulle sur Seudre et, à ma grande surprise, j’ai vendu des tableaux. Quand un acheteur m’a demandé un prix, je lui ai répondu … ce que vous voulez. J’ai aussi exposé dans la ville de Marennes, là j’ai eu le premier prix ».

Votre art vous en vivez… !

« Depuis trois ans je peignais, certes de manière régulière, mais depuis six mois je me suis déclarée en tant qu’artiste. Je ne peux pas dire que je puis vivre de mes peintures, mais je me suis mise à mi-temps dans mon travail professionnel cela signifie bien quelque chose. Dans mes ventes bien sûr des commandes, mais jusqu’à peu c’était souvent des coups de cœur, bien que cela perdure de manière essentielle ».

Votre travail, pouvez-vous nous parler de cette dame asiatique que vous avez intitulée « Là-haut » Comme le regard)… !

« J’ai été autorisée à reproduire cette photo de Ha My photography, une connaissance de Rehann (ndlr…. Un Breton) qui vit à Hanoï. Le modèle est une personne d’une ethnie asiatique, vietnamienne. Ce tableau m’a demandé une semaine de travail pour environ 30 à 40 heures ».

Et votre technique si aboutie…. !

« Quand je commence un sujet je débute toujours pas la partie la plus haute, et je suis à fond dessus jusqu’au tout petit dernier détail, retouche. Je ne fais aucune autre peinture dans ce temps. Dans un premier temps je dessine au pastel les traits puis je dépose ma peinture. Je suis à contre-courant partant de très haut et peignant toujours à plat. Je ne commence jamais par les yeux, contrairement à certains peintres »

Le plus difficile et ce qui vous plait le plus… !

« C’est la bouche et bien sûr ce qui ne me parle pas du tout, c'est-à-dire les tissus. Mon plus grand plaisir ce sont les yeux » (ndlr… on n’en n’aurait pas douté).

Merci Johanna et pour conclure, acceptez-vous de nous parler de votre intime… ? « Je ne suis pas du genre à m’ouvrir. Je suis assez casanière dans le sens que si on me demande…. Tu sors ou tu dessines ? Alors je dessine. Pour ma philosophie, j’ai une certaine sagesse et beaucoup de patience, avec de la générosité. Tout en sachant que la plus grande de mes qualités peut devenir un défaut qui jouerait contre moi. Et pour terminer (ndlr… un hommage) l’éducation que m’ont donnée mes parents je le souhaite à tout le monde ». Merci à nouveau et vivement une exposition sur Saintes de notre artiste hyper réaliste, à l’occasion de laquelle elle pourra découvrir la ville de Saintes qui lui ouvre, à défaut du cœur…. ! Son patrimoine.

La nuit de la St Sylvestre

à Saintes...

Des équipes s'acharnent studieusement et avec dextérité sur ces " étranges choses " qui vont vous faire écarquiller les yeux....

Le 31 décembre, depuis des décennies à Saintes, copiée sur la fameuse cavalcade de Sao Paolo au Brésil.... ce sera la longue nuit saintaise qui débouchera sur 2018

Accrochez-vous... tout en prenant votre temps, ce sera juste après l'anniversaire de la naissance du nommé Jésus, voir aussi après le temps des arbres aux cadeaux.

Secrets d'histoire

Le trésor de l'abbaye aux Dames de Saintes

La révolution française a mis les religieuses du couvent de l'abbaye aux Dames de Saintes, puis ce site a été occupé jusqu'en 1945 par des militaires. Mais plus de 200 ans environ après ces événements sanglants une question reste en suspense.... Qu'est-devenu le " trésor " des religieuses...?

Légende ou réalité et surtout en quoi consistait ce trésor...! 

La dernière abbesse, Madame Baudéan de Parabère a quitté ce monde dans les jours qui ont suivi la prise de son couvent, elle avait aussi été rendue malade par la destruction du superbe carillon de l'abbatiale.

Mais en 2017... aucune investigation depuis ces temps reculés. Alors on s'imagine.....  " Le trésor de l'abbaye se voit comme le nez dans le visage "

Lire sur une photo... locaux prêtés... (avec nos excuses pour la faute). Du temps qui passe à la nature. Ainsi autrefois les humains connaissaient l'heure en rapport de la position du soleil, de l'ombre, des bougies et leur temps de combustion, des cadrans solaires, des pendules, etc... et nos superbes clochers ont même été mis à contribution. Et bien sûr question nature les images valent mieux que tout commentaire.

Après le faisan .... fugitif et les frelons asiatiques le long de la Charente à Saintes, voici une information importante pour nos amis de la rue... : Le Secours Catholique de Saintes ouvrira aussi son accueil de jour le dimanche matin de 8 h à 10 h (Depuis ce 5 novembre) rue Georges Clémenceau. Une belle initiative. Et pour votre agenda : La Bourse de Noël à partir du mardi 5 novembre.