17 novembre - Julien Graizely Ses mains avides du pinceau. UNICEF Saintes. Visions en l'abbaye. UNICEF Saintes

Shooting éclair en l'abbatiale

" Abbaye aux Dames - Saintes "

Et parfois découverte d'objets égarés.... ou déposés.....

En vous souhaitant une bonne semaine.... un dernier aperçu du plus beau fleuve de notre royaume et qui est toujours très navigable....

UNICEF

SAINTES

" Quelques-jours avec l'UNICEF, quelques-jours pour du développement durable pour l'enfance "

Une trentaine de personnes s'étaient données rendez-vous dans les bâtiments conventuels, d'une part pour le vernissage des " Journées avec l'UNICEF " puis dans l'abbaye pour un concert au profit de cet organisme œuvrant pour l'enfance dans le monde.

Ainsi en présence des représentants de l'UNICEF, de la municipalité de Saintes et des accueillants, eut lieu une prise de paroles suivie d'un cocktail. 

En 1943 avait été créé l'organisme UNRAA, chargé après la guerre des Secours, de la Reconstruction et de l'Assistance. Suivi en 1946 d'une organisation s'occupant spécialement de l'enfance, sous le nom d'UNICEF.

Depuis peu un comité de l'UNICEF a été mis en place sur Saintes.

Dans les couloirs du conservatoire, deuxième étage des bâtiments conventuels, avant le cocktail, prises de paroles... Denis Barbou des Places, puis Mme Bleynie, élue de la ville, suivis en cela par Jean-,Nicolas Richard. madame Bleynie a rappelé que les enfants ont des Droits, mais aussi des Devoirs qui leur permettront de devenir des adultes responsables. Monsieur Denis Barbou des Places en a aussi profité pour lancer un appel au bénévolat, avant que l'assemblée ne soit invitée à se rendre à l'abbatiale pour y écouter un concert au profit de l'UNICEF.

Le directeur du conservatoire de musique, Jean-Nicolas Richard, nous a invité à découvrir le bel instrument tenu et dirigé par Eléonore. Expo et diverses animations: Rappel: Du 18/11 au 1er décembre.

Julien Graizely

" L'homme aux mains avides de peindre "

« Immersion dans ses peintures avec ses surexpositions de tableaux »

Le hobby de Julien Graizely, pas spécialement mais c’est une des facettes de la créativité de Julien. Telle cette équerre en perspective sur fond de voiture, elle-même sur fond de bois sous la neige. Il appelle cette scène « Car Crash » et si on lui demande pourquoi ce montage il n’a pas la réponse.

Courte « Bio » en superposition de son passé fondateur de son devenir qu’il vit de nos jours.

Il est né à Sedan en 1980 et il est venu passé sa prime enfance à Jarnac en Charente. Il opte ensuite une spécialité la ferronnerie d’art en obtenant après deux années d’études son CAP en la matière, à Uzés près d’Avignon. Puis certainement du fait de ce regard qu’il avait affiné avec la ferronnerie il suit un autre cursus de trois ans dans la communication virtuelle, le « 2D graphisme ». Son avenir semble se dessiner quand il obtient à Royan son CEP en peinture et décoration. Très doué en dessin c’était presque une autoroute qui s’ouvrirait à lui, aussi sur la même lignée, il travaille ensuite à Paris chez un décorateur, puis dans une boutique de Design « Jeunes créateurs ». Et enfin c’est à ce moment qu’il a découvert une galerie qui faisait de la décoration et des tableaux pas très chers. On lui a alors demandé de produire des créations picturales, pas de grands formats mais des produits à écoulements assez faciles du fait des faibles prix.

Comme Julien Graizely le dit lui-même…

« On peignait, les toiles étaient vendus assez facilement, c’est après les ventes que l’on était payé, mais cela avait vraiment bien pris ce système. Voilà comment j’ai commencé et j’étais devenu vendeur de mes toiles et d’autres créations ».

Par la suite un autre l’avait contacté et il avait travaillé avec lui pendant plus de deux ans, jusqu’à une embrouille entre eux, il avait quitté ce concept de travail, mais recevant rapidement des appels pour des commandes de tableaux, il avait alors rebondi et c’est ainsi qu’actuellement il travaille avec la galerie « ARTIMA »  place des Vosges à Paris.

