Ecole technique de l'armée de l'air
A Saintes: Passation de commandement
Deux officiers sont remplacés sur la base école, dite de Paban / B.A 722 ou EETAA 722
" Soldats, je vous présente le colonel Bertrand Renon à qui vous devez maintenant obéir ", ainsi s'est exprimé le général de corps aérien Herbert
Buaillon, au cours d'une prise d'arme et de la cérémonie de changement du commandant de base et du commandant du cours d'enseignement technique de la'rmée de l'air 00.310
Le colonel Benoit Consolini passe en revue une dernière fois " ses hommes ", après demain il sera sur sa nouvelle base... Rochefort. Il connait car il a
travaillé sur le nouvel axe de défense aérien.. Cognac-Rochefort. Il aura passé deux années sur la base école de Saintes, dans les pages de ce blog, retrouvez son interview.
Régine Moncomble, Lieutenant - colonel partira à la retraite dans plusieurs mois, mais elle quitte la B.A 722 où elle va être remplacée par le commandant
Jean-Louis Mouline. Elle avait en charge le cours d'enseignement technique d el'armée de l'air. Dans sa prise de paroles elle a déclaré avoir remis les clefs de son bureau à son remplaçant,
certes, mais elle a surtout lut une phrase de Marc-Aurèle (Empereur romain) qui vaut son sesterce d'or... " Avoir la force de supporter ce qui ne peut être changé
et le courage de changer ce qui peut l'être; mais aussi la sagesse de distinguer l'un de l'autre ".
Derrière le " Fer de lance " (obligé) de l'armée française... Des hommes en or.. sur le plan du coeur... Ecoutons le colonel
Consolini....
" Mon général, on tient à vous remercier pour votre comportement très humain, ayant en charge les ressources humaines, en effet vous en assumer la gestion
avec beaucoup d'humanité et ce n'est jamais facile de manière globale mais surtout en matière de restruction. Puis je remercie vraiment mon adjoint le lieutenant-colonel Régine Moncomble, qui a
su mener à bien ses missions avec excellence "
Le colonel (Benoit Consolini), est, car il l'a montré durant ses deux ans, certes un homme d'efficacité qui a su aimer ses hommes, sans le leur dire bien
sûr, puis il savait rester humble, comme on peut le constater en cette grande journée. Puis ses pointes d'humour font mieux passer la rigueur de la discipline obligée.
Les petits cadeaux, fleurs, album de photos, canne spéciale pour la montagne, enfin des objets, marques de sympathie ont été remis aux uns et aux autres. Au
nombre de ses remerciements " Benoit " n'a pas oublié " Sylvie " son épouse. Comme chacun le sait quand le métier est malgré tout dur, le conjoint c'est très important.
Après la cérémonie, dans le hall, comme le veut la coutume, le général affine le moral des troupes; Quand un chef parle " coeur à coeur " à ses hommes.. là
alors se révèle vraiment l'esprit de " corps ".
Même détermination, les deux hommes, ont tous les deux étaient dans les missions opérationnels. A des hautes fonctions de décision sur le plan national, en
fait ils ont connu les " Opex " , opérations extérieures.
" Benoit Consolini.... Mon colonel, merci pour nos bonne srelations et à bientôt, peut-être à Rochefort.. ou à Saintes
Jean-Louis Mouline... Mon colonel, bienvenue sur votre base et dans la belle ville de Saintes, à très bientôt , certainement , pour un interview
"
" Soldats, élèves techniciens, vous êtes ici pour atteindre un unique objectif.... le succès de nos armes pour la défense du territoire national, c'est 24
heures sur 24 que votre engagement, grâce au niveau d'instruction atteint, permettra de préserver l'intégrité de notre territoire et d'assumer les différentes missions d'assistance, tan
militaires qu'humanitaires, décidées par notre gouvernement. En Lybie, quelques heures après le vote de l'OTAN.... nous étions en action pour apporter une assistance d'urgence à un peuple en
danger de mort ".
(C'est ce qui a pu ressortir des mots entendus après la cérémonie sur la place d'armes)
Au fil de l'eau à Saintes
Gabare en Charente
Heureux qui, comme un reporter, fit un long… voyage
A la barre le capitaine / pilote, Serge. Au micro le mousse / guide, Francis.
C’est parti pour une heure de navigation, direction l’Océan. mais pour aujourd’hui ce sera une halte à Courbiac et
retour sur Saintes.
La gabare très silencieuse semble comme glisser sur l’eau du fleuve. Et là le guide, très prolixe et connaisseur,
va nous entraîner dans un tourbillon d’informations.
Les gabares et gabariers, sur fond de patrimoine, il est vrai qu’entre l’arc de Germanicus et le manoir de Courbiac, longeant
la rive gauche de la capitale charentaise, il a beaucoup de chose à dite notre guide.
La nature avec les oiseaux « martin pécheur », les ragondins. L’embarquement des animaux sur la gabare,
les femmes qui avaient pour mission de tirer les gabares depuis la berge. La passerelle en bois, avant que ne fut construit la nouvelle passerelle en béton (vers 1936). A ce sujet il fallait
payer une modique somme pour l’utiliser, sinon en cas de forcing.. le chien du gardien accrochait les resquilleurs par le fond de culotte. Bien sûr le fameux arc de Germanicus, dit de triomphe,
narguant la médiévale cathédrale St Pierre. Edifice religieux dont le clocher ne fut jamais achevé, faute de temps et de'argent, mais surtout du fait des guerres de religions et de la révolution
de 1789.
Il paraît même que la couleur des fleurs des nénuphars annonce mieux la météo que « Météo France », au
grand dam d’une équipe de la télévision qui avait fait récemment une croisière. Concernant la navigation sur la Charente, il est interdit d’hisser la voile. En effet en cas de grand vent les
bateaux seraient rabattus sur les berges, avec parfois de dégâts à la clef.
Puis cerise sur le gâteau, mais là alors c’est tout à notre avantage… notre département détient le record national pour
les cigognes qui séjournent dans notre Charente maritime.. leur nombre est de 320.
Puis une petite heure après ce fut le retour…. La dizaine de voyageurs descendant de la gabare saluent et
remercient le capitaine et le moussaillon…. Comme il est de coutume, le capitaine seul maître à bord après Dieu, a pris soin de ses passagers qu’il a bien su ramener à bon port, les déposant à
quelques mètres de l’office de tourisme auquel est rattaché ce très écologique moyen de locomotion.
Aux abords des belles demeures de Courbiac et d'une des dernières fermes de la périphérie de Saintes, cette voyageuse est certainement sous
le charme des rivages du plus beau fleuve du royaume d'un grand roy de France.
Alors chers lecteurs, n’hésitez-pas, vite réservez votre « cabine » sur le « Ville de
Saintes ».