8 - Un avion allemand arrivant de Berlin tombe dans un gouffre à Aujac (Charente maritime) 5 janvier 1945
Le " Heinkel 111 " percute des peupliers
et tombe dans le gouffre de la rivière l'Orion.
Aujac - 17
A l'intérieur
5 hommes de la Luftwaffe
2 hommes (gradés) de la Wermacht
" 7 tués "
Equipage et passagers tués dans le crash dans la nuit du 19/20 janvier 1945
Avion allemand - Heinkel 111
Aujac - 17
Equipage
Frick Alfred 20/11/18 - 19/01/45
Fritz Josef 02/11/22 - 20/01/45
Conradi Horst 02/06/20 - 20/01/45
Kemnitz Walter 26/01/20 - 20/01/45
Kock Waldemar 06/12/23 - 20/01/45
Passagers (Wermacht)
Wiesheu Josef 13/10/09 - 19/01/45
Steinbeiss Herbert 25/12/20 - 19/01/45
Crash avion allemand " He 111 "
20 janvier 1945
Aujac 17
Nouvelle saisie de témoignages
19/11/1998
- A l'époque du crash le maire d'Aujac était M. Pichon.
- Les aviateurs allemands tués dans le crash avaient au début été inhumés dans le cimetière d'Aujac, puis ramenés en Allemagne par la suite.
- L'armement de l'avion avait été emmené à la caserne de la marine à Rochefort.
- Un habitant d'Aujac avait écrit en Alemagne à cette époque. Il s'agissait de Paul Grenier, facteur, qui demeurait à Cognac. Son père Robert demeurait " moulin du bois " Cognac.. Mais il lui avait été répondu qu'ils n'avaient aucun renseignement.
Janot Bernard
30/8/1998: Vu sur les marchés.
un avion était tombé dans une grande mare, ancienne sablière, c'était " Au Péron "commune d'Aujac. Pendant un certain temps on pouvait le voir au fond de l'eau.
Boissinot
30/9/1998: De Aujac, vu sur les marchés.
Un avion postal (!) allemand était tombé à " La fontaine d'Aurion ". Par la suite des gens d'Aujac s'étaient enrichis.
Bureau Michel -
5/4/2021: 11, rue moulin Grelat - Aujac
Perconne active sur l'histoire d'Aujac.
Je suis arrivé à Aujac bien après la guerre. J'ai acheté la maison à Michel Croizet. Il m'avait raconté.... " Un officier allemand qui était dans l'avion avait des instructions sur lui pour le ommandant allemand de La Rochelle, elles précisaient que des structures (la ville.. !!!!) devaient été détruites. Si l'avion ne s'était pas abattu que ce serait-il passé...! " M. Croizet est décédé mais il a de la famille.
Il y aurait ausi eu dans l'avion la paye des militaires allemands et que des personnes en auraient profité, achat de terre ou autres.. !
L'ancien maire de la commune à une époque était M. Thierry Lavaud, c'est son mandat que les corps ont été exhumés, c'était entre 1990 et 1995. Il n'y a eu aucune inscription au régistre des décès de ces hommes. S'il y a eu des archives sur une inhumation en 1945, c'est compliqué à retrouver car il y a eu un manque de classement de documents.
Le père du témoin Rougé se nommait: Hermann Rougé (1898/1975). Une personne âgée pourrait témoigner il s'agit de M. Claude Rulland.
Gaudin
30/8/1998: Vu sur les marchés.
Un avion s'était écrasé, il était seul. En baissant d'altitude il avait coupé des peupliers. Il arrivait de la direction de Gibourne, il s'était alors écrasé dans le gouffre. Cet appareil faisait la poste, il y a eu des morts dans l'avion. Des hommes-grenouilles étaient descendus dans le gouffre. Il a été ressorti du gouffre en plusieurs morceaux. Une fontaine est à 500 m de ce gouffre.
Un parachutiste s'était écrasé vers le cimetière.
Il faudra demander à mo père Jean Gaudin, car je suis né bien plus tard.
Gaudin Jacques – 1924
9/2013 : Aujac 17
Un avion allemand est tombé à Aujac dans une pièce d’eau durant la nuit.
Il arrivait d’Allemagne et il aurait été touché dans la région de Tours. En difficulté il s’était délecté dans la région de Varaize, du courrier et autres …. !
Baissant d’altitude il se dirigeait vers le sol et il avait obliqué, mais certainement du mauvais côté car il avait alors fauché deux peupliers et était tombé dans la pièce d’eau du logis d’Aujac. En heurtant les peupliers il avait cassé son aile.
Il y avait sept hommes dans l’avion, deux hommes avaient sauté en parachute mais ils étaient trop bas et ils s’étaient tués au sol. Le pilote et le radio avaient passé au travers de la cabine et le radio était retrouvé mort avec le haut du crâne arraché, quant au pilote il était mort dans son transfert à l’hôpital.
Trois autres hommes étaient dans l’appareil, certainement morts noyés.
Je m’étais rendu sur place assez tôt, en effet les habitants du logis, à côté du crash, étaient venus voir mon grand-père qui tenait la cabine téléphonique d’Aujac. On m’avait chargé de guider les pompiers et les gendarmes en me positionnant près du pont.
Les pompiers avaient posé leur échelle sur l’avion, le poids, le mouvement avaient alors fait casser la queue de l’avion qui s’était alors enfoncée.
Les gendarmes avaient ensuite fait appel aux FTP qui étaient cantonnés à Mazeray, plutôt qu’à l’armée.