Pour en revenir à notre entretien de ce jour, cela a été rendu possible du fait qu’il expose pendant quinze jours chez Yvan Rotrou, galerie « Instant Art » à Saintes.

Votre activité d’artiste peintre vous permet-elle d’en vivre… ?

« Oui. En fait j’ai trois activités. La peinture telle que vous la découvrez aujourd’hui, les illustrations, je travaille à cet art pour Rémy martin aux U.S.A, avec des illustrations de cocktails. Et bien sûr le graphisme. Je précise que j’ai travaillé pour l’abbaye de Trizay où on peut encore découvrir mes œuvres. Je suis inscrit depuis 2001 à la Maison des Artistes et je me défini aussi comme un artisan de la peinture »

Mais pourquoi et d’où vous vient cet appétit de votre passion… ?

« Je peins depuis mes 6 ans, j’ai toujours eu cette envie de peindre (ndlr… montrant ses mains et les agitant…), voyez j’ai même des gestes des mains (ndlr…. Des tics à ces moments du désir) qui me forcent à me retrouver dans mon art, il me faut alors peindre. En fait je vois déjà mes tableaux, ce que je veux faire, il ne me reste plus qu’à déposer le tout sur la toile ».

Je veux bien accepter vos raisons, mais dans quel style vous vous classez… ?

« Il y a un mélange de réalisme / figuratif, parfois je me retrouve dans l’abstraction ».

L’idée des tableaux en surcharge, en surexpositions, c’est depuis quand… ?

« Ce style de la présentation je le travaille depuis 4 ou 5 ans. En fait c’est plusieurs niveaux que l’on pourrait dire d’horizons. Vous savez j’adore la musique. Ce côté statique de la peinture, à l’inverse de la musique, m’est assez pénible. J’ai ainsi créé ces surcharges pour donner de l’effet dans les vues et dans le mouvement ».

Quand nous avons parcouru ensemble la galerie d’Yvan Rotrou à la découverte de votre style et de vos œuvres, vous m’avez parlé de quatre thèmes, pourriez-vous nous éclairer… ?

« Tout à fait. Mon premier thème eut pour modèle les voitures, mais je ne les reproduis plus, c’était à Paris. J’ai toujours aimé regarder passer ces véhicules, puis l’environnement avec les mouvements, les rues.  Autre thème c’est mon époque des chaises. C’est dans la surexposition, mais c’est une petite représentation de l’homme, les pieds de la chaise c’est aussi ceux des hommes, avec bien sûr dans l’idée que ces chaises ont été occupées par des hommes. C’est un peu la présence de l’absence. Le troisième thème étant la plage. J’aime bien cette horizontalité des choses, je représente la mer par ce tracé noir qui fait ainsi l’horizon. Mais on y voit toujours un ou deux êtres humains. Actuellement le thème sur lequel je travaille est celui des paysages. Bien sûr ces vues sont sorties de mon idée, mais j’aimerais bien partir me poser dans un champ et faire un très grand tableau. Un peu dans le style de Van Gogh. Quand j’étais jeune je voulais faire comme dans le style Van Gogh, mais sans avoir l’oreille coupée ».

Quels sont vos outils et produits… ?

« Au pinceau et je travaille l’acrylique, avec des pigments. Puis en dessin avec de la mine de plomb et du feutre »

Merci Julien et pour conclure, le dernier coup de pinceau verbal…. !

« Mes peintures sont presque toutes issues de mes pensées et de ce que j’ai pu observer. Que ce soit dans ma peinture ou rapport à ma personnalité, je suis toujours dans le mouvement ».

Vous avez dit... surexposition et chaises parfois jaunes... ici les fauteuils oranges du salon " Thés & Cafés " rue Victor Hugo à Saintes.

U.N.I.C.E.F à l'abbaye

Saintes

" Si tous les enfants du monde... "

" Prendre un enfant par la main.... "

" Quand on aura 20 ans en l'an 2037... "

Toujours sur ce fabuleux site de l'abbaye aux Dames de Saintes... Du côté du ciel si souvent traversé par les hommes et aussi souvent négligé.....