27 - Alain Paillou, Marniquet, Djian .. pour la B-D - Bloody Words - . Caméra publique. La colombe et l'oculus. Mystère au jardin.
Dormez tranquille Silence on tourne
Certains quartiers sous surveillance.....
La ville de Saintes est équipée de caméras de surveillance. Certes cela ne fera pas spécialement intervenir à temps la police, mais c'est dissuasif et cela permettra d'avoir des éléments sur les auteurs de délits ou crimes. A quelques-pas de cette caméra au jardin public un autre mystère....... Quel en est l'auteur...? Faudra demander aux caméras...:!
Quelle en est la signification.. ! En attendant la réponse...... retour en arrière et zoom sur un " oculus ".
Ici la façade de l'église St Vivien et son oculus (ouverture en cercle). Et au centre ville, à l'abri de constructions nouvelles, sur des rues disparues, un oculus de la chapelle Ste Colombe, rue Urbain Loyer. Mais dans les temps anciens l'entrée dans cette chapelle (aujourd'hui utilisée par la Fraternité Pie X) se trouvait à l'opposée de son actuel accès. Sous l'oculus. En comparaison les deux oculus.
Il faut lire oculus (merci).
" Bloody Words "
A 16 ans Eddy va redécouvrir la guerre froide
Alain Paillou,
Frédéric Marniquet,
Djian,
Vous invitent à leur B-D
Ecriture à plusieurs mains…. En « B-D » on ne dit peut-être pas ainsi mais pourtant du scénario aux cases illustrées il faut bien s’y mettre à plusieurs, surtout en marche vers ce monde étrange une guerre certainement froide mais intimement sensorielle, alors en route pour des frissons qui donnent chaud…. Avec « Bloody Words » sous les plumes De Frédéric Marniquet, de Djian, avec bien sûr un illustrateur de chez-nous, le Saintais Alain Paillou.
Dans son premier tome cette B-D intitulé « Cauchemars » est sorti en librairie et autres points de vente le 9 mars 2017.
Quelques-mots mais sans en faire une affaire d’état et pourtant…..
On ne peut pas s’imaginer….. Après 1945
Alain Paillou quel a été le déroulement de la mise en page de cette B-D jusqu’à la présentation au grand public… ?
« Le scénario a été coécrit par Frédéric Marniquet et Djan. C’était il y a trois ans et avec Catherine (Compagne et coloriste d’Alain.. ndlr) nous y avons procédé à des retouches dans le texte, en effet il y avait des passages qui n’auraient pas été trop compréhensibles. A partir de ce moment nous avons alors illustré deux ou trois pages, c’est ma méthode en construction de B-D, avant d’aller plus loin. Puis j’ai cherché les têtes, et créé, de mes personnages, avec aussi une fastidieuse recherche de documentions (Donnant toute la crédibilité, même pour une fiction… ndlr). Nous avons aussi travaillé sur plans, il nous fallait bien connaître nos lieux, des maisons aux quartiers et des villes ou villages aux régions. Il nous fallait une grande maîtrise géographique des lieux des actions (certainement intercontinentales… ndlr) »
En effet pour ne pas égarer les lecteurs il vous fallait toujours avoir les mêmes « décors » si l’on peut dire ainsi…. !
« C’est vrai et d’ailleurs nous avions constitué un stock de plus de 150 photos, il nous fallait absolument visualiser tous les lieux et secteurs traversés par le scénario ».
Vous parlez de personnages c'est-à-dire… !
« En fait nous avons un héros principal, c’est Eddy Norton un jeune homme de 16 ans. Et autour, avec des personnages plus ou moins importants, nous retrouvons sept autres personnes ».
Terminé sur le plan technique et en vente ce nouvel album d’A.P est son 13ième, dont 2 qui ne sont pas parus, avec en plus 5 en collectifs, dont un à paraître bientôt…. « Les portes du temps », avec David Charrier.
Ce premier tome « Cauchemars » étale ses cases scénarisées et illustrées en couleur sur 42 pages. Et un oubli, mais aussi « cerise sur le gâteau » car la couleur donne le bon ton, la colorisation est l’œuvre de Tatiana Domas.
Alain il nous semble qu’une suite est prévue, un titre et une date… !
« Le deuxième tome est en attente de l’accord de la maison d’édition avant d’aller plus loin, puis le premier tome est juste sortie, alors on patiente. Pour le nom ce sera une décision collégiale ».
Indiscrétion, à Saintes peu d’auteur (e), j’en ai rencontré deux, vivent de cet art, pour vous qu’en est-il… ?
« J’ai un rapport travail et revenus qui m’assurent au moins mon existence. Et depuis novembre 2016 le journal Sud-Ouest m’a demandé de couvrir les assises de Saintes en croquant quelques personnages sui y défilent durant les audiences. Il est évident que j’ai accepté ce créneau supplémentaire, pas négligeable, vous voyez ce que je veux dire ».
Merci Alain Paillou et à très bientôt avec un nouvel interview en binôme avec David Charrier pour une aventure gallo-romaine,
Et ci-après le petit plus, la preuve par le croquis, de notre illustrateur devenu croqueur pour notre grand quotidien régional " Sud-Ouest ".