Gaudin Jean -1920
10/1998: Aujac
C'était en janvier 1945 et cela est arrivé vers minuit. Des gens jouaient à la belote, mais à un moment donné ils ont quitté la partie et ont alors allumé une lampe, c'est peut-être cela qui a fait que l'avion avait changé de direction.
L'appareil un " Heinkel 111 " était tombé dans un goufre, cet avion " postal " se dirigeait sur Royan - Médis. Il avait commencé à se délester de sacs postaux (je le sais par une amie). Étant en difficulté il avait voulu s'alléger, environ 10 km avant de se crasher, c'était en passant au-dessus de St Martin de Juilliers. Avant de se crasher l'avion avait fait deux tours. Dans le crash il y a eu plusieurs tués, les corps avaient été mis au cimetière d'Aujac et ils en ont été retirés par la famille il y a pas longtemps.
Ainsi en arrivant au-dessus de " La Vergne " il avait déjà largué deux parachutistes. Monsieur Pommier avait trouvé ces deux aviateurs allemands morts, la tête la première enfoncée dans la terre, c'était dans ses terres. Cinq aviateurs avaient sauté trop bas (selon madame). (Monsieur Rouger parle de deux parachutistes dans son champ. Un autre aviateur, tombé de l'autre côté de la rivière, avait le crâne ouvert.
Ce soir-là Pierre Rouger, du " logis " était au cabinet, il venait de jouer à la belote avec le meunier, puis un autre homme avait alors emmené sa chèvre au bouc. Il y avait aussi monsieur Tabeau. Les hommes avaient allumé une lampe dans la cour, c'est peut-être pour cette raison que l'avion a dévié son parcours.
L'appareil était passé au-dessus du cimetière, il avait touché les peupliers et il était tombé dans le " gouffre ". Le gouffre, selon Madame, avait 8 m de profondeur, selon Madame Gourseau (du logis).. il était insondable.
L'appareil s'était cassé en tombant, ses ailes touchant les bords du gouffre. Quand les pompiers de St Jean sont arrivés, ils avaient alors appuyé leur échelle sur la carcasse pour ouvrir les portes de l'avion. A ce moment-là il s'est enfoncé.
Le lieutenant-colonel allemand, resté dans l'avion s'était roulé dans une toile de tente... peut-être pour faire recuer la noyade.... !
Les hommes tués dans l'avion ont été sortis le lendemain. Des maquisards qui avaient voulu descendre dans l'avion en scaphandre ont eu des ennuis graves du fait de l'immersion.
Il a fallu plusieurs semaines pour sortir les parties de l'avion de l'eau. Une des ailes étaient tombée près des WC, un ferrailleur de Cognac était venu la récupérer.
L'avion s'était aussi délesté d'une caisse de bielles (mécanique...) (De Mme Gaudin)
Gourseau -
1945: Locataire à M. Rougé - Le logis.
Il a donné deux gros morceaux de l'avion (!), qu'il avait sorti du gouffre sur le côté. A son avis: Moteur, avant et cabine sont encore au fond du gouffre.
Pontezière Guy – Né en 1938
1944 : « Chez Vitet » – Aujac – 17
Après le crash de l’avion qui avait eu lieu dans la nuit, le lendemain beaucoup de personnes s’étaient rendues sur place, je crois que c’est mon père qui m’y avait emmené. Je revois aussi un chien qui était sur place.
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Je me souviens bien de la carlingue qui était enfoncé dans l’eau, puis surtout d’une odeur un peu spéciale, comme de l’huile avec de l’essence, et mélangés à l’eau, dans mon métier cette odeur me revenait.. Mais aussi je revois des boudins, enfin de grosses saucisses qui avaient certainement été sorties de l’avion.
Il manquait une aile de l’avion, elle était restée sur le bord et le nez de l’avion était en bordure de la pièce d’eau. C’était des eaux profondes qui étaient bleutées.
L’appareil revenait d’Allemagne et il était passé au-dessus du village de chez Cornet. Des caisses à outils avaient été jeté de l’appareil et avait été trouvées dans ce secteur.
Il a été dit qu’un des moteurs serait toujours au fond de l’eau. Des pièces de cet avion ont certainement été récupérées, en ce qui me concerne j’ai un chaussepied fait par mon père avec du métal de cet appareil.
Concernant l’équipage, les sept hommes sont morts dans la chute et ils ont été inhumés au cimetière d’Aujac où ils sont restés de nombreuses années. Les corps, dans un premier temps, avaient été emmenés à la mairie dans un tombereau.
Voici comment ils sont morts : Deux hommes avaient sauté en parachute, mais certainement à trop faible altitude. Deux autres ont été éjectés, l’un d’eux avait les deux jambes coupées (1)
Trois hommes étaient restés dans l’avion. Un ou plusieurs a été retrouvé avec son imperméable noir, il avait fait comme un tube avec, certainement pour respirer. Ils sont morts noyés.
Pour en revenir aux hommes, les premiers témoins qui jouaient à la belote au logis près de la mare, voici un récit concernant Renaud Adelfe (ortho relative) :
- Cet homme conduisait régulièrement sa bique au bouc chez madame Victoria, c’était le seul bouc du secteur pour saillir les chèvres. Cet homme était un bon fêtard, aussi il en profitait quand il emmenait sa bique pour terminer la soirée avec ses amis, donc il allait jouer à la belote. Il demeurait « chez Vitet » et il est décédé vers 1950. Remarques : la mairie d’Aujac aurait des photos.
Puis pour conclure les éléments de l'avion que j'avais découverts dans une grange à une cinquantaine de mètres du gouffre. Dans un parfait étét de conservation.