12 - Abbaye en fête - De retour de ville: Images - Prison - Sécurité piétons et horodateurs - Val joyeux / Fête avec la jeunesse en souffrance
Maison d'arrêt en révolte
" Si tu admets nos pénibles conditions de travail.. alors prends notre place "
Trop c'est trop, les agents de l'administration pénitentiaire, dits matons, ne peuvent plus supporter les manques moyens et de sanctions. Prises d'otages, agressions, insultes, crachats..... du quotidien, alors il faut vraiment voir où sont les coupables et les responsables !!!
Saintes.. Jeudi matin
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Autour de l'abbatiale
" La fête "
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Entre ciel et terre
" Fleurs & Cygnes "
Bonne nouvelle, papa et maman nous présentent le bébé... peut-être le premier de l'année.
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Anomalies routières
1 - Horodateur trop loin et pas facilement visible, cours national.
2 - DANGER piétons: Ente le palais de justice et le Gallia-théâtre.. Piétons vous n'êtes pas en sécurité. Rien ne signale aux automobilistes la traversée possible des faibles " bipèdes " que nous sommes.
" Monsieur le Maire on pourra vous expliquer sur place "
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Des amis reviennent de Normandie avec un message non codé....
Merci à toi et à toute l'équipe Jean-Claude; que l'on peut apercevoir en discussion près de sa jeep, tout à gauche. L'américain " d'époque " Charles Steiner a le calot sur la tête. Il était venu à Saintes en juillet 2013.
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Souffrance ou / et fête
Fête au « Val joyeux »
Institut Médico-Socio Pédagogique - Saintes
Invitation à la nouvelle édition du « Festival’ joyeux 2014 », par les foyers du Val Joyeux de Saintes et du foyer de St Augustin qui dépendent de la « Maison d’Emilie » d’Arvert.
Dans le parc de la rue du bois d’amour, autour de l’immeuble de « Val joyeux », il y avait comme un air de Kermesse. Ainsi les jeunes gens de cet établissement avait invité des amis, parents et proches à passer un agréable après-midi avec eux. Divers jeux, des dégustations offertes, des panneaux avec photos et de grandes pensées exprimées par cette jeunesse en phase lente d’insertion sociétale. Puis un clip « La violence est leur pure souffrance » a été présenté ; il a demandé 58 heures de travail, mais c’est un résultat de professionnels.
Pour présenter cette structure sociale nous avons rencontré Fabienne Lanaux, chef de service à Saintes.
« L’association gestionnaire est la fondation des diaconesses de Reuilly (Versailles). Cette association à l’origine est protestante, elle gère en majorité des EHPAD, il y en a un seul en Charente maritime. A Arvert nous avons ouvert un C.A.T à Gaïa ».
A St Augustin et à Saintes on trouve…. !
« A St Augustin c’est un foyer thérapeutique où sont accueillis des jeunes non stabilisés, ils souffrent de troubles, mais pour être plus clair, ils sont en souffrance psychique. Il y a 10 jeunes, dans ce foyer nous les prenons de 6 ans à 16 ans. Quant à Saintes, où ou trouve 7 résidents, c’est la suite de St Augustin, cela vient dans un deuxième temps. Ainsi ces jeunes sont stabilisés et on va les accompagner vers la société, que ce soit dans le domaine sociale (sociétale) ou / et professionnel. Ici nos jeunes ont de 15 à 20 ans. Nous avons aussi mis en place un accompagnement ambulatoire à la scolarité, à Royan cela concerne 12 enfants (C’est la SESSAD – Service d’Education Spécialisée et de Soins à Domicile) ».
D’où proviennent vos ressources… ?
« Nous fonctionnons dans ce domaine avec un prix de journée, ce qui nous donne des résultats qui nous sont alors payés par la sécurité sociale. En fait nous sommes deux services du Manoir d’Emilie d’Arvert, qui regroupe en totalité 85 enfants »
Pour les vacances scolaires et le week-end, cela se passe comment… ?
« Ici au Val joyeux nous sommes fermés 1 moi ½ en été, durant ce temps les jeunes sont avec leurs parents ou bien en famille d’accueil ».
En plus de leur instabilité qui devrait aller vers un petit mieux, quel est le plus difficile à vivre pour eux… ?
« Le plus dur, surtout quand ils se retrouvent en chambre en ville, c’est la solitude, l’isolement, mais bien sûr il y a à craindre l’entraînement ».
Comment est structuré votre établissement de Saintes quant à l’encadrement… ?
« Il y a trois éducateurs, deux aides éducateurs, un chef de service, une secrétaire et un veilleur de nuit. En ce qui me concerne je suis chef de service depuis 2006 ».
Par la suite après vous comment cela se passe…. ?
« Après la vingtième année nous travaillons beaucoup avec la Maman Creuton. En fait la mère de l’acteur de Michel Creuton s’était battue pour un enfant atteint d’un handicap. La possibilité qui en avait découlé, de son action, a fait l’objet d’une loi qui encadre ce principe. Ainsi nous avons réellement la possibilité de garder ces jeunes gens, quelque-soit leur âge, jusqu’à leur insertion avérée dans la société. Parfois, enfin nous avons eu le cas, cela a été jusqu’au 26ième anniversaire d’un résident ; Mais il arrive que certains veulent partir d’eux-mêmes avant une vraie réussite d’insertion, dans ce cas nous leur proposons quand-même un suivi sur trois ans. Mais on ne peut pas les obliger. Il y a peu un jeune de 18 ans est parti vivre d’une manière qui n’était pas la meilleure solution pour lui, mais ce fut sa décision. Nous avons aussi des foyers occupationnels, ainsi au plus près de Saintes nous sommes ainsi sur la commune de La chapelle des pots. Mais pour y être admis il faut que les jeunes soient très tranquille, ils peuvent avoir entre 18 ans et l’âge de la retraite, mais se sont souvent des jeunes âgés entre 22 et 25 ans ».
Pour conclure cet entretien il est bon de savoir que l’organisme de tutelle de ces établissements est l’Agence Régionale de Santé.
A bientôt et tous ensemble aidons ces jeunes à rentrer dans la vie sociétale.