13 - Céramique Abbaye et Jorgen Hansen. Clou de la solidarité. Brel, J-P Ardouin et J.Papineau
Photophore éphémère...
Céramique éternelle....!
On continue ce mercredi soir avec la construction de l'œuvre de Jorgen...
Saga en l'abbaye aux Dames de Saintes
Et nos images du jour...... l'une de la basse-cour d'un fidèle lecteur et l'autre d'un arbre du monde des séculaires, place de la nouvelle caserne de Saintes.
Point d'orgue sur le site de l'abbaye aux Dames, la céramique du Danois Jorgen Hansen
" Fête de l'abbaye "
Au cœur du site prestigieux de l’abbaye, à l’occasion de « Fête de l’abbaye », nous découvrirons, entre autres, un Danois qui va mettre le feu à la terre pour qu’en jaillisse un art très céramique..
La journée de l’archéologie est le fil conducteur sur la céramique et la fête de l’abbaye (aux Dames)
Ainsi un temps fort, et chaud, sera l’éclosion d’une belle céramique par le fait de Jorgen Hansen, voyageur spécialisé en sa matière qu’est la terre qu’il nous transforme en une belle céramique le temps d’une journée de chauffe.
Jorgen est arrivé chez nous avec quatre autres professionnels, puis sur place il se fait aider par des « constructeurs », bénévoles, voisins, habitants du quartier. En effet avant la chauffe il y a la préparation des matériaux et, comme le montrent les photos prisent sur site ce jour, il y a tout un cheminement.
Depuis l’époque gallo-romaine et même bien avant le procédé n’a guère évolué.
Mais pourquoi un Danois à la fête de l’abbaye… ! Il fallait bien un point d’orgue, alors écoutons Odile Praden-Faure directrice de « L’abbaye la cité musicale »…
« Il y a environ 18 mois nous avions été au Danemark avec des gens de la ville et nous y avions découvert Jorgen Hansen et son art. Il faut préciser que nous avions aussi visité un site, avec un lac, où il y avait certainement eu un grand combat dans les temps anciens. Dans ce secteur Jorgen y avait construit une de ses œuvres selon le même procédé qu’il va nous présenté en ces jours, alors nous l’avons alors convié pour la fête de l’abbaye, un peu le prolongement de son œuvre dans son pays. Pour un parallèle, là-bas dans la région visitée, il y avait eu une abbaye, mais plus aucune pierre en surface, alors que chez-nous toutes les pierres sont bien présentes ».
Merci Madame la directrice et écoutons l’invité de
« J’ai à mes côtés une de mes assistantes dans la construction, Caroline Grassiot, mais rentrons dans le détail de l’œuvre qui se présentera à vos yeux. Les difficultés sont de trouver les matériaux, d’y découvrir la meilleure résonance, en fait faire une œuvre étonnante. Mais ne connaissant pas les matériaux locaux il y avait des risques. A ce jour j’ai réalisé 23 œuvres, tant au Danemark que dans différents pays du monde. Puis il faut bien aussi savoir que dans ce monde le temps passe et que l’on construit dans un temps très court. Mes constructions sont soumises au changement du fait du temps qui passe, elles sont aussi fragiles, il y a aussi le contact des humains ; elle peut aussi durer des millions d’années. Pour le travail par lui-même il nous faut monter une pièce en terre (modelée), chaque constructeur (aide) aura son rôle dans l’élaboration, puis il nous faudra nous adapter à la terre et au temps. Quand le feu sera allumé, une bonne journée d’attente, attendre le point de température aux environs de 1000 à 1100 degré, que nous devinons par la couleur »
Cette œuvre demande quelle quantité de terre…. ?
« C’est une création de
Jorgen Hansen quelle est l’origine de cette passion / profession…. ?
« Vers 1953, j’avais 8 ans, j’ai découvert que l’on pouvait façonner la terre. Mon grand-père était fleuriste dans mon pays d’origine, alors dans la terre des pots je façonnais des petits animaux. Mais cette technique qui va vous êtes présentées, je la mets en pratique depuis environ 20 ans ».
Merci Jorgen et on aimerait bien en savoir plus sur une de vos constructrices, Caroline.
« Je suis sculptrice plasticienne. Je pratique cet art depuis une quinzaine d’années. Je demeure en Charente maritime depuis 2001 et j’avais eu l’occasion d’exposer une de mes œuvres à la chez Marie Tillard, en sa galerie « Le Passage ». Puis en 2016 j’ai travaillé mon art sur le site d’une ancienne carrière, « Les lapidiales » sur la commune de Port d’Envaux. Une de mes créations « La femme bison blanc », le thème de l’année était sur les peaux-rouges, y est en permanence puisque sculptée directement sur les énormes pierres de la carrière à ciel ouvert. ».
Merci Caroline et à bientôt pour l’allumage du « four à ciel ouvert ».
A très bientôt Jorgen nous allons suivre au quotidien cette construction éphémère et bien sûr nous retrouver régulièrement au centre de cette fête de l'abbaye. En attendant notre déplacement in-situ, une action solidaire, certes pas le clou de cette page, mais quand-même.....
Enfin photo souvenir des législatives 3ième circonscription, avec Mrs Ardouin et Papineau, rencontre fortuite au principal carrefour piétonnier de Saintes. Un peu de philosophie à la mode de Brel.... " On est pas du même bord mais on cherche le même port ". Gageons que Jean-Philippe et Julien souhaitaient le même port pour y amarrer leur bateau .... " L'espoir ".
Et concernant notre Danois céramiste... images du jour, elle monte, elle monte son œuvre éphémère...
Et la dernière nouvelle du jour, selon micro-trottoir... ci-après le palais de justice de Saintes: Beaucoup de monde il est dit que c'est pour un grand nombre de vols, avec un mort à l'appui. Méfiez-vous.. jamais de repos pour les malfaiteurs.. soyez-sur vos gardes même sous le soleil...