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24 - Interview J-P Ardouin Député dune circonscription saintaise - En Marche

Publié le par culture-histoire.over-blog.com

Jean-Philippe Ardouin

Un parlementaire

" En Marche "

Nouveau mais d'un pas ferme

 

«  Député » Selon « Larousse », en 1, il s’agit d’une personne envoyée en mission. Mais bien sûr est-elle missionnée par le peuple pour faire remonter les doléances ou bien par le Chef (d’état) pour faire comprendre aux populations que les décisions votées sont sages… « Telle pourrai-être la question… !

  Jean-Pilippe Ardouin vient d’être élu dans notre territoire saintongeais comme parlementaire, un nouveau député venu de la société civile, alors zoom sur un homme en marche pour la réussite de la France et de notre territoire.

  L’homme…

  « Je suis né à Saintes il y a 53 ans et j’y vis depuis 30 ans. Je suis marié et j’ai deux grands enfants, 21 & 24 ans. Mon père était viticulteur et ma mère institutrice ».

  Pour mieux suivre un homme dans ses idées il est parfois nécessaire de connaître ses origines et sa situation familiale. Ceci étant dit qu’en-est-il côté parcours éducatif… !

  Jean-Philippe Ardouin a passé son Bac à Saintes, puis il est rentré dans les cycles universitaires, ainsi il a passé un D.E.S.S et un D.E.A (sciences de gestion). Ensuite un I.A.E à Bordeaux (Institut d’Administration des Entreprises). Et comme il le dit lui-même… « J’ai bien aimé ce mélange pluridisciplinaire, cela m’a élargi l’esprit. Puis pour être plus précis dans ma spécialité je le suis dans les bulles, en fait j’ai fait des études d’œnologie à Reims ».

  Justement quel est votre parcours professionnel… ?

  « J’ai été cadre de direction une vingtaine d’années dans les vins et spiritueux et en parallèle, dans les dix dernières années j’ai créé une société une marque de Cognac, évidemment un domaine viticole. Actuellement je m’implique à fond dans mon entreprise, tant pour la vente en France que dans l’export ».

  Dans toutes ces dernières années on vous a vu sur les bancs du Conseil municipal et sur les affiches électorales, pouvez-vous nous rafraichir la mémoire sur ce parcours dans la gestion politique et bien-sûr vos aspirations de gérer le territoire et même au niveau national…. !

  « En effet j’ai été un élu municipal à Saintes, ainsi que le conseil communautaire. A cette époque m’étant présenté aux élections je voulais faire comme Emmanuel Macron (Ndlr.. sans connaître son existence) c'est-à-dire avec des gens de droite et de gauche, je précise que j’étais centriste. Quand j’avais été candidat au Conseil départementale, il y a plus de 12 ans, j’avais, malgré l’échec, fait un bon score avec plus de 49 %. C’était sur le canton de Philippe Marchand / Saintes nord. De ce que je viens de dire c’est pourquoi j’ai été candidat aux législatives avec la république en marche. Comme tous les candidats je m’étais inscrit, et j’avais été retenu, par Internet ».

  Depuis quand ce choix de vous occuper de la gestion de votre commune, de votre territoire et du pays, puis pourquoi… ?

  « La politique c’est un moyen pour faire avancer, bâtir, œuvrer et défendre. Alors que j’étais à l’I.A.E, vers mes 35 ans j’y avais un peu pensé ».

  Quel est votre ressenti devant cette longue campagne électorale, depuis la première primaire et bien sûr sachant qu’en matière d’élection la campagne est permanente… ?

  « Ce fut une campagne très longue, à la fois pour la présidentielle puis pour les législatives, les Français en ont été totalement saturés. Cela a démotivé les gens. Mais ce fut aussi une campagne d’espoir pour les Français. Il ne faut donc pas les décevoir, il faut travailler dans ce sens. Je retiens bien ce double rôle du député, être un homme de proximité et voter nos lois ».

 

 

 

 

24 - Interview J-P Ardouin Député dune circonscription saintaise -  En Marche

 

  Voici quelques semaines que vous êtes député, votre impression sur les lieux et sur vos « Profs »… ?

