Wolfgang cette passion pour la photo et surtout ces animaux, souvent petits, que vous avez dans le viseur, quel en est le point de départ… ?
« Il faut remonter à mon grand-père, il m’avait déjà montré et expliqué la photo argentique (développement à partir d’un négatif). Mais si j’ai travaillé dans ce domaine, je n’y reviendrai pas car actuellement ces développements ne se pratiquent presque plus sauf en laboratoire, et ceux-ci viennent à manquer. C’est ainsi que depuis sept ans je suis parti dans le numérique, certes pour tous les sujets, mais j’ai vraiment accroché avec l’animalier. Pour en revenir à mon attrait vers cet art et toujours dans mon enfance, j’avais étudié les arts (dont les arts plastiques), la musique. Ces approches, bien que poussées, m’ont ouvert la voie vers comment mettre de soi dans une image »
Cette passion, on le voit bien avec les médias du Web, semble vous prendre beaucoup de temps, c'est-à-dire… ?
« Plus facilement que de voir cela au quotidien ou sur des semaines, sur une année j’y consacre de quatre à cinq cent heures, bien que certaines ne soient pas toujours productrices.
Comment vous organisez cette chasse… ?
« La chasse n’est pas le mot exact, on part à l’aventure sans trop savoir où l’on va… ! Ce que je sais ce sont les zones de prédilections de telle ou telle espèce. En fait c’est nous qui allons rencontrer l’animal plus qui nous rencontre »
Ces cibles, ces animaux, vous avez des choix… ?
« Bien sûr. L’oiseau, la libellule, les papillons. Mais le cygne a aussi ma préférence, voire aussi un autre oiseau, la spatule, élégant et rare. Le martin-pêcheur éclatant et exotique. Mais j’en reviens au cygne, d’ailleurs mon attrait pour celui-ci se verra dans l’expo. C’est un oiseau très symbolique, une belle attitude et aussi sa quête. Les gros animaux cela arrive, ainsi l’an dernier ce fut un lion, son regard a déclenché chez moi une certaine affection »
Rentrons dans un certain concret, l’aspect financier. Rapport ou non… ?
« On ne peut pas en vivre. En France seulement une dizaine de photographe (toujours animaliers) vivent de cet art. Très souvent les photographes qui en vivent ont des sponsors qui vendent du matériel photographique ».
Si on parlait de ce lancement vers expo et conférences. C’est une première et vous avez fait fort… De l’aide… ?
« C’est vraiment ma première expo photo. J’avais déjà exposé des peintures, mais c’était à petit niveau et il y a longtemps. C’est exact j’ai voulu taper fort (Il veut certainement dire frapper l’imagination… NDLR). Comme vous le savez j’ai des partenaires, reconnus comme officiels et surtout bien placés. Mais le premier contact que j’ai eu avec l’Atelier du patrimoine de Saintes a été déterminant. Ainsi la première discussion que j’ai eu avec sa directrice, Muriel Perrin, a certainement flashé sur sa conception des arts et de la nature, puisqu’elle a accepté aussitôt et m’a ouvert de nombreuses portes »
Il me semble que ce sera votre première conférence… alors le trac… ?
« Peut-être une appréhension… ! Pour mon intervention (en trois temps) j’aurai une trame, mais je préfère parler librement et me trouver en interaction avec le public. Mais il est vrai que n’ayant jamais organisé une telle manifestation avec conférences, j’aurai des inquiétudes, parlant déjà du vernissage et de bien d’autres détails, aussi je remercie tous les partenaires, les organismes qui m’on apporté leur concours »
Merci Wolfgang, nous nous retrouverons pour le vernissage qui aura le 5 novembre à 19 h.
Expo :
Du 5 novembre au 15 décembre – salle de l’étoile – Hostellerie Saint-Julien – Rue Mauny
Conférences :
12/11 à 19 h : Sur la « Libellule et sa place dans l’art », avec Muriel Perrin (en binôme) directrice de l’Atelier du Patrimoine.
28/11 à 19 h : Sur le « Cygne, regard d’artiste & de naturaliste »
7/12 à 19 h : La photographie de patrimoine naturel et architectural.
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Lampedusa - Italie
Tristesse et deuil... mais...! Malgré les mots du Pape....
Lampedusa..
Le Pape François a honte, l'Europe doit faire quelque chose.. Certes. mais ce quelque chose a des vrais noms qui ne sont pas du genre " Bisenounourse... " Trafic d'êtres humains, rêves illusoires... de venir mourir aussi sur le sol de villes européennes... On ne peut pas accepter plus que nous pourrons nourrir..... " Voir à ce sujet, justement sur ces trafics et sur ces bateaux de morts..... Mon livre " Primitiv protection 2 ". Mais un deuil national en Italie.. Oui car la mort, même accidentelle ici, est toujours un drame.
Quelles solutions... Débarquez encore avec nos soldats pour chasser certains dirigeants, aider ces personnes directement chez elles par des actions humanitaires qu'il faudrait surdimensionner.....?