Entretien avant minuit
Trois co-listiers
Binômes et remplaçante
Trois candidats des personnes qui se présentent sous le vocale de « Votre alternative », font face à Culture-Histoire pour les derniers mots avant la fermeture de la campagne pré-cantonale….
Certes ce sera l’homme du binôme « Lucie Harvoire / Jean-Philippe Ardouin » qui est censé répondre, mais c’est une attitude collective.
Jean-Philippe Ardouin, depuis des années vous arrivez toujours en seconde position, cette fois vous aimeriez certainement vous situer en « Pool position », cet engagement personnel de servir les citoyens va-t-il enfin se concrétiser… ?
« En effet je suis toujours arrivé le second, avec un peu de retard mais avec très peu de points manquants sur la ligne d’arrivée. Je veux au moins être qualifié pour le second tour des élections départementales. Malgré ceci, je n’ai jamais vraiment été dans l’opposition, je suis un mec (sic) ouvert. Notre liste c’est une liste de déçus de l’UMP et du PS ».
Et le MODEM dans tout cela…. !
« Pas de MODEM ni d’orange, ce sera l’alternative. Puis vous savez, nous sommes les seuls (ils sont quatre) à demeurer tous à Saintes, ce n’est pas le cas des autres. Nous sommes une vraie liste de proximité ».
Que proposez-vous de nouveau… ?
« Nous seront des élus systématiquement à l’écoute des Saintais. Nous avons programmé des réunions, des permanences, les citoyens pourront nous y rencontrer. (Innovant et promis entre quatre yeux, écouter après c’est très bien….. ndlr). Puis dans nos compétences optionnelles nous agirons fortement pour l’emploi, c’est un secteur fondamental pour la suite de la vie des citoyens »
Et dans le social qui représente 60% du budget du Conseil général….. !
« Dans ce domaine nous en parlons dans nos rencontres avec les Saintais, mais c’est aussi expliqué dans les documents de campagne, action vers les personnes atteintes d’un handicap, vers les seniors. Plus de solidarité, plus d’accessibilité aux services et surtout plus de lisibilité ».
En effet ce mot lisibilité, que vous prononcez, fait suite à ma remarque précédente sur la difficulté sur les familles ayant à gérer les très anciens et se trouvent souvent démunis, en l’absence de documents uniques d’orientation vers les services aux personnes âgées, dont le fameux C.L.I.C (Comité Local d’Information et de Coordination qui cible l'A.P.A, le CCAS et bien d'autres organisations d'aides…).
Revenons-en à l’emploi, mais aussi ces commerçants du centre ville… !
« Nous agirons dans ce domaine en nous orientons sur le recrutement, que ce soit dans l’administration, malgré que là ce soit plus spécial, dans le privé, chez les commerçants. Il y a trop de réglementation, les chef d’entreprises doivent faire un vrai marathon pour leur recrutement. Cela touche bien sûr les plus petits employeurs, ils se trouvent paumés devant une lourde réglementation qui change souvent. Puis tous ces commerçants que nous avons rencontrés, une centaine, nous avons alors découvert des situations difficiles. Tel ce jeune commerçant qui s’était installé en secteur piéton il y a un peu plus d’un an. Il appelle au secours, sans aide (ou clients… ndlr) il va fermer boutique ».
Alors comment faire, pour lui ou d’autres…,
« Il faut dynamiser le centre ville, voire des aides directes….. »
Et pour les employeurs en crainte d’embaucher…. !
« En effet il vaut mieux un travail court que pas de travail du tout. Aussi je suis pour des parcours d’emploi, parfois trop court, mais c’est mieux que rien et cela peut faire déboucher sur d’autres emplois durables (C.D.I). Enfin ce principe, moindre mal, pour les patrons dans l’incertitude eux-aussi, valorise les C.V des candidats à des C.D.I. ».
Nous n’allons pas refaire votre campagne, ni « resservir la soupe », mais votre position sur le tourisme… !
« Là-aussi il faut le développer encore plus par des aides, via le conseil général. Avoir le même comportement que nous aurions pour favoriser l’emploi, les entreprises ».
Avant de nous séparer et de se retrouver aux abords des isoloirs, vous vous êtes rencontrés comment…. J-P Ardouin, Lucie Harvoire, Marielle Gaboreau ? Bouchta Dalil, excusé, n’était pas présent autour des cafés du « point Central » (pub…)
« Nous nous connaissions depuis longtemps, nous nous croisions régulièrement au conseil municipal, avec nos convictions personnels, mais aussi des valeurs de modérés. Marielle et Lucie sont issues d’une gauche, plutôt radicale. Bouchta du Centre droit élargi, quant à moi je viens du MODEM / (U.D.F). Nous fonctionnerons vraiment ensemble, ainsi notre binôme sera en harmonie avec ses remplaçants, il besoin d’eux, une concertation qui nous rendra plus fort en permanence. Cela nous apportera des pistes de réflexions, ils seront présents dans nos décisions ».
Certes Jean-Philippe Ardouin, cet entretien fut collégial, avec des réponses collectives, mais vous êtes un peu l’étendard, malgré le régime du binôme, et c’est souvent le drapeau qui est visé, cette campagne fut-elle propre de part et d’autres… ?
« Oui nous le confirmons. Puis à titre personne j’ai toujours rêvé, même avant d’être dans la politique (citoyenne) à cette existence d’un canton unique ».
Après l’entretien, presque à bâtons rompus, le choix du lieu de la photo fut judicieux… à double titre, devant le palais de justice.
Sur le pont d'Avignon on y danse.. pardon sur le pont de Saintes... on voudrait bien y danser....
Un peu avant que la plaque ne soit dévoilée nous avons eu droit à un défilé farandole, à grands renforts de cris et de paroles, un groupe d’une cinquantaine de personnes venaient donner leur point de vue sur notre pont devenu lumineux de par l’aide de M-E.L. Certains reprochaient à Monsieur le Maire de laisser tomber des associations, d’autres prétendaient que Michel-Edouard déduisait de ses impôts ce don, de ce fait cette part d’impôt qui échappaient à l’état était payée par d’autres…. ! (Alors mais c’est aussi pareil et prévu par la loi pour tous les dons aux organismes divers ndlr)
Enfin cette animation surprise fut malgré-tout festive…. Cette farandole (voir la banderole) n’a mis qu’un peu plus d’ambiance.
L’inauguration s’est achevée dans la salle capitulaire de l’abbaye aux Dames, pour la grande joie de notre mécène qui est un habitué des randonnées « G.R », voire des circuits des églises romanes ; l’auteur de Culture-Histoire en a alors profité pour révéler à l’invité des secrets sur le site de l’abbatiale.
Avant d’attaquer le cocktail classique, il y a eu des remises de présents à nos invités, pour le plus grand plaisir des donateurs, ainsi David Charrier a offert une de ses B.D, Nicolas Tabary a aussi offert une de ses œuvres, une planche de ses B.D. Mais d’autres livres furent aussi offerts par les mains de notre maire, entre autres le très beau livre sur l’abbaye aux Dames.
Mais avant de se restaurer, quelques-échos des prises de paroles, tant sur la place Bassompierre que dans la salle capitulaire.
Jean-Philippe Machon… Extraits.
« Rendre attractive notre ville de Saintes. Un enjeu majeur pour la fin 2016, faire partie de la grande région Aquitaine. Saintes est une ville où les touristes devront aimer venir de plus en plus. Tous les projets doivent déboucher sur des changements, il faut aussi savoir que l’état providence n’existe plus. Il faut innover, nous avions des mécénats culturels, là nous avons du mécénat structurel ».
Daniel Taillandier…… Extraits.
« En 1965 nous nous sommes installés cours Reverseaux, Madame Belet, ici présente avec son époux, avait été la première à ouvrir notre centre à Saintes. A l’époque notre chère Mme Belet n’avait pas 25 ans. Puis en 1997 nous avons alors eu nos deux magasins sur Saintes. Bravo Monsieur Machon pour cette idée brillante. Cela tombe bien nous allons bientôt fêter nos cinquante ans. Pour votre pont j’ai dit oui tout de suite, cela m’a plu, il relie les deux rives, mais surtout uni les hommes. Question hommes, nos deux entreprises font travailler (en bout de chaine ndlr) 450 personnes. Justement après cette rencontre festive (culturel ndlr) nous allons dans notre second magasin (Grand Leclerc), là nous sommes très attendus par nos employés, mais on leur a demandé d’éviter les photos selfies (sourires dans la salle…..), surtout par les jeunes filles. Pour en rester dans le monde féminin, nos magasins du centre ville sont dirigés par des femmes depuis 50 ans. Mais il faut aussi savoir, n’est-ce pas mon cher Michel-Edouard, que le portraitiste (mélomane) Jean-Pierre Blanchard avait fait ton portrait le temps d’une chanson ».
Michel-Edouard Leclerc… Extraits.
« J’ai toujours eu sous les yeux la carte de France, soit avec les Hyper-marchés, soit avec les églises romanes sur les G.R. J’ai par ailleurs la passion des B.D (on le verra dans les cadeaux). Nous avons beaucoup de projets en cours, dont un très important dans le collectif culturel à Landernos. Nous avons le désir de nous diriger vers la notoriété artistique. Ce qu’il ne faudrait pas dire, quand une municipalité de gauche arrive qu’elle néglige le patrimoine, quand une municipalité de droite est installée qu’elle saque les associations de gauche. Amis de Saintes et de la Saintonge, toute mon affection aux équipes des établissements Leclerc. En effet dans l’économie française vous jouez un sacré rôle. Très heureux dans ces belles pierres. Monsieur le Maire vous gérez cela très bien, mais parfois (on vient de le constater ndlr) la rébellion est aussi nécessaire ».
Merci Messieurs pour ces bonnes paroles, mais l’auteur de Culture-Histoire est un peu déçu il voulait interviewer M-E.L, mais trop tard car le cocktail était déjà devenue bien encombrant pour s’entretenir, bien que très bien préparé.