  « Une grande fierté en rentrant dans l’hémicycle, je mesurais alors l’ampleur de notre représentation. Et, entre autres comme j’aime l’histoire il me fallait aussi m’imprégner de ce lieu où tant d’événements se sont déroulés. J’ai eu une pensée pour les 17 000 électeurs qui m’ont envoyé en cet endroit. Pour ce qui nous ont montré le travail (Ndlr dans un certain sens des profs…) il y a eu un grand professionnalisme dans l’équipe d’E.M, un jeune nous a été rattaché, individuellement, pour tout nous montrer, mais seulement sur une journée. En ce qui me concerne je suis dans la commission Défense et Forces armées, mais on peut aussi assister à d’autres commissions, pour ma part j’assiste à celle des Affaires économiques. Ce qui peut beaucoup m’aider pour les demandes sur mon territoire. Un exemple d’aide, si une entreprise veut se créer je facilite aux demandeurs l’accès le plus simple et direct aux divers rouages.

Les commissions se réunissent le lundi après-midi, le mardi, le mercredi et le jeudi. Ceci pour un travail quotidien de 13 à 14 heures, c’est très soutenu.  Pour ce qui est de nos travaux de parlementaires nous rentrons directement dans le vif du sujet. Déjà nous avons une grande réunion de tout notre groupe deux fois par semaine, ainsi plus de 300 élus d’En Marche se retrouvent avec Richard Ferrand, le président de ce groupe et on discute des projets ».

  Parlez-nous de vos premières missions… !

  « Prorogation de l’état d’urgence, travail important sur la Loi Travail. Puis dès ce lundi après-midi nous travaillons sur la procédure pour la Loi de Moralisation ».

  Une journée « type » du député c’est quoi… ?

  « Entre autres, petit-déjeuner avec le ministre Gérard Darmanin (Ministre de l’action et des comptes publics) à Bercy. De 11 h à 13 h réunion du groupe E.M. L’après-midi séance publique et elle peut durer jusqu’à 23 heures, c’est le temps des discussions. Puis il faut aussi s’approvisionner en crayons et autres petits matériels. Nous avons un bureau depuis une dizaine de jours, c’est un espace qui comprend aussi une partie pour dormir avec un lit pliant ».

  Concernant les rapports avec le « Chef » et le « sous-chef »…. Qu’en est-il… ?

  « J’ai eu le plaisir de lui parler, nous étions à l’hôtel  de Clermont en réunion de cohésion. C’est alors que j’ai pu discuter avec Emmanuel Macron, nous avons parlé local et territoire, mais bien sûr cela n’a duré que quelques minutes, avec une photo en prime et avec son épouse. Il m’a pris par le bras et a bien joué le jeu (Ndlr.. Le Chef est fort en communication…). Quant à l’homme que vous avez appelé le sous-chef j’ai eu ainsi l’occasion de rencontrer Edouard Philippe, c’était à l’hôtel Matignon. Il y a une belle relation entre ces deux hommes ».

  Ah ! Maintenant question mystère sur votre attaché parlementaire, qui est-il… ?

  « Je le présenterai officiellement en septembre, bien sûr je puis dire qu’il s’appelle Sébastien ».

  On peut en savoir plus… !

  « Il a cette charge à mi-temps. Puis je recruterai un nouvel assistant, à mi-temps avec un autre député, ainsi j’aurai à mon service un temps-plein. Savez-vous qu’actuellement presque 60% des parlementaires n’ont pas d’assistant. Dans ce domaine de recherches d’attachés j’ai reçu beaucoup de C.V de candidatures, souvent des personnes issues de sciences politiques ».

  Merci Monsieur le Député, on va mettre fin à notre entretien, sachant qu’un autre interview est prévu pour vous avec la presse écrite, puis vous partez pour Paris cet après-midi, mais avant de se saluer pouvez-vous me dire si vous avez une devise, une maxime…. !

  « Je crois bien, ainsi… Ce qui est dit doit être tenu ». C’est un peu le comportement de notre président, ce qu’il a dit dans sa campagne doit être tenu.

  Laissant le parlementaire à ses missions on ne peut s’empêcher de penser par rapport à E.M que le souci serait plutôt dans ce qu’il n’a pas dit…. !

 

 

Bientôt dans ces pages un article

sur 

" Les chemins de mémoire - 2017 "